LES ANCIENS TEMOIGNENT
Souvenir de monsieur joseph Pontacq ancien de la premiére armée française extrait le "souvenir français "
Mon rôle n était pas d écrabouiller , d égorger ou de violer qui que ce soit mais j'étais dotè d un poste radio qui me permettait
d informer le commandant de toutes les activités du groupe
octobre1944
On note fin 44 que Vlassof a changé de camp et que les allemands ont lancé l appel à la désertion
Lorsque la partie est perdue pour l 'Allemagne environ 20000vlassov désertent et rejoignent le maquis Ceux qui la veille terrorisaient villages et petites villes sont présentés en libérateurs ce qui surprend et irrite les paysans constatant qu occupants ou libérateurs rien n a changé dans le comportement des "russes"
"
Pendant que se déroule le "blanchiment" de notre division , le 6 octobre 1944, je suis désigné avec cinq camarades , sous les ordres du commandant Richard , pour assurer l'encadrement d'une unité formée d'éléments de l' Armée "Vlassov" sur le secteur de Villard-les-Blamont , sur la frontière suisse. Rude épreuve pour nous que cette convivialité avec des gens qui semble tout droit sortis d'une autre planète. Nos méthodes de combats n'ont rien à voir avec les activités de ce groupe aux allures moyenâgeuses. Une discipline que nous ne comprenons pas fait de ces gens une force peu commune. Chacun s'active selon l'humeur du moment, fonce, tue, égorge, décapite, avec une sauvagerie qui fait peur.
En dehors des opérations , nous n'avons pas le moindre contact avec
eux , et l'ambiance n'est pas celle que devraient partager ceux qui
ont de grandes "chances" de mourir. Leur ignorance totale fait d'eux des
êtres primaires. Ils n'ont jamais vu de bicyclettes , et cela nous
donne de beaux spectacles quand il s'agit de monter dessus.
Dans cette région où l'artisanat horloger est important, l'achat
d'une montre à des prix très intéressant est la grande affaire de nous
tous. Mais pour eux, c'est l'ouverture de ce mécanisme fragile qui
importe. Notre situation avec ces Tartares , Mongols, Georgiens et
autres est des plus périlleuses, et notre retour au bataillon est
vivement souhaité.
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