Evasion du pilote Ballinger abattu a la coulonche ce 4 juillet 1943
Mac Connel Bolinger williams john carah |
Mac Connel john Carah Mme Collet Roger Cornevin
Crash du B 17 au Val de Vée le 4 Juillet 1943 .Traduction et Notes de Roger Cornevin -Hayton . Villepreux le 20 Juin 1998 .
Rapport d'évasion de Olaf Ballinger ,chef de bord du B 17 (Source Military Intelligence Service°
JOHN CARAH copilote |
John Carah ,autre rescapé et évadé était le copilote de ce même équipage
Nom de l'évadé : Olaf M Ballinger 1st LT 0736459 ,533 Bomb SQ ,381 Bomb Gp (H) Canadien habitant l'Ohio 24 ans
Date de l'interview 4 Décembre 1943
" J'ai atterri à environ 2 Kilométres au Sud Est du village de la Coulonche ( Orne ) le 4 Juillet 1943 .
Le débarras dans lequel j'étais caché semblait appartenir à une famille composée de deux hommes plutôt jeunes , d'un vieil homme , et d'un couple de dames âgées .
Environ à 4 Heures ,un jeune Français qui parlait un peu l'Anglais et un homme plus âgé nous conduisirent ,accompagné du sergent Owens ,loin de l'endroit où l'avion était tombé ,vers la grange d'une ferme déserte .
Nous sommes restés içi plusieurs nuits et nos hébergeurs dont j'ignore les noms nous apportérent quelque nourriture . (Verger ? ajouté dans la marge ,peut être est ce le nom de l'hébergeur ? Verger était instituteur d'aprés une photo parue dans l'ouvrage "Clandestinités " d'André Mazeline )
La nuit du 4 Juillet ,un homme âgé nous conduisit à André Mazeline (1) ,instituteur à Saint Opportune et sergent dans l'organisation ( de la résistance ) . Tous ensemble , avec le fermier chez qui nous étions hébergés (à 16 kilométres au nord ),nous avons atteint la ferme d'André Geslin (2) à minuit ,aprés cinq heures de marche .
Aprés environ deux mois passés dans le grenier de la grange , nous avons alors préparé un plan d'évasion mais celui çi échoua . Quelques revues et livres en langue anglaise nous avaient été donnés .
J'ai alors rencontré une jeune femme qui parlait assez bien l'anglais ,Simone Viel (3 )de la Ferté Macé .Son pére(4) était supposé être le responsable de l'organisation dans laquelle nous étions .Elle avait hébergé le mitrailleur arriére ( Sergent Howell )(5 ),ensuite celui ci partit vers Domfront retrouver le navigateur ( Lt Mac Connel )(6) avant leur départ pour Paris . Elle prit quelques photos et nos mensurations , afin de nous vêtir en civil et apporta à chacun de nous un costume retouché et adapté à nos tailles.
Le 28 Août , une jeune fille parlant anglais et un homme appartenant à l'organisation prit contact avec l'organisation de Paris .Nous sommes partis avec eux accompagnés d' un homme nommé André Rougeyron (7), vers Champsecret dans une sorte de guimbarde . Nous y sommes restés du 29 au 31 Août . André Rougeyron ,un jeune fermier Français (8 )et sa femme nous accompagnérent à bicyclette à l'endroit où l'avion était tombé (9). Les allemands avaient emporté les piéces qui les interessaient mais laissé les morceaux les plus importants . Rougeyron me donna quelques détails sur le dépot de gaz mentionné dans l'apendix B .
Le 31 Août nous sommes restés dans les environs de la gare de Flers jusqu'au moment où nous avons rencontré un homme portant des lunettes aux épaisses montures d'écaille . C'était un professeur de l'école de filles de Flers ,Notre Dame (10 ) . Nous sommes restés cachés dans l'école .
Juste avant la tombée de la nuit nous avons à nouveau rencontré l'homme aux lunettes et Rougeyron . Ils nous firent connaitre un autre André ( 11 ) qui devait nous conduire à Paris . Il parlait l'anglais et était allé aux Etats Unis . Nous sommes allés ensuite au domicile du professeur et à environ 23 heures 30 à la gare , pour prendre un train à destination de Paris qui arrivera à 05.00 heures le 1er Septembre . Tout le long du trajet ,nous avons voyagé debout . Nous avions déjà reçu des papiers d'identité par la même occasion . Cet André était lieutenant dans son organisation . Il nous emmena à l'endroit où il il avait l'habitude de rester . Ce même aprés midi il nous conduisit ensuite à la gare pour rencontrer deux jeunes garçons ,Raoul et un autre André . Ceux çi nous conduisirent chez Lucienne Lamort 228 rue du marché Le Vésinet Seine et Oise . Nous ne sommes jamais sortis de cette maison durant ce dernier séjour ."
Notes personnelles (Source "Agents d'évasion " d' André Rougeyron )
(1) Le rôle d'André Mazeline fut capital dans l'organisation de la clandestinité dans l'Orne . Il était né le 8 Avril 1915 au Ménil Brout (Orne ) où son pére était instituteur . Il devint l'adjoint de Daniel Desmeulles chef départemental des F.F.I. auquel il succéda le 14 Juin 1944 .( Ref Clandestinité )
Son frére Jean instituteur , m'enseigna l'Anglais et la géographie au cours complémentaire de Sées d'Octobre 1942 à Juin 1943 ,avant d'entrer lui même dans la clandestinité et prendre des responsabilités dans le cadre du B.O.A. sous la direction d'Edouard Paysant
(2 ) André Geslin ancien marin et prisonnier évadé ,habitait une ferme à Saint Opportune . Dans le cadre de l'organisation mise en place par André Rougeyron ,Il hébergea de nombreux aviateurs alliés et facilita leur évasion .
