Texte ci dessous partiellement détruit par un virus et reconstitué
Ce jour, un dimanche je ne l oublierai jamais ! et
jje crois que mon frére Jean aura ce même sentiment
Il est 11 heures et les péripéties de cette journée noire sont restées gravées dans notre mémoire ;;; nous en parlions encore récemment
... ,
Oubliées pour nous tout au moins provisoirement le bruit saccadé des bottes ferrées de la patrouille sur les pavés de la rue Billy et les remontrances du feldwebel pour les attardés ... du couvre feu
En cours de route nous sommes arrétes par une patrouille et je crains surtout que mon gros kodak caché à l intérieur de mon blouson attire l attention
En cours de route nous sommes arrétes par une patrouille et je crains surtout que mon gros kodak caché à l intérieur de mon blouson attire l attention
Le saut vers l inconnu et le crash
Les regards des spectateurs sont rivés vers le ciel
particulierement clair en cette journée d’été
Aucun nuage et une campagne vraiment attirante
Longue trainée de fumée noire dans son sillage,venant du sud, une forteresse s’isole de laformation et perd rapidement de l’altitude pour disparaitre en frôlant la cime des arbres ets’ecraser enfin sur un coin de forêt localisé aux alentours de Belfonds, la Perriere bocage verdoyant de notre département
Depuis cet événement que je n’avais pu oublierJ’ai eu la chance de pouvoir communiquer dans les années 90 avec les services historiques de Maxwell ( Alabama mais aussi avec quelques membres rescapés de l’équipage du 384 TH
BG « Nymokimi »
Une collaboration de longue haleine avec l’historien de ce groupe Ken Becker auquelj’adressais régulierement textes et photos ( voir sites web 384th bg ) complétera un dossier déjà bien documenté
A mon tour Je leur communiquai notre version des faits , en l’occurrence la
vision «Vue du sol «et les conséquences désastreuses qui en découlerent
Ce qui suit n’est qu,un simple résumé ... des péripéties de ce drame local
Rapports d’évasion nos 65 66 67 68 ( Erickson,Ashworth ,Penly ,Wingerter ) trés simplifiés ( source services historiques de Maxwell)
e
Le commandant de bord Erickson «
Le commandant de bord Erickson «
Nous avons été touchés au dessus du Mans
Un moteur en moins nous nous trainons derriére la formation qui
remonte vers le nord La chasse allemande en profite pour se ruer sur notre
avion désemparé et isolé Les circuits d’oxygene dont nous disposons pour voler à plus de dix mille pieds sont alors détruits par une rafale particulièrement meurtrière ; je donne l’ordre de sauter
A bord l incendie fait rage , les membres de l équipage se ruent vers les issues de secours «
Nous éprouvons les plus grande difficultés à vouloir ouvrir les trappes
d évacuation Ma combinaison prend feu et je tente de l éteindre avec mes mains En désespoir de cause je me dirige vers l issue de secours se trouvant à l’avant suivant de prés le mécanicien
d évacuation Ma combinaison prend feu et je tente de l éteindre avec mes mains En désespoir de cause je me dirige vers l issue de secours se trouvant à l’avant suivant de prés le mécanicien
L 'ouragan d’air glaçé pénétrant par la trappe d’éjection vient enfin à bout de
l incendie qui consume lentement ma combinaison de vol
l incendie qui consume lentement ma combinaison de vol
Evacuation désespérée de l’avion
Ce saut désespéré de l’équipage au cœur d une région inconnue verdoyante ,bois ,buissons , bosquets nous conduit vers une serie de peripéties où les habitants les
membres de la résistance ,le BOA , les gendarmes ,
les habitants seront intimement méles
la campagne autour de Belfonds ....
4
Témoignage du pilote Gordon Erickson
« Au dessous de moi, cinq corolles blanches , une région de bocage verdoyante , une riviéreet une cathedrale dans le lointain .( l’équipage en mission comprend normalement 10membres
) Je reste accroché aux branches d’un pommier , les pieds à quelques centimétresdu sol ; je jure comme un damné pour me dégager de
ma fâcheuse position Les villageois accourent ..
