Clouet des perruches s insurge contre cette erreur du bombardier
Ce parachutage présente une certaine importance dans la mesure ou la totalité du chargement est destiné au radio Wallon présent a Saint Marcel aux cotés de Edouard Pâysant ( Ref a l Espoir des ténébres Parachutages sous l occupation par Michel Pichard cordinateur national du BOA ) )
Nous sommes le 12 avril et la documentation fait état de contacts permanents entre les différents membres Edouard Paysant Marie Croisé et ,le radio Wallon en attente de ce matériel indispensable aux échanges radio avec l'aviation alliée)
la BBC notre espoir , notre vie , soutient notre moral
Un message secret de la radio de Londres venait d annoncer un lieu du parachutage et la date du rendez vous
"Veuillez écouter tout d'abord quelques messages personnels." Ce 14 août 1944 en début de soirée, parmi les quelques mots prononcés sur l'antenne française de la BBC, certains résonnent tout particulièrement aux oreilles de la Résistance.
"Nancy a le torticolis",
"le chasseur est affamé",
"Gaby va se coucher dans l'herbe"...
Encore fallait il que l’avion de la RAF soit présent à l’endroit précis et dans une nuit uniquement éclairée par la pleine lune Nous les jeunes nous en étions conscients mais dans l incapacité d aider nos glorieux ainés
L eglise de .Montmerrei ..... représentait alors le lieu de rassemblement des résitants avant le grand départ vers le lieu de récupération des containers d armes lançés par les bombardiers de la RAF
Echappant aux tirs de la DCA locale
et aux chasseurs de nuit de la Luftwaffe , l’avion allié devait naviguer feux éteints dans la pénombre ,repérant les points stratégiques ,lacs ,ponts lignes de chemin de fer, cours d’eau , villes calfeutrées ..enfin toutes sortes de signes distinctifs avant de trouver enfin un terrain identifié par la présence au sol de lampes torche formant une lettre de reconnaissance Il s’agissait de larguer à cet endroit précis les containers de munitions et de médicaments attendus par les résistants
Radio Londres une arme de guerre .......extrait"les chemins de la mémoire " .Aurélie Luneau historienne
La grande arme secréte , ce n'étaient pas les V1,V2 c était la radio .Et ce sont les anglais qui l ont mise au point .ainsi
s exprimait Jean Galtier -Boissiére écrivain, (polémiste ,journaliste français )au sortir de la seconde guerre mondiale témoin de la violence d' une guerre des ondes qui s 'est jouée au quotidien entre trois radios majeures , radio Paris ,radio Vichy et la BBC
Le générique de cette émission "les Français parlent aux Français" débutait par "pon pon pon ponnnn", qui sont les premières notes de la 5° Symphonie de Ludwig van Beethoven, et qui furent choisies comme symbole pour ce générique parce que ce "pon pon pon ponnnn" ressemblait à la lettre "v" en morse : " . . . -" , "v" comme "victoire"
Des lettres inédites retrouvées dans des cartons d archives d' Angleterre témoignent de cette relation unique tissée entre radio Londres et ses auditeurs et nous révélent l 'état de l opinion publique de ces français restés avides de liberté ...." sous le joug allemand " Chers amis anglais merci pour le réconfort qu' apportent vos émissions
Messieurs vous avez droit a l infinie reconnaissance des français patriotes par vos émissions quotidiennes alors que tout croulait autour de nous vous nous avez maintenus en contact avec le monde extérieur vous avez été pour nous le phare qui permet aux marins
d éviter les écueils et indique l entrée du port ,vous avez été le guide qui soutient et réconforte
"Decollage de Tempsford survol de Londres largage des containers
En france la TSF devient un bien précieux mais a l approche du dénuement des saisies de postes TSF furent engagées la plus importante en mars 44 dans l 'orne ,le calvados, la manche l eure le nord et la seine inférieure théatre possible d un débarquement allié
En ce qui nous concerne lors de notre arrivée dans notre refuge de la mairie de Bursard nous dormions dans le grenier avec mon frére parmi tous les postes de TSF qui avaient été récupérés dans le village dictant notre décision de construire un poste a galéne
poste qui restera caché dans l un des pupitres de la classe durant le séjour de la compagnie allemande de DCA dans notre demeure
Me reférant aux archives de l orne j ai pu obtenir quelques extraits relatifs aux parachutages exécutés dans notre département
la surveillance du ciel par les gonios
Ce matin d ‘avril avec mon pere de notre fenêtre donnant sur la place du Parquet ,poste d’observation privilégié nous sommes intrigués par la présence de deux camions équipés de matériel inconnu . Leurs occupants casqués d’écouteurs se livrent à des manoeuvres mystérieuses prés du piedestal en granit de Conté , socle débarrassé de son grand homme pour l’éternité .Vêtus de bleu , il s’agirait de soldats de la Luftwaffe reconnaissables à leurs uniformes
Nous demandons à un gendarme de nos connaissances la cause de
cette animation….il reste muet Il est vrai que ce n’est plus la même
brigade ,la précédente ayant été déportée en Aout dernier aprés la
chute de la forteresse volante à Belfonds
Trois soldats casques avec ecouteurs s’agitent autour des camions
alors surveilles par deux feldgendarmes reconnaissables à leur
plaque de poitrine bien astiquée L’un d’eux entre dans notre cour et
demande à mon pére un seau d’eau
Sur le toit du camion un grand cercle en métal dont je ne puis distinguer l’utilité
J’ai pu avec le temps trouver la raison de cette animation….Ces soldats se préparaient ou s’exerçaient à une operation de détection
d’émetteur et certainement en relation avec l’émetteur caché chez Cercueil ( voir témoignage Moise Cercueil ) …bien sûr nous
ignorions cette situation
Les allemands avaient donc été informés d’un parachutage dans la
région….