(3 ) Simone Viel ,24 ans ,professeur , fille du capitaine Viel et membre de son maquis . Arrêtée à Ligniéres la Doucelle (Mayenne ) avec Daniel Desmeulles (Mayenne ) lors de l'attaque du maquis par la Gestapo et les miliciens Français . Déportée à Ravensbruck et rapatriée le 17 Mai 1945 .
Fille de Viel Marcelle institutrice à le Ferté Macé ,arrêtée dans la Mayenne et ensuite déportée à Ravensbruck .Libérée le 1er Mai à Schwerin ( Ref : Les 500 déportés de l'Orne Conseil général de l'Orne )
(4) Chef de réseau dans la résistance
(5 ) et (6 ) Sergent mitrailleur rescapé avec Olaf Bollinger du crash de la forteresse au Val de Vée ce 4 Juillet 1943 . Blessé ,il fut ,hébergé par André Rougeyron au "Chalet du Brouillard " à Domfront , avec le lieutenant navigateur Mac Connel appartenant au même équipage .
(7 )André Rougeyron a aidé personnellement , à l'évasion de cinquante aviateurs aprés les avoir en partie hébergés au "Chalet du brouillard " situé en plein centre de Domfront .( Ref Agents d'évasion de André Rougeyron )
Ingénieur expert en mécanique à Domfront .
Enfermé dans une cellule du chateau des Ducs avec d'autre résistants du département dont Jean Mazeline et Albert Frémiot ,sagiens que j'ai bien connus .
André Rougeyron fut déporté à Buchenwald . Il s'évada de Celle le 3 Avril 1945 .
(8 ) En fait il s'agissait de Mr et Mme Bourgoin ,habitant le pavillon de garde et gérants du chateau de l'Ermitage .
Bollinger et Owens y séjournérent du 28 au 31 Août 1943 .
Une photo les représente dans l'ouvrage fort détaillé d'André Rougeyron page 33 .
Debout :Owens Ballinger ( chef pilote ) assis Mr et Mme Bourgoin , Melle Vautier
Le 29 Août tous se rendirent sur les lieux du crash ,au Val de Vée ( chêne du Val )pour examiner les débris de la forteresse et prendre ....quelques photos .
Les Bourgoin appartenaient au service d'évasion constitué par André Rougeyron avec Viel de la Ferté Macé , Pépin de la Sauvagére ,Melle Vautier à Champsecret Havas et Fautrel de Flers ,Geslin de Sainte Opportune , Guesdon de la Baroche
( Ref Agents d'évasion )
(10 ) Il s'agit peut être de Havas ,enseignant à notre dame de Flers ?
Suite du témoignage de Olaf Ballinger
" Le 25 Septembre ,Raoul et Andre , nous emmenérent à Paris chez la soeur et le beau frére de Mme Lamort 26 ou 30 Boulevard Bessiéres .Deux américains John.... et Robert m'avaient devancé la semaine précédente . Une vieille nurse anglaise , yeux bruns et cheveux bruns nous rendit visite .( L'adresse était peut être 123 boulevard Berzelies ,je ne sais comment l'épeler , comme vous pouvez le constater ).Le lieutenant Harold Bailey était caché pas trés loin de notre domicile . Vers le 26 Septembre il partit chez les Normand où il passa environ une semaine .
Le 3 Octobre nous étions hébergés chez Madame Rospape ,une anglaise mariée à un Français . .Içi nous avons rencontré à nouveau Bailey . Bill Plaskit était présent lorsque nous sommes arrivés . Nous avons alors rencontré Keith Murray et Charles Hoover ( E&E 196 ,195 ,) qui vivaient là en compagnie de Fran...un cousin de Mme Rospape . Deux autres garçons étaient avec Murray et Hoover .
Le 17 Octobre Melle Andrée et un américain Bob ...étaient ramassés par la Gestapo . Une jeune allemande vivant dans l'appartement du dessous l'avait dénoncée .Cette information nous avait été donnée par des amis des Rospape . Une jeune fille vint nous avertir ,et huit parmi nous furent envoyés à l'écart dans un hotel .
Le jour aprés ,nous étions conduits au domicile d'une serveuse qui travaillait pour Francis où Murray était resté .. La nuit du dimanche ,Plasket et Bailey vinrent nous rejoindre . Deux garçons quittérent Paris ce jour et je n 'ai plus entendu parler d'eux ensuite .
Le 20 Octobre six parmi nous ,étions conduits à la gare où nous avons pu rencontrer l'homme qui devait nous faire quitter Paris .
Le major Borren ( E&E 194 ) était à la gare . Partant de là j'ai accompagné Murray et Hoover ( E&E 196 ,195 ) . Nous partions alors pour Toulouse où nous avons passé la nuit dans un garage et pris un train pour Boussons ( ?) le 21 Octobre . A Saint Girons ,nous passions la nuit dans un hotel , pris un bus le matin pour Massat et notre marche a commençé .Il y avait sept américains et six Français incluant le guide .
