Pleine lune ...nuit propice aux parachutages
Le soe est un organisme majeur qui devait frapper en territoire ennemi vite et fort Ses operations devaient être caractérisées par la soudaineté la ruse et la souplesse et frapper l ennemi aux défauts de sa cuirasse militaire et économique
Le SOE crée par Churchill fut donc un service secret autonome chargé d une mission classique…la guerre subversive…. mais en apportant une aide puissante et inestimable aux groupes de résistants héroiques issus de nos villes et nos campagnes
Cette aide ne peut être apportée que par une étroite collaboration entre le BOA et le SOE utilisant la voie des air RADIO de la BBC et l aviation par l intermédiaire du BCRA organisme de la France libre
le BOA dés la fin de 1942,sous l'impulsion du chef départemental de l'organisation civile et militaire l'ingenieur du genie rural Robert Aubin de Fontenay sur orne des patriotes se mirent à loeuvre pour recenser des terrains favorables aux opérations aériennes ( ref le BOA Archives departementales )
Temoignage d un pilote de Halifax bombardier du SOE
Le Halifax bombardier de la RAF basé à Tempsford aérodrome secret de la RAF spécialement transformé aménagé et chargé de ses containers emporte armes munitions médicaments destinés à la resistance locale
Un comité de réception courageux (citons les groupes Tessier, Cercueil dans la région sagienne etc..°,)vigilant, prêt à tout, caché sous les ombrages nous attend, guettant désespérément notre arrivée quelles que soient l’heure de la nuit, la température, le brouillard, la pluie, la neige, les rafales de vent et il nous faut
absolument découvrir les feux dissimulés dans une nature surveillée par les patrouilles allemandes Tâche périlleuse entre toutes qu’il nous fallait assumer
Les équipages du SOE
Rappelons que le ciel de nuit est une occasion d’affronter pour les lourds bombardiers ….. les rapides chasseurs de la Luftwaffe
Chasseur de nuit Fockewulf
"Cette bonne terre de France si attirante mais inhospitalière il nous faut la survoler avec la plus grande prudence avec un équipage perpétuellement aux aguets scrutant du sabord ou de la tourelle arrière les profondeurs de la nuit "..équipage composé de dix hommes de nationalité souvent différente Britannique, Canadiens, australiens néo zélandais polonais
« Chaque sortie dure plus de sept heures, des heures d’un vol angoissant dans la solitude nocturne, passées a survoler la mer toujours hostile et la terre ennemie, à surveiller un vide que peut a tout moment trouer le chasseur de nuit assassin, a scruter un néant que perce le pinceau glaçé du projecteur doublé du mortel éclatement de la flak _ »
Le comité de réception des résistants
Comment circuler la nuit en silence aprés l'heure d'interdiction
imposée par le couvre feu ? Une équipe de patriotes décidés se rend au point de largage prévu en empruntant des chemins forestiers ou de campagne Les chiens aboient à leur passage ,laissant derrière eux une piste sonore qui indique une présence dans des lieux supposés déserts à cette heure de la nuit ?
La situation la plus probable était l'interception des membres du comité de réception c est la raison pour laquelle certains se faisaient fabriquer de faux permis de chasse ou médicaux qui permettaient ainsi de circuler après le couvre feu
Chacun d'eux a imaginé une histoire en cas de rencontre d une patrouille allemande ce qui peut paraitre difficile à comprendre si l'on veut se faire une idée des dangers générés par la lutte clandestine Affrontement contre un ennemi intraitable et sans pitié et s 'opposant à la lutte que nous menons sans répit dans la clandestinité la plus totale
De nombreux dangers difficiles à éviter alors que nous combattons sans armes... armes que nous devons fournir a ceux qui en manquent dans la lutte ouverte contre l'occupant
.Ces hommes les résistants qui ont consenti au sacrifice de leur vie ,ces hommes dont la volonté et l'équilibre sont mis à l'épreuve 24 heures sur 24
Tout d abord chez soi l'écoute de la BBC puis entre les parasites et les brouillages ,la joie d entendre le message puis la marche vers l' endroit convenu avec toute la prudence requise, la répartition de l équipe à différents postes et dans le long silence... l attente impatiente et inquiéte
Edouard Paysant ( devenu Trouvére )chef du BOA présent a cette date a saint marcel avec Marie Croisé dirige alors le BOA M2 M3
terrain balisé
Clouet des Perruches DMR
Attente souvent trés longue ...
L 'avion décolle de l aéroport secret de Tempsford (au sud est de Cambridge )Seulement à deux ou trois heures de vol il doit nous localiser dans une campagne ou une forêt avec le risque de ne pas trouver le terrain balisé ? panne mécanique? abattu par la chasse allemande ?
Autant de questions qui alimentent notre inquiétude
Son trajet Tempsford,Londres dans le brouillard , la traversée de la Manche et le franchissement de la côte française aux alentours de
Cabourg ;;;évitant le piége de la DCA
Lancement de containers
Tempsford ........Sées A peine deux heures de vol !!!!
