Nos amis les GI ' s ET CHAMBOIS
Nos amis les GI ' s
Extrait de mon album photos .et de mon cahier 1939 45 ..
Roscoe et Ronald Pike
Gerald Gonneville Military Police surnom jerry
de Allston( Massachusets )pris devant le monument aux morts
d Isigny Découvre qu 'un village de la côte porte le nom de Gonneville
Phillip Wichselberger
Lomita California
Pris de ma fenêtre ...........................
e |
photos de" la nueve "partie
intégrante de la2 eme db
Rassemblement d 'une compagnie US place du Parquet
Conté ou plutôt ce qu' il en reste observe la scéne
Les éléments allemands encerclés dans la poche de Falaise et Chambois sont rassemblés et dirigés vers le Palais Episcopal
jerry avec son fort accent canadien du Maine nous parle souvent de la"Guerre des haies" dans le bocage normand qui se révélera terrible et très meurtrière pour les Américains.
La "guerre des haies" sera avant tout une bataille de fantassins dans
laquelle le défenseur est en position de force. Plongés dans cet enfer,les GIs tombent par dizaines pour nettoyer une seule haie, en tout point semblable à celle qu'ils viennent de
prendre,désespérément semblable à celles qu'il leur reste à conquérir.
Une progression de 8km en une semaine!me précisera un G 'i
Les pertes américaines arrivent au chiffre effarant d'un homme perdu pour chaque mètre gagné! Certaines compagnies sont réduites à quelques dizaines d'hommes.
Nos amis américains redécouvrent les plaisirs de la vie de famille
Notre salon était toujours plein .....de joyeux lurons débordant de vitalité
Nos amis américains avaient redécouvert les plaisirs de la vie de famille et venaient chaque soir participer a nos jeux tels que les échecs ,les dames ,le turfcot enfin tout ce qui peut réunir de joyeux convives autour d une table
ls s 'appelaient Roscoe et Ronald Pike Manchester New Hamshire
et Phillip Wichselberger de Lomita California
je n oublie pas jerry Gonneville sergent de la Military Police qui nous habilla de pied en cap et passa de longs mois a Sées Originaire de l 'état du Maine il parlait français avec un fort accent canadien ponctué de nombreux termes américains
Aout 1944 prisonniers allemands suite a la bataille (poche de Chambois ) dirigés vers le palais episcopal
(pris de ma fenêtre )
Peut être un jour découvriront ils ce message ? J estime avoir trop attendu avant de faire des recherches mais il n est jamais trop tard ! Il est vrai que nous sommes en 2015 et que plus de 70 années se sont écoulées depuis leur passage dans nos murs où ils sont restés prés de 3 mois ...le temps de fréquenter chaque soir notre famille et de participer avec enthousiasme aux soirées familiales
Les jeu de dames n 'avait aucun secret pour eux... bien que je me faisais un plaisir d'appliquer les régles françaises qui présentaient un certain avantage et me permettaient " d aller a dame" dans les meilleurs délais à la grande surprise de nos invités
Jumeaux.....Roscoe et Ronald ne pouvaient être séparés et ils ont continué leur périple sur la côte normande sans se quitter le moins du monde....parait il que c était une régle dans l US Army
Jerry un habitué de la maison se fit un plaisir de me faire découvrir les plages du débarquement et et m' embarqua dans sa jeep ..... destination la côte normande et bien sûr avec
l 'agrément des parents
Nous avons quitté Sées un beau matin destination la côte normande ...Ainsi J 'ai pu decouvrir l organisation des camps américains et les conditions de vie de ces jeunes d 'outre atlantique venus combattre sur nos terres
Appartenant a la Police Militaire Jerry avait en charge le magasin d habillement et comme tout américain était trés intéressé par les armes et leur maniement .
Collectionneur avisé je pense qu il avait dû se créer suffisamment de contacts avant de rapporter quelques piéces rares aux Etats Unis
Photo extraite de mon album |
Conté observe la scéne ..La statue de bronze a été enlevée en 1943 et envoyée a la ferraille
Le champ de bataille de Chambois
Avec deux amis nous avions fin aout prospecté le champ de bataille de Chambois dans le but de récupérer non pas des armes mais des objets les plus divers ..
j avais trouvé un contact en l 'occurence un ami de mon pére habitant impasse Cazault à Alençon et qui stationnait chaque jour sur notre grande place Chargé par la préfecture de récupérer des véhicules de toutes sortes.... à la fin de la journée
il prenait en remorque quelques camions ou matériel roulant
dont je n ai jamais connu la destination finale
On peut dire que notre surprise fut grande en découvrant
l étendue des dégâts ;;;et je ne vais pas m' aventurer a décrire le spectacle le plus horrible qui soit , corps de combattants abandonnés ,attelages de chevaux anéantis , un spectacle insoutenable pour les jeunes que nous étions... début septembre sous le soleil d 'été
Documents trouvés sur le champ de bataille |
Jean Quellien professeur émérite de l'université de Caen
libération de l'Europe, au prix d'un "carnage" concentré sur quelques km2 de bocage normand.
"Il était possible pendant des centaines de mètres de ne marcher que sur des restes humains en décomposition, dans un silence pesant, dans une campagne luxuriante où toute vie avait brutalement cessé... C'est l’une des plus grandes tueries de la guerre", rapporta le général Eisenhower.
Plus de deux mois après le Débarquement, entre 5.000 et 6.000 hommes y ont été tués, dont près de 200 civils, présents par centaines après avoir fui les bombardements de la plaine de Caen, note Jean Quellien professeur émérite de l'université de Caen évoquant ce "carnage" dans "La Bataille de Normandie".
S'y ajoutent "les cadavres de 6.000 à 10.000 chevaux", assure Stéphane Jonot, responsable du Mémorial de Montormel à Coudehard (Orne) où la poche s'est refermée. Certaines divisions d'infanterie allemandes étaient en effet essentiellement hippomobiles.
"Quand le vent portait, l'odeur des cadavres était perçue à plusieurs dizaines de km à la ronde", précise M. Jonot.
"Pendant près d'un an, des camions citernes vont alimenter en eau potable certains villages de la vallée car la nappe phréatique est polluée", poursuit le responsable du musée de Coudehard.
Les Allemands ont laissé sur le secteur 220 chars, 160 canons, 700 pièces d'artillerie, 130 canons antichars, 5.000 véhicules à moteur, 2.000 attelages hippomobiles, selon M. Quellien.
"Des concessions de ferraillage se mirent en place. La dernière a fermé 20 ans après les derniers combats. Près de 200 tonnes de ferrailles en ont été tirées", explique M. Jonot.
La bataille a parfois été comparée à celle de Stalingrad, même si en Normandie la victoire des Alliés n'est pas totale puisque 40.000 à 50.000 Allemands ont réussi à fuir. Reste que 30.000 à 40.000 hommes ont été faits prisonniers et "pour les Allemands, l'heure est au repli généralisé vers la Seine", souligne M. Quellien.
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