lundi 30 septembre 2019

RENCONTRE AVEC LES PREMIERS MEMBRES DE L' ARMEE VLASSOF DANS NOS MURS

RENCONTRE AVEC LES PREMIERS MEMBRES DE 
L' ARMEE VLASSOF  DANS NOS MURS 



Il est évident que ma propre vie sagienne faite d étude scolaire et de contraintes relatives à l occupation  ne pouvaient me laisser entrevoir la vie  secrète , et les événements qui se déroulaient dans l ombre de nos foyers particulièrement ....la nuit ;;;je les ignorais totalement
Notre seul soutien c 'était la BBC l écoute de la TSF à partir de 20 heures , une heure où les soldats de la wehrmacht avaient déserté notre salon en espérant toutefois qu ils n aient  pas l idée de franchir le seul obstacle  .....notre couloir , ...pour satisfaire leur curiosité après avoir perçu les signes annonciateurs de la radio de Londres La  BBC était devenu en fait notre port d attache 

Il est vrai que nos occupants  attachaient à leur tenue une attention particulière en raison de la rigueur absolue  de leur   discipline  et l'exigence de la wehrmacht à ce sujet n 'était pas un vain mot La coupe de cheveux haut et court " la nuque rasée" constituait  l une de leurs  exigences
Donc il y avait un certain risque à écouter la BBC et même..... un gros risque menaçé de travaux forçés

QUICONQUE aura écouté soit en public soit en commun avec des tiers , des émissions de radio diffusion autres que celle des postes allemands ou française ou des postes de radio nationale française situées dans les régions occupées par les troupes allemandes  sera puni de la peine de travaux forçés et dans les cas de moindre gravité de la peine d' emprisonnement et d une amende ou l une de ces deux peines seulement

Accordons une mention spéciale aux guerriers   de l armée Vlassof ils arrivèrent début 44 et leur réputation de barbarie suffisait à rendre la population extrêmement prudente 

L'armée Vlassov était une formation militaire de volontaires russes armés par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale



Quand Hitler prit connaissance du grand nombre de Russes et d’autres anciens civils soviétiques volontaires pour servir dans la Wehrmacht (un nombre estimé à presque un million), il s’inquiéta tout d’abord. Écoutant un faux rapport prétendant que ces unités n’étaient pas fiables et qu’elles désertaient pour se joindre aux partisans, Hitler ordonna leur transfert immédiat sur le front de l’Ouest. 
, De nombreux volontaires russes furent affectés dans l’ouest de la France (Normandie, Bretagne). Ils étaient faiblement équipés, à l’image des unités de cavalerie légère, montées sur de petits chevaux mongols qui surprenaient les populations rurales dans certaines régions de France 

"je ne vois pas tous ces Mongols, Cosaques, Ukrainiens, Kirghiz, Ouzbeks et autres Géorgiens se battre avec ardeur pour le Reich. Au premier assaut, ils brandiront le drapeau blanc."assurait un officier allemand



Nombre d’entre ces supplétifs étaient de service lorsque survint le Jour J en Normandie. Sans l’équipement ni la motivation nécessaires pour combattre les Alliés occidentaux, ils se trouvaient fortement susceptibles de se rendre à la moindre occasion. 

L’effet produit par ce transfert ordonné par Hitler fut donc l’inverse de celui qui était escompté. par la suite?
 On rapportera  néanmoins le cas de combats acharnés de certaines unités Osttruppen sur le front de Normandie, déclenchés par de mauvaises initiatives de la propagande alliée, promettant notamment un retour rapide des soldats en Union soviétique s’ils se rendaient.


Le risque avec les troupes de Vlassof c'est qu un membre de leur régiment soit abattu par un résistant ce qui en fait nous aurait conduit aux pires exactions    

Précisons que l'écoute clandestine de la BBC ne représentait pas pour eux un élément  répréhensible étant donné que leur formation primaire ...soyons clairs ....ne leur permettait pas  de distinguer la langue de Shakespeare parmi les bruits émis par la TSF

Toutefois je dois dire que les " Vlassof "dans notre salon se montraient particulièrement silencieux le visage complètement fermé et acceptant le passage du blaireau avec une certaine indifférence 
Présent dans le salon je les observais avec une certaine curiosité et je me demandais comment on pouvait leur attribuer cette cruauté et ces actes de barbarie dans plusieurs régions de France 
Il est vrai qu' une certaine réputation tenace les prèçédait 
L'Armée allemande a dû très tôt faire appel à des volontaires étrangers, ses propres troupes ne suffisant plus à "tenir" les immenses territoires conquis d'autant plus que le Front de l'Est était  devenu un véritable cimetière pour la Wehrmacht.
 Le général Vlassov, capturé lors des premières offensives victorieuses, a accepté de lever une armée de volontaires parmi les prisonniers soviétiques détenus dans les camps allemands. Il seront beaucoup utilisés en France où ils se livreront à de nombreuses exactions particulièrement en Bretagne   