Ce même soir nous étions hébergés dans une ferme et ensuite dans une grange où nous avons pu nous restaurer et dormir jusqu'au jour suivant ..
A 14.00 heures ,les 12 autres arrivérent mais me laissérent en arriére , estimant que j'allais ralentir leur marche .
Je reconnais que j'étais plutôt ,en état de faiblesse . Ils me dirent que le même guide viendrait me prendre dans 10 jours . Je songeais alors à bien m'entrainer pour affronter les pentes de la montagne .
Le 29 Août tous se rendirent sur les lieux du crash ,au Val de Vée ( chêne du Val )pour examiner les débris de la forteresse et prendre ....quelques photos .ici le pilote( photo a Rougeyron )
Le 29 Octobre ,le vendredi suivant, le fermier Français vint me trouver pour me dire que le reste de l'équipe avait été fait prisonnier par les allemands et que je devais partir en raison du nombre d'allemands séjournant dans la région.
Le mardi 26 Octobre (juste avant ce vendredi 29 ) la femme du fermier vint m'apporter à manger et m'informa qu'une dizaine d' allemands allait venir , m'obligeant ainsi à me cacher dans les bois .Je suis donc resté caché dans les bois , sous la pluie ,toute la journée .
Je pensais que l'on viendrait me chercher pour me ramener à la ferme .
A la nuit tombante ,je retournais à la grange et comme personne ne se manifestait , je me suis étendu , dans une haie ,en frissonnant toute la nuit .
1 er a gauche Owens disparu lors de la traversée des Pyrenées
Mort de froid et d épuisement
3 eme Olaf Ballinger
1 er a gauche Owens disparu lors de la traversée des Pyrenées
Mort de froid et d épuisement
3 eme Olaf Ballinger
La nuit suivante ,comme il n'y avait personne dans les environs je retournais dans les bois . Je revins à midi et restais caché dans les buissons alentour prés de la grange . La fermiére m'apporta quelque nourriture en m'informant que les allemands étaient partis la veille .
Le samedi matin 30 Septembre ( Np.il s'agirait plutôt ...du 30 Octobre )je commençais à marcher dans une direction que je supposais être l'Espagne . Je n'avais pas de boussole mais je m'orientais d'aprés le soleil .Je traversais Aussat et je faisais en sorte de rester sur les routes me conduisant vers le Sud ,passant devant un panneau de signalisation marqué "Chemin Privé " ( ?) . J'arrivais à un endroit où une fourche conduisait à différents villages .Une piste se dirigeait vers la colline .Je demandais à un vieil homme infirme dans quelle direction se trouvait l'Espagne . Il m'indiqua la direction d'Andorre ,et au loin la direction vers l'Espagne ,en me précisant que la frontiére était à quatres heures de marche . Je pris donc cette piste .
Entre 17. 30 et 18.00 heures ,j'atteignais donc le sommet de l'intersection . Je pouvais distinguer des pics dont l'altitude n'était pas inférieure à mille pieds ,aussi élevés que ceux prés desquels je me trouvais .( N.P. En fait en Andorre ,on note plusieurs pics dont l'altitude excède plus de 2000 métres dont le mont Pedrosa 2948 métres ,).Je marchais ainsi dans la neige , passant deux heures à monter et deux heures et demi à descendre .La nuit tomba vers 18.30 heures . Une demi heure plus tard ,j'étais enfin sorti des endroits enneigés mais ne pouvais rester sur la piste ,et je devais surtout m'arrêter . Je me suis reposé sous un pin ,toute la nuit .Lorsque le jour commença à poindre à 06.45 heures environ je repartis sur la piste . .A 09.00 heures je rencontrais les premiéres maisons en Andorre . J'ai demandé à manger et enfin reçu la premiére nourriture depuis deux journées.
.Je traversais la ville d'Andorre . Alors que je me dirigeais vers Saint Julien(certainement Sant Julia de Loria ) à environ 4 miles de la frontiére espagnole ,un cycliste venant en sens opposé revint vers moi et me dit que je n'avais plus de fond à mon pantalon .Il m'emmena à l'hotel principal , me nourrit et me prépara un séjour avant d'atteindre l'Espagne .
Je restais donc dans cet hotel du 21 Octobre au 2 Novembre .
Je quittai Andorre avec un groupe de six Espagnols (certainement des contrebandiers ....) qui transportait du tabac vers l'Espagne . Ils portaient 50 livres de ballots de tabac ,mais j'avais beaucoup de peine à m'entretenir avec eux . Nous avons marché toute la nuit et les deux jours suivants ,de ferme en ferme .
Le 6 Novembre à 06 .00heures nous étions à mi chemin de Barcelone .
Le 8 Novembre ils me conduisirent dans un village et s'arrangérent pour que je puisse attraper un train de marchandises à destination de Mauressa . Cinq minutes avant le départ du train ,les gardes civils me capturérent et me conduisirent en prison à Manressa et ensuite à la préfecture de police de Barcelone . Je leur racontais que j'étais un prisonnier allemand comme on m'avait conseillé de le dire .
