lundi 18 mars 2019

BURSARD notre refuge







BURSARD   notre refuge 





Deux jerrican de Mustang récupérés  et nous voilà sur les eaux claires  de la 


Pour  Jean et moi le haras de Bois Roussel est synonyme de détente décontraction ,oubli des tracas de la ville et de l'école 
Une fois encore les évenements nous ont conduit comme en 1940 dans ces prairies où les pur sang galopent comme aux plus beaux jours 
 Nous sommes en 1944 au mois   de juin Alors que nous observons le ciel étoilé essayant comme chaque soir de distinguer les points lumineux se dirigeant en rangs serrés vers le sud 
un avion en flammes passe au ras des toits derriére la cathédrale 
une énorme explosion nous fait sursauter 
Toujours à l 'affut des grands évenements avec jean mon frére nous partons à la recherche du lieu  du crash car à cette heure ce ne peut être qu un crash! 


"Avion inconnu" précise les gendarmes mais" probablement allié" 

les parents sensibilisés par l évenement décident de quitter Sées
direction Bursard 
  une cousine institutrice à la mairie de bursard nous a offert 
l hospitalité 
cinquants années plus tard aprés une longue enquête je découvrirai qu il s agit d'un withley bombardier bimoteurs de la royale canadien air force
réfugiés avec toute la famille dans cette mairie l endroit semble t il le plus tranquille du monde .Pas un allemand dans les environs
la tranquillité absolue .....enfin c est ce que nous croyons 
Relégués au grenier parmi tous les postes de tsf raportés par les habitants sur ordre de la kommandanture jean et moisnous organisons notre vie  
Les prairies verdoyantes que nous avions eu l occasion  de parcourir en 1940 nous tendent les bras Une fois encore retour à la nature    malgré nous.....et pas d' ,allemands !
toutefois il faut composer avec le ciel ....Un ciel perturbé par 
l aviation et là les américains s en donnent à coeur joie Chaque jour ils plongent littéralement sur l objectif En réalité nous n avions pas prévu cette situation !.Ailes striées noires et blanches ils guettent tout objectif au sol 
 et nous dans notre prairie nous sommes obligés de manifester notre présence ou de se dissimuler r dans les herbes hautes . Nos deux chiens 
s en donnent a coeur  joie en se faufilant parmi les roseaux 
une vie de rêve dirons nous s il n y avait cette aviation redoutable au dessus de nos têtes Nous faisions bien des signes aux pilotes mais  j avoue que nous n'étions pas toujours rassurés







Bursard  ce jour de la liberation 

SEES   PLACE DU PARQUET

PLACE DU PARQUET    PRIS DE MA FENËTRE



ESPAGNOLS ET SOLDATSDE LA NUEVE 
SEES 
SEES   PLACE DU PARQUET 





NOTRE LIBERATION AOUT 1944

nous avons été libérés alors que nous habitions la mairie de Bursard au milieu d une compagnie d' allemands de la luftwaffe qui venait d abattre un mosquito de la RNZAF  ( royal nouvelle zelande air force ) le 30 juillet vers minuit .Une nouvelle qui nous désespérait 
il est vrai que les crashes étaient nombreux en cette période . Pratiquement chaque jour un avion s abattait dans les environs dans un rayon d une dizaine de kilométres . Les thunderbolt avions americains nous impressionnaient pat leur hardiesse plongeant littéralement au dessus de notre mairie Rayures blanches et noires sous les ailes ils plongeaient littéralement sur l objectif et se redressaient à quelques métres du sol 
je suis resté en contact aprés l armistice avec les familles du mosquito avec lesquelles j ai entretenu une correspondance réguliére 
Triste nouvelle marquant le sacrifice des troupes alliées pour nous libérer
Aprés l accueil euphorique de la 2 eme db à Bursard nous retournions à Sees libérée par la 5