Edouard Cercueil homme courageux cachait en effet
clandestinement deux agents secrets parachutés au haras des
Rouges Terres Averti in extremis par Mr Jouy
épicier ,voisin de Ipcar électricien habitant place du Parquet
s’empressa de faire évacuer les deux agents dans la campagne
environnante
"Aussitôt mon pére monte au premier et demanda aux agents s'ils avaient des problémes . Les agents racontérent qu'ils étaient en train d'émettre vers l'Angleterre et qu'ils avaient été captés par un avion allemand . Bien qu'ils aient coupé leur émission l'avion survola )plusieurs fois le secteur
De Londres nous parvenaient certes les ordres mais aussi tous les éléments indispensables à notre survie . et l avion ....était .le cordon ombellical qui nous alimentait tant moralement que matériellement (Brigitte Friang)
Enfin grandissant le vrombissement grave d un moteur ...
Va t il repérer nos signaux au sol,?
Est ce bien lui celui que nous attendons ?,allié?ennemi ?
Les yeux fouillent le ciel sombre , au bruit des moteurs on l'identifie ;
C 'est lui ....une grande ombre apparait trés prés au dessus de nos têtes et passe une premiere fois
Les signaux s allument au sol ;l'avion répond par une lumiére clignotante et
s éloigne pour revenir bientôt tous feux éteints six fois ,huit fois,silhouette à peine visible ,noire dans la nuit noire et dans un bruit de tonnerre
Le risque d attirer l'attention au sol grandit à chaque minute si l'appareil reste dans le voisinage en estimant que les allemands sont équipés de radar permettant de détecter et donc d'intercepter l'avion lanceur de containers
Un deux , trois, quatre nous comptons les parachutes qui
s ouvrent comme d 'énormes fleurs cinq ,six, huit ,dix Nous repérons le point de chute dans la prairie ... le compte y est.....
Un souffle de fraternité est passé tout prés si prés!
Avec le contenu des containers armes,explosifs ,nous récupérons le "colis cadeau ..".
Cigarettes pour les fumeurs ..du thé pour les amateurs
L'avion est reparti.. son bruit familier s éloigne Et maintenant reste le travail dont il faut s' acquitter à la hâte avec la plus grande prudence
Nos nous étions rassemblés prés de l église de Montmerre
"Nous avons encore en mémoire l'échec du parachutage du 9 Juillet 1944 par quatre appareils Halifax pour une livraison totale de 16 Tonnes (par E.Voyer)
Entendant le ronronnement d'un avion gros porteur en direction du terrain nous avons donné le signal d'allumage des lampes de la ligne de balisage en même temps que la lettre conventionnelle en morse
Au moment où cet avion passait nous nous aperçumes un peu tard qu'il s' agissait d'un Dornier bombardier allemandqui précédait de peu l'un de nos avions livreurs Halifax attendus Celui ci aprés avoir disparu à l'horizon fit demi tour et revint sur le terrain à nouveau balisé c'est alors que le Dornier qui préçédait de peu l'un de nos livreurs fit un passage sur le terrain en faisant feu de toute la puissance de ses mitrailleuses Par chance aucun de nos hommes ne fut atteint ...mais une vache qui se trouvait à l'extrémité du terrain fut touchée et du être abattue
il me fallut indemniser son propriétaire soit la somme de 10000 francs ...car c était bien entendu la meilleure vache du troupeau..."