Nos deux employés ne se doutaient pas qu ils tenaient entre leurs mains les pire bourreaux de l armée allemande  


Je ne puis oublier cette bagarre qui opposa aux pieds du socle de la statue de Conté plusieurs membres de l 'armée Vlassof ,et  jeunes français et espagnols disputant la même auto scooter 
Une ...sérieuse échauffourée où la feldgendarmerie pour une fois eut le bonheur  d intervenir pour délivrer le gardien de manège sérieusement blessé au bras par la  baionnette égarée de l 'un des membres excité de l armée Vlassov

Habitant juste en face de l ancienne statue j étais le premier témoin 
de cette altercation mais le jeune gardien peut être par crainte ne remit jamais les pieds dans notre ville 
Cette compagnie de " vlassof " disparut courant 44 ;; Rappelons que nous avons été libérés en Aôut 1944

NOTE

Accordons une mention spéciale aux guerriers   de l armée vlassof ils arrivèrent début 44 et leur réputation de barbarie suffisait à rendre la population extrêmement prudente et je comprends pourquoi monsieur Moindrot n'a pas pris le risque de leur proposer les séances du rex 
Aucun sagien ne prenait le risque de se promener aprés le couvre feu 
Ce couvre feu avait été fixé à 18 heures lors des premiers mois 
d occupation en raison de fils téléphoniques coupés par les resistants mais en général l horaire de 22 heures fut généralement adopté ou tout au moins correspondant à " la sortie du cinéma" séance à laquelle assistait nos occupants 
De nombreux volontaires russes furent affectés dans l’ouest de la France (Normandie, Bretagne). Ils étaient faiblement équipés, à l’image des unités de cavalerie légère, montées sur de petits chevaux mongols qui surprenaient les populations rurales.

"je ne vois pas tous ces Mongols, Cosaques, Ukrainiens, Kirghiz, Ouzbeks et autres Géorgiens se battre avec ardeur pour le Reich. Au premier assaut, ils brandiront le drapeau blanc."assurait un officier allemand

Nombre d’entre ces supplétifs étaient de service lorsque survint le Jour J en Normandie. Sans l’équipement ni la motivation nécessaires pour combattre les Alliés occidentaux, ils se trouvaient fortement susceptibles de se rendre à la moindre occasion. 

L’effet produit par ce transfert ordonné par Hitler fut donc l’inverse de celui qui était escompté. par la suite  on rapportera  néanmoins le cas de combats acharnés de certaines unités Osttruppen sur le front de Normandie, déclenchés par de mauvaises initiatives de la propagande alliée, promettant notamment un retour rapide des soldats en Union soviétique s’ils se rendaient.
Le risque avec les troupes de vlassof c'est qu' un membre de leur régiment soit abattu par un résistant ce qui en fait nous aurait conduit aux pires exactions    
Précisons que l'écoute clandestine de la BBC ne représentait pas pour eux un élément  répréhensible étant donné que leur formation primaire ...soyons clairs ....ne leur permettait pas  de distinguer la langue de Shakespeare parmi les bruits émis par la TSF
Toutefois je dois dire que les " vlassof "dans notre salon se montraient particulièrement silencieux le visage complètement fermé et acceptaient le passage du blaireau avec une certaine indifférence 
Présent dans le salon je les observais avec une certaine curiosité et je me demandais comment on pouvait leur attribuer cette cruauté et ces actes de barbarie dans plusieurs régions de France 
Il est vrai qu une certaine réputation tenace les préçédait 
L'Armée allemande a dû très tôt faire appel à des volontaires étrangers, ses propres troupes ne suffisant plus à "tenir" les immenses territoires conquis d'autant que le Front de l'Est est un devenu un véritable cimetière pour la Wehrmacht.
 Le général Vlassov, capturé lors des premières offensives victorieuses, a accepté de lever une armée de volontaires parmi les prisonniers soviétiques détenus dans les camps allemands. Il seront beaucoup utilisés en France où ils se livreront à de nombreuses exactions particulièrement en Bretagne   
Nos deux employés ne se doutaient pas qu ils tenaient entre leurs mains les pire bourreaux de l armée allemande et soyons clairs pas un seul instant nous pouvions soupçonner le passé  douloureux des français qui avaient été  soumis à leur autorité 