Comment peut t il nous trouver au milieu de notre forêt? Repérer nos signaux ?
Nous savons que l avion vole composé d une dizaine de membres du SOE ( service operation executiv )
Il vole à basse altitude feux éteints se repérant à la vision des rivières scintillantes la nuit , les lumières filtrantes des habitations ,les voies ferrées ;;;
Enfin grandissant le vrombissement grave d un moteur ...
Va t il repérer nos signaux au sol,?
Est ce bien lui celui que nous attendons ?,allié?ennemi ?
Les yeux fouillent le ciel sombre , au bruit des moteurs on l'identifie ;
C est lui ....une grande ombre apparait très près au dessus de nos têtes et passe une première fois
Les signaux s allument au sol ;l'avion répond par une lumière clignotante et s éloigne pour revenir bientôt tous feux éteints six fois ,huit fois,silhouette à peine visible ,noire dans la nuit noire et dans un bruit de tonnerre
Le risque d attirer l'attention au sol grandit à chaque minute si l'appareil reste dans le voisinage en estimant que les allemands sont équipés de radar permettant de détecter et donc d'intercepter l'avion lanceur de containers
Un deux , trois, quatre nous comptons les parachutes qui
s ouvrent comme d 'énormes fleurs cinq ,six, huit ,dix Nous repérons le point de chute dans la prairie ... le compte y est.....
Un souffle de fraternité est passé tout prés si prés!
Avec le contenu des containers armes,explosifs ,nous récupérons le "colis cadeau ..".
Cigarettes pour les fumeurs ..du thé pour les amateurs
L'avion est reparti.. son bruit familier s éloigne Et maintenant reste le travail dont il faut s' acquitter méthodiquement avec la plus
Atterrissage d un container
grande prudence
"Nous avons encore en mémoire l'échec du parachutage du 9 Juillet 1944 par quatre appareils Halifax pour une livraison totale de 16 Tonnes (par E.Voyer)
Entendant le ronronnement d'un avion gros porteur en direction du terrain nous avons donné le signal d'allumage des lampes de la ligne de balisage en même temps que la lettre conventionnelle en morse
Au moment où cet avion passait nous nous aperçumes un peu tard qu'il s' agissait d'un Dornier qui précédait de peu l'un de nos avions livreurs Halifax attendus Celui ci après avoir disparu à l'horizon fit demi tour et revint sur le terrain à nouveau balisé c'est alors que le Dornier qui préçédait de peu l'un de nos livreurs fit un passage sur le terrain en faisant feu de toute la puissance de ses mitrailleuses Par chance aucun de nos hommes ne fut atteint ...mais une vache qui se trouvait à l'extrémité du terrain fut touchée et du être abattue
il me fallut indemniser son propriétaire soit la somme de 10000 francs ...car c était bien entendu la meilleure vache du troupeau...
Un autre incident provenant d'un bois entendant des cris provenant d 'un bois proche du terrain je crus un de nos hommes atteint par le mitraillage il n'en était heureusement rien le pauvre diable en question en croyant se mettre hors de portée des mitrailleuses s'était simplement fait happer la jambe par un piège à renard ....
Après cette alerte le premier Halifax nous larguait son chargement suivi a peu d'intervalles par nos trois avions livreurs
Une pluie de parachutes et de containers parsemait le terrain mais fort heureusement nous étions nombreux plus d une trentaine dont une dizaine préposés à la sécurité aux abords du terrain"
La voie des airs dominée par l aviation britannique opposée à la luftwaffe fut donc l 'élément vital et prépondérant qui permit a la Résistance française de rivaliser avec succès contre l ennemi occupant
Les chiffres et les faits sont là C’est grâce au SOE que parvinrent à destination des milliers de tonnes d’armes et d explosifs envoyés pour aider les réseaux et les comités de réception
Le problème du SOE …le manque d avions Heureusement l’US Air force viendra à la rescousse plus tard dans le cadre des missions Harry
Six Halifax du SOE furent abattus dans notre département
Sainte Gauburge ,Tinchebray, Larré, Aube, Ecorcei, Bernieres
Nous sommes en Avril 1944 une opération d envergure se prépare , le parachutage de deux agents du BCRA ( agents de la France libre )
Le terrain choisi " le haras des rouges terres " situé
le parachutage se déroule dans les meilleures conditions dans la nuit du 9 au 10 avril 1944 LE Halifax aprés avoir décollé de Tempsford et les résistants sont fidèles au rendez vous
on note la présence sur les li eux du parachutage de Edouard cercueil ;;;;;;; hommes courageux entre tous conscients de
l importance de leur tâche a laquelle ils sont habitués
Des la réception du message de la BBC a destination de l équipe
d' Edouard Paysant des résistants " un nouveau jour s annonce " le Halifax survole la zone prescrite et définie par les coordonnées d usage largue 15 containers et des paquets
pour des raisons inconnues les deux agents de la France libre sont parachutés hors de la zone et atterrissent a proximité du moulin d Escures . Heureusement deux résistants les récupére et les guide rue saint martin au no 30 demeure de Edouard cercueil
Clouet des perruches s insurge contre cette erreur du bombardier
Ce parachutage présente une certaine importance dans la mesure ou la totalité du chargement est destiné au radio wallon présent a saint Marcel aux cotés de Edouard Pâysant ( ref a l espoir des ténébres parachutages sous l occupation par Michel Pichard coordinateur national du boa ) )
Nous sommes le avril et la documentation fait état de contacts permanents entre les différents membres Edouard Paysant Marie Croisé ,le radio Wallon en attente de ce matériel indispensable a leur échanges radio avec l'aviation alliée
Nous sommes en Avril 1944 une opération d envergure se prépare , le parachutage de deux agents du BCRA ( agents de la France libre )Le terrain choisi " le haras des rouges terres "
le parachutage se déroule dans les meilleures conditions dans la nuit du 9au 10 avril 1944 Le Halifax après avoir décollé de Tempsford et les résistants sont fidèles au rendez vous
on note la présence sur les lieux du parachutage de Edouard Cercueil ;;;;;;; hommes courageux entre tous conscients de
l importance de leur tâche a laquelle ils sont habitués
Des la réception du message de la BBC a destination de l équipe d Edouard Paysant des résistants " un nouveau jour s annonce " le Halifax survole la zone prescrite et définie par les coordonnées d usage largue 15 containers et des paquets
pour des raisons inconnues les deux agents de la France libre sont parachutés hors de la zone et atterrissent a proximité du moulin
d Escures . Heureusement deux résistants dont les récupére et les guide rue saint martin au no 30 demeure de Edouard Cerceuil
Clouet des perruches s insurge contre cette erreur du bombardier
Ce parachutage présente une certaine importance dans lea mesure ou la totalité du chargement est destiné au radio wallon présent a saint Marcel aux cotés de Edouard Paysant ( ref a l espoir des ténèbres parachutages sous l occupation par Michel Pichard coordinateur national du boa ) )
Nous sommes le avril et la documentation fait état de contacts permanents entre les différents membres Edouard Paysant Marie Croisé ,le radio wallon en attente de ce matériel indispensable a leur échanges radio
Roger Cornevin-Hayton, 15 ans en 1944, voit passer au-dessus de la cathédrale un bimoteur en feu. Après ce crash, qui fit six morts, il décide de percer le mystère de cet appareil fantôme.
Le 22 mai 1944, vers 23 h, je suis à ma fenêtre pour regarder les avions dans le ciel. Tout d'un coup, surgit un avion en flammes qui rase les maisons et passe derrière la cathédrale de Sées. Il vient d'Alençon. Puis j'entends un gros boum. Le lendemain, avec mon frère, nous allons à bicyclette sur le site du crash, à la Poterne, à un kilomètre au nord de la ville. Il y a du monde pour voir ce spectacle affreux. Deux sentinelles barrent la route. Il faut ruser pour pénétrer sur le lieu de crash.
L'avion a le nez enfoncé dans le sol et la queue a été pulvérisée dans l'explosion. Les corps des victimes sont dispersés dans le champ et dans les haies. Le rapport d'un gendarme français stipule « avion inconnu, mais vraisemblablement allié ». Quelques jours avant le Débarquement, cet appareil est un avion fantôme.
Les années passent, je m'engage dans l'aéronaval comme personnel volant. Lors de mes vols, je ne parviens pas à enlever cette image de ma tête. Ce qui me sidère, c'est l'inactivité des Sagiens et de la municipalité par rapport à cet avion. Cinquante-quatre ans après, je décide de mener l'enquête. Le problème, c'est qu'en 1998, je ne me rappelle plus de la date du crash. Je me rends au cimetière et le gardien me montre une tombe où six aviateurs inconnus reposent. L'homme l'entretient depuis des années. Une date est inscrite : 22 mai 1944.
Les services de la Royal air force (RAF) me donnent le nom des six hommes de l'équipage : tous Canadiens ! Ils venaient de finir leur formation de vol et passaient leur baptême du feu. Leur mission, nom de code Nickel, était de larguer des tracts, avec cinq autres appareils, au-dessus d'Alençon.
Je relaye ces noms dans la presse. Deux Sagiens rapportent la photo d'un inconnu et une bague en or avec les initiales WGH gravées à l'intérieur. WGH, pour Wilfried Gordon Harris, sergent mitrailleur à bord. Un des témoins me raconte que l'avion a été touché par la DCA.
J'ai réussi à retrouver la famille de Wilfried Gordon Harris dans l'Ontario. Aux familles Harris, Hong, Wickoff, Jacques, Hopper et Goodwin, j'ai pu adresser une lettre explicative sur le lieu, les circonstances du crash.
Nous avons organisé en 2004 une cérémonie de remise de la bague de Wilfried Gordon Harris à sa famille. Une stèle en hommage à l'équipage canadien a été mise en place à proximité du lieu du crash. L'avion oublié ne l'était plus. »
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