Aprés cette alerte le premier Halifax nous larguait son chargement suivi a peu d'intervalles par nos trois avions livreurs
Une pluie de parachutes et de containers parsemait le terrain mais fort heureusement nous étions nombreux plus d une trentaine dont une dizaine préposés à la sécurité aux abords du terrain"
Ce parachutage présente une certaine importance dans la mesure ou la totalité du chargement est destiné au radio Wallon présent a Saint Marcel aux cotés de Edouard Pâysant ( Ref a l Espoir des ténébres Parachutages sous l occupation par Michel Pichard cordinateur national du BOA ) )
Nous sommes le 12 avril et la documentation fait état de contacts permanents entre les différents membres Edouard Paysant Marie Croisé et ,le radio Wallon en attente de ce matériel indispensable aux échanges radio avec l'aviation alliée)
la BBC notre espoir , notre vie , soutient notre moral
Un message secret de la radio de Londres venait d annoncer un lieu du parachutage et la date du rendez vous
"Veuillez écouter tout d'abord quelques messages personnels." Ce 14 août 1944 en début de soirée, parmi les quelques mots prononcés sur l'antenne française de la BBC, certains résonnent tout particulièrement aux oreilles de la Résistance.
"Nancy a le torticolis",
"le chasseur est affamé",
"Gaby va se coucher dans l'herbe"...
Encore fallait il que l’avion de la RAF soit présent à l’endroit précis et dans une nuit uniquement éclairée par la pleine lune Nous les jeunes nous en étions conscients mais dans l incapacité d aider nos glorieux ainés
L eglise de .Montmerrei ..... représentait alors le lieu de rassemblement des résitants avant le grand départ vers le lieu de récupération des containers d armes lançés par les bombardiers de la RAF
atterrissage d un container |
Echappant aux tirs de la DCA locale
et aux chasseurs de nuit de la Luftwaffe , l’avion allié devait naviguer feux éteints dans la pénombre ,repérant les points stratégiques ,lacs ,ponts lignes de chemin de fer, cours d’eau , villes calfeutrées ..enfin toutes sortes de signes distinctifs avant de trouver enfin un terrain identifié par la présence au sol de lampes torche formant une lettre de reconnaissance Il s’agissait de larguer à cet endroit précis les containers de munitions et de médicaments attendus par les résistants
Radio Londres une arme de guerre .......extrait"les chemins de la mémoire " .Aurélie Luneau historienne
La grande arme secréte , ce n'étaient pas les V1,V2 c était la radio .Et ce sont les anglais qui l ont mise au point .ainsi
s exprimait Jean Galtier -Boissiére écrivain, (polémiste ,journaliste français )au sortir de la seconde guerre mondiale témoin de la violence d' une guerre des ondes qui s 'est jouée au quotidien entre trois radios majeures , radio Paris ,radio Vichy et la BBC
Le générique de cette émission "les Français parlent aux Français" débutait par "pon pon pon ponnnn", qui sont les premières notes de la 5° Symphonie de Ludwig van Beethoven, et qui furent choisies comme symbole pour ce générique parce que ce "pon pon pon ponnnn" ressemblait à la lettre "v" en morse : " . . . -" , "v" comme "victoire"
Des lettres inédites retrouvées dans des cartons d archives d' Angleterre témoignent de cette relation unique tissée entre radio Londres et ses auditeurs et nous révélent l 'état de l opinion publique de ces français restés avides de liberté ...." sous le joug allemand " Chers amis anglais merci pour le réconfort qu' apportent vos émissions
Messieurs vous avez droit a l infinie reconnaissance des français patriotes par vos émissions quotidiennes alors que tout croulait autour de nous vous nous avez maintenus en contact avec le monde extérieur vous avez été pour nous le phare qui permet aux marins
d éviter les écueils et indique l entrée du port ,vous avez été le guide qui soutient et réconforte
"Decollage de Tempsford survol de Londres largage des containers
En france la TSF devient un bien précieux mais a l approche du dénuement des saisies de postes TSF furent engagées la plus importante en mars 44 dans l 'orne ,le calvados, la manche l eure le nord et la seine inférieure théatre possible d un débarquement allié
En ce qui nous concerne lors de notre arrivée dans notre refuge de la mairie de Bursard nous dormions dans le grenier avec mon frére parmi tous les postes de TSF qui avaient été récupérés dans le village dictant notre décision de construire un poste a galéne
poste qui restera caché dans l un des pupitres de la classe durant le séjour de la compagnie allemande de DCA dans notre demeure
Me reférant aux archives de l orne j ai pu obtenir quelques extraits relatifs aux parachutages exécutés dans notre département
la surveillance du ciel par les gonios
Ce matin d ‘avril avec mon pere de notre fenêtre donnant sur la place du Parquet ,poste d’observation privilégié nous sommes intrigués par la présence de deux camions équipés de matériel inconnu . Leurs occupants casqués d’écouteurs se livrent à des manoeuvres mystérieuses prés du piedestal en granit de Conté , socle débarrassé de son grand homme pour l’éternité .Vêtus de bleu , il s’agirait de soldats de la Luftwaffe reconnaissables à leurs uniformes
Nous demandons à un gendarme de nos connaissances la cause de
cette animation….il reste muet Il est vrai que ce n’est plus la même
brigade ,la précédente ayant été déportée en Aout dernier aprés la
chute de la forteresse volante à Belfonds
Trois soldats casques avec ecouteurs s’agitent autour des camions
alors surveilles par deux feldgendarmes reconnaissables à leur
plaque de poitrine bien astiquée L’un d’eux entre dans notre cour et
demande à mon pére un seau d’eau
Sur le toit du camion un grand cercle en métal dont je ne puis distinguer l’utilité
J’ai pu avec le temps trouver la raison de cette animation….Ces soldats se préparaient ou s’exerçaient à une operation de détection
d’émetteur et certainement en relation avec l’émetteur caché chez Cercueil ( voir témoignage Moise Cercueil ) …bien sûr nous
ignorions cette situation
Les allemands avaient donc été informés d’un parachutage dans la
région….