Deux semaines aprés j'étais à Barcelone .Je quittai ensuite cette ville pour Alama , Madrid et Gibraltar . "
Note de O.Ballinger : Je pense que Raoul ,comme mentionné ci dessus fut dénonçé avec la totalité des gens avec lesquels, il opérait . Madame Marie était la responsable de l'organisation de Paris avec laquelle Madame Mouspape ... était en relation . Elle avait environ 33 ans
Note ( Ecrite par le lieutenant Ballinger )
"Le lieutenant Harold Bailey et le sergent Williams ( Bill ) Plaskett étaient les deux hommes laissés dans les Pyrenées avec le sergent Francis E. Owens . Je pense qu'ils sont tous morts suite aux intempéries . Les trois autres américains qui se trouvaient avec ce groupe étaient le major Bowen ( orthographe ? ...)le premier lieutenant Keith Murray et le second lieutenaant Charles Hoover .
Je l'ai appris par un américain rencontré à Paris , prénommé Bob mais j'ignorais son nom de famille . Il a été ramassé par la gestapo le 24 Octobre avec un guide Français nommé André avec lequel il était resté . . Il mesurait environ 5 pieds 10 pouces pesait 140 livres ,les cheveux bruns coupés courts et les yeux bruns . Il avait amerri en catastrophe dans la Manche .J'ai pu l'identifier à partir d'une photo ."
Info Jacques Leroux( Juin 1998 )
Le sergent Francis Owens ,mitrailleur du B17 de la Coulonche serait décédé le 25 Novembre 1943 et inhumé au cimetiére de Neuville en Coudroye ( Voir orthographe ...) Ardennes Belgique Voir Mortual Affairs pour connaitre les causes du décés
Compilation par D.E.Emerson
1 st LT , Aub
Aprés avoir été hébergés à l'institution Notre Dame dont Madame Boschet était la directrice ,Olaf Ballinger et Francis Owens quittent Flers ensemble à destination de Paris par le train de 23.20 heures ,ensuite ils se séparent ... (Ref Agents d'évasion A.R. )
Ref John Carah ( 3070 Stanford Lane El Dorado Hills ,California 95762 )dans sa lettre du 12 Juillet 1998 me précise que le sergent O wens avait été tué d'une balle dans le dos par un garde frontiére allemand .
Comme on le sait le parachute du lt Williams s'était ouvert intempestivement ,dans l'avion . De ce fait il retarda volontairement ,au maximum ,le saut qui aurait pu le sauver .Juste avant de se poser en parachute ,Carah remarqua ,la silhouette de Williams surgir au dernier moment de la porte avant de la forteresse .
Les sergents Lane et Cronsal revinrent des camps de prisonniers dés la libération et entamérent une nouvelle carriére .
Olaf Bollinger déçéda prématurément à l'âge de 35 ans en 1955
Chargement en cours
John Pilkinton unique rescapé d un vol soe et passager du " jouet des flots" avec Brossolette
Comment john Pilkinton s'est retrouvé sur le "jouet des flots "
john Pilkington,seul rescapé d un vol SOE et ensuite.... tentative
d évasion sur le "jouet des flots" en compagnie des membres influents de la resistance Brossolette , Bollaert , le general jouhaud ...
Les équipages des avions du SOE larguant leurs containers sur les sites balisés par la resistance prenaient des risques énormes et nombre d 'entre eux trouva la mort lors des différentes missions
sur notre sol Les raisons étaient multiples
Abattus ou incapables d'executer leur mission pour differentes raisons, la meteo , un accident matériel sur le bombardier ,une erreur de navigation ,ou encore l absence au sol des résistants pour des raisons indépendantes de leur volonté etc..
Rappelons que six avions du SOE parachutant des containers
d armes pour la résistance locale furent abattus dans l'Orne
Ainsi l'équipage de l avion conduisant le navigateur F/Lt John Graham Pilkington en mission SOE dans la région de Lyon dans la nuit du 10 au 11 novembre 1943 ne peut executer sa mission en raison du mauvais temps
" Nous ne pouvons identifier la DZ( dropping zone) et en conséquence les feux installés par les resistants
Donc nous décidons de rentrer sur Tempsford notre point de départ. "Sur le chemin du retour nous survolons la Normandie
Les membres de léquipage souvent de diverses nationalité sont composés du pilote Line ( Royal Australian air force ) , Harrison (Royal Australian air force ) Gross ( ( US air force)shore ( Royal Canadian air force ) Cotterill,Wattset, et Batten ( RAF )
Sur le chemin du retour apres notre échec dans la région lyonnaise ... probléme moteur... l 'avion perd de l altitude
Le pilote Line donne l 'ordre de sauter ......
" je suis le seul a pouvoir sauter " rappelle Pikington l avion s écrase prés de Brunelles ( Eure et loir )- 6 km a l' Est de Nogent le Rotrou
" j atterris dans un champ prés de Thiron-Gardais (Eure-et-Loire) Aprés avoir enterré mon parachute et ma mae west je commence a marcher ne sachant pas où me diriger ...il est 8 heures du matin
Un passant peut être informé du crash du bombardier dans les environs reconnut en moi un aviateur évadé.
