vendredi 5 avril 2019

Nos amis les GI ' s ET CHAMBOIS

Nos amis les GI ' s ET CHAMBOIS





Nos amis les GI ' s 
 Extrait de mon album  photos .et de mon cahier 1939  45 ..

Roscoe et Ronald Pike 
Gerald  Gonneville Military Police                   surnom     jerry 
de Allston( Massachusets )pris devant le monument aux morts
 d Isigny   Découvre qu 'un village de la côte porte le nom de Gonneville 

Phillip    Wichselberger   
 Lomita      California 














Pris de ma fenêtre ...........................







e


photos de" la nueve "partie 
intégrante de la2 eme db 



Tous habillés en Gi 's!

Rassemblement d 'une compagnie US place du Parquet 
Conté ou plutôt ce qu' il en reste observe la scéne 



 Nos amis les français : Guide pratique à l'usage des GI's en France, 1944-1945: ANON


Les éléments allemands encerclés dans la poche de Falaise et Chambois sont rassemblés et dirigés  vers le Palais Episcopal 

jerry avec son fort accent canadien du Maine  nous parle souvent de la"Guerre des haies" dans le bocage normand qui  se révélera terrible et très meurtrière pour les Américains.
La "guerre des haies" sera avant tout une bataille de fantassins dans
laquelle le défenseur est en position de force. Plongés dans cet enfer,les GIs tombent par dizaines pour nettoyer une seule haie, en tout point semblable à celle qu'ils viennent de 

prendre,désespérément semblable à celles qu'il leur reste à conquérir.
Une progression de 8km en une semaine!me précisera un G 'i

Les pertes américaines arrivent au chiffre effarant d'un homme perdu pour chaque mètre gagné! Certaines compagnies sont réduites à quelques dizaines d'hommes. 



Nos amis américains  redécouvrent   les plaisirs  de la vie de famille

Notre salon était toujours plein .....de joyeux lurons  débordant de vitalité 
Nos amis américains  avaient redécouvert  les plaisirs  de la vie de famille et venaient chaque soir  participer a nos jeux  tels que les échecs ,les dames ,le turfcot enfin tout ce qui peut réunir de joyeux convives autour d une table 

ls s 'appelaient   Roscoe et Ronald  Pike      Manchester            New Hamshire 

et    Phillip Wichselberger de Lomita California 

je n oublie pas   jerry Gonneville      sergent  de la Military Police qui nous habilla de pied en cap et passa de longs mois a Sées Originaire de l 'état du Maine il parlait français avec un fort accent canadien ponctué de nombreux termes américains 


Aout 1944  prisonniers allemands suite a la bataille (poche de Chambois ) dirigés vers le palais episcopal  
 (pris de ma fenêtre )



Peut être un jour découvriront ils ce message ?  J estime avoir trop attendu avant de faire des recherches mais il n est jamais trop tard !  Il est vrai que nous sommes en 2015 et que plus de 70 années se sont écoulées depuis leur passage dans nos murs où ils sont restés prés de 3 mois ...le temps de fréquenter chaque soir notre famille et de participer avec enthousiasme aux soirées familiales 
Les  jeu de dames n 'avait aucun secret pour eux... bien que je me faisais un plaisir d'appliquer les régles françaises qui présentaient un certain avantage et me permettaient " d aller a dame" dans les meilleurs délais à la grande surprise de nos invités 
Jumeaux.....Roscoe et Ronald ne pouvaient être séparés et ils ont continué leur périple sur la côte normande sans se quitter le moins du monde....parait il que c était une régle dans l US Army

Jerry un habitué de la maison se fit un plaisir de me faire découvrir les plages du débarquement et et  m' embarqua dans sa jeep .....  destination la côte normande et bien sûr avec 
l 'agrément des parents 
Résultat d’images pour CHAMP DE BATAILLE CHAMBOIS


Nous avons quitté Sées un beau matin   destination la côte normande ...Ainsi  J 'ai  pu decouvrir  l organisation des camps américains et les conditions de vie de ces jeunes d 'outre atlantique venus combattre sur nos terres  
Appartenant a la Police Militaire Jerry  avait en charge le magasin d habillement et comme tout américain était trés intéressé par les armes  et leur maniement .
Collectionneur avisé  je pense qu il avait dû se créer suffisamment de contacts avant de rapporter quelques piéces rares aux Etats Unis 