Edouard Cercueil homme courageux cachait en effet
clandestinement deux agents secrets parachutés au haras des
Rouges Terres Averti in extremis par Mr Jouy
épicier ,voisin de Ipcar électricien habitant place du Parquet
s’empressa de faire évacuer les deux agents dans la campagne
environnante
"Aussitôt mon pére monte au premier et demanda aux agents s'ils avaient des problémes . Les agents racontérent qu'ils étaient en train d'émettre vers l'Angleterre et qu'ils avaient été captés par un avion allemand . Bien qu'ils aient coupé leur émission l'avion survola )plusieurs fois le secteur
Un cheval fut attelé dans la minute à un tombereau ,les agents cachés sous les couvertures montérent dans le tombereau avec le matériel recouvert de paille Ils furent emmenés dans la campagne de Champ Gérard qui était trés boisée à l'époque
Bien que n'ayant rien trouvé les allemands arrêtérent une dizaine de personnes qui habitaient dans le secteur répéré ; Aprés interrogation elles furent relâchées . L'occupant ne trouva jamais l'emplacement de l'emetteur pourtant les personnes arrêtées habitaient à 200 métres du 30 rue Saint MartinEnfin grandissant le vrombissement grave d un moteur ...
Va t il repérer nos signaux au sol,?
Est ce bien lui celui que nous attendons ?,allié?ennemi ?
Les yeux fouillent le ciel sombre , au bruit des moteurs on l'identifie ;
C 'est lui ....une grande ombre apparait trés prés au dessus de nos têtes et passe une premiere fois
Les signaux s allument au sol ;l'avion répond par une lumiére clignotante et
s éloigne pour revenir bientôt tous feux éteints six fois ,huit fois,silhouette à peine visible ,noire dans la nuit noire et dans un bruit de tonnerre
Le risque d attirer l'attention au sol grandit à chaque minute si l'appareil reste dans le voisinage en estimant que les allemands sont équipés de radar permettant de détecter et donc d'intercepter l'avion lanceur de containers
s ouvrent comme d 'énormes fleurs cinq ,six, huit ,dix Nous repérons le point de chute dans la prairie ... le compte y est.....
Un souffle de fraternité est passé tout prés si prés!
Avec le contenu des containers armes,explosifs ,nous récupérons le "colis cadeau ..".
Cigarettes pour les fumeurs ..du thé pour les amateurs
L'avion est reparti.. son bruit familier s éloigne Et maintenant reste le travail dont il faut s' acquitter à la hâte avec la plus grande prudence
Eglise de Montmerrei
'Echec du parachutage du 9 Juillet 1944Nos nous étions rassemblés prés de l église de Montmerre
"Nous avons encore en mémoire l'échec du parachutage du 9 Juillet 1944 par quatre appareils Halifax pour une livraison totale de 16 Tonnes (par E.Voyer)
Entendant le ronronnement d'un avion gros porteur en direction du terrain nous avons donné le signal d'allumage des lampes de la ligne de balisage en même temps que la lettre conventionnelle en morse
Au moment où cet avion passait nous nous aperçumes un peu tard qu'il s' agissait d'un Dornier bombardier allemandqui précédait de peu l'un de nos avions livreurs Halifax attendus Celui ci aprés avoir disparu à l'horizon fit demi tour et revint sur le terrain à nouveau balisé c'est alors que le Dornier qui préçédait de peu l'un de nos livreurs fit un passage sur le terrain en faisant feu de toute la puissance de ses mitrailleuses Par chance aucun de nos hommes ne fut atteint ...mais une vache qui se trouvait à l'extrémité du terrain fut touchée et du être abattue
il me fallut indemniser son propriétaire soit la somme de 10000 francs ...car c était bien entendu la meilleure vache du troupeau..."