Bientôt je resterai dissimulé dans une double rangée de haies avant d etre rejoint par trois autres membres de l équipage brulés aux mains et au
visage
En réalité huit aviateurs sauteront sur la plaine de Belfonds entre le hameau de Condé lebutord et le village de Belfonds
Irvin le bombardier bloqué dans le poste avant et le navigateur Hackley n’ayant pu sauter seront les deux victimes du crash
Temoignage de Ashworth
Nous décollons à 11 00 heures
;;;;;En cours d attaque je suis pratiquement sauvé par la
protection de ma plaque de blindage , une balle frappe la plaque et fait voler en éclats lamitrailleuse
Le telephone de bord est hors de marche Le mitrailleur m’aide à capeler mon parachute Nous sommes à 20000 pieds Au cours de la descente un chasseur allemand (fw190 ) fait des cercles autour de nous
Je touche le sol ‘4 hommes 3 garçons et 3 femmes m’accueillent , me donnent à boire emportent mes vêtements de vol et m’ apportent des vêtements civils Nous marchons un quart d heure et rencontrons le pilote caché dans une haie
Temoignage de Wingerter
Le moteur no 4 est touché au niveau du moyeu de l’hélice ,l’ huile jaillit du moteur glisse le long du fuselage avant d’atteindre la queue
Impossibilité de le mettre en drapeau et l’ helice tourne dans le vide Je saute et j atterris dans une cour de ferme Plusieurs français 4 hommes deux
femmes viennent à ma rencontre etcachent le parachute dans un toile d emballage , nous dirigent vers une grange Je rencontre le pilote Erickson et Ashworth
Ce jour, un dimanche je ne l oublierai jamais ! et
Il
est 11 heures et les péripéties de cette journée noire sont restées
gravées dans notre mémoire ;;; nous en parlions encore récemment
... ,
I
Le saut vers l inconnu et le crash
Les regards des spectateurs sont rivés vers le ciel particulierement clair en cette journée d’été
Aucun nuage et une campagne vraiment attirante
Longue trainée de fumée noire dans son sillage,venant du sud, une forteresse s’isole de la formation
et perd rapidement de l’altitude pour disparaitre en frôlant la cime
des arbres et s’ecraser enfin sur un coin de forêt localisé aux
alentours de Belfonds, la Perriere bocage verdoyant de notre département
alentours de Belfonds, la Perriere bocage verdoyant de notre département
Depuis
cet événement que je n’avais pu oublierJ’ai eu la chance de pouvoir
communiquer dans les années 90 avec les services historiques de Maxwell
( Alabama mais aussi avec quelques membres rescapés de l’équipage du 384 TH
BG « Nymokimi »
Une collaboration de longue haleine avec l’historien de ce groupe Ken Becker auquelj’adressais régulierement textes et photos ( voirsites web 3 84th bg ) complétera un dossier déjà bien documenté
A mon tour Je leur communiquais notre version des faits , en l’occurrence la
vision «Vue du sol «et les conséquences désastreuses qui en découlerent
Ce qui suit n’est qu,un simple résumé ... des péripéties de ce drame local
Rapports d’évasion nos 65 66 67 68 ( Erickson,Ashworth ,Penly ,Wingerter ) trés simplifiés ( source services historiques de Maxwell)
e
Le commandant de bord Erickson «
Le commandant de bord Erickson «
Nous avons été touchés au dessus du Mans
Un moteur en moins nous nous trainons derriére la formation qui
remonte vers le nord Lachasse allemande en profite pour se ruer sur notre
avion
désemparé et isolé Les circuitsd’oxygene dont nous disposons pour voler
à plus de dix mille pieds sont alors détruits par une rafale
particulierement meurtriére ; je donne l’ordre de sauter
A bord l incendie fait rage , les membres de l équi
page se ruent vers les issues de secours «
nous
éprouvons les plus grande difficultés à vouloir ouvrir les trappes d
évacuation Ma combinaison prend feu et je tente de l éteindre avec mes
mains En désespoir de cause je me dirige vers l issue de secours se
trouvant à l’avant suivant de prés le mécanicien
L
ouragan d’air glaçé penetrant par la trappe d’éjection vient enfin à
bout de l incendie quiconsume lentement ma combinaison de vol
Evacuation désespérée de l’avion
Ce
saut désespéré de l’équipage au cœur d une région inconnue verdoyante
,bois ,buissons , bosquets nous conduit vers une serie de pripéties
où les habitants les
membres de la résistance ,le BOA , les gendarmes ,es habitants seront intimement méles
la campagne autour de Belfonds ....