Accordons une mention spéciale a ces guerriers    de l armée vlassof ils arrivèrent début 44 et leur réputation de barbarie suffisait à rendre la population extrêmement prudente et je comprends pourquoi monsieur Moindrot n'ait  pas pris le risque de leur proposer les séances du rex 
Le couvre feu avait été fixé à 18 heures lors des premiers mois 
d occupation en raison de fils téléphoniques coupés par les résistants mais en général l horaire de 22 heures fut généralement adopté ou tout au moins correspondant à " la sortie du cinéma" séance à laquelle assistait nos occupants 

L'armée Vlassov était alors une formation militaire de volontaires russes armés par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale.qui se livra à multiples exactions particulierement en Bretagne

Quand Hitler prit connaissance du grand nombre de Russes et d’autres anciens civils soviétiques volontaires pour servir dans la Wehrmacht (un nombre estimé à presque un million), il s’inquiéta tout d’abord. Écoutant un faux rapport prétendant que ces unités n’étaient pas fiables et qu’elles désertaient pour se joindre aux partisans, Hitler ordonna leur transfert immédiat sur le front de l’Ouest. 
, De nombreux volontaires russes furent affectés dans l’ouest de la France (Normandie, Bretagne). Ils étaient faiblement équipés, à l’image des unités de cavalerie légère, montées sur de petits chevaux mongols qui surprenaient les populations rurales.

"je ne vois pas tous ces Mongols, Cosaques, Ukrainiens, Kirghiz, Ouzbeks et autres Géorgiens se battre avec ardeur pour le Reich. Au premier assaut, ils brandiront le drapeau blanc."assurait un officier allemand

Nombre d’entre ces supplétifs étaient de service lorsque survint le Jour J en Normandie. Sans l’équipement ni la motivation nécessaires pour combattre les Alliés occidentaux, ils se trouvaient fortement susceptibles de se rendre à la moindre occasion. 

L’effet produit par ce transfert ordonné par Hitler fut donc l’inverse de celui qui était escompté. par la suite  on rapportera  néanmoins le cas de combats acharnés de certaines unités Osttruppen sur le front de Normandie, déclenchés par de mauvaises initiatives de la propagande alliée, promettant notamment un retour rapide des soldats en Union soviétique s’ils se rendaient.


Le risque avec les troupes de vlassof c'est qu un membre de leur régiment soit abattu par un résistant ce qui en fait nous aurait conduit aux pires exactions    
Précisons que l'écoute clandestine de la BBC ne représentait pas pour eux un élément  répréhensible étant donné que leur formation primaire ...soyons clairs ....ne leur permettait pas  de distinguer la langue de Shakespeare parmi les voix des speaker  émis par la TSF

Toutefois je dois dire que les " Vlassof "dans notre salon se montraient particulièrement silencieux le visage complètement fermé et acceptaient le passage du blaireau avec une certaine indifférence 
Présent dans le salon je les observais avec une certaine curiosité et je me demandais comment on pouvait leur attribuer cette cruauté et ces actes de barbarie dans plusieurs régions de France 
Il est vrai qu une certaine réputation tenace les préçédait 
L'Armée allemande a dû très tôt faire appel à des volontaires étrangers, ses propres troupes ne suffisant plus à "tenir" les immenses territoires conquis d'autant que le Front de l'Est est un devenu un véritable cimetière pour la Wehrmacht.
 Le général Vlassov, capturé lors des premières offensives victorieuses, a accepté de lever une armée de volontaires parmi les prisonniers soviétiques détenus dans les camps allemands. Il seront beaucoup utilisés en France où ils se livreront à de nombreuses exactions particulièrement en Bretagne   

Nos deux employés ne se doutaient pas qu ils tenaient entre leurs mains les pire bourreaux de l armée allemande et soyons clairs pas un seul instant nous pouvions soupçonner le passé  douloureux des français qui avaient été  soumis à leur autorité 

j ai toujours en mémoire cette bagarre qui opposa jeunes français espagnols et " mongols " qui voulaient par la force prendre possession du manège d'auto scooter installé aux pieds du socle de la statue de Conté 
Le gardien du manège voulant s opposer à cette bagarre fut cruellement  blessé au bras et ce fut la feldgendarmerie qui le délivra des mains de ses bourreaux 
Précisons que ce nom de mongol avait été donné par la population


à ces guerriers au profil asiatique très prononçé







le 18 juin 1944  Edouard Paysant était arrêté à PONTIVY par une unité ukrainienne appartenant sans aucun doute à l 'armée Vlassov
lire

Figures


   

Mai 1945 : un crime de guerre oublié

© France Télévision
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La tragédie des prisonniers soviétiques livrés à Staline, certains avec leurs familles, par les Alliés dont la France, refait surface. Elle n’a jamais suscité de repentance.