Aprés cette alerte le premier Halifax nous larguait son chargement suivi a peu d'intervalles par nos trois avions livreurs
Une pluie de parachutes et de containers parsemait le terrain mais fort heureusement nous étions nombreux plus d une trentaine dont une dizaine préposés à la sécurité aux abords du terrain"
Rappelons que le ciel de nuit est une occasion d’affronter pour les lourds bombardiers ….. les rapides chasseurs de la Luftwaffe
Cette bonne terre de France si attirante mais inhospitaliére il nous faut la survoler avec la plus grande prudence avec un équipage perpétuellement aux aguets scrutant du sabord ou de la tourelle arriére les profondeurs de la nuit
..Equipage composé de dix hommes de nationalité souvent différente Britannique, Canadiens, australiens polonais néo zelandais etc..
« chaque sortie dure plus de sept heures, des heures d’un vol angoissant dans la solitude nocturne, passées a survoler la mer toujours hostile et la terre ennemie, à surveiller un vide que peut a tout moment trouer le chasseur de nuit assassin, a scruter un néant que perce le pinceau glaçé du projecteur doublé du mortel éclatement de la flak _ »
Les nouvelles…… nous les jeunes nous ignorons tout de la politique et de ses effets mais nous commençons à comprendre que des faits exceptionnels se déroulent au dessus de nos têtes la nuit dans nos campagnes et l ombre de nos forêts
Il faut comprendre également que notre esprit était faussé par la propagande permanente diffusée sur les chaines de radio du gouvernement radio paris etc..
Extrait de mon journal
« Le poste de T.S.F. familial était lui toujours présent, là, prés de la fenêtre, dressé sur un meuble en bois ciré, dans notre petite cuisine qui nous sert de salle à manger .La B.B.C.avec les quatre coups annonciateurs de « la symphonie de Beethoven « c’etait presque notre raison de vivre . Chaque soir malgré le brouillage, alors que les aiguilles de notre « Pendastrava « style « Art Déco « fonctionnant avec des piéces de dix francs, marquent 8 heures, nous écoutions religieusement en sourdine les émissions en essayant de trouver une signification aux messages mystérieux et codés diffusés par l’émetteur anglais . Messages à destination des « réseaux de l’ombre « sans aucun doute . !
Pour nous c’est presque l’ébauche d’un acte de rebellion que l’écoute réguliére et clandestine de cette emission destinée aux nations opprimées .Encore faut il être trés prudent ..., bien fermer les deux portes et notre unique fenêtre, tendre avec précaution le rideau noir qui camoufle notre vitrine, et se concentrer pour percevoir une voix lointaine quelquefois inintelligible et nasillarde perturbée par les brouillages allemands
Un après midi un alsacien de la wehrmacht entrant doucement dans notre salle à manger est venu nous prévenir que l on percevait les sons propres à la BBC dans le salon ou les clients attendaient patiemment leur tour
Nous ne pouvons oublier les excellents commentaires de Maurice Schumann qui chaque jour par le canal de la BBC vantaient l unité d action de tous les alliés et on commençait à percevoir une lueur d espoir
. Ces voix d’outre manche nous faisait oublier les diatribes de propagande que nous assénait chaque soir Jean Hérold Paquis le chantre de radio Paris .
Mais on parlait déjà de nous enlever notre valeureux poste ....par ordre de la Kommandantur _ »
Reflexions personnelles
RESUMONS Pour ce qui est de la lutte clandestine organisée par les réseaux de résistance, une évidence s’imposait, on ignorait tout du SOE mais on découvrait que les conquêtes techniques et en particulier la radio constituaient des atouts aux effets incalculables.
Que pouvait faire la résistance si les combattants de l’ombre, même pourvus d’un courage exceptionnel, n’avaient eu pour eux la voie des airs, sans la possibilité offerte de la sorte à la France libre et aux alliés de pénétrer au coeur d’un territoire occupé par l’ennemi, en rivalisant avec les dangers de la mer, les défenses des frontières et des fortifications. Comment les groupes de résistants auraient ils communiquer avec nos futurs libérateurs ?
Tous ces événements se déroulaient la nuit »La lune a été pour le SOE une déesse encore plus puissante que dans les religions antiques du moyen orient « Recevoir du ciel par une nuit de pleine lune, quel que soit le temps, des armes, des munitions, des médicaments… tel était l’enjeu de cette lutte qui opposait sur terre et dans les airs, la Luftwaffe, la flak allemande, la Wehrmacht, les bombardiers alliés, et les résistants combattants de l’ombre disséminés dans les maquis.
Les messages de la BBC.
Sans la télégraphie sans fil, sans les émissions des radios clandestins éparpillés à travers la France, sans les écoutes de Londres, sans les messages personnels de la BBC, comment auraient pu s’effectuer les liaisons, se transmettre les instructions, s’échanger les renseignements ?
Chaque soir les messages les plus sibyllins abondaient sur la BBC, que beaucoup de français écoutaient discrètement avec la crainte permanente d’être surpris. Un message secret de la radio de Londres annonçait le lieu d’un parachutage et la date du rendez vous adressés à différentes équipes sur le qui vive mais conscients du danger.