4
Témoignage du pilote Gordon Erickson
« Au dessous de moi, cinq corolles blanches , une région de bocage verdoyante , une riviére et une cathedrale dans le lointain .
( l’équipage en mission comprend normalement 10
membres
) Je reste accroché aux branches d’un pommier , les pieds à quelques centimétres du sol ; je jure comme un damné pour me dégager de
ma fâcheuse position Les villageois accourent ..Bientôt
je resterai dissimulé dans une double rangée de haies avant d etre
rejoint par trois autres membres de l équipage brulés aux mains et au visage
En réalité huit aviateurs sauteront sur la plaine de Belfonds entre le hameau de Condé le butord et le village de Belfonds
Irvin le bombardier bloqué dans le poste avant et le navigateur Hackley n’ayant pu sauter seront les deux victimes du crash
Temoignage de Ashworth
Nous décollons à 11 00 heures
;;;;;En cours d attaque je suis pratiquement sauvé par la
protection de ma plaque de blindage , une balle frappe la plaque et fait voler en éclats la mitrailleuse
Le telephone de bord est hors de marche Le mitrailleur m’aide à capeler mon parachute Noussommes à 20000 pieds Au cours de la descente un chasseur allemand (fw190 ) fait des cercles autour de nous
Je touche le sol ‘4 hommes 3 garçons et 3 femmes m’accueillent , me donnent à boire emportent mes vêtements de vol et m’ apportent des vêtements civils Nous marchons un quart d heure et rencontrons le pilote caché dans une haie
Temoignage de Wingerter
Le moteur no 4 est touché au niveau du moyeu de l’helice ,l’ huile jaillit du moteur glisse le long du fuselage avant d’atteindre la queue
Impossibilité de le mettre en drapeau et l’ helice tourne dans le vide Je saute et j atterris dans une cour de ferme Plusieurs français 4 hommes deux
femmes viennent à ma rencontre et cachent le parachute dans un toile d emballage , nous dirigent vers une grange Je rencontre le pilote Erickson et Ashworth
Nous retrouvons le corp de Hackley prés de la Senneviere entièrement brulé
Trois semaines dans une grange
Un Séjour de 3 semaines dans une grange à 3 km du lieu du crash alors que les patrouilles allemandes battent la campagne , l’aide de la résistance...deux hommes l un appelé Dominique nous informe et nous réconforte en nous assurant que leur organisation nous prenait en charge IL nous donne un maximum de conseils
_ 13 juillet Coupe de cheveux par la femme du maire et fourniture de vetements civils
Séjour dans une vieille ferme située à quelques kilométres des lieux du crash
Séjour dans une vieille ferme située à quelques kilométres des lieux du crash
« l englisherie »( photo mr théblines )
Nous retenons le témoignage de Mme Chevreuil la fille du maire qui prit en charge dés le début ,l’organisation et l hebergement clandestin des aviateurs
« je devais faire un grand détour pour donner à manger aux aviateurs dans une
sorte de hangar rempli de foin Nous avons été surpris par un inconnu à
bicyclette Invoquant la pluie cherchant des champignons nous sommes rentrés très inquiets ;;;;
- 26 juillet Nous sommes 4 Au passage à Dax, le regard soupçonneux de l un des membres de la
gestapo, les yeux fixés sur les particularités de nos
chaussures ...Enfin le guide André Barbier réussit à nous sortir de cette
impasse
Passage des Pyrenées dans un camion rempli de poulets et de poussins
_le 4 aout nous sommes à Irun (Espagne )
_
le 13 aout à Gibraltar et le 17 aout de retour au
Royaume uni( soit 1 mois et 1 3 jours après
le crash
Munday autre pilote volant de concert avec Erickso
n sur son aile gauche
« . En dessous de nous ....une cathedrale;; je vis Erickson disparaitre de ma vue après l explosion de son avion ;;;
. Notre altitude 30000 pieds grand beau temps
jje crois distinguer la tour Eiffel dans le lointain En
dessous de nous
s) une cathedrale ..... dira Munday....