30/05/2014
(Légende : l’affiche du film Vent d’Est de Robert Enrico – à droite).
C’est un de ces crimes de guerre que les vainqueurs ont  évidemment plus de facilité à masquer que les vaincus. Or celui-ci met en cause les Alliés, dont la France tout juste libérée. Il vient de resurgir grâce à une interview de l’écrivain et historien Manuel Gomez publié par le site Boulevard Voltaire.
Parmi les trois millions de prisonniers de guerre russes (ou plutôt originaires de nombreuses nationalités de l’URSS) « retournés » ou  incorporés de force par les Allemands après leur capture, la France en détenait sur son sol à la Libération 102.481. Ils avaient pour la plupart combattu sous l’uniforme allemand. Fin mai 1945, ils furent livrés à Staline qui les fit tous exécuter…comme les autres.
C’est en effet le 29 juin 1945 que le général de Gaulle, qui avait été exclu des accords de Yalta, signa un accord séparé avec Staline qui stipulait la livraison de tous les Russes détenus en France. Circonstance aggravante, les tortionnaires russes eurent le champ libre sur le territoire français, rapporte Manuel Gomez :  « Aussitôt, le général Dragoun et des officiers du NKVD débarquent à Paris. Tous les Russes prisonniers sont dirigés vers un camp de regroupement plus important, le camp de Beauregard situé à La Celle-Saint-Cloud, où ils se trouvent sous le contrôle du NKVD. Il y règne un régime de terreur et de tortures que la police et la gendarmerie françaises sont tenues d’ignorer sur ordre supérieur de leur hiérarchie. Ces plus de 100.000 internés sont transportés vers Odessa, via Marseille. Ceux qui se révoltent sont abattus sur place. Le ministre de l’Intérieur, Édouard Depreux (SFIO), et celui des Affaires étrangères, Georges Bidault (MRP), ont énergiquement protesté, en 1946, auprès des Russes contre ces assassinats sur le sol français mais ils ont dû s’incliner sur ordre du vice-président du Conseil, Maurice Thorez ».
Ces malheureux faisaient primitivement partie de l’énorme masse de trois millions de soldats et d’habitants capturés sur le sol soviétique par l’armée allemande lors de son offensive  de 1941-1942. « Il ne s’agissait pas uniquement de Russes, explique Manuel Gomez, mais également de Cosaques, Caucasiens, Baltes et Ukrainiens, notamment les dizaines de milliers qui avaient émigré afin de trouver des conditions de vie meilleures que dans leur pays. Nombreux avaient été enrôlés dans la Wehrmacht, surtout ceux qui étaient contre le régime communiste instauré par la révolution d’Octobre. Ils s’étaient regroupés dans l’armée Vlassov afin de poursuivre la lutte. »
L’armée Vlassov, c’est celle de ce jeune général soviétique qui s’était couvert de gloire dans l’Armée rouge avant d’être capturé avec ses soldats par les Allemands devant Léningrad.  La plupart s’engagèrent ensuite dans la Wehrmacht – par antisoviétisme (Vlassov s’estimait trahi par Staline) et sachant que, de toute façon, les soldats soviétiques faits prisonniers étaient traités -eux et leur famille- comme des traîtres par Moscou, autant dire promis à la mort.  Cette armée Vlassov n’a certes pas laissé que de bons souvenirs dans les territoires où elle a combattu, notamment en France. Mais ces soldats n’étaient pas tous des criminels de guerre, loin de là, et ils se battaient pour leur survie, la leur et celle de leurs familles. En outre, c’étaient d’abord des déportés comme des millions d’autres captifs des nazis dans l’Europe conquise. Enfin,  il est bien établi qu’en raison de l’horreur et de la terreur quotidienne de la vie en URSS, la plupart des régions envahies par l’armée allemande se crurent d’abord libérées avant d’être détrompées par la façon dont les nazis traitaient les slaves : en esclaves.





dimanche 29 septembre 2019

LA GUERRE DE NUIT DANS L 'orne

Durant la seconde guerre mondiale ,l 'avion et la radio ont révolutionné les moyens d' action des belligérants imposant des changements fondamentaux à la nature , au déroulement et aux formes de la lutte 