il me conduit alors dans une ferme "la Tuilerie " qui abrite plusieurs membres de la résistance
Pris en charge par les résistants je me retrouve a Paris ou je rencontre Davidson et Krueger(
chez MMme Q... courageuse résistante hébergeant a ses risques et périls les aviateurs en perdition
j'apprendrai que tous deux ont été victime d un crash dans la région d Epernay Leur crash forcé sur un seul moteur...au lieu de quatre .. aprés avoir été touché au dessus de l Allemagne
Le pilote Davidson avait le choix " l avion un B17 était en flammes ,l équipage avait adopté la position de crash ....un troupeau de vaches sur ma gauche et un bois sur ma droite.... je choisis le troupeau d 'animaux"
je suis alors impliqué dans une organisation qui nous conduit à l' ile Tudy où je rejoins alors plusieurs de mes compatriotes
dont Davidson et Krueger
Le plan de sauvetage consiste a rejoindre un bateau anglais qui nous attend au large d'Ouessant
john Pickington trouvera à l'ile Tudy dans une maison de pecheurs plusieurs autres évadés venant de différents points de France et dont je rappelle les noms Roy Davidson , .. Krueger Pilkington Lee Gordon ,Ralph Hall
Aprés plusieurs heures sur une mer trés agitée ces jeunes aviateurs pleins d énergie tenteront par tous les moyens de maintenir a flot le "jouet des flots" On sait qu ils ne pourront réussir dans leur tentative d'évasion et le bateau de pêche de fortune malgré leur énergie à écoper l'eau de mer, échouera sur les rochers à Feunten aod
Ces aviateurs regroupés par les resistants ignoraient l identité de leurs compagnons d aventures, personnalités de la resistance française dont Brossolette ,le general jouhaud , Par contre ils
n 'ignoraient pas qu ils devaient rencontrer un bateau de sa majesté au large d 'Ouessant
Pickington ne sera pas en mesure d échapper a l'emprisonnement aprés son périple sur le" jouet des flots "et sera dirigé vers un camp de prisonniers en Allemagne
john Pilkington,seul rescapé d un vol SOE et ensuite.... tentative
d évasion sur le "jouet des flots" en compagnie des membres influents de la resistance Brossolette , Bollaert , le general jouhaud ...
Les équipages des avions du SOE larguant leurs containers sur les sites balisés par la resistance prenaient des risques énormes et nombre d 'entre eux trouva la mort lors des différentes missions
sur notre sol Les raisons étaient multiples
Abattus ou incapables d'executer leur mission pour differentes raisons, la meteo , un accident matériel sur le bombardier ,une erreur de navigation ,ou encore l absence au sol des résistants pour des raisons indépendantes de leur volonté etc..
Rappelons que six avions du SOE parachutant des containers
d armes pour la résistance locale furent abattus dans l'Orne
Ainsi l'équipage de l avion conduisant le navigateur F/Lt John Graham Pilkington en mission SOE dans la région de Lyon dans la nuit du 10 au 11 novembre 1943 ne peut executer sa mission en raison du mauvais temps
" Nous ne pouvons identifier la DZ( dropping zone) et en conséquence les feux installés par les resistants
Donc nous décidons de rentrer sur Tempsford notre point de départ. "Sur le chemin du retour nous survolons la Normandie
Les membres de léquipage souvent de diverses nationalité sont composés du pilote Line ( Royal Australian air force ) , Harrison (Royal Australian air force ) Gross ( ( US air force)shore ( Royal Canadian air force ) Cotterill,Wattset, et Batten ( RAF )
Sur le chemin du retour apres notre échec dans la région lyonnaise ... probléme moteur... l 'avion perd de l altitude
Le pilote Line donne l 'ordre de sauter ......
" je suis le seul a pouvoir sauter " rappelle Pikington l avion s écrase prés de Brunelles ( Eure et loir )- 6 km a l' Est de Nogent le Rotrou
" j atterris dans un champ prés de Thiron-Gardais (Eure-et-Loire) Aprés avoir enterré mon parachute et ma mae west je commence a marcher ne sachant pas où me diriger ...il est 8 heures du matin
Un passant peut être informé du crash du bombardier dans les environs reconnut en moi un aviateur évadé.
il me conduit alors dans une ferme "la Tuilerie " qui abrite plusieurs membres de la résistance
Pris en charge par les résistants je me retrouve a Paris ou je rencontre Davidson et Krueger(
ile Tudy |
j'apprendrai que tous deux ont été victime d un crash dans la région d Epernay Leur crash forcé sur un seul moteur...au lieu de quatre .. aprés avoir été touché au dessus de l Allemagne
Le pilote Davidson avait le choix " l avion un B17 était en flammes ,l équipage avait adopté la position de crash ....un troupeau de vaches sur ma gauche et un bois sur ma droite.... je choisis le troupeau d 'animaux"
je suis alors impliqué dans une organisation qui nous conduit à l' ile Tudy où je rejoins alors plusieurs de mes compatriotes
dont Davidson et Krueger
Le plan de sauvetage consiste a rejoindre un bateau anglais qui nous attend au large d'Ouessant
Ces aviateurs regroupés par les resistants ignoraient l identité de leurs compagnons d aventures, personnalités de la resistance française dont Brossolette ,le general jouhaud , Par contre ils
n 'ignoraient pas qu ils devaient rencontrer un bateau de sa majesté au large d 'Ouessant
Pickington ne sera pas en mesure d échapper a l'emprisonnement aprés son périple sur le" jouet des flots "et sera dirigé vers un camp de prisonniers en Allemagne
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DAVID BUTCHER Son odyssée
Traduction de la lettre de David Butcher du 31 Juillet 1998 ,
Seul rescapé du crash de la forteresse volante B17 4 Juillet 1943 ,de Poillé sur Végre ( Sarthe ) . Objectif Le Mans
CE JOUR DE L 'INDEPENDENCE DAY Même jour même heure que la forteresse volante abattue a belfonds
Poillé sur végre
Seul rescapé du crash de la forteresse volante B17 4 Juillet 1943 ,de Poillé sur Végre ( Sarthe ) . Objectif Le Mans
CE JOUR DE L 'INDEPENDENCE DAY Même jour même heure que la forteresse volante abattue a belfonds
Poillé sur végre
David Butcher, mitrailleur, sera le seul rescapé de son équipage. Sa forteresse "Lakanuki" touchée par la flak explosera en plein vol. Panique... instinct de survie... à moitié évanoui il se retrouvera miraculeusement, parachute déployé, au dessus du village de Poillé sur Végre . "Quelle impression bizarre" dira t il ! Deux habitants providentiels l'aideront à s'esquiver mais à bicyclette. Employé clandestinement comme jardinier "sourd et muet" et ensuite incorporémalgré lui, dans le réseau de résistance local il participera à la réception des parachutages d'armes des avions ravitailleurs de maquis. Son périple aventureux en territoire français aura duré sept mois. Ses compagnons de résistance auront subi des fortunes diverses mais David Butcher, chanceux malgré lui, aura déjoué toutes les embûches dressées sur son chemin. Il gardera un souvenir impérissable de son séjour en territoire français. Il est aujourd'hui citoyen d'honneur de Poillé sur Végre et son nom est intégré au réseau de resistance français
Cher Roger friday july 31-98
Voilà bien longtemps que j'ai reçu votre lettre . Je l'avais égarée et ensuite oubliée .
Vous êtes un ami de la famille Leloup et je suis vraiment gêné de ce retard .
J'avais un ami qui habitait l'Orne et en particulier Alençon .
Il s'appelait Dominique Chasseguet ,il pourrait avoir approximativement votre âge .
Son pére avait largement contribué à l'effort de la résistance ( 1 ) . Un monument où son nom est inscrit ,a été érigé à Brotz .
Mais peut être mon aventure vous intéresse t elle davantage ?
Deux B 17 appartenaient au 384 eme groupe , mon équipage et celui de Gordon Erickson . En fait , il y avait également deux équipages du 303 eme groupe ,entre autre celui de Bob O Conner . Je ne connais pas l'autre ( 2 ).
Je suis donc le seul survivant de mon équipage ( 3 )et je volais alors , comme mitrailleur de queue .
Nous volions approximativement à 28000 pieds ( 9300 métres )lorsque nous avons été touchés par des chasseurs ennemis( 4 ) . Une explosion s'etant produite à l'avant , je bouclais tout de suite mon parachute . Le parachute ventral est normalement accroché à un des harnais que nous portons en permanence . Je l'avais donc plaçé derriére le siége sur lequel j'étais assis ,siége ressemblant d'ailleurs à une selle de bicyclette . Il est pratiquement impossible d'avoir sur soi le parachute et d'actionner en même temps les mitrailleuses . L'avion partit alors dans un piqué trés rapide jusqu'à 3000 pieds ( 1000 métres ) ,....lorsque la queue de l'avion se brisa . Pratiquement inconscient ,je pense avoir été projeté par une ouverture provoquée par la cassure .Lorsque je repris mes esprits , je tombais en chute libre ,en tourbillonnant . Quelle sensation bizarre !
Je tirais enfin la corde de rappel et le parachute s'ouvrit .
J'atterrissais dans un champ appartenant à une ferme . C'était la ferme de la famille Gouin (Mme Gouin fut déportée à Ravensbruck ....),répondant au nom de "Grand Breil" .De braves gens ,Marcel Gouin et Paul Thion ...qui me prirent sur leur bicyclette . Paul Thion prit mon parachute et plus tard tressa les cordons ensemble .Quand je revins en 1984 il m'en donna un morceau , que j'ai accroché dans mon local " aux souvenirs "
Dans mon sous sol ,je posséde des photos de tous ceux avec lesquels j'ai lié connaissance .... dans les différentes régions de France . Une période mémorable de l'histoire de France .
Fred Auduc le chef du groupe des résistants et sa femme Renée ,vinrent me chercher au "Grand Breil " ,me donnérent des vêtements ,m'obtinrent des faux papiers ,un peu d'argent et une bicyclette . Ensuite ils me conduisirent à un petit village appelé Chenu ,situé à environ 12 miles ,un peu au sud ouest de Chateau du Loir . J'étais alors présenté à plusieurs membres du S.O.E. ( direction des opérations spéciales ) , Andre Dubois le chef du réseau Hercule , Henri Frager le chef du circuit Donkerman et Gabriel Chartronde son second ( Canadien )( 5 )
Un événement curieux était alors survenu en Avril 1943 .
Le circuit Donkerman avait été formé à Londres . Le chef était Henri Frager , André Dubois "le pianiste" ou l'opérateur radio ,et Gabriel Chartronde et Leimer les assistants . Ils avaient sauté de deux avions Lysander dans les prairies bordant la ville d' Amboise (5 )
. Ils restérent alors au domicile de Yvonne Regates (Yvonne Rigat ) qui était un abri sûr . Une femme pleine d'entrain .