Je pensais Erickson définitivement disparu mais en janvier 1944 je le
rencontrais assoupi dans un fauteuil ,lors d une réunion d informations
.Il me raconta son périple ,l’aide de la résistance , trois semaines dans
une grange , son évasion , le passage de la frontiére , leurs craintes lors d un contrôle à Bayonne , le 4 aout à Irun , le consul à Bilbao et le train vers Madrid le 6 aout
Rappelons qu en novembre 1942 les allemands avaientfranchi la ligne de démarcation et la flotte française basée à Toulon s était sabordée d’où la suppression d’un certain nombre de controles
L'épave du B17 photo Roger Cornevin les rives de
la Senneviére
RRoger et jean Cornevin Un Messershmitt 109 abattu
par l une des forteresses
7
Monument de Belfonds
•
FO Gordon B Erickson (P) EVD
•
2LT Clifford C Dartt (CP) POW
•
2LT Francis M Hackley (N) KIA
•
2LT Don W Irvine (B) KIA
•
SSGT Robert H Penly (TT) EVD
•
SSGT Frank J Wingerter (WG)EVD
SSGT Willard E. Freeman (BT) EVD
•
SSGT Ashworth EVD
•
SSGT Paul G Welch (RO) POW
•
-
6 Evadés 2 Victimes 2 Prisonniers
8
III EVASIONS
Erickson
le pilote de Nymokimi d'origine suédoise évadé
, Freeman
le mitrailleur blessé
caché en forêt de Gouffern avec
Mankovick
Clifford Dart
le copilote prisonnier après
deux nuits d errance aux alentours de Belfonds
Penly
le mécanicien ’un des membres de l ,équipage tom
ba lourdement sur le dos Un jeune
habitant du plessis
Roger Gaulard
,se précipita pour l’aider à se remettre de sa lou
rde chute
et le secourir Ce dernier dénoncé décédera en
déportation le 18 mars en 1945 a Diez
( rapport de l’abbé l’aumonier du camp)
Mankovitz
a peur du vide.... jambes pendantes au dessus du vid
e il bloque l issue de secours
et se décide enfin à sauter
Freeman
se fracture la cheville lors de l impact avec le so
l
Ils passéront tous deux trois semaines cachés et s
oignés en foret de Gouffern et pris en
charge par les résistants avant de prendre le chemi
n de Tours « Conduits par les resistants
une femme nous accompagnait , un bebe dans les bras
Nous nous sommes englués en forêt et
un groupe d’allemands nous a aidé à sortir de notre
délicate position »
Deux évadés vers les Pyrenées orientales ,Perpigna
n ,la frontiére franco
espagnole et , Aronsa ,Barcelone
Rapports d évasion Freeman et Manckovick
Deux guides nous accompagnaient lors du passage de
la frontiére Nous avons marché ensuite
4 heures vers une ferme en territoires espagnol apr
ès avoir évité deux patrouilles allemandes
avant de suivre le guide envoyé par le réseau
Vic dont l organisateur le general espagnol
Martin était le chef
Message d’arrivée diffusé sue les ondes de la BBC «
les occupants du petit bois sont bien
arrivés »
deux prisonniers
Welch
blessé et allongé dans les fourrés de la carriere de Fontaineriant, lieu privilégié de nos baignades et retrouvé par un habitant promenant son chien et ,travaillant aux carriéres de quartzites
CClifford Dartt
le copilote erra durant deux jours et deux nuits avant de se rendre dans une ferme aux gendarmes françaisInterné à Sagan ( Pologne il nous fera part de son
amertume après sa libération )
Note wikipedia Le Stalag Luft III était un camp deprisonniers de guerre ( stalag)pour les pilotes pendant la seconde guerre mondiale.
Etabli en 1942 Il était situé à côté de Sagan (dans l'actuelle Pologne ) et il relevait exclusivement de la Luftwaffe. .
Les prisonniers étaient principalement britanniques etaméricains, mais des prisonniers d'autres nationalités y ont été recensés : Français Belges, Canadiens, Hollandais,Grecs, Norvégiens, Lituaniens, Slovaques, Tchèques,Polonais, ainsi que des pilotes
de la Nouvelle-Zélande et de la République d’Afrique du Sud.