En ce qui concerne la lutte clandestine une évidence s' impose    ces conquêtes techniques ont constitué des atouts aux effets  incalculables Qu'aurait été en effet la résistance si les combattants de l'ombre n avaient eu pour eux l'azur et le ciel ? 
The plane flies over a cluster of clouds [GIF]
Sans la voie des airs ,sans la possibilité offerte de la sorte à la France libre et aux alliés de pénétrer au coeur du territoire occupé par l ennemi  en se jouant de la mer des frontières et des fortifications comment les groupes de résistants auraient ils pu communiquer , recevoir des armes  accueillir ou envoyer des agents 

Et sans la télégraphie sans fil ,sans les émissions de télégraphie sans fil , sans les émissions des radios clandestins éparpillés à travers la France , sans les écoutes de Londres  , sans les messages personnels de la BBC comment auraient pu
 s 'effectuer les liaisons et transmettre les instructions, s'échanger les renseignements ?

QUICONQUE aura écouté soit en public soit en commun avec des tiers , des émissions de radio diffusion autres que celle des postes allemands ou française ou des postes de radio nationale française situées dans les régions occupées par les troupes allemandes  sera puni de la peine de travaux forçès et dans les cas de moindre gravité de la peine de emprisonnement et d une amende ou l une de ces deux peines seulement

wallpaper et fond d'écran pays ville Londres Une guerre de la nuit faite d organisation persévérante , de travail ingrat ,de résolution méthodique et de mauvaise surprises de chances et d' avatars imprévus , d héroisme et de trahisons de succès et de défaillances jusqu'à ce que ,après bien des sacrifices ,sonne enfin l' heure de la libération 

DEUX  HEURES DE VOL SUFFISAIENT A UN BOMBARDIER DE LA RAF POUR ACCOMPLIR LA DISTANCE ENTRE TEMPSFORD ET LE DEPARTEMENT DE L ORNE

TRAJET  DU BOMBARDIER   TEMPSFORD   LONDRES BRIGHTON  CABOURG et ;;;;; et cap  sur l 'objectif  désigné

    
LONDRES    BBC
WELLINGTON
Bombardier Halifax lanceur de containers d armes 


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EDOUARD PAYSANT CHEF  du BOA    CLOUET DES PERRUCHES Chef de la region 2   


Le SOE début 1941 ne disposait que de quelques bombardiers  modifiés pour le lancement de containers  d armes tel le Withley  appareil lourd peu maniable  avec un rayon d action limité 
Comme l écrivait un agent secret " être largué en France occupée ce n était ni 
bombardier withley
une grande aventure ni un passe temps excitant ,c'était une lutte sans merci avec un ennemi impitoyable bien souvent avec la mort au bout"

La navigation relative a la recherche d un terrain balisé  par une nuit de pleine lune ,feux éteints présentait des difficultés toutes particulières pour l'équipage en mission spéciale, qui pour mener sa tache à bien ,devait être capable de repérer avec la plus grande précision dans la nuit noire  une cible minuscule mal définie après avoir volé  pendant des heures au dessus du territoire ennemi"
Résultat de recherche d'images pour "clair de lune"

Nos résistants  ou comités de réception  avaient ordre de choisir des sites aisément repérables du ciel mais pour de multiples raisons cela n'était pas toujours chose possible et l avion ayant enfin trouvé  sa zone  de largage devait parfois chercher encore longuement les lumières destinées à le guider et qui pouvaient être cachées par  un bois ou les versants d une vallée

Le navigateur du bombardier  devait souvent recourir à la lecture des cartes et  la navigation a l'estime ce qui exigeait du pilote qu'il vole a basse altitude au dessus de la campagne
Terrain balisé par la résistance 
La tache des comités de réception de la résistance était quelquefois hérissée de difficultés  et souvent encore plus compliquée après le lancement des  containers  d'armes  sur  le  terrain choisi et ayant fait l'objet  d'un message  secret a la radio
Les résistants  devaient éclairer et surveiller la zone choisie et identifiée par un nom de code

 Exemples

Aurore ( Rouges terres ) Lapin( Mortrée ) Orage ( Macé ) Eclair ( Tanville) Grêle ( Echauffour ) Ilot ( Le sap) Levite ( Ranes ) etc...


