jeudi 8 novembre 2018

Notre périple a Chambois ce 20 Aout 1944


Notre  périple a Chambois  ce 20 Aout  1944









Il n est  jamais trop tard  ! photos  trouvées  sur le champ de bataille de Chambois !
 

 Nous avons quitté Sées un beau matin   destination la côte normande ...Ainsi  J 'ai  pu découvrir  l organisation des camps américains et les conditions de vie de ces jeunes d 'outre atlantique venus combattre sur nos terres 
Appartenant a la Police Militaire Jerry  avait en charge le magasin d habillement et comme tout américain était trés intéressé par les armes  et leur maniement .
Collectionneur avisé  je pense qu il avait dû se créer suffisamment de contacts avant de rapporter quelques piéces rares aux Etats Unis 



 Place du parquet  revue de Gi's 
 Conté observe la scène ..La statue de bronze a été enlevée en 1943 et envoyée a la ferraille Le buste en pierre blanche subsiste ( photo en haut et en bas a droite )
  
 Le champ de bataille de Chambois

 Avec deux amis nous avions fin aout prospecté le champ de bataille de Chambois dans le but de récupérer non pas des armes mais des objets les plus  divers ..
j avais trouvé un contact en l 'occurence  un ami de mon pére habitant impasse Cazault à Alençon et qui stationnait chaque jour sur notre grande place Chargé par la préfecture de récupérer des véhicules de toutes sortes.... à la fin de la journée
 il prenait en remorque quelques camions ou matériel roulant 
dont je n ai jamais connu la destination finale


On peut dire que notre surprise fut grande en découvrant
 l étendue des dégâts ;;;et je ne vais pas m' aventurer a décrire le spectacle le plus horrible qui soit , corps de combattants  abandonnés ,attelages de chevaux anéantis , un spectacle insoutenable pour les jeunes que nous étions... début septembre sous le soleil d 'été 
Documents trouvés sur le champ de bataille
A Moissy, les Allemands bénéficiaient d'un gué qui, à l’image du pont de Saint-Lambert, est devenu graduellement engorgé par les milliers de chariots, voitures, chars, canons d’assaut, camions… Passé ce gué, les Allemands devaient s'engager sur une voie étroite et poussiéreuse montant lentement vers Coudehard, immédiatement en contrebas de la côte 262. Ce chemin, bombardé et mitraillé en permanence, devint rapidement encombré à son tour par les épaves d'équipements allemands, les fossés qui le bordaient charriant chevaux blessés et soldats agonisants, et offrant un spectacle si tragique qu’il fut bientôt appelé "couloir de la mort".



Jean Quellien professeur émérite de l'université de Caen
"Commencement de la fin de la guerre" selon Montgomery, "une de ses plus grandes tueries" selon Eisenhower. L'épisode de la poche de Falaise, du 16 au 22 août 1944, au cours duquel les Allemands ont dû pour la première fois battre en retraite, est un tournant de la                                   Trouvé sur le champ de bataille 
libération de l'Europe, au prix d'un "carnage" concentré sur quelques km2 de bocage normand.
"Il était possible pendant des centaines de mètres de ne marcher que sur des restes humains en décomposition, dans un silence pesant, dans une campagne luxuriante où toute vie avait brutalement cessé... C'est l’une des plus grandes tueries de la guerre", rapporta le général Eisenhower.
Plus de deux mois après le Débarquement, entre 5.000 et 6.000 hommes y ont été tués, dont près de 200 civils, présents par centaines après avoir fui les bombardements de la plaine de Caen, note Jean Quellien professeur émérite de l'université de Caen évoquant ce "carnage" dans "La Bataille de Normandie".
S'y ajoutent "les cadavres de 6.000 à 10.000 chevaux", assure Stéphane Jonot, responsable du Mémorial de Montormel à Coudehard (Orne) où la poche s'est refermée. Certaines divisions d'infanterie allemandes étaient en effet essentiellement hippomobiles.
"Quand le vent portait, l'odeur des cadavres était perçue à plusieurs dizaines de km à la ronde", précise M. Jonot.
"Pendant près d'un an, des camions citernes vont alimenter en eau potable certains villages de la vallée car la nappe phréatique est polluée", poursuit le responsable du musée de Coudehard.
Les Allemands ont laissé sur le secteur 220 chars, 160 canons, 700 pièces d'artillerie, 130 canons antichars, 5.000 véhicules à moteur, 2.000 attelages hippomobiles, selon M. Quellien.
"Des concessions de ferraillage se mirent en place. La dernière a fermé 20 ans après les derniers combats. Près de 200 tonnes de ferrailles en ont été tirées", explique M. Jonot.
La bataille a parfois été comparée à celle de Stalingrad, même si en Normandie la victoire des Alliés n'est pas totale puisque 40.000 à 50.000 Allemands ont réussi à fuir. Reste que 30.000 à 40.000 hommes ont été faits prisonniers et "pour les Allemands, l'heure est au repli généralisé 
Ces photos n ont jamais retrouvé leur propriétaire( au dos du téléphoniste  datée ....Lyon Frankreich 15  5  1943)

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