On estime qu'au début de1944 ils étaient plus de 10 500 prisonniers.
On estime qu'au début de1944 ils étaient plus de 10 500 prisonniers.
Les tentatives d'évasion ont été nombreuses et la fuite la plus connue eut lieu pendant la nuit du 24 MARS 1944.
Par un tunnel, de 111 m de longueur, creusé à 10 m de profondeur, 76 pilotes réussirent à sortir du camp. Les Allemands traquèrent les évadés sur tout le territoire et tous furent repris sauf trois pilotes, qui échappèrent aux NAZIS: deux norvégiens et un néerlandais. Sur ordre d’HITLER ,, 50 des prisonniers repris furent fusillés.
Par un tunnel, de 111 m de longueur, creusé à 10 m de profondeur, 76 pilotes réussirent à sortir du camp. Les Allemands traquèrent les évadés sur tout le territoire et tous furent repris sauf trois pilotes, qui échappèrent aux NAZIS: deux norvégiens et un néerlandais. Sur ordre d’HITLER ,, 50 des prisonniers repris furent fusillés.
Cet épisode a été immortalisé par le film LA GRANDE EVASION
Le bilan définitif Deux prisonniers , 6 évadés( deux par les Pyrenées orientales 4 par lesPyrenées atlantiques) et 2 victimes
Hackley et Irvine
Trois semaines dans une grange
Un Séjour de 3 semaines dans une grange à 3 km du lieu du crash alors que les patrouilles allemandes battent la campagne , l’aide de la résistance...deux hommes l un appelé Dominique nous informe et nous réconforte en nou assurant que leur organisation nous prenait en charge IL nous donne un maximum de conseils
_
13 juillet Coupe de cheveux par la femme du maire et fourniture de vetements civils Séjour dans une vieille ferme située à
13 juillet Coupe de cheveux par la femme du maire et fourniture de vetements civils Séjour dans une vieille ferme située à
quelques kilométres des lieux du crash
« l englisherie »( photo mr théblines )
Nous retenons le témoignage de Mme
charge dés le début ,l’organisation et
l hebergement clandestin des aviateurs
« je devais faire un grand détour pour
donner à manger aux aviateurs dans une sorte de hangar rempli de foin Nous avons été surpris par un inconnu à bicyclette Invoquant la pluie cherchant des champignons nous sommes rentrés très inquiets ;;;;
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- 26 juillet Nous sommes Au passage à Dax, le regard soupçonneux de l un des membres de la gestapo, les yeux fixés sur les particularités de nos chaussures ...Enfin le guide André Barbier réussit à nous sortir de cette impasse
Passage des Pyrenées dans un camion rempli de poulets et de poussins
_le 4 aout nous sommes à Irun (Espagne )
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le 13 aout à Gibraltar et le 17 aout de retour au
Royaume uni( soit 1 mois et 1 3 jours après
le crash
Munday autre pilote volant de concert avec Erickson sur son aile gauche
« . En dessous de nous ....une cathedrale;; je visErickson disparaitre de ma vue aprèsl explosion de son avion ;;;
.De notre altitude 30000 pieds grand beau temps
jje crois distinguer la tour Eiffel dans le lointain En
dessous de nouS
s)) une cathedrale ..... dira Munday....