Le risque d 'attirer l'attention au sol grandissait a chaque minute passée par  l appareil  dans le voisinage d'une campagne tranquille Dés le milieu de la guerre ,les allemands s'étaient équipés de radar permettant de détecter et donc   d intercepter les avions en vol ou en cours de recherche du terrain
Inutile de dire qu'un bombardier lourd occupé à larguer du matériel ,volant ailerons baissés juste au dessus de la vitesse minimale de sustentation et dont l'équipage  avait l'attention attirée  pour tout ce qui se  passait en dessous de lui ,constituait du point de vue de la chasse ennemie une cible rêvée

(
Chasseur de nuit Fockewulf
Résultat d’images pour PINTEREST NUAGES PLEINE LUNEPLEINE LUNE POUR LES PARACHUTAGES DE NUIT 
Par  la suite en combinant Euréka  en vol et S phone au sol il semblait possible de ne plus se laisser arrêter par des nuages ou des bancs de brume pour déterminer  plus rapidement l'emplacement de la DZ( dropping zone)

La cause plus probable d'incident était en fait  
Résultat de recherche d'images pour "containers d armes soe parachutages"l l 'interception des  membres du comité de réception par la feldgendarmerie,c' est la raison pour laquelle les résistants  se faisaient volontiers fabriquer un faux permis de garde chasse ou de médecin qui permettait de circuler après le couvre feu

http://www.chrd.lyon.fr/static/chrd/contenu/menu%20haut/ressources%20historiques/archives/SAP/chrd_parachutage_Coll_Riviere.jpgLe dixième des échecs nocturnes était dû 
d' après les pilotes a des erreurs de navigation Ils ne trouvaient pas leur zone de largage ,,situation due quelquefois a des problèmes techniques ,quelquefois marqués par l 'absence  du  comité  de réception pour des raisons indépendantes de sa  volonté
Des accidents exceptionnels  pouvaient survenir ainsi sur le terrain .x. C est un Dornier de la luftwaffe qui survint à la place  de l avion allié attendu et qui mitrailla les hommes  rassemblés au  sol causant quelques  dégâts parmi  les troupeaux d animaux
Résultat d’images pour PINTEREST PLEINE LUNERésultat de recherche d'images pour "BOMBARDIER DORNIER"    DORNIER   ALLEMAND
Même si l'avion et le comité de réception  arrivaient tous deux au bon endroit au bon moment le parachutage pouvait lui même poser problème , seuls les pilotes les plus expérimentés savaient  évaluer avec précision leur altitude   Si l'on était trop bas les colis risquaient de se détériorer  et les hommes de se blesser ,  Trop haut et un coup de vent suffisait a disperser les containers

Vol de nuit..... feux éteints L 'équipage composé d 'aviateurs chevronnés a la  recherche du terrain balisé devait prendre en compte  par exemple les différents types de repères au sol en énumérant leurs avantages et leurs pièges 

Commençons  par les énumérer

Résultat d’images pour rivieres la nuit
l 'eau  
 Toujours plus facile a repérer que n importe quel autre élément ... Même si la nuit est profonde, un point d 'eau  est facile à repérer dés lors qu'il  se trouve entre vous et la source de lumière 
Lorsque la lumière est diffusée par les nuages on peut voir l'eau de très loin ,
Au delà de la L’espoir des ténèbres « visibilité de tous les éléments susceptibles de nous aider  l'eau reste le meilleurs repère sauf si on parle  bien sûr de  la côte et les grands fleuves 

Résultat d’images pour bois forets nuitbois  et forêts 

les grandes forêts, elles font d'excellents repères, Les bois peuvent être particulièrement identifiés lorsque vous arrivez aux abords de votre zone de lancement par comparaison avec la photo  aérienne 

Résultat d’images pour rails la nuitvoies ferrées 
comme l 'eau les rails brillent lorsque ils se trouvent entre vous et la lune

routes  
une grande route nationale bordée de peupliers et coupant le paysage peut vous être très utile
Afficher l’image sourcelocalités importantes  tout ce qui ressemble à une grande ville ou un centre industriel doit être évité en raison de la présence possible d une DCA 
Une ville est aussi bien caractérisée par les forêts qui l'entourent 

j'ai  rappelé sommairement les précautions prescrites par Hugh Verity  durant quelques années On peut considérer que les recommandations succinctes  ci dessus concernent aussi bien les pilotes de bombardiers du SOE que les pilotes de lysander ayant pour tache d acheminer et de récupérer des agents secrets sur le territoire national
Plusieurs personnalités appartenant a la résistance furent ainsi de nuit conduits en Grande Bretagne ou déposés sur le territoire national sur  des  terrains dont les noms étaient gardés secret



Correspondant avec Hugh verity et me reportant a l article suivant   issu de  son ouvrage"  we landed by moonlight"je lui ai donné la  solution de son probléme