J'ai oublié de citer le nom d' une femme importante . Lorsque ils étaient à Chenu ils séjournérent chez Giséle Baron . C'était un appartement situé au dessus d'une boulangerie . Une autre femme courageuse ....
Ce qui arriva ......,André Dubois était un homme de de Gaulle ( donc appartenant à la France Libre )et il ne voulait pas rester sous les ordres de Maurice Buckmaster ,aussi il forma son propre réseau et l'appela Hercules . C'était un homme trés estimé et il n'eut aucune difficulté à trouver des gens pour l'aider . Il travailla encore comme opérateur radio pour Henri Frager et le réseau Donkeyman .
Il me semble bien que Gaby Chartronde continua à collaborer avec Pierre en réalité André Dubois comme je l'ai toujours appelé . D'une façon ou d'une autre ils restérent en relation avec le docteur Henri Toude de Chateau du loir et à trois ils commencérent à organiser des parachutages d'armes . Ils devaient découvrir des fermes et des habitants à l' esprit patriotique .Leur but , utiliser leurs champs pour permettre aux avions de parachuter les armes .
Aprés cela ils devaient trouver des endroits sûrs pour stocker ces armes .L'une des femmes qui avait accepté cette tâche se nommait Albertine Moneris ,de Chateau du Loir .Sa maison était l'un des abris les plus sûrs .
Je vous ferai remarquer Roger que j'ai passé la plupart de mon temps avec André Dubois ( Pierre ) ,le suivant partout , jusqu'au moment où nous sommes allés au " Bugelier " où la Gestapo rôdait dans les environs , ,si bien que nous sommes partis pour la Touraine . Nous avons été hébergés par Yvonne Regars . Henri Frager et Gaby Chartronde étaient déjà présents .
Nous étions là depuis quatre jours , lorsque la Gestapo encercla la maison . Gaby sortit par l'avant et leur fit face .
Frager et Pierre réussirent tous deux à s'esquiver et je me sauvais moi même par l'arriére . Ils attrappérent Gaby mais il réussit à disparaitre ..
Par chance , Gaby et moi ,chacun de son côté , nous nous sommes retrouvés à Chateau du Loir .
Je n'ai jamais revu Pierre aprés cela ,je sais qu'il a été pris et déporté au camp de Crossrosen en Pologne ,où il a té torturé et pendu avec une corde à piano d'aprés ce que j'ai appris plus tard .( 6 )
C'est une longue histoire Roger mais c'est tout ce que je puis vous dire pour le moment . Je me suis évadé de Paris à Toulouse , en passant ensuite par les Pyrenées ( 7)
Bien Roger ,faites un salut amical pour moi , à toute la famille Leloup et demandez à Perrick qu'il m'écrive ,dés qu'il le pourra .
Votre nouvel ami
Dave Butcher
Notes personnelles
( 1) Dominique Chasseguet est le fils de Fernand Chasseguet controleur des PTT à Alençon ,chef du secteur d'Alençon en remplacement de Daniel Desmeulles .Fernand Chasseguet fut fusillé le 9 Aout 1944 à la lisiére d'un petit bois dépendant du chateau de Brotz avec Albert Frémiot ( notre voisin place du Parquet à Sées ), jean Mazeline ( mon instituteur et professeur au cours complémentaire de Sées d'Octobre 1942 à Juin 1943 )....François Bouillac et jean Moreau .
(2 ) Ce même jour du 4 Juillet 1943 ( independence Day ) ,lors du raid sur la ville du Mans ,quatre forteresses volantes furent abattues par la chasse allemande .
Crash de Belfonds prés de Sées (Orne ) : 2tués ,six évadés , 2 prisonniers ( voir mon rapport à ce sujet )
" de La Coulonche ou Val de Vée ( prés de Domfront .Orne ) 3tués ,4 évadés ,un évadé mort de froid lors du passage de la frontiére pyrenéenne par un garde frontiére , 2 prisonniers ( voir rapport La Coulonche )
Crash de Pouillé sur Végre . Un seul rescapé David Butcher . 9 tués
" Noyen sur Sarthe . tués , évadés , prisonniers
(3) Equipage du B17 de David Butcher
Pilote 2lt Laurence Myer
Copilote Norman A.Gaunt
Navigateur James C .Crouch
Bombardier 2lt Thomas H. Brsozwowski - En tant que l'un des 104 agents section fF morts pour la france , Henri Frager est honoré au mémorial de Valençay (Indre).
- Brookwood Memorial, Surrey, panneau 21, colonne 3.
- au camp de Buchenwald, une plaque, inaugurée le 15 octobre 2010, honore la mémoire des officiers alliés du bloc 17 assassinés entre septembre 1944 et mars 1945, notamment vingt agents du SOE, parmi lesquels figure « Frager, Maj. H.J.P. ».
- Une plaque apposée en 2014 honore sa mémoire au 13 boulevard du Montparnasse dans le 6e arrondissement de Paris où Henri Frager vécut
Henri Frager
Andre Dubois
Pendant la guerre
- 1941. Il est représentant de produits pharmaceutiques et vétérinaires (Sarthe, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher).
- Il est opérateur radio dans un groupe de résistance à Saumur, pendant dix mois.
- Il est recruté sur place (« commissioned in the field ») par Raymond Flower « Gaspar », chef du réseau MONKEYPUZZLE.