Je pensais Erickson définitivemendisparu mais en janvier 1944 je lerencontrais assoupi dans un fauteuil lors d une réunion d informations.Il me raconta son périple ,l’aide de la résistance , trois semaines dans une grange , son évasion , le passage de la frontiére , leurs craintes lors d un contrôle à Bayonne , le 4 aout àIrun , le consul à Bilbao et le train versMadrid le 6 aout
Rappelons qu en novembre 1942 les allemands avaient franchi la ligne de démarcation et la flotte française basée à Toulon s était sabordée d’où la suppression d’un certain nombre de controles
Ll
'épave du B17 photo Roger Cornevin les rives de
'épave du B17 photo Roger Cornevin les rives de
la Senneviére
R Roger et jean Cornevin Un Messershmitt 109 abattu
par l une des forteresses
7
Monument de Belfonds
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FO Gordon B Erickson (P) EVD
•
2LT Clifford C Dartt (CP) POW
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2LT Francis M Hackley (N) KIA
•
2LT Don W Irvine (B) KIA
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SSGT Robert H Penly (TT) EVD
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SSGT Frank J Wingerter (WG)EVD
SSGT Willard E. Freeman (BT) EVD
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SSGT Ashworth EVD
•
SSGT Paul G Welch (RO) POW
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SSGTCharlesMankowitz (TG)EVD
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6 Evadés 2 Victimes 2 Prisonniers
8
III EVASIONS
Erickson
le pilote de Nymokimi d'origine suédoise évadé
, Freeman
le mitrailleur blessé
caché en forêt de Gouffern avec
Mankovick
Clifford Dart
le copilote prisonnier après
deux nuits d errance aux alentours de Belfonds
Penly
le mécanicien ’un des membres de l ,équipage tom
ba lourdement sur le dos
Un jeune habitant du plessis
Un jeune habitant du plessis
Roger Gaulard,se précipita pour l’aider à se remettre de sa lou
rde chute et le secourir Ce dernier dénoncé décédera en
déportation le 18 mars en 1945 a Diez( rapport de l’abbé l’aumonier du camp)
Mankovitz a peur du vide.... jambes pendantes au dessus du vid
il bloque l issue de secourset se décide enfin à sauter
Freeman
se fracture la cheville lors de l impact avec le sol
Ils passeront tous deux trois semaines cachés et soignés en foret de Gouffern et pris en charge par les résistants avant de prendre le chemin de Tours « Conduits par les resistants une femme nous accompagnait , un bebe dans les bras
Nous nous sommes englués en forêt etun groupe d’allemands nous a aidé à sortir de notre délicate position »
Deux évadés vers les Pyrenées orientales ,Perpignan ,la frontiére franco espagnole et , Aronsa ,Barcelone
Rapports d évasion Freeman et Manckovick
Deux guides nous accompagnaient lors du passage dela frontiére Nous avons marché ensuite4 heures vers une ferme en territoires espagnol
après avoir évité deux patrouilles allemandes avant de suivre le guide envoyé par le réseau Vic dont l organisateur le general espagnolMartin était le chef
Message d’arrivée diffusé sue les ondes de la BBC «
les occupants du petit bois sont bien
arrivés »
Deux prisonniers
Welch
blessé et allongé dans les fourrés de la carriere
de Fontaineriant, lieu privilégié de nos
baignades et retrouvé par un habitant promenant son
chien et ,travaillant aux carriéres de
quartzites
Clifford Dartt
le copilote erra durant deux jours et deux nuits
avant de se rendre dans une ferme aux gendarmes français
Interné à Sagan ( Pologne il nous fera part de son
amertume après sa libération )
Note wikipedia Le Stalag Luft III était un camp de
prisonniers de guerre ( stalag)pour les pilotes pendant la seconde guerre mondiale.
Etabli en 1942 Il était situé à côté de Sagan (dans l'actuelle Pologne ) et il relevait exclusivement de la Luftwaffe. .
Les prisonniers étaient principalement britanniques et
américains, mais des prisonniersd'autres nationalités y ont été recensés : Français Belges, Canadiens, Hollandais,
Grecs, Norvégiens, Lituaniens, Slovaques, Tchèques,
Polonais, ainsi que des pilotesde la Nouvelle-Zélande et de la République d’Afrique du Sud. On estime qu'au débutde1944 ils étaient plus de 10 500 prisonniers.
Les tentatives d'évasion ont été nombreuses et la fuite la plus connue eut lieu pendant la nuit du 24 MARS 1944.
Par un tunnel, de 111 m de longueur, creusé à 10 mde profondeur, 76 pilotes réussirent à sortir du camp. Les Allemands traquèrent les évadés sur tout le territoireet tous furent repris sauf trois pilotes, qui échappèrent aux NAZIS: deux norvégienset un néerlandais. Sur ordre d’HITLER ,, 50 des prisonniers repris furent fusillés. Cet épisode a été immortalisé par le film LA GRANDE EVASION
Le bilan définitif Deux prisonniers , 6 évadés
( deux par les Pyrenées orientales 4 par lesPyrenées atlantiques) et 2 victimes
Hackley et Irvine
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