  Traduction de  son  article issu de "  we landed by moonlight"
édité dans les  années 50
"la nuit du 16 au 17 Aout 1943  Je me dirigeai vers Couture sur  loir ;;;;prés d'Alençon 
A 22.25 j ai eu une expérience pénible toutefois exceptionnelle  sur  les routes de France , juste un  mile devant moi, je vis un avion en flammes victime sans aucun doute  d'un chasseur allemand   Dans la lueur des flammes j'espérais découvrir un parachute  mais rien .....j 'avais un paquet a délivrer à Dericourt ..."
le lysander

Après quelques recherches sur les documents en ma possession       je lui précisais que cet avion en flammes qu'il avait rencontré lors de sa  mission était un Lancaster de la RAF touché lors  d'un  raid sur Turin (  ref à bomber command losses de la RAF ( wr Chorley )édition 1943

NOTE adressée à HUGH VERITY concernant le Lancaster tombé au Chenay dans la nuit du 16 au 17 aout 1943

Stèle Lancaster II DS684 KO-M Chenay Sarthe (72)Squadron Leader John Russell Watson - Pilot
 

Sergeant Adrian Bernard Heyes - Flight Engineer of Birmingham
 

Sergeant Walter Bell Pettet - Wireless Operator/Air Gunner of Edinburgh
 

Sergeant Charles Edward Brook - Bomb Aimer of Boldon Colliery, County Durham
 

Sergeant Richard Clifford - Mid Upper Gunner
 

Sergeant Stanley Eastwood - Rear Gunner

  Sgt Robert Crawshaw (Nouvelle-Zélande),

l avion est tombé au Chenay prés d 'Alencon TOUS inhumés au cimetière  du Mans ouest


72 Sarthe   Commune  : Chenay

Lancaster Mk.II DS684 du 115 Squadron RAF codé 
KO-M tombé le 15 août 1943 entre Chenay et Lignières-la-Carelle dans la Sarthe. L'appareil était parti de sa base de Little Snoring, en Grande-Bretagne dans le cadre d'une opération de bombardement sur Turin. Les 7 membres de l'équipage Sqn Ldr John Watson, Sgt Robert Crawshaw (Nouvelle-Zélande), Sgt Adrian Heyes, Sgt Charles Brook, Sgt Walter Pettet UK, Sgt Richard Clifford et Sgt Stanley Eastwood UK ont été tués dans le crash. Ils ont été enterrés au cimetière ouest au Mans.

De ma chambre face à la cathédrale  nous nous interrogions chaque soir sur la destination haut dans le ciel des  escadrilles  de bombardiers alliés ;;;;Cap au sud....c est ainsi que j'ai pu assister au passage du WITHLEY en flammes et  qui  allait s écraser a la Potence vers 23 heures
Apres le passage de ces bombardiers nous trouvions dans la campagne des paquets de bandes argentées destinés au brouillage des radar allemands 

Avions ravitailleur de maquis abattus en cours de mission dans le département de l’Orne, avant et après le débarquement du 6 Juin 1944.( extrait de mon dossier enregistré  sur ANSA 39 45)


 En général, ces avions britanniques étaient lourdement chargés et le fait de voler à basse altitude représentait un handicap certain.
Le 12 Août 1943, un  Halifax du 138 eme Squadron basé à Tempsford , en mission SOE, touché par la flak en volant à une altitude de 500 mètres, s'abattait vers 23.30 heures dans un herbage en bordure Est du bois du Frileux, commune d'Ecorcei (Orne).
L'avion ravitailleur de maquis préparait un lancer de parachutes pour le réseau clandestin Spruce 20 /21. Deux aviateurs Foster et Cameron furent tués et inhumés au cimetière d'Ecorcei,  trois
 aviateurs grièvement brûlés se rendront  aux allemands après s'être réfugiés au château des Graviers. Deux autres, Scott et Trusty, réussissent à s'échapper vers le village       des Genettes puis vers Moulin la Marche.

Concernant un Halifax de la RAF du même Squadron, chargé également d'une mission de parachutages, un témoin se souvient le 17 Août 1943, avoir vu un avion pris dans les projecteurs de la Flak d'Aube Saint Esprit "Celui-ci volait si bas que l'on apercevait les hommes à bord ". L'avion toucha la ligne à haute tension, explosa puis s'écrasa sur la commune d'Aube, prés du lieu dit "Les vallées ". Des explosions s'en suivirent pendant plusieurs heures. L'appareil transportait des munitions et des pigeons voyageurs destinés au maquis dans le cadre d'une opération du réseau.Le pilote Norman Hayter de nationalité australienne et quatre aviateurs anglais furent tués sur le coup.  Les deux survivants, les Sgt WS Davies et JA Hutchinson décédèrent de leurs brûlures et seront inhumés au cimetière de Bernay.En 1944 plusieurs bombes tombèrent à l'endroit du crash. Elles visaient certainement la batterie allemande située à proximité.
Les américains des "Carpetbaggers"  sont venus à la rescousse. 