Six avions du SOE du type Halifax donc spécialisés dans les parachutages de containers aux résistants seront abattus dans notre departement durant la période de l’occupation ( il s agit uniquement d avions destinés aux parachutages sinon le nombre d avions abattus toutes nationalités confondues excédera plusieurs centaines )
Pour comprendre la situation de notre petite ville durant l occupation….
On se posait multiples questions Le bruit lancinant des avions … Le grondement permanent la nuit d un avion recherchant les feux du balisage ? mais aussi les escadrilles alliées allant vers le sud à destination du centre de la France et des usines du nord de l Italie Milan, Turin etc.
Par sa position stratégique à moins de 100 Kilometres des côtes de la Manche et quelques 250 kilométres des bases aériennes du sud de l Angleterre L Orne constituait un département de choix
Dés la fin de 1942 sous l impulsion de l organisation civile et militaire l ingenieur du génie rural Robert Aubin de Fontenay sur Orne des patriotes se mirent a l œuvre pour recenser des terrains favorables aux opérations aériennes
Apres la libération de notre ville je découvrais que Tempsford aerodrome secret situé au nord de Londres était le point de décollage de tous ces avions inconnus qui venaient parachuter le contenu de leurs soute dans notre campagne alentour Il fallait considerer qu’ une heure et demi de vol temps suffisait à un bombardier Halifax pour effectuer le trajet ;;;;; de Tempsford au departement de l Orne… une courte distance mais semée d embûches Je recueillais quelques témoignages
Réflexion d’un membre d’équipage … ( rencontré à Londres en 1948 et retraité de la RAF )et qui m adressa une correspondance réguliére durant quelques années
-« Notre base de Tempsford est située à 100 km au nord de Londres et de Cambridge Nous décollons de Temspford destination … la France .Nous passons à haute altitude au dessus de Londres perdu dans le brouillard
La destination est gardée secréte ;;;mais nous savons que c’est un petit coin de
Normandie
La joie d’apercevoir la ligne sombre qui annonce la côte française ( Honfleur ou Cabourg )est vite atténuée par l’illumination inamicale des projecteurs allemands et l’aboiement des canons de la flak dont les obus éclatent autour de nous .Nous volons feux éteints Nos repéres…les lumiéres des habitations, les rivieres scintillantes sous les rayons de lune, les ponts, les gares, les voies ferrées, les églises, …
Récit par Brigitte Friang présente sur le terrain en attente de l'avion anglais " regarde toi qui meurs" Paris Plon 1978
" Nous avions attendu le lever du jour .Nous étions glaçés .mornes aussi . L'opération avait raté .Au reste les équipes de réception craignaient ma présence comme la peste il,me suffisait
d 'apparaitre afin de participer à un parachutage et l'opération 'échouait En place sur le terrain lapin depuis 11 heures du soir nous avions attendu l'avion anglais qui devait venir nous parachuter des armes La phrase était passée deux fois dans la journée à la BBC Les opérations s effectuaient en période de lune dont la clarté était indispensable pour le repérage des terrains par les avions et des containers par les receveurs
Aussi nos plannings s 'organisaient en lune,et nous appelions nous les gens de la lune trés contents de notre jeu de mots
Vers une heure du matin dans le ciel gris de lune nous avions repéré un lointain bruit de moteur d avion .L'appareil semblait chercher .Nous avions allumé le balisage c était un L formé de trois lampes torches la lettre indiquait le sen du largage en fonction du vent et de la forme du terrain dans le micro du s phone Jean François ( Clouet des Perruches )s 'était employé à attirer lavion dans le faisceau
de son appareil ...here france calling ,france calling nous étions sortis du couvert des arbres ;la haute silhouette de Clouet se découpait dans le ciel .Cette voix qui eut pu être britannique tant l'accent était parfait,résonnait étrangement dans le silence de la nuit normande, l'immobilité des hommes et des choses que soulignait le bourdonnement vague de l'avion .Néanmoins dans les fourrés tout autour du terrain on eut pu entendre les coeurs battre battre d'émotion,D'espoir.
C 'est le temps où dans la campagne ,nous interrogeons les aboiements de chiens au fond de la nuit ,le temps où les parachutes multicolores ,chargés d armes et de cigarettes ,tombent du ciel dans la lueur des feux des clairiéres ....
André Malraux
Six avions du SOE du type Halifax donc spécialisés dans les parachutages de containers aux résistants seront abattus dans notre departement durant la période de l’occupation ( il s agit uniquement d avions destinés aux parachutages sinon le nombre d avions abattus toutes nationalités confondues excédera plusieurs centaines )
« Le poste de T.S.F. familial était lui toujours présent, là, prés de la fenêtre, dressé sur un meuble en bois ciré, dans notre petite cuisine qui nous sert de salle à manger .La B.B.C.avec les quatre coups annonciateurs de « la symphonie de Beethoven « c’etait presque notre raison de vivre . Chaque soir malgré le brouillage, alors que les aiguilles de notre « Pendastrava « style « Art Déco « fonctionnant avec des piéces de dix francs, marquent 8 heures, nous écoutions religieusement en sourdine les émissions en essayant de trouver une signification aux messages mystérieux et codés diffusés par l’émetteur anglais . Messages à destination des « réseaux de l’ombre « sans aucun doute . !
