L 'AVION DE LA POTENCE à SEES ( nuit du 22 au 23 Mai 1944)
un kilométre au nord
Période de l 'OCCUPATION CRASH d 'un avion inconnu
De ma fenêtre située devant la cathédrale PLACE DU PARQUET à 500
mètres au nord de la gare, il passa venant de la direction d'Alençon environné de flammes après
avoir survolé quelques immeubles. Cette image de l’avion en flammes, je
ne pouvais l’oublier et je pense qu'elle fut la motivation
première m’incitant à résoudre ce problème de l’identification
des victimes.
Aprés la libération en Aout 1944 Ce que j'ignorais, c'est que la RAF disposait d un service spécial
de recherches et ses conclusions figuraient parmi ses archives mais
n’avaient jamais été transmises aux mairies concernées, Ce n’est
d'ailleurs pas le seul exemple, il m’a fallu pour chaque enquête m adresser à differents organismes anglais et americains
L 'AVION DE LA POTENCE à SEES ( nuit du 22 au 23 Mai 1944)un kilométre au nord
il me faut donc retrouver les informations
auprès des services historiques de Maxwell ( USA ) pour l' USAAF
et du
Ministère de la Défense britannique pour la RAF.
Le procés verbal de la gendarmerie statue avion allié mais de nationalité inconnue
Une bague aux initiales GRAND VALLEY ET CAS est extraite d un corps par l adjudant Buvron et une photo déchirée recueillie par un sagien Malherbe
Les allemands presents sur place recueillent des foulards représentant la région et des sommes d argent
Les restes de l avion et les corps s'étalent approximativement sur un hectare surface entourée de buissons d aubépines
Identification de l’épave par l’équipe britannique du MRES
Dés Mars 1946 soit plus de 18 mois après la libération, le MRES intervient sous la direction de Noel Archer, flight lieutenant enquêteur de la RAF et sans nouvelles précises concernant l'identité de cet avion.
Une simple lettre de l'un des gendarmes sagiens parlait d'un avion de transport. Noel Archer décide l’extraction des moteurs profondément enfoncés dans un sol humide et examine avec son équipe les débris de l’épave qui sont restés sur place.
Voici les termes de son intervention:
“J'ai trouvé un morceau de fermeture éclair utilisé pour la fabrication des bottes d’aviateur. Cette pièce est canadienne car la doublure des tenues de combat canadiennes est d'un bleu plus pâle et plus éclatant que ceux portés par la RAF.
Sur les lieux du crash nous avons pu voir les ailerons de l’appareil de forme carrée typiques du Whitley et nous avons trouvé un chargeur d’une mitrailleuse VGO utilisée à l'époque sur les Whitley mais dont l utilisation fut abandonnée par la suite sur les bombardiers en service à la fin de la guerre.
Notre hypothèse fut confirmée par la découverte d une plaque matricule affichant le nom Whitley suivi d une série de chiffres. Sous les moteurs, pas de trace de corps…»
Dés Mars 1946 soit plus de 18 mois après la libération, le MRES intervient sous la direction de Noel Archer, flight lieutenant enquêteur de la RAF et sans nouvelles précises concernant l'identité de cet avion.
Une simple lettre de l'un des gendarmes sagiens parlait d'un avion de transport. Noel Archer décide l’extraction des moteurs profondément enfoncés dans un sol humide et examine avec son équipe les débris de l’épave qui sont restés sur place.
Voici les termes de son intervention:
“J'ai trouvé un morceau de fermeture éclair utilisé pour la fabrication des bottes d’aviateur. Cette pièce est canadienne car la doublure des tenues de combat canadiennes est d'un bleu plus pâle et plus éclatant que ceux portés par la RAF.
Sur les lieux du crash nous avons pu voir les ailerons de l’appareil de forme carrée typiques du Whitley et nous avons trouvé un chargeur d’une mitrailleuse VGO utilisée à l'époque sur les Whitley mais dont l utilisation fut abandonnée par la suite sur les bombardiers en service à la fin de la guerre.
Notre hypothèse fut confirmée par la découverte d une plaque matricule affichant le nom Whitley suivi d une série de chiffres. Sous les moteurs, pas de trace de corps…»
L’équipage en fait comprenait 6 membres d'équipage, 5 corps furent ramassés par les allemands
placés dans 4 cercueils et enterrés dans le cimetière civil de Sées"
Par la suite les corps en question furent exhumés en 1946 par une
unité non identifiée des forces alliées et transférés au
cimetière de Bretteville sur Laize. Deux des six membres
d’équipage demeuraient introuvables mais six noms seront gravés sur le
monument.
Le 25 septembre 1948 ( plus de 4 années après la date du crash )
les familles Wyckoff et Goodwin,
étaient informés du décès de leurs êtres chers sans autres
précisions. La Royal Air Force comme on le sait n’avait pas transmis à
l’administration française les résultats de son enquête. Le
mystère concernant cet avion restait donc entier pour les sagiens
qui avaient été témoins de ce crash.
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