Le 5 Avril 1944, un Liberator du  801 BG / 406 BS touché par la DCA de Berniéres le Patry (Calvados) s'abattait au lieu dit  "Les Haieries" ou "Anfernel" (3 kilomètres au nord ouest de Tinchebray). Ce bombardier de  l'USAF en mission SOE avait décollé de Harrington à 22 heures pour ravitailler le maquis de Sainte Marguerite. Six membres d'équipage seront tués lors du crash et  inhumés à Truttemer le grand. Le lieutenant Kalbfleisch rescapé témoigne "Nous volions à 300 mètres d'altitude à la recherche des feux posés par le réseau de résistance lorsqu'un obus a touché le compartiment du navigateur. A 150 mètres, nous avons sauté et l'appareil s'est écrasé aussitôt après. Les allemands nous ont tiré dessus pendant que nous descendions. Je n'ai pas eu le temps de cacher mon parachute et je l'ai jeté dans une rivière proche
"Le sergent Porter autre rescapé est tombé à proximité des batteries de DCA allemandes "J'ai passé une haie, je l'ai suivie en courant en passant prés de plusieurs pièces de DCA à ma gauche et à ma droite…évitant ainsi de justesse ceux en fait qui nous avaient abattus"

Le 11 Avril 1944 vers 23h15, un Halifax en mission de ravitaillement des maquis de la région touché par la DCA,  passait en flammes au dessus du bourg de la petite Savetiére (Commune de Sainte Gauburge) en éclairant les maisons d'une immense lueur. Ses moteurs tournant à plein  régime, il s'écrasait à environ 200 mètres de la route de Paris. On retrouvera dans les débris une grande quantité de produits pharmaceutiques, postes radio, destinés au maquis. Les huit membres de l'équipage Anglais et Canadiens sont enterrés à Saint Hilaire sur Rille prés de Aube (Orne).

Dans la nuit du 9 au 10 Mai 1944 un short Stirling du 90 ème Squadron basé à Tudenham, Suffolk, est touché par la batterie de Berniéres le Patry et s'écrase vers  23H45 à Saint Jean des Bois (Tinchebray). Trois hommes d'équipage sont cachés dans la forêt de Gers (Témoignage de André Rougeyron) et ravitaillés par un cultivateur Henri Durand habitant les Gériers.  "Nous partons pour la forêt et après plusieurs appels découvrons trois gaillards bizarrement accoutrés s'approchant craintivement". Il s'agissait de Ph. Green, Royston John et de Charles Potten. "Par la suite, j'apprends que le docteur Ledos a été arrêté, et je demande à Bourgoin d' abriter mes pensionnaires à l'Ermitage". Green témoigne "C'était mon 31ème vol et nous avions pour mission de lâcher armes et approvisionnement sur un terrain situé dans le sud de la France. Nous devions effectuer ce trajet en respectant un horaire rigoureux, franchir la côte immédiatement après le crépuscule et au retour, être hors de France avant l'aurore. Nous volions prés du sol sans avoir éveillé exagérément les défenses allemandes. Nous avons été touchés par la DCA (Il s agissait de la DCA de Berniéres le Patry ). Moteur tribord en feu, moteur bâbord hors d'usage. Trop bas, nous ne pouvions sauter en parachute. Il fallait donc s'écraser avec la machine... L'un après l'autre, nous sommes sortis dans l'herbe longue et drue, une bonne terre de France ferme et sûre" témoignera l’un des rescapés.

Témoignage personnel:

Le 16 Juillet 1944, alors que nous étions réfugiés à Bursard,nous apprenons qu'un bombardier venait de s'écraser de nuit prés de Larré au lieu dit "La Chouannerie". C'était un Halifax qui, dans le cadre d'une mission SOE, devait larguer ses parachutes sur le terrain "Goudron" situé prés de Radon en bordure de la forêt d'Ecouves. Mais les allemands avaient semble t il déplacé les feux de balisage. L’avion trompé ne put éviter la Flak. Les munitions stockées à bord explosèrent une grande partie de la nuit. Nous trouverons dans la forêt un poste émetteur certainement destiné au réseau de résistance local.