- Dans la nuit du 14 au 15 avril 1943, il est déposé en France, près de Tours2. Il est opérateur radio indépendant : le SOE l'autorise à choisir son lieu de travail (il choisit Tours) et à travailler pour plusieurs réseaux. Après MONKEYPUZZLE, il émettra pour DONKEYMAN d'Henri Frager, SALESMAN de Philippe Liewer, INVENTOR de Sydney Jones, SACRISTAN d'Ernest Floege, FARRIER d'Henri Déricourt, FARMER de Michael Trotobas, Prosper-PHYSICIAN de Francis Suttill et CLERGYMAN de Robert Benoist.
- Début août 1943, sa famille est ar
- Septembre 1939-Juillet 1940. Il est opérateur radio dans l’armée française.
Aux mains de l’ennemi
- Le 19 novembre 1943, il est arrêté à Montrouge (banlieue sud de Paris). Il tue un Allemand, en blesse un autre. Lui-même est blessé sept fois dans le cou et dans le bas ventre 4.
Mobilisé en 1939 comme maréchal-des-logis, Fernand Chasseguet est fait prisonnier le 21 juin 1940 près de Nancy. Le 24 août 1941 il est rapatrié en raison de sa profession de contrôleur PTT qu'il exerce à Alençon.
A partir de janvier 1943, il prend une part active à la Résistance au sein du réseau Action PTT en qualité de chef départemental tout en adhérant à l'OCM sous le pseudonyme de "Pascal". D'abord chef de groupe. il est promu chef du secteur OCM d'Alençon après l'arrestation de Maurice Fourmond survenue le 3 mars 1944. Sa tâche essentielle consiste alors à recruter et armer convenablement les groupes de combat placés sous son autorité.
Après le Débarquement, il prend part aux opérations militaires menées dans le secteur qui lui a été assigné. Victime d'un guet-apens, il est arrêté. le 24 juin 1944. en forêt d'Ardenay (Sarthe) en compagnie d'Emile Janvier. François Bouilhac lui succède.
Ramené à la prison du Mans. Fernand Chasseguet subit la torture avant d'être transféré à Angers, puis Alençon où il demeure jusqu'au 9 août 1944; date à laquelle il est fusillé à L'Hôme-Chamondot au cours du repli de la Gestapo d'Alençon devant l'avance alliée.
BAMC : dossier statut d'interné résistant de Fernand Chasseguet.
SHAT (Vincennes) : 1 K 634 : dossier individuel dans le fonds de liquidation OCM.
François Roland Jacquelin, Biographies des victimes de l'Occupation allemande de 1939 à 1944, L'Aigle, Le Réveil Normand, 1948.
Thomas Pouty et Stéphane RobineEn ce début du mois d' Aout.......Le sort de nos prisonniers sagiens au chateau des ducs....
Le Chateau des ducs a Alençon |
jean mazeline |
Albert Frémiot |
Témoignage de André Rougeyron ( extrait « agents d’évasion «)
« Le 9 Aout soit trois jours avant l'arrivée de la 2éme DB de Leclerc et de la 5 eme division US dans nos murs André Rougeyron témoigne
"Au matin la cellule est envahie par de nouveaux arrivants venant de la « 17 « . Ce sont Moreau de l’intelligence service ,Jean Mazeline ,Bouillac , Daniel Desmeulles ( que je quitterai quelques jours avant sa mort ) Chasseguet des PTT d’Alençon , Frémiot cultivateur à Sées ( En fait Albert Frémiot notre voisin était transporteur ) Henri Barbier de Paris . Tous résistants acharnés instruits de leur sort ,aucun n’est triste ou abattu malgré les charges qui les accablent .
La meurtriére laisse passer un gai rayon de soleil et nous faisons un agréable et bruyant petit déjeuner interrompu par l’arrivée d’un boche qu’accompagne un valet de la gestapo . Ils appellent Moreau , Mazeline , Bouillac , Desmeulles ,Chasseguet , et Frémiot . L’un d’eux demande : Faut il prendre les couvertures et les gamelles ? Ce n’est pas la peine répond en riant le milicien.
La meurtriére laisse passer un gai rayon de soleil et nous faisons un agréable et bruyant petit déjeuner interrompu par l’arrivée d’un boche qu’accompagne un valet de la gestapo . Ils appellent Moreau , Mazeline , Bouillac , Desmeulles ,Chasseguet , et Frémiot . L’un d’eux demande : Faut il prendre les couvertures et les gamelles ? Ce n’est pas la peine répond en riant le milicien.
Quelques minutes aprés nous entendons le ronflement d’une voiture sur la place : nous nous précipitons vers la meurtriére et apercevons la partie arriére de la traction sans portes . Jardin debout sur le trottoir y fait entrer nos camarades en menaçant « Le premier qui bouge je l’abats "
Me reférant a l ouvrage de Michel Pichard " l espoir des ténébres "page 326 je note " Genest "dit joseph responsable du maquis récemment désigné au poste de chef FFI Sarthe
Frantz adjoint de joseph Voici le témoignage de janvier" cinq minutes aprés le début de notre réunion la petite clairiére où nous étions assis en rond autour des cartes était cernée et quatre mitraillettes apparaissent aux quatre points cardinaux _ nous étions faits _Genest qui trahissait fut fusillé au Mans le 15 février 1945Le nom de david butcher figure sur la liste des résistants sarthois A mon avis c est peut être le seul américain dont le nom est inclus dans une liste de résistants français
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