Pour nous c’est presque l’ébauche d’un acte de rebellion que l’écoute réguliére et clandestine de cette emission destinée aux nations opprimées .Encore faut il être trés prudent ..., bien fermer les deux portes et notre unique fenêtre, tendre avec précaution le rideau noir qui camoufle notre vitrine, et se concentrer pour percevoir une voix lointaine quelquefois inintelligible et nasillarde perturbée par les brouillages allemands
Un après midi un alsacien de la wehrmacht entrant doucement dans notre salle à manger est venu nous prévenir que l on percevait les sons propres à la BBC dans le salon ou les clients attendaient patiemment leur tour
Nous ne pouvons oublier les excellents commentaires de Maurice Schumann qui chaque jour par le canal de la BBC vantaient l unité d action de tous les alliés et on commençait à percevoir une lueur d espoir
. Ces voix d’outre manche nous faisait oublier les diatribes de propagande que nous assénait chaque soir Jean Hérold Paquis le chantre de radio Paris .
Mais on parlait déjà de nous enlever notre valeureux poste ....par ordre de la Kommandantur _ »
Reflexions personnelles
RESUMONS Pour ce qui est de la lutte clandestine organisée par les réseaux de résistance, une évidence s’imposait, on ignorait tout du SOE mais on découvrait que les conquêtes techniques et en particulier la radio constituaient des atouts aux effets incalculables.
Que pouvait faire la résistance si les combattants de l’ombre, même pourvus d’un courage exceptionnel, n’avaient eu pour eux la voie des airs, sans la possibilité offerte de la sorte à la France libre et aux alliés de pénétrer au coeur d’un territoire occupé par l’ennemi, en rivalisant avec les dangers de la mer, les défenses des frontières et des fortifications. Comment les groupes de résistants auraient ils communiquer avec nos futurs libérateurs ?
Tous ces événements se déroulaient la nuit »La lune a été pour le SOE une déesse encore plus puissante que dans les religions antiques du moyen orient « Recevoir du ciel par une nuit de pleine lune, quel que soit le temps, des armes, des munitions, des médicaments… tel était l’enjeu de cette lutte qui opposait sur terre et dans les airs, la Luftwaffe, la flak allemande, la Wehrmacht, les bombardiers alliés, et les résistants combattants de l’ombre disséminés dans les maquis.
Les messages de la BBC.
Sans la télégraphie sans fil, sans les émissions des radios clandestins éparpillés à travers la France, sans les écoutes de Londres, sans les messages personnels de la BBC, comment auraient pu s’effectuer les liaisons, se transmettre les instructions, s’échanger les renseignements ?
Chaque soir les messages les plus sibyllins abondaient sur la BBC, que beaucoup de français écoutaient discrètement avec la crainte permanente d’être surpris. Un message secret de la radio de Londres annonçait le lieu d’un parachutage et la date du rendez vous adressés à différentes équipes sur le qui vive mais conscients du danger.
Récit par Brigitte Friang présente sur le terrain en attente de l'avion anglais " regarde toi qui meurs" Paris Plon 1978
Brigitte friang secrétaire de Clouet des perruches |
d 'apparaitre afin de participer à un parachutage et l'opération 'échouait En place sur le terrain lapin depuis 11 heures du soir nous avions attendu l'avion anglais qui devait venir nous parachuter des armes La phrase était passée deux fois dans la journée à la BBC Les opérations s effectuaient en période de lune dont la clarté était indispensable pour le repérage des terrains par les avions et des containers par les receveurs
Aussi nos plannings s 'organisaient en lune,et nous appelions nous les gens de la lune trés contents de notre jeu de mots
Vers une heure du matin dans le ciel gris de lune nous avions repéré un lointain bruit de moteur d avion .L'appareil semblait chercher .Nous avions allumé le balisage c était un L formé de trois lampes torches la lettre indiquait le sen du largage en fonction du vent et de la forme du terrain dans le micro du s phone Jean François ( Clouet des Perruches )s 'était employé à attirer lavion dans le faisceau
de son appareil ...here france calling ,france calling nous étions sortis du couvert des arbres ;la haute silhouette de Clouet se découpait dans le ciel .Cette voix qui eut pu être britannique tant l'accent était parfait,résonnait étrangement dans le silence de la nuit normande, l'immobilité des hommes et des choses que soulignait le bourdonnement vague de l'avion .Néanmoins dans les fourrés tout autour du terrain on eut pu entendre les coeurs battre battre d'émotion,D'espoir.
Venu d' Angleterre pour larguer ses passagers et ses cylindres métalliques de matériel l'avion symbolisait la réussite d efforts de centaines d hommes et de femmes qui risquaient toutes les minutes leur vie pour cela des parachutes se balançant dans le clair de lune .Le triomphe sur l'occupant .Sur la mort...
Les coeurs battaient de tendresse aussi .Dans l'univers presque uniformément hostile ,toujours dangereux ,où nous vivions .Londres je l'ai dit représentait la maison ,le refuge
De Londres nous parvenaient certes les ordres mais aussi tous les éléments indispensables à notre survie c était la mére . et l,avion le cordon ombellical qui nous alimentait tant moralement que matériellement
Plus que les télégrammes transmis par les ondes impalpables ,
l'avion était la démonstration sensible que ,petits groupe d 'êtres isolés dans la nuit de l'occupation qui recouvrait l'Europe nous constituions un souci pour ceux qui de Londres tiraient les ficelles de notre action
Le bombardier aux flancs bourrés était l affirmation que nous n'étions pas abandonnés dans notre monde d arrestations,de fusillades , de tortures l'assurance aussi que les risques que nous prenions nétaient pas vains que nous étions bien des rouages de l'énorme machine de résistance dont le cerveau moteur siégeait au delà de la mort quotidienne et obsédante
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Le bruit des moteurs s 'était rapproché la masse noire s 'était profilée dans le ciel gris nous avions rallumé les lampes ,passé en morse la lettre de reconnaissance du terrain l'avion était là ça y était Nous avions tous tremblé de joie
L'appareil s était éloigné il ne nous avait pas encore repéré peut être était il gêné par la luminosité de la lune pour distinguer nos maigres torches .IL allait revenir
C 'était déjà arrivé qu un avion ne vint pas au rendez vous . Mauvais temps sur les côtes anglaises . Touché par la flak en pénétrant sur le territoire français . Ou abattu.Mais de l'avoir vu à le palper c 'était bien plus pénible !
Pourtant ce qui était plus pénible encore c 'était l'impression de solitude ,
d 'abandon la solitude
s appesantissait toujours à la fin d'une opération même réussie
les hommes se retrouvaient livré à eux même confrontés avec la réalité _ la Gestapo_dans la nuit vide une fois le messager de Londres disparu
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Les coeurs battaient de tendresse aussi .Dans l'univers presque uniformément hostile ,toujours dangereux ,où nous vivions .Londres je l'ai dit représentait la maison ,le refuge
De Londres nous parvenaient certes les ordres mais aussi tous les éléments indispensables à notre survie c était la mére . et l,avion le cordon ombellical qui nous alimentait tant moralement que matériellement
Plus que les télégrammes transmis par les ondes impalpables ,
l'avion était la démonstration sensible que ,petits groupe d 'êtres isolés dans la nuit de l'occupation qui recouvrait l'Europe nous constituions un souci pour ceux qui de Londres tiraient les ficelles de notre action
Le bombardier aux flancs bourrés était l affirmation que nous n'étions pas abandonnés dans notre monde d arrestations,de fusillades , de tortures l'assurance aussi que les risques que nous prenions nétaient pas vains que nous étions bien des rouages de l'énorme machine de résistance dont le cerveau moteur siégeait au delà de la mort quotidienne et obsédante
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Le bruit des moteurs s 'était rapproché la masse noire s 'était profilée dans le ciel gris nous avions rallumé les lampes ,passé en morse la lettre de reconnaissance du terrain l'avion était là ça y était Nous avions tous tremblé de joie
L'appareil s était éloigné il ne nous avait pas encore repéré peut être était il gêné par la luminosité de la lune pour distinguer nos maigres torches .IL allait revenir
C 'était déjà arrivé qu un avion ne vint pas au rendez vous . Mauvais temps sur les côtes anglaises . Touché par la flak en pénétrant sur le territoire français . Ou abattu.Mais de l'avoir vu à le palper c 'était bien plus pénible !
Pourtant ce qui était plus pénible encore c 'était l'impression de solitude ,
d 'abandon la solitude
s appesantissait toujours à la fin d'une opération même réussie
les hommes se retrouvaient livré à eux même confrontés avec la réalité _ la Gestapo_dans la nuit vide une fois le messager de Londres disparu
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C 'est le temps où dans la campagne ,nous interrogeons les aboiements de chiens au fond de la nuit ,le temps où les parachutes multicolores ,chargés d armes et de cigarettes ,tombent du ciel dans la lueur des feux des clairiéres ....
André Malraux
Six avions du SOE du type Halifax donc spécialisés dans les parachutages de containers aux résistants seront abattus dans notre departement durant la période de l’occupation ( il s agit uniquement d avions destinés aux parachutages sinon le nombre d avions abattus toutes nationalités confondues excédera plusieurs centaines )
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