Il n est jamais trop tard ! photos trouvées sur le champ de bataille de Chambois !
Nous avons quitté Sées un beau matin destination la côte normande ...Ainsi J 'ai pu découvrir l organisation des camps américains et les conditions de vie de ces jeunes d 'outre atlantique venus combattre sur nos terres
Appartenant a la Police Militaire Jerry avait en charge le magasin d habillement et comme tout américain était trés intéressé par les armes et leur maniement .
Collectionneur avisé je pense qu il avait dû se créer suffisamment de contacts avant de rapporter quelques piéces rares aux Etats Unis
Conté observe la scène ..La statue de bronze a été enlevée en 1943 et envoyée a la ferraille Le buste en pierre blanche subsiste ( photo en haut et en bas a droite )
Le champ de bataille de Chambois
Avec deux amis nous avions fin aout prospecté le champ de bataille de Chambois dans le but de récupérer non pas des armes mais des objets les plus divers ..
j avais trouvé un contact en l 'occurence un ami de mon pére habitant impasse Cazault à Alençon et qui stationnait chaque jour sur notre grande place Chargé par la préfecture de récupérer des véhicules de toutes sortes.... à la fin de la journée
il prenait en remorque quelques camions ou matériel roulant
dont je n ai jamais connu la destination finale
On peut dire que notre surprise fut grande en découvrant
l étendue des dégâts ;;;et je ne vais pas m' aventurer a décrire le spectacle le plus horrible qui soit , corps de combattants abandonnés ,attelages de chevaux anéantis , un spectacle insoutenable pour les jeunes que nous étions... début septembre sous le soleil d 'été
Documents trouvés sur le champ de bataille |
Jean Quellien professeur émérite de l'université de Caen
libération de l'Europe, au prix d'un "carnage" concentré sur quelques km2 de bocage normand.
"Il était possible pendant des centaines de mètres de ne marcher que sur des restes humains en décomposition, dans un silence pesant, dans une campagne luxuriante où toute vie avait brutalement cessé... C'est l’une des plus grandes tueries de la guerre", rapporta le général Eisenhower.
Plus de deux mois après le Débarquement, entre 5.000 et 6.000 hommes y ont été tués, dont près de 200 civils, présents par centaines après avoir fui les bombardements de la plaine de Caen, note Jean Quellien professeur émérite de l'université de Caen évoquant ce "carnage" dans "La Bataille de Normandie".
S'y ajoutent "les cadavres de 6.000 à 10.000 chevaux", assure Stéphane Jonot, responsable du Mémorial de Montormel à Coudehard (Orne) où la poche s'est refermée. Certaines divisions d'infanterie allemandes étaient en effet essentiellement hippomobiles.
"Quand le vent portait, l'odeur des cadavres était perçue à plusieurs dizaines de km à la ronde", précise M. Jonot.
"Pendant près d'un an, des camions citernes vont alimenter en eau potable certains villages de la vallée car la nappe phréatique est polluée", poursuit le responsable du musée de Coudehard.
Les Allemands ont laissé sur le secteur 220 chars, 160 canons, 700 pièces d'artillerie, 130 canons antichars, 5.000 véhicules à moteur, 2.000 attelages hippomobiles, selon M. Quellien.
"Des concessions de ferraillage se mirent en place. La dernière a fermé 20 ans après les derniers combats. Près de 200 tonnes de ferrailles en ont été tirées", explique M. Jonot.
La bataille a parfois été comparée à celle de Stalingrad, même si en Normandie la victoire des Alliés n'est pas totale puisque 40.000 à 50.000 Allemands ont réussi à fuir. Reste que 30.000 à 40.000 hommes ont été faits prisonniers et "pour les Allemands, l'heure est au repli généralisé
Ces photos n ont jamais retrouvé leur propriétaire |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire