vendredi 22 mars 2019

sees la place du Parquet



Passage des anglais septembre 1939



La place du parquet c était notre spectacle journalier mais aussi notre lieu de distractions familiales Avec mon frère c était le grand spectacle à  n' importe quelle heure de la journée Disons une fois pour toute que cette fenêtre est restée un lieu de souvenirs.... surtout durant cette période de l occupation ,le grand handicap restant  cette interdiction de photographier  mais malgré tout cela rien ne 
m 'empêchait   d 'écrire  
Résultat d’images pour 14 EME HUSSARDS SEES

De notre fenêtre  rien ne pouvait échapper à notre curiosité et je me suis donc intéressé aux  principaux événements que nous avions pu suivre mon frère et moi ? C est toute une histoire  .. je dirais même un roman,  je reprends donc les termes de cette aventure liée bien sûr à l occupation et aux diverses tribulations rencontrées par les sagiens 
j ai donc commencé par les grandes manoeuvres de 1937 événement qui ne m' a pas complètement marqué, bien que les militaires et camions les plus divers étaient stationnés  sur notre grande place .
Anglais ,Français y participaient en commun et ont donc fréquenté notre salon 
J'ai lu que les allemands  avaient envoyé des observateurs ....à cette manifestation militaire ce qui peut paraître surprenant au jour ...d'aujourd'hui
Toutefois. 
une bonne occasion de glisser quelques mots de vocabulaire scolaire aux soldats anglais montrant ainsi notre connaissance de la langue 
d 'Albion

Passage des Anglais septembre 1939 lors de la déclaration de guerre

En juin 1940 donc 9 mois après  cet événement exceptionnel     les allemands arrivèrent dans notre vieille cité et... ça nous 
n avons pas pu l éviter 
Dés le premier jour ils frappèrent à notre porte non pas avec délicatesse mais avec suffisamment de force pour  que mon père ouvre son magasin
je ne me doutais pas que ce salon allait devenir l un de leur rendez vous préféré ? Faisons le compte , au jugé ! 
Huit allemands par jour , cinq jours et demi par semaine cela fait du monde durant quatre ans et 8 mois d occupation .il est vrai que leur discipline stricte et rigoureuse ne leur laissait pas le temps de se divertir comme ils le souhaitaient 
je me souviens encore de leur premier jour d arrivée dans nos murs 
et de leur campement de fortune sur la place du Parquet ils cassèrent la vitrine de l épicerie Jouy et stationnèrent plusieurs heures sur notre grande place aux pieds de la statue du grand Conté 
le maire fut on s en doute  le premier  mis en demeure de satisfaire  leurs désirs  en faisant imposer   un panneau sur les vitrines des commerçants " priorité à la wehrmacht" ce qui fut fait dans les meilleurs délais même chez le marchand d objets et de monuments  funéraires de la grande rue qui obligeamment leur donna satisfaction en  ..........plaçant  un panneau sur les monuments funéraires  en présentation dans sa vitrine  Discipline oblige .....Je crois que monsieur le maire lui conseilla davantage de prudence Malgré tout on ne pouvait lui reprocher    sa  désobéissance  à
 l occupant

Pour nous c est une nouvelle vie qui commence  , pendant plus de quatre années il nous faudra supporter les exigences de la wehrmacht ce qui est un moindre mal si on compare les événements les plus divers qui ont pu se dérouler dans d autre villes
Le grand obstacle c était la patrouille du soir !l' heure du couvre feu pouvait varier en fonction des événements C est affreux de 
 voir la croix gammée flotter sur le sommet de la mairie    pourtant on s' habitue et.... le spectacle devient familier 
En ce qui me concerne rallier le domicile place du Parquet ne représentait pas après le couvre feu un obstacle infranchissable . La raison ? Les bruits de bottes ,on les percevait à un kilomètre à la ronde d où notre faculté à nous trois mes deux copains CV  et PG 
d 'attendre que ce bruit saccadé s estompe dans la fraîcheur de la nuit .Notre refuge c était le lavoir du vivier , mais notre  grand danger      c était la traversée de la place du Parquet La patrouille prenait toujours quelque repos aux pieds du monument aux morts ou sur les marches du café Ferté rendez vous des éléments assoiffés  de la troupe 
Ces deux camarades étant aujourd'hui disparus je n ai pas pu obtenir leur avis sur la question 
Une parenthèse toutefois pour ceux que l on surnommait les mongols. Asiatiques issus de l 'armée Vlasov ils ont hanté notre salon début 44....Dans le salon ils se montraient très silencieux 
et attentifs a la perfection du  rasage de leur coupe de cheveux
toutefois je dois dire qu une bagarre les opposa à un groupe franco espagnol présent sur la place où un stand de voitures tamponneuses venait de s'installer . Le jeune gardien du stand voulant intervenir battit en retraite après avoir reçu un coup de baionette au bras et fut secouru par les feldgendarmes toujours soucieux de la discipline de leurs protégés ...si l on peut dire !


c 'était le 10 place du Parquet !

Avec jean mon frère......une expérience parmi tant d autres ....
                                             1
La guerre  n'était  pas seulement une histoire d hommes   c etait  aussi une histoire d'adolescents 
Soldats allemands capturés dans la poche de chambois ( aout 1944)
Notre massive cathédrale impose son élégante silhouette sur notre grande place souvent l objet des événements majeurs de notre petite ville Nous sommes le  22 mai  1944  Nuit noire il est 23 heures , des dizaines de points lumineux dans le ciel !où vont ils?
Ils se dirigent vers le sud semble il ! leur objectif les zones industrielles du nord de l' Italie Objectifs désignés par le grand Churchill.....  notre espoir à tous.... 
Radio Sttugart est certainement le plus beau fleuron de de l arsenal radiophonique allemand  qui diffuse plusieurs fois par jour  la lutte contre les juifs ,les politiciens anglais et français 

Je sais que dans la matinée nous retrouverons dans les champs multiples paquets de bandes argentées larguées par les bombardiers alliés pour brouiller les émissions radar allemandes 
Ces bandes argentées sont appelées windows et un article affiché 
à la mairie nous déconseillera d y toucher On les retrouvera sur les toits ,dans les jardins dans les champs et leur présence accentuera notre curiosité 
Le poste de T.S.F. familial est lui toujours présent ,là , prés de la fenêtre ,dressé sur un meuble en bois ciré ,dans notre petite cuisine qui nous sert de salle à manger .La B.B.C.avec les quatre coups annonciateurs de " la symphonie de Beethoven " c'est presque notre raison de vivre . Chaque soir malgré le brouillage ,alors que les aiguilles de notre "Pendastrava " style "Art Déco " marquent 8 heures ,nous l'écoutons religieusement en sourdine et en essayant de trouver une signification aux messages mystérieux et codés diffusés par l'émetteur anglais . Messages à destination des "réseaux de l'ombre "sans aucun 
doute . !( 8)
Au fil du temps et au gré de mes pérégrinations je remarquai que la radio anglaise avait apparemment laissé une empreinte indélébile dans mes souvenirs de guerre ,une image quasi idyllique Ceux qui racontaient évoquaient toujours la radio de Londres en fait cette radio clandestine il faut le préciser nous faisait rêver  

J ai l impression que les hommes se battent depuis une éternité !
nos nuits ne sont jamais calmes  La patrouille allemande intraitable surveille les rues , la clarté des fenêtres,, des vitrines . C est le noir complet;;;; pas un trait de lumière ne doit filtrer Seuls les bruits de bottes rompent le silence...sauf quelquefois une bouteille vide explose dans le bas de la vitrine .Nous de notre fenêtre sur la grande place on ne peut rien nous dire !La cathédrale reste notre seul horizon !

Quand a notre salon ....toujours plein .... les allemands se mêlent aux civils Ces civils qui sont ils ?des résistants peut etre,? c est le grand silence Jean Mazeline est un client assidu   il n habite pas très loin rue Conté 
Au bout du couloir notre poste de TSF trône sur un meuble de cuisine mais notre problème c est d écouter la BBC lorsque les allemands sont présents et nous sommes trés sensibles à cette menace de la kommandantur qui nous incite à rester prudents Un alsacien nous a d 'ailleurs prévenu " baissez le son de votre poste "
Les allemands peut être... 8 à 10 par jour , mais le grand silence prédomine    rien à se dire ! 


Pourtant je me souviens d 'un certain incident ,un soldat allemand bien discipliné  comme tous  d ailleurs ,s étala sur le linoléum bien ciré en saluant son officier Chute sur le dos... embarras de mon père, éclats de rire de ma part et fuite dans la cuisine devant les reproches familiaux
Combien d allemands aurons nous servi durant 4 année et 8 mois faites le compte !et ceci après avoir accueilli anglais , écossais  même des néo zelandais venus de leur contrée lointaine !
Début juin le grand Churchill rappelait " nous nous battrons sur les mers et les océans ,nous nous battrons avec une confiance croissante et une force croissante ...dans les airs  nous défendrons notre île quel qu' en soit le prix Nous nous battrons sur les plages  , nous nous battrons sur les terrains de débarquement , dans les rues, les champs et les montagnes  nous ne nous rendrons jamais ! ( Sir winston Churchill BBC 4 juin 1940)

Mais nous sagiens nous somme toujours en pleine occupation ! 
C'est l ambiance que nous vivons en ce début d année 1940

Trois mois pendant lesquels la France bascule ,trois mois de mars à juin 40 trois mois au bout de quoi un homme totalement inconnu des français va entrer dans l histoire Les émissions sont diffusées plusieurs fois par jour et ont pour  but de conditionner les français contre les juifs , le politiciens français et anglais " auditeurs français l Angleterre fournit les machines alors que les Français fournissent leur poitrine "Le traitre de Stuttgart sévit sur les ondes "

Après avoir écouté la BBC dans l ombre pendant plus de quatre années nous voici à notre fenêtre comme chaque soir le regard perdu 

LA PLACE DU PARQUET 

De notre maison et de notre fenêtre donnant sur la place du Parquet c était notre spectacle journalier mais aussi notre lieu de distractions familiales Avec mon frère c était le grand spectacle a  
n importe quelle heure de la journée Disons une fois pour toute que cette fenêtre est restée un lieu de souvenirs surtout durant cette période de l occupation le grand handicap restant  cette interdiction de photographier mais malgré tout cela rien ne  
m 'empêchait  d écrire  

Résumons les faits auxquels j ai pu assister et prendre quelques clichés        le passage des anglais en 1939
l arrivée des allemands ,le passage de la patrouille ,la bagarre avec les mongols  la libération avec la 2 ème db Leclerc ,et la 5 ème db US , la nueve accueillis par les espagnols ...sagiens  ,les prisonniers allemands ,les défilés US 
encore heureux que nous avions la possibilité d utiliser notre encombrant Kodak  le probléme ...Il était plutôt encombrant 



De notre fenêtre  rien ne pouvait échapper à notre curiosité et je me suis donc amusé à énumérer les principaux èvènements que nous avions pu suivre mon frère et moi ? C est toute une histoire  .. je dirais même un roman,  je reprends donc les termes de cette aventure liée bien sûr à l occupation et aux diverses tribulations rencontrées par les sagiens 
j ai donc commencé par les grandes manoeuvre de 1937 évenement qui ne m a pas complètement marqué 
français Anglais , Ecossais y participaient et bien sûr ont occupé notre salon 


Une bonne occasion de glisser quelques mots de vocabulaire scolaire montrant ainsi notre connaissance de la langue d Albion
En juin 1940 les allemands arrivèrent dans notre vieille cité et ça nous n avons pu l éviter 
Dés le premier jour ils frappèrent à notre porte non pas avec délicatesse mais avec suffisamment de force pour  que mon père ouvre son magasin
je ne me doutais pas que ce salon allait devenir l un de leur rendez vous préféré ? Faisons le compte , au jugé ! 
Huit allemands par jour , cinq jours et demi par semaine cela fait du monde durant quatre ans et 8 mois d occupation .il est vrai que leur discipline stricte et rigoureuse ne leur laissait pas le temps de se divertir comme ils le souhaitaient 
je me souviens encore de leur premier jour d arrivée dans nos murs 
et de leur campement de fortune sur la place du Parquet ils cassèrent la vitrine de l épicerie Jouy et stationnèrent plusieurs heures sur notre grande place aux pieds de la statue du grand Conté 
Le maire fut on s en doute  le premier t mis en demeure de satisfaire  leurs désirs  en faisant imposer    un panneau sur les vitrines des commerçants " priorité à la wehrmacht" ce qui fut fait dans les meilleurs délais même chez le marchand d objets et de monuments  funéraires de la grande rue qui obligeamment leur donna satisfaction en  ..........plaçant  un panneau sur les monuments  en présentation dans sa vitrine  Discipline oblige .....Je crois que monsieur le maire lui conseilla davantage de prudence §Malgré tout on ne pouvait lui reprocher    sa  désobéissance  à l occupant

Pour nous c est une nouvelle vie qui commence  , pendant plus de quatre années il nous faudra supporter les exigences de la wehrmacht ce qui est un moindre mal si on compare les événements les plus divers qui ont pu se dérouler dans d autre villes
Le grand obstacle c était la patrouille du soir !l' heure du couvre feu pouvait varier en fonction des événements 
En ce qui me concerne rallier le domicile place du Parquet ne représentait pas  après le couvre feu un obstacle infranchissable . La raison ? Les bruits de bottes ,on les percevait à un kilomètre à la ronde d où notre faculté à nous trois mes deux copains CV  et PG 
d attendre que ces bruits saccadés s estompent dans la fraîcheur de la nuit .Notre refuge c était le lavoir du vivier , mais notre  grand danger  c était la traversée de la place du Parquet La patrouille prenait toujours quelques repos aux pieds du monument aux morts ou sur les marches du café Ferté rendez vous des éléments assoiffés  de la troupe 
Ces deux camarades étant aujourd' hui disparus je n ai pas pu obtenir leur avis sur la question 


c 'était le 10 place du Parquet !

Avec jean mon frère......une expérience parmi tant d autres ....
                                             1
La guerre  n'est pas seulement une histoire d hommes   c est aussi une histoire d'adolescents 
Notre massive cathédrale impose son élégante silhouette sur notre grande place souvent l objet des événements majeurs de notre petite ville
Nous sommes le  22 mai  1944  Nuit noire il est 23 heures , des dizaines de points lumineux dans le ciel !où vont ils?
Ils se dirigent vers le sud semble il ! leur objectif les zones industrielles du nord de l' Italie Objectifs désignés par le grand Churchill.....  notre espoir à tous.... 
Radio Sttugart est certainement le plus beau fleuron  de l arsenal radiophonique allemand  qui diffuse plusieurs fois par jour  la lutte contre les juifs ,les politiciens anglais et français mais nous notre rendez vous du soir c 'est la BBC 
Des avions alliés   je suppose volent haut dans le ciel .....Je sais que dans la matinée nous retrouverons dans les champs multiples paquets de bandes argentées larguées par les bombardiers alliés pour brouiller les émissions radar allemandes 
Ces bandes argentées sont appelées windows et un article affiché 
à la mairie nous déconseillera d y toucher On les retrouvera sur les toits ,dans les jardins dans les champs et leur présence accentuera notre curiosité 
Le poste de T.S.F. familial est lui toujours présent ,là , prés de la fenêtre ,dressé sur un meuble en bois ciré ,dans notre petite cuisine qui nous sert de salle à manger .La B.B.C.avec les quatre coups annonciateurs de " la symphonie de Beethoven " c'est presque notre raison de vivre . Chaque soir malgré le brouillage ,alors que les aiguilles de notre "Pendastrava " style "Art Déco " marquent 8 heures ,nous l'écoutons religieusement en sourdine et en essayant de trouver une signification aux messages mystérieux et codés diffusés par l'émetteur anglais . Messages à destination des "réseaux de l'ombre "sans aucun 
doute . !( 8)
Au fil du temps et au gré de mes pérégrinations je remarquai que la radio anglaise avait apparemment laissé une empreinte indélébile dans les souvenirs de guerre ,une image quasi idyllique Ceux qui racontaient évoquaient toujours la radio de Londres en fait cette radio clandestine il faut le préciser nous faisait rêver  

J ai l impression que les hommes se battent depuis une éternité !
nos nuits ne sont jamais calmes  La patrouille allemande intraitable surveille les rues , la clarté des fenêtres,, des vitrines . C est le noir complet;;;; pas un trait de lumière ne doit filtrer Seuls les bruits de bottes rompent le silence...sauf quelquefois une bouteille vide explose dans le bas de la vitrine .Nous de notre fenêtre sur la grande place avec mon frère jean on ne peut rien nous dire !La cathédrale reste notre seul horizon !

Quand a notre salon ....toujours plein .... les allemands se mêlent aux civils Ces civils qui sont ils ?des résistants peut être,? c est le grand silence Jean Mazeline est un client assidu   il n habite pas très loin rue Conté 
Au moins le coiffeur Frémiot n a pas à s inquiéter de la présence des allemands  ,c est un salon pour dames ..

Malheureusement nous savons tous que ses activités héroiques dans la résistance lui coûteront la vie avec jean Mazeline mon instituteur  

Au bout du couloir notre poste de TSF trône sur un meuble de cuisine mais notre problème c est d écouter la BBC lorsque les allemands sont présents et nous sommes très sensibles à cette menace de la kommandantur qui nous incite à rester prudents Un alsacien nous a d 'ailleurs prévenu " baissez le son de votre TSF " 

Les allemands sont là chaque jour peut être... 8 à 10 par jour , mais le grand silence prédomine    rien à se dire ! 


Pourtant je me souviens d 'un certain incident ,un soldat allemand bien discipliné  comme tous  d ailleurs s étala sur le linoléum bien ciré en saluant son officier Chute sur le dos... embarras de mon père, éclats de rire de ma part et fuite dans la cuisine devant les reproches familiaux 
Combien d allemands aurons nous servi durant 4 année et 8 mois faites le compte !et ceci après avoir accueilli anglais , écossais  ^même des néo zelandais venus de leur contrée lointaine !
th.jpgDébut juin le grand Churchill rappelait " nous nous battrons sur les mers et les océans ,nous nous battrons avec une confiance croissante et une force croissante ...dans les airs  nous défendrons notre île quel qu en soit le prix Nous nous battrons sur les plages   nous nous battrons sur les terrains de débarquement , dans les rues les champs et les montagnes  nous ne nous rendrons jamais ! ( Sir winston Churchill BBC 4 juin 1940°)

Mais nous sagiens nous somme toujours en pleine occupation ! 
C'est l ambiance que nous vivons en ce début d année 1944

Trois mois pendant lesquels la France bascule ,trois mois de mars à juin 40 trois mois au bout de quoi un homme totalement inconnu des français va entrer dans l histoire Les émissions sont diffusées plusieurs fois par jour et ont pour  but de conditionner les français contre les juifs , le politiciens français et anglais " auditeurs français l Angleterre fournit les machines alors que les Français fournissent leur poitrine "Le traitre de stuttgart sévit sur les ondes 

PLACE DU Parquet ;;;;notre place ( extrait de mon journal sagien )
Les jours de marché ,le samedi ,les chanteurs des rues se rassemblent sur les trottoirs entre
notre magasin et celui du coiffeur Frémiot Ils entraînent la foule dans la chansonnette , avant
de vendre la partition des succés à la mode ; On s’ arrache les partitions ! Mistinguett ,Réda Caire ,Rina Ketty , Lucienne Boyer ....
Ce marché ,c’est l’événement hebdomadaire .Par toutes les routes ,les chemins convergeant vers Sées ,arrivent les paysans du canton . Ils affluent de tous les villages environnants .
Les pavés glissants de la rue Billy vibrent sous le poids des voitures à chevaux ,…..
Des villageoises ,quelques unes en coiffes ,à pied ,de lourds paniers au bras ,des bicyclettes,des charrettes attelées ,des carrioles , donnent au paysage cet aspect animé et laborieux qu’on trouve dans les tableaux et les cartes postales d’autrefois .La ville resplendit d’une vie nouvelle . Les commerçants travaillent à plein ,et montrent leur bonne humeur .
Achille mon copain de classe et moi ,nous nous faisons un devoir de planter avec délice notre doigt dans les lourdes mottes de beurre qui remplissent les paniers en osier exposés sur la place du Parquet .
Une famille juive vit cour du chapitre où l’abbé Vaucanu leur a trouvé un logement . Cettefamille Ezygman ; ; ; ; ;se montre très discrète Deux garçons dont l’un est dans ma classe
à l’école communale ….;L’ainé ,futur professeur donne clandestinement des cours d’anglais
Résultat de recherche d'images pour "PLACE DU PARQUET SEES"le soir à ma soeur ; évitant ainsi de se faire remarquer et malgré les remarques désobligeantes de certains sagiens ;


Aprés avoir écouté la BBC dans l ombre pendant plus de quatre années nous voici à notre fenêtre comme chaque soir le regard perdu ...vers l inconnu!





Epargné par les rafles meurtriéres, après la déportation de ses parents Il me rappellera après la guerre ces quelques mots agressifs d’une paysanne alors que sa famille achetait du beurre et des oeufs sur le marché du Samedi , place du Parquet « je croyais que les juifs avaient les mains crochues ! ! !"
Aprés la guerre et après quelques recherches je contactai l’un des deux freres habitant Levallois Lui et son frere avaient échappé à le rafle de juillet 1942 à Paris et gagné le maquis en zone libre Par contre leurs parents tailleurs, rue du Sentier déportés à Auschwitz
ne survivr


Défilé américain       place du Parquet  ( pris de ma fenêtre )


Les Allemands PLACE DU Parquet ;;;;notre place ( extrait de mon journal sagien )
Les jours de marché ,le samedi ,les chanteurs des rues se rassemblent sur les trottoirs entre
notre magasin et celui du coiffeur Frémiot Ils entraînent la foule dans la chansonnette , avant
de vendre la partition des succés à la mode ; On s’ arrache les partitions ! Mistinguett ,Réda Caire ,Rina Ketty , Lucienne Boyer ....
Ce marché ,c’est l’événement hebdomadaire .Par toutes les routes ,les chemins convergeant vers Sées ,arrivent les paysans du canton . Ils affluent de tous les villages environnants .
Les pavés glissants de la rue Billy vibrent sous le poids des voitures à chevaux ,…..
Des villageoises ,quelques unes en coiffes ,à pied ,de lourds paniers au bras ,des bicyclettes
,des charrettes attelées ,des carrioles , donnent au paysage cet aspect animé et laborieux qu’on
trouve dans les tableaux et les cartes postales d’autrefois .La ville resplendit d’une vie
nouvelle . Les commerçants travaillent à plein ,et montrent leur bonne humeur .
Achille mon copain de classe et moi ,nous nous faisons un devoir de planter avec délice
,notre doigt dans les lourdes mottes de beurre qui remplissent les paniers en osier exposés sur
la place du Parquet .
Une famille juive vit cour du chapitre où l’abbé Vaucanu leur a trouvé un logement . Cette
famille Ezygman ; ; ; ; ;se montre très discréte Deux garçons dont l’un est dans ma classe
à l’école communale ….;L’ainé ,futur professeur donne clandestinement des cours d’anglais
Résultat de recherche d'images pour "PLACE DU PARQUET SEES"le soir à ma soeur ; évitant ainsi de se faire remarquer et malgré les remarques désobligeantes de certains sagiens ;


Epargné par les rafles meurtriéres, après la déportation de ses parents Il me rappellera après la guerre ces quelques mots agressifs d’une paysanne alors que sa famille achetait du beurre et des oeufs sur le marché du Samedi , place du Parquet « je croyais que les juifs avaient les mains crochues ! ! !"
Aprés la guerre et après quelques recherches je contactai l’un des deux freres habitant Levallois Lui et son frere avaient échappé à le rafle de juillet 1942 à Paris et gagné le maquis en zone libre Par contre leurs parents tailleurs, rue du Sentier déportés à Auschwi
ne survivront pas à cette rafle et seront déportés dans un convoi fin 1943




Villepreux Le 13 Avril 1997

Monsieur



Le hasard et quelques ouvrages récents achetés au "Salon du livre " ( Documents archives départementales ) m'ont remis en mémoire cette suite d'interventions courageuses ,les unes réactions individuelles ou anonymes ,d'autres collectives inspirées par le patriotisme le plus profond et ne se rattachant à aucune organisation . Ce qui nous parait aujourd'hui un simple geste d'assistance était alors punissable comme nous le savons tous , de la peine capitale . .

En fait je n'ai jamais pu établir une corrélation exacte entre tous ces événements et ces personnes qui ont courageusement participé à ces actions de sauvetage et de résistance .
Cinquante années après je me pose encore la question ....,alors que pour beaucoup cette suite d'événements est tombée dans l'oubli . La vie a repris son cours ....

Comme vous l'avez rappelé , mon père après l'achat du fonds de commerce de coiffure en 1931 exerça son activité jusqu'en 1975 .Je suis très heureux que vous l'ayez si bien connu et je suis certain qu'il a laissé dans notre ville le souvenir d'une personne honnête et intègre ..En ce qui me concerne ,je ne puis passer devant cette maison de la place du général de Gaulle (ex place du Parquet ) sans une pointe d'émotion et de nostalgie , surtout lorsqu'il m'arrive d'évoquer les moments difficiles de notre jeunesse insouciante ,...Mais moments périlleux pour le monde des adultes de l'époque .

Armé d'un vieux Kodak ,posté à le fenêtre de notre petite maison j'avais pour habitude de jouer les "Reporter" et de tenter de photographier tous les évenements exceptionnels qui agitaient et faisaient vivre notre petite ville .
L'arrivée des Anglais en 40 , la libération ,le passage des armées alliées ,et du Général de Gaulle etc ...rien ne m'échappait ! Par contre .peu de photos sur la période relative à l'occupation ..... On en devine les raisons .....
Toutefois j'ai pu prendre à l'abri des regards indiscrets , trois photos montrant les débris de la forteresse B17 et bien sûr j'ai tenté vainement d'en rassembler d'autres ....dans le but de meubler mon journal personnel et l' album familial ..
Pourquoi un journal personnel ? Tout simplement parce que ,ayant parcouru quelques continents dont l'Afrique et l'Amérique ,j'ai eu pour habitude ,avec un respect profond du passé de consigner personnellement sur le papier , ma jeunesse Sagienne ....et les événements majeurs auxquels j'ai été confronté au hasard de mes voyages ...

Ne en 1929 ,j'ai quitté Sées en 1948 pour entreprendre une carriére dans le personnel Volant de l'Aéronautique navale sur différents type d'avions .Aprés un passage dans l'aviation embarquée sur le Clemenceau et quelques cours aux Etats Unis ,j'ai oeuvré pendant 25 années dans une société multinationale spécialisée dans l'informatique ...mais qui m'a également fait découvrir de nouveaux horizons .

En ce qui me concerne et malgré ces pérégrinations multiples ,ma petite ville de Sées m'attire toujours comme un aimant et c'est maintenant en toute indépendance que j'essaie d'approfondir son histoire et d'évoquer les moments passés .


Personnellement j'ai été le témoin visuel de cette sombre journée . Je venais de terminer l'année scolaire dans la classe de Jean Mazeline qui enseignait alors l'Anglais ... et la géographie ... ce qui m'incitait déjà à rêver de grands espaces ...

Participant ce jour de Juillet 1943 aux épreuves d'athlétisme au sein de notre club l'USS dirigé par Edouard Paysant ,meneur d'hommes exceptionnel , j'ai assisté du stade des Ormeaux ( terrain aujourd'hui coupé en deux parties par une déviation ) au saut désespéré des occupants du B17 .)
Arrivé sur les lieux trés rapidement ,j'ai pu simplement voir disparaitre dans la nature l'un des aviateurs alors empétré dans le harnais de son parachute . Des images que l'on ne peut oublier ...mais pour l'époque que nous vivions ... des images d'espoir ...
Au retour je constatais que le passage à niveau de Saint Laurent était sévèrement gardé .et contrôlé . Je me suis toujours étonné que les allemands aient pu se laisser ainsi distancer et dépasser par les événements . C'est d'ailleurs l' occasion supplémentaire de   rendre hommage aux anonymes de Belfonds et aux différentes personnes qui ont pu faciliter ces évasions en s'impliquant profondément mais au risque de leur vie .
Je note que l'ouvrage " Les 500 déportés de L'orne " dénombre plus de 20 personnes déportées dans le cadre de cet événement dont la plupart ne sont jamais revenues .
Je suis trés heureux d'avoir fait indirectement votre connaissance par l'intermédiaire de mon fils Didier et évoqué quelques images sagiennes malheureusement parmi les plus sombres .
Monsieur ,vous remerciant par avance je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments distingués .

A tout hasard ,je vous conseille quelques ouvrages publiés par :

Direction des Archives Départementales de L'Orne

"1944 Lieux de mémoire dans l'Orne 1994 119 pages 60 francs

"Les 500 déportés de l'Orne " 1995 94 pages 75 "
Liste des 17 déportés arrêtes en Juillet 1943 etc ...

Histoire d'une ville Argentan de 1939 à 1945 6 pages de témoignage de Monsieur Cosnard ouvrage publié par le conseil général d'Argentan .
A voir

Extraits de mon journal de L'occupation ( Période Mai 1940 à Août 1943 )

En voulant mettre de l'ordre dans mes tiroirs ,je me suis perdu dans le flou des images de ma jeunesse ...

Désir d'amasser des souvenirs pour le futur , de revivre quelques moments tragiques de la vie familiale ,j'ai eu l'idée depuis ma tendre enfance de consigner sur mes carnets ,fidéles compagnons de voyage ....une foule de faits et de détails appartenant au passé , au fur et à mesure de leur déroulement ..
J'ai donc tout noté ...tant que les mots ...résonnaient encore à mes oreilles et que les images me restaient en mémoire ,les faits , mes impressions ,mes réactions et ceci pour la postérité ... Et en particulier cette journée de cauchemar du 4 Juillet 1943 , sorte de cataclysme qui s'abattit sur notre petite ville , cataclysme qui mêla au sein de la population les sentiments les plus divers et les plus opposés ,....patriotisme , courage ,délation ,
Avant d'entamer cette journée,je ne puis éviter de faire une restrospective des trois années passées sous la botte germanique en me plongeant dans la lecture des notes personnelles prises au hasard des péripéties les plus diverses .

Une partie de mon journal mémorisant les événements des années de jeunesse antérieures à Mai 1940 ,ayant disparu dans le pillage de notre maison ,place du Parquet ....,j'ai donc repris la chronologie des événements depuis cette date et résumé les faits principaux .
Trouville ,notre paradis ,notre plage de rêve et notre piscine aux eaux bleues appartiennent alors au passé . De notre plage située prés de la rue d'Orléans et de l'aire de jeux , je me souviens que j'ouvrais grand les yeux pour regarder derriére les voiles lointaines ...si je n'apercevais pas par hasard l'Amérique . Une fascination de jeunesse et en même temps une mélancolie inexprimable .... projetée dans l'inconnu ...l'inconnu du grand large et des tropiques que je découvrirai peut être un jour !( 1)

Notre président Albert Lebrun présente alors ses voeux à la population Française "" Nous avons la ferme conviction que 1940 sera une année plus heureuse pour toute l'humanité "
Dés Septembre 1939 aprés la déclaration de guerre à l'Allemagne ,la défense passive s'organise dans notre petite ville , comme dans toutes les villes de France . .Mon pére y apporte une large contribution et se retrouve chef d'ilôt . A l'école on fait l'essayage  des masques à gaz ...et c'est encore là ,une bonne occasion de se divertir
L'état d'alerte , décide la municipalité sera annonçé par des sirénes ,les tocsins et... le clairon s'il y a lieu . Les verriéres ,vasistas et toutes ouvertures laissant filtrer la lumiére ,devront être peints en bleu fonçé pour ne pas attirer l'attention de l'aviation ...allemande ... bien entendu . La nôtre on ne la voit pas ! Si une fois ...un autogyre Français haut dans le ciel ! L'unique vasistas du grenier ...est donc teint en bleu par sécurité !
Les motards militaires Anglais roulent à une vitesse folle sur nos routes ,...et quelquefois à gauche .L'un d'eux vient de se tuer au passage à niveau de la Madeleine
Si je comprends bien ,il ne se passe rien sur le front ... le combattant se confond souvent avec un guetteur qui veille ,l'oeil et les oreilles aux aguets aux avant postes d'une ligne Maginot réputée infranchissable avec pour seule moisson ces trois lettres R.A.S.
Mais la perçée de Sedan ouvre à la Werhmacht les portes de la France ,c'est l'exode et le début des illusions perdues .Une longue procession de réfugiés progresse vers le Sud ...Ma communion du 19 Mai 40 se déroule au pas de course pour laisser passer les voitures ,chars nordiques et Ardennais et véhicules de toutes sortes .La famille est absente ,pas de repas de communion ,les routes sont trop dangereuses ...surveillées par les stukas
Trois mille repas vont être distribués pendant plus de 15 jours consécutifs aux différents centres d'accueil ,avec la contribution... des "Coeurs Vaillants " patronage auquel nous appartenons Jean et moi . Un bureau de la Croix rouge ést alors installe à la mairie . La gare fourmille de voyageurs fébriles et anxieux en attente d'un départ du train vers un lieu inconnu .. Les portes claquent ,les mouchoirs s'agitent . Sur le quai noir de monde chaque coeur qui bat ...bat certainement d'inquiétude ...

Tandis que l'école ,périmètre sacré où la morale et la discipline rêgnent en maitre nous délivre de ses contraintes ,Charles Trenet " le fou chantant "chevelure flambloyante nous interpréte des airs pleins de jeunesse et d'invention ... sûrement pour nous remonter le moral .
Il incarne la joie de vivre au moment où les nuages s'amoncellent sur l'Europe .

Aprés les bombardements des 14 et 16 juin , plusieurs quartiers de notre petite ville sont détruits . Une centaine de morts à l'Adoration ,au cercle catholique ,l'évéché ,l'institution Saint Joseph ,l'école libre et la rue Montjaloux .Devant les risques encourus nous trouvons un refuge de fortune dans une petite ferme du Meurger chez Madame Favry veuve de guerre aidée par ses enfants Constant et Simone et le "pére Jardinet " . Dans cette modeste ferme décrépie par deux siécles de vent et de pluie le grand silence de la nuit est uniquement troublé par le crissement des grillons ... Ce n'est plus la place du Parquet comparée à certains moments aux "forges de Vulcain" !

Dans cette campagne au visage d'angoisse, subsistent encore aujourd'hui quelques images ... la pêche avec Jean parmi une horde de canards en goguette , le réveil de la basse cour aux premiéres heures du jour , le grenier à foin , la conduite des chevaux le matin à l'abreuvoir aprés avoir échappé au "calva "matinal , et enfin , l'arrivée des premiers motards allemands ,"cavaliers de l'enfer" couverts de poussiére sous les fenêtres du haras et ...le regard anxieux des parents ....,

Je ne pouvais donc rester indifférent au déferlement des événements et à la vision de ces images fortes ,difficiles à chasser de ma mémoire .
Charley ,au volant de sa Matford ... 21 litres au cent avait embarqué vers le Sud la nombreuse famille des neveux et niéces ,pour un long périple de dix sept jours,aprés un passage laborieux de la Loire à Blois parmi des milliers de réfugiés . Le probléme... c'est que les allemands arrivérent en même temps que lui au haras de Rotschild et lui réquisitionnérent sa voiture pendant deux jours ....

De notre refuge ,quand le vent est favorable ,on essaie de percevoir dans le lointain le son des cloches de la cathédrale . Mais que se passe t il dans notre petite ville ?
Dans notre campagne c'est la pêche ,....encore la pêche qui prédomine dans la douceur des ombrages .Avec Jean ,on entend rarement les appels du déjeuner et du dîner ,ces rites d'adultes qui ont tout oublié du rêve et de l'aventure ...

Je reprends le déroulement des événements depuis Mai 1940 ,je suis obligé de noter avec regret que la plupart des maisons de Sées et en particulier les commerces ont été pillés et mis à sac par les réfugiés de passage , les troupes françaises en déroute et certains habitants de la ville et ceci bien avant l'arrivée des troupes allemandes dans notre petite ville . Une calamité !
Notre magasin a été totalement dévasté ,les chambres pillées par une horde de vandales qui en dehors des parfums et produits de toutes sortes ont pulvérisé ... cadres de photos ,cadeaux ,objets personnels et ...mon journal !
Le magasin de notre voisin coiffeur , Frémiot ( 2 ) a subi le même sort ainsi que tous les commerces de la ville . Une désolation .... que ces pillages par les habitants de la ville

N.P. 1997

Notre voisin Albert Frémiot ,victime de la bande à Jardin ,sera fusillé par la gestapo à L'home Chamodot le Août 1944 avec Jean Mazeline notre professeur d'Anglais et Géographie au cours complémentaire de Sées .
Notre autre voisin ,le docteur Melun disparaitra en déportation à Auschwitz en Décembre 1943

De retour à Sées ,nous ne pouvons que constater le pillage de la maison et l'amoncellement de toutes sortes de débris dans nos chambres
Lors du bombardement , un énorme pavé a traversé la toiture avant de choir sur le lit de Fernande ,l'employée chargée de nous surveiller !
Sous nos fenêtres les allemands harassés aprés une longue marche ...,uniformes gris vert ,mauser et masque à gaz en bandouliére , forment leur faisceaux aux pieds de la statue de Conté ..ils dorment à même le sol et se reposent d une longue marche je remarque leur sac recouvert d une sorte de peau de bête et garni d un ensemble imposant
et pratique de couverts de cuisine
Ou vont ils? en tous cas ils prennent la direction
d ,Alençon...et nous n'osons pas trop nous montrer ….

Deux jours auparavant nous étions à Bois Roussel lorsque les premiers allemands sont arrivés Des motards impressionnants imperméables gris couverts de poussiére ils nous avaient pratiquement ignorés en s introduisant dans notrs salle à manger ...et s étaient surtout interessé à l élevage local 

EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE  
Les opérations aériennes spéciales établissant un lien vital avec les organisations clandestines en territoires occupés ne prirent au sein de la RAF une aussi grande importanceRésultat de recherche d'images pour "tangmere lysander" 



 Aux impératifs du vol de nuit  venaient  s'ajouter la menace permanente de la présence au sol des moyens de détection allemandes et l intervention des patrouilles allemandes toujours sur le qui vive principalement la nuit après le couvre feu 

 Le passage de la côte anglaise  se faisait sur un point bien précis au sud d 'Eastbourne 
Cap au sud il ne pouvait que rencontrer la côte française  Ouistreham dans la rade de Caen était typique  
 Un lysander englué jusqu' aux essieux et le pilote dut détruire  volontairement par le feu  malgré l intervention des paysans aidé par des boeufs 
Réalisons qu un Lysander pesait plus de trois tonnes 

Note  les allemands informés du probléme patrouillérent sur la région et s embourbérent a leur tour en voulant récupérer les restes mais sans l aide cette fois des villageois  ' note jean michel legrand " 
Le danger était la base de Caen avec sa flak et ses chasseurs 
La ville de Blois était bien souvent choisie en raison d' une grande ile sur le fleuve trés caractéristique 
Une fois le terrain repéré le pilote faisait son approche et se posait 
en toute confidentialité 
Les instructions de la RAF étaient sévéres 
Pas de spectateur inutile personne ne devait approcher l' avion de la droite et le pilote seul avait le droit de tirer sur toute personne se présentant du coté droit 

Hugh Verity groupe 161.jpgDocuments de recherche  Hugh  Verity 




"Dans la nuit du 16  au  17 Aout 1943   Je partais pour Couture sur loire  A 22 heures 25 prés d Alençon je connus une expérience navrante heureusement plutôt rare sur nos trajets solitaires au dessus de la France   A un kilomètre ou deux seulement de moi je vis un appareil abattu en flammes ce devrait être le travail d 'un chasseur de nuit que je 
n 'avais pas vu; j espérais a la lueur des flammes apercevoir des parachutes mais il n 'y en eut aucun j avais un paquet a remettre a Déricourt "

j ai pu contacter dans les années 50 Hugh Verity et lui communiquer la réponse Il s'agissait en fait d un bombardier lancaster du 115 ème squadron se dirigeant vers Turin                          (liste équipage ci dessus )
Apellation " little snoring "La presse locale précise que 
Village signl équipage se délesta  de ses bombes sur Boitron petit village au sud de sées L 'équipage du lancaster était composé de  7 hommes S/L Watson ,sgt Heyes ,F/S Crawshaw( rnzaf) les sergeants Brook ,Pettet, Clifford ,Eastwoodtous sont inhumés dans le cimetiére West du mans 




transmis a hugh verity 
 Incidents divers en cours d opération




Personnes transportées clandestinement de nuit par Hugh Verity et les differents pilotes de la base de Tangmire   

Quelques noms de personnalités transportées clandestinement de nuit par Lysander.....on peut dire au nez et à la barbe  des allemands 

Christian Pineau       Avion  collé dans la boue  17 MINUTES 
P Brossolette
D' astier de la Vigerie
jean Moulin      General Delestraint executé en déportation 
Claude de Baissac 
Noor inayat khan  agent secret  exécutée danss prisons allemandes 
Vic Gerson
Duthilleul
Résultat de recherche d'images pour "pinterest rivieres"Equipages évadés
Gal de lattre de Tassigny 
Vincent Auriol 
Gaston Deferre
Francois Mitterand 
6 aviateurs britanniques
Violette Szabo 
Clouet des perruches

 Des vols aveugles dans la nuit , sans feux de position  sans lumiére a bord , sans moyens de navigation sophistiqués au dessus des zones ennemies,  au dessus de champs noyés de brume éclairés par une lune plus ou moins généreuse
  













































































































































le 14 eme hussards de passage à Sées Place du Parquet (1908)

le 14 eme hussards de passage à Sées Place du Parquet (1908)
Le 14 eme hussards et le 103 eme RI sont mobilisés le 2 aout à Alençon Des le 7 aout ils sont dans la région de Verdun Pour les hussards commencent les missions de reconnaissance Les deux régiments passent en Belgique le 21 Aout Le lendemain  a lieu le sanglant combat d 'Ethe où tombent parmi les hommes du 14 hussards 6 officiers _dont le lieutenant colonel de Hautecloque _et prés de cent cavaliers .Le même jour ,le 103 eme perd 60% de ses effectifs ( extrait les temps des militaires à Alençon de 1874 a 1991 archives départementales de l'Orne)


 Le  lieutenant - colonel de Hauteclocque



 Le  lieutenant - colonel de Hauteclocque et son fils Bernard  2 aout 1914   Alençon ( cliché archives departementales de l'Orne)

Tous deux tombent  au champ  d honneur le 22 aout 1914 à Ethe ( Belgique)

   Le 14 eme hussards  en octobre 1893  arrive à Alençon
 Le 14  éme  hussards .ce régiment de cavalerie est nouveau ;il vient d 'être crée avec des détachements de 14 régiments ( 7 de chasseurs et 7 de hussards) mais en reprenant le numéro 14 disparu depuis  1816 il devient l'héritier ( c est la filiation d 'apellation ) de celui qui formé a Turin en1813 avait  cette même année combattu à Dresde .le nom de cette ville allemande est donc inscrit sur 
l 'étendard du régiment '( extrait de l'ouvrage " le temps des militaires à  Alençon de 1874 à 1991")

   C 'est en 1907 qu ' arrive à Alençon Wallerand de Hauteclocque il est alors chef d escadron au 14 eme hussards
Né en 1866 il est sorti de Saint Cyr en 1885 et a fait campagne en Afrique  contre Samory il a été fait " chevalier de la légion
 d 'honneur "le 30 décembre 1905 alors qu il était chef de bataillon breveté  au 75 eme regiment d infanterie de ligne pour 24 ans de services et deux campagnes ( m Dargaud )"

Le lieutenant colonel part a la tête de son unité au premier jour de la mobilisation generale en compagnie de son fils ainé Bernard - François - Marie  agé de 18 ans engagé volontaire comme cavalier au 14 eme hussards 
Tous deux tombent  au champ  d honneur le 22 aout 1914 à Ethe ( Belgique )



Photo familiale   1 er rang  1er a gauche  mon grand pére  Jean Marie Danet rescapé du combat de Ethe
 3 eme '( en noir )  le lieutenant colonel de Hauteclocque
 2 eme   rang le 7eme le  fils du colonel juste derriére son  pére




































































passage a sées de la 2 eme DB




 passage a sées de la 2 eme  DB

la  Nueve   se distingue au milieu de la 2eme DB
voir le lien suivant

Et ces tanks ?  Ce sont eux ? Oui, ce sont eux. Ce sont des Espagnols.Toute la colonie espagnole présente dans les lieux depuis 1936 est là pour les accueillir sur notre grande place laP place du Parquet.Je vois toutefois le drapeau tricolore. sur l’un des chars

Partant du  tchad nous font ils savoir Ce sont eux qui, après avoir traversé l’Afrique,.se distinguent au milieu de la 2eme DB

Les tanks portent des noms évocateurs : “Guadalajara”, "Ebro" "Guernica" “Teruel”,  etc...                   
 


 La  division Leclerc rattachée à la 3 eme armée du  general Patton  débarquée à Utah  beach   le 1er Aout  est   composée de..5000 français et maghrebins ..... et  de 130 espagnols
antifranquistes

Le haut commandement finit par insister : Paris doit être libéré par des Français. Les Américains permettent ainsi aux combattants de la 2e DB de se distinguer en devenant les premiers libérateurs de la capitale

Les conducteurs de  chars montrent leur joie


Ref à  "carnet de route d un croisé de la France libre"



A la fin de la nuit une patrouille de chars légers et de half tracks emmenée par le général en personne avait  occupé sans coup férir  les ponts sur la sarthe à Alençon

A 10  heures nous sommes a Alençon   nouveaux ordres   destination  Sées ?  Par  Semallé ,Larré  Bursard   Neauphe

 LA Nueve s est forgée une personnalité originale le seul bataillon  où l 'espagnol est communément parlé

A la tête de ce bataillon un chef qui sort de l’ordinaire le commandant Putz  français C’ est un guerrier ;."..les espagnols ,?  A l’expérience je constatais rapidement qu’il  étaient a la fois difficiles et faciles a commander


La plupart avaient combattu dans les rangs de l’armée  réguliére républicaine ou dans les milices  populaires pendant la guerre 
d Espagne Forts divers il y avait  parmi eux des communistes ,des anarchistes ,des socialistes et des républicains modérés .( on remarque sur l'avant  du char léger "le moustique " la photo de Staline)


La plupart des espagnols s étaient engagés sous des identités d’emprunt ce qui ne facilitait pas les opèrations d etat civil   Ils redoutaient des représailles contre les familles restées en Espagne Ils n’avaient pas l’esprit militaire mais ils étaient de magnifiques soldats ,des guerriers courageux et expérimentés difficiles à commander mais ayant épousé notre cause


Tels étaient les  hommes de la Nueve, ils n'étaient pas des saints  ils étaient tout simplement des hommes mais au sens plein et noble du terme

Désireux de baptiser leurs  chars ils avaient choisi des noms de lieux   en  Espagne ,nom de provinces, de villes ,de batailles  Madrid  , Estramadura ,Santander ,Teruel   ,Ebro etc ...

la 2 eme DB accueillie par  la colonie espagnole  "sagienne "lE CHAR  LE MOUSTIQUE " place  du Parquet
extrait rapport 2 eme DB

« Nous entrons à Sées à13 Heures   un instant d arrêt sur la place principale(la place du Parquet l'accueil de la population est délirant  ensuite nous fonçons sur Saint  Christophe le jajolet et a la nuit tombante  Ecouché    Là ce fut un carnage...! les panther allemands avec leur fort blindage surclassent  nos sherman a l’entrée 
d Ecouché un des chars de la division le "Massaoua" est mis hors de combat   ( ce char est toujours à Ecouché il  a été érigé en monument par les soins de la municipalité à l’endroit même où il a été touché )
1er janvier 1945, le capitaine Dronne  rend hommage  à la compagnie espagnole dans une lettre :

« Les Espagnols se sont remarquablement battus. Ils sont délicats à commander mais ils ont énormément de courage et une grande expérience du combat. Certains traversent une crise morale nette due aux pertes subies et surtout aux événements d'Espagne. »

La 2e DB est relevée fin février pour cinquante jours de repos, dans la région de Chateauroux. Fin avril, elle reprend les combats jusqu'à la prise, le 5 mai, du « Nid d aigle , à Berchtesgaden. À ce moment, les pertes de la 9e compagnie s'élevaient à 35 morts et 97 blessés. Il ne restait plus que 16 Espagnols actifs dans la Nueve, beaucoup ayant été affectés à d'autres unités de l'armée française. À la fin de la guerre, quelques-uns suivirent Leclerc en Indochine, certains partirent avec des véhicules blindés en direction de l'Espagne franquiste, tandis que d'autres retournaient à la vie civile en acceptant la nationalité française qui leur était proposée pour avoir combattu au sein des troupes françaises.


Postérité et hommages

Le rôle de ces Espagnols tombe rapidement dans l'oubli. Aujourd'hui, rares sont les soldats de la Nueve encore vivants, mais leur part dans la Libération de la France, et surtout de Paris, est reconsidéré







































































Sees Meeting sagien 4 et 5 aout 1912 et l aviation durant l occupation






  Sées    Meeting sagien 4 et 5 aout  1912 et l aviation durant l occupation

La consultation des archives locales est une plongée dans les premices de l aviation au début du siecle et  la constatation qui saute aux yeux c'est  l évolution rapide des  techniques utilisées par les différentes coalitions pour prendre part a la seconde guerre mondiale 
En 28 années on passe du biplan souvent entoilé et a base de bois à la forteresse volante métallique pressurisée hérissée de mitrailleuses 

Les premières années du XIXe siècle vont pourtant marquer le début de la conquête du ciel par les pionniers du plus lourd que l’air où les 4 et 5  Aout 1912 les premiers engins à moteur vont décoller de terre par leurs propres moyens. 

Région sagienne 

 Cette manifestation du 4 et 5 aout 1912 donna lieu à l’édition de plusieurs cartes postales habilement retouchées où l’on voit des avions survolant la ville





Suivant l’exemple de Francisque Reymond, Roanne constitue un comité pour l’aviation militaire qui a la charge d’organiser la première fête de l’aviation. C’est donc en septembre 1912 que se déroule, à Roanne, le premier meeting aérien qui attire une foule considérable., Pour guider les pilotes, on utilise un drap de lit déployé sur le sol. Le programme des fêtes s’étale sur trois jours, et les usines ont donné congé à leurs employés. 
Sees n’est pas inactive et organise les manifestations des 4 et 5 Aout 1912 avec la participation de Chapron organisateur Hanouille et Gazzioli • 


 Ayant habité plus de quinze années face a cette cathédrale je découvrais avec surprise cette vue prise par un habitant et représentant le survol de notre édifice religieux par des avions de l époque Cette observation et ce montage me conduisirent t inévitablement vers la fête des 4 et 5 Aout 1912 avec la participation de pilotes chevronnés de    l époque MM Chapron aviateur organisateur , Hanouille ,et Gazzioli  
  
Été 1912 : des festivités mais au loin, le bruit des armes 
Les aviateurs ne savent pas encore – en cette année où l’on crée l’Aviation Militaire – que deux ans plus tard, ce sera la Grande Guerre et les premiers raids et combats aériens. Mais en 1912, la France se bat pour asseoir sa suprématie de l’autre côté de la Méditerranée.  
Dès 1912, quelques visionnaires qui pressentent les services que pourraient rendre à l’armée l’aviation militaire collaborent à son développement. À l’initiative de la Croix-Rouge française, une vente de charité est organisée dès 1911 au profit des soldats qui se battent au Maroc. 

C’est ainsi que tous étaient appelés à acheter et arborer la « petite fleur bleue », insigne de charité et de patriotisme.(image ci-dessous « vendeuse de la petite fleur bleue » )


 




Le 16 mars 1914, l’actualité aéronautique est marquée par le décès de l’aviateur de nationalité belge Elie Hanouille qui a participé au meeting de Sées les 4 et 5 Aout 1912)et périt dans un accident d’aéroplane dans le cadre d’une manifestation d’exhibition en Espagne, plus précisément lors du survol de la baie de Saint-Sébastien, Titulaire du brevet belge numéro 42, Elie Hanouille réalisait de nombreuses démonstrations de vol depuis quatre mois et c’est au cours de l’une d’entre elles qu’il a trouvé la mort, sous le regard de son frère qui, avec un Espagnol, a tenté en vain de le sauver, en mettant même sa propre vie en péril en manquant de se noyer. Elie Hanouille qui, comme Pégoud, était parvenu à boucler la boucle le 15 novembre 1913 a été victime de son gouvernail de profondeur, alors qu’il effectuait un looping à une altitude de 100 mètres. Suite à cette avarie, l’appareil de type monoplan d’Hanouille a fini dans la mer, capotant alors sur l’aviateur…lors d un survol dela baie de saint sebastien 









 Témoignage d un sagien Fete d aviation du 4 et 5 Aout 1912 
« Les grands oiseaux n ont pas volé au dessus de la place mais les expériences eurent lieu au Buhot .j assistai à un vol superbe le dimanche 4 et a un autre le lundi 5 mais le vendredi précédent quelques minutes avant 7heures un magnifique biplan passa au dessus de ma tête se dirigeant au dessus de ma tête à quelques 500 metres de hauteur venant d Alençon se dirigeant vers Argentan alors que je me promenai dans mon jardin C était la premiére fois que je voyais un aéroplane » 
 Des meetings aériens sont organisés dans la France entière, afin de recueillir des fonds pour développer l’armement aérien.

                                    La rue  Billy a Sees



































































ute d un croisé de la France libre"de


Le géneral  Leclerc sur le pont neuf a Alençon( Aout  1944)quelques heures avant d atteindre  Sees distante de 20 kilométres au  nord




Alençon       prés     du pont neuf

Les Américains, lancés vers Argentan, sont quelque peu retardés, et Leclerc se fait réprimander par le général américain commandant la 5éme DB  car il n'a pas respecté les ordres, retardant peut-être la fermeture de la poche de Falaise-Argentan. Les Français de Leclerc, ayant libéré Carrouges  et Ecouché  le 13 août, lancent une unité de reconnaissance au centre d'Argentan, mais cette unité est chassée par des blindés allemands lors d'une contre-attaque.

  le 12 Aout 1944                                        Capitaine Dronne ( a gauche )




2 eme DB dispositif du XV eme  corps . Après la Sarthe  la division Leclerc est à la pointe du dispositif américain, réalisant un mouvement d'encerclement. Rapidement, les troupes du XVe corps US se portent vers le nord, et c'est la 2e DB qui libère Alençon le 12 août 1944, si rapidement que les Allemands en sont décontenancés. Le général Patton  commandant la IIIe armée, ne tarit pas d'éloges au sujet du général Leclerc qui appliquait les principes de l'attaque à outrance depuis que les Français étaient entrés en Normandie.
Aussi les Américains font-ils de la 2e DB le fer de lance de leur attaque vers Argentan  pour fermer la poche de Falaise. Or, après de terribles combats dans le secteur de la forête  d Ecouves , les troupes françaises se dispersent et débordent

 Extrait rapport 2 eme DB   Le général Leclerc   décide  de se porter à l'avant  de leur secteur au sud d'Argentan, à tel point qu'ils ralentissent la progression de la 5e Division Blindée américaine à Sées. Les Américains, lancés vers Argentan, sont quelque peu retardés, et Leclerc se fait réprimander par le général américain commandant la 5eme DB américaine  car il n'a pas respecté les ordres, retardant peut-être la fermeture de la poche de Falaise-Argentan.

Sees Grande  rue 
                Notes personnelles On assiste place du Parquet à  un rassemblement  de chars et de véhicules les plus divers  ,un embouteillage monstre où les conducteurs de  chars américains et français ne  savent plus comment manoeuvrer pour sortir de cet  embouteillage 


Rassemblés  aux pieds de la cathédrale quelques   prisonniers de la wehrmacht apeurés  pris  dans la campagne environnante  sont rassemblés    Je  crains pour leur sécurité ,  ce  sont  des italiens enrôlés de force ? Ils montrent leurs piéces d  identité et des  photos de famille pour attendrir leurs bourreaux menaçants  et implorent la foule déchainée Leurs photos sont jetées à tout va … spectacle désolant s’il en  est  un!


Et ces tanks ? Mes yeux voient-ils clair ? Ce sont eux ? Oui, ce sont eux. Ce sont des Espagnols. Je vois toutefois le drapeau tricolore. sur l’un des chars

Partant du  Tchad nous font ils savoir Ce sont eux qui, après avoir traversé l’Afrique,.se distinguent au milieu de la 2eme DB

Les tanks portent des noms évocateurs : “Guadalajara”, "Ebro" "Guernica" “Teruel”,  etc...                   
La colonie espagnole "sagienne " accueille avec enthousiasme "la nueve"


La  division Leclerc rattachée à la 3 eme armée du  general Patton  débarquée à Utah  beach   le 1er Aout  est   composée de..5000 français et maghrebins ..... et  de
130 espagnols antifranquistes












le 12 Aout 1944  Jour de la liberation de Sées
Premier contact entre le capitaine Dronne et André Mazeline ( extrait de "la resistance normande face a la Gestapo )par Raymond  Ruffin


texte   Place de la cathèdrale des chars marqués de la croix de Lorraine ! une jeep et prés d elle un capitaine barbu coiffé d un képi orné de l' ancre de marine un français et un marsouin en plus ! André mazeline croit rêver 
je suis le capitaine Dronne et j appartiens à la 2eme db ; venez je vais vous accompagner prés du général 
voir photo plus haut 


Parti le 26 Novembre  1947 pour une tournée d'inspection en Afrique du nord , le général Leclerc   passe l'après-midi du 26 et la journée du 27 dans la région d'Arzew- pour assister à une manœuvre interarmée.
Le 28 novembre au matin, il assiste à une prise d'armes à Arzew puis rejoint l'aérodrome de La Sénia où l'attend son avion personnel, un B25 Mitchell baptisé Tailly 2 (Tailly  est le nom de la commune de la Somme d'où est originaire Leclerc) qui doit le conduire à Colomb Béchar  où il doit passer la journée. L'avion décolle à 10 h 15 avec une météo peu favorable : une tempête de sable  est annoncée sur Colomb Béchar

 A 10 H 15   LE 28 Novembre 1947  le  Mitchell  B25  bombardier bimoteur américain transformé en avion de transport décolle de 
l aérodrome d Oran la Sénia 
A son bord se trouve le général Leclerc  probablement le français le plus populaire de son temps Deux autres appareils devaient prendre l air mais renoncent en raison du mauvais temeps Mais 
 l'avion du général lui fonce en direction de Colomb Bechar   tout droit vers la tempête de sable annoncée
Onze personnes accompagnent le général  


 L 'appareil n arrivera jamais à Colomb  A 11 Heures 58 
l avion du général  s écrase contre le remblai de la voie ferrée méditerranèe Niger  
 Le choc effroyable est immédiatement suivi d une gerbe de flammes Le général Leclerc
 n 'est plus 

Réponse du ministère : Défense

publiée dans le JO Sénat du 09/03/1995 - page 565

Réponse. - Les cérémonies commémoratives de la libération de la France, en particulier de Paris et de Strasbourg, ont permis de rendre hommage à la mémoire du maréchal Leclerc de Hauteclocque. L'accident d'avion dont celui-ci a été victime a fait l'objet d'un procès-verbal dressé le 30 novembre 1947 par la brigade de gendarmerie d'Oujda au Maroc. Le procès-verbal rapporte la déclaration d'un témoin oculaire de l'accident qui a vu " un avion volant à faible altitude rasant une petite montagne et qui, après avoir effectué quelques loopings, est venu percuter le remblai de la voie ferrée.
L'avion descend à basse altitude et suit la voie ferrée du transsaharien qui conduit à Colomb-Béchar1
L'atterrissage, prévu à 11 h 45, est repoussé deux fois d'un quart d'heure par l'équipage. Le dernier message du B25 disait : « Tout va bien à bord, sommes à dix minutes du terrain de Colomb béchar
l'appareil au contact du sol a explosé et a pris feu immédiatement ". Ce témoin pense que " les causes de la catastrophe sont dues au mauvais temps qui sévissait au moment de l'accident. La visibilité était très mauvaise par suite d'un fort brouillard formé de pluie fine ; de plus, un vent violent soufflait vers le Nord ". Il n'a " pas entendu de raté de moteur mais a vu distinctement l'appareil effectuer quelques loopings à faible hauteur avant de s'écraser au sol ". Telles sont les informations qu'il est actuellement possible de fournir sur les circonstances de cet accident.

Une heure plus tard, la rumeur d'un accident commençant à se propager à Colomb Béchar , une colonne de la 1re compagnie saharienne portée de la légion se met en route vers le Nord en longeant la voie ferrée. Ils découvrent les débris du bombardier éparpillé



PLACE  DU PARQUET  AOUT 1944











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