Photo extraite de mon album  
 Place du parquet  revue de gi's 
 Conté observe la scéne ..La statue de bronze a été enlevée en 1943 et envoyée a la ferraille 
   
 Le champ de bataille de Chambois 

 Avec deux amis nous avions fin aout prospecté le champ de bataille de Chambois dans le but de récupérer non pas des armes mais des objets les plus  divers ..
j avais trouvé un contact en l 'occurence  un ami de mon pére habitant impasse Cazault à Alençon et qui stationnait chaque jour sur notre grande place Chargé par la préfecture de récupérer des véhicules de toutes sortes.... à la fin de la journée 
 il prenait en remorque quelques camions ou matériel roulant  
dont je n ai jamais connu la destination finale 


On peut dire que notre surprise fut grande en découvrant 
l étendue des dégâts ;;;et je ne vais pas m' aventurer a décrire le spectacle le plus horrible qui soit , corps de combattants  abandonnés ,attelages de chevaux anéantis , un spectacle insoutenable pour les jeunes que nous étions... début septembre sous le soleil d 'été  
Documents trouvés sur le champ de bataille

A Moissy, les Allemands bénéficiaient d'un gué qui, à l’image du pont de Saint-Lambert, est devenu graduellement engorgé par les milliers de chariots, voitures, chars, canons d’assaut, camions… Passé ce gué, les Allemands devaient s'engager sur une voie étroite et poussiéreuse montant lentement vers Coudehard, immédiatement en contrebas de la côte 262. Ce chemin, bombardé et mitraillé en permanence, devint rapidement encombré à son tour par les épaves d'équipements allemands, les fossés qui le bordaient charriant chevaux blessés et soldats agonisants, et offrant un spectacle si tragique qu’il fut bientôt appelé "couloir de la mort". 



Jean Quellien professeur émérite de l'université de Caen
"Commencement de la fin de la guerre" selon Montgomery, "une de ses plus grandes tueries" selon Eisenhower. L'épisode de la poche de Falaise, du 16 au 22 août 1944, au cours duquel les Allemands ont dû pour la première fois battre en retraite, est un tournant de la                                   Trouvé sur le champ de bataille 
libération de l'Europe, au prix d'un "carnage" concentré sur quelques km2 de bocage normand.
"Il était possible pendant des centaines de mètres de ne marcher que sur des restes humains en décomposition, dans un silence pesant, dans une campagne luxuriante où toute vie avait brutalement cessé... C'est l’une des plus grandes tueries de la guerre", rapporta le général Eisenhower.
Plus de deux mois après le Débarquement, entre 5.000 et 6.000 hommes y ont été tués, dont près de 200 civils, présents par centaines après avoir fui les bombardements de la plaine de Caen, note Jean Quellien professeur émérite de l'université de Caen évoquant ce "carnage" dans "La Bataille de Normandie".
S'y ajoutent "les cadavres de 6.000 à 10.000 chevaux", assure Stéphane Jonot, responsable du Mémorial de Montormel à Coudehard (Orne) où la poche s'est refermée. Certaines divisions d'infanterie allemandes étaient en effet essentiellement hippomobiles.
"Quand le vent portait, l'odeur des cadavres était perçue à plusieurs dizaines de km à la ronde", précise M. Jonot.
"Pendant près d'un an, des camions citernes vont alimenter en eau potable certains villages de la vallée car la nappe phréatique est polluée", poursuit le responsable du musée de Coudehard.
Les Allemands ont laissé sur le secteur 220 chars, 160 canons, 700 pièces d'artillerie, 130 canons antichars, 5.000 véhicules à moteur, 2.000 attelages hippomobiles, selon M. Quellien.
"Des concessions de ferraillage se mirent en place. La dernière a fermé 20 ans après les derniers combats. Près de 200 tonnes de ferrailles en ont été tirées", explique M. Jonot.
La bataille a parfois été comparée à celle de Stalingrad, même si en Normandie la victoire des Alliés n'est pas totale puisque 40.000 à 50.000 Allemands ont réussi à fuir. Reste que 30.000 à 40.000 hommes ont été faits prisonniers et "pour les Allemands, l'heure est au repli généralisé vers la Seine", souligne M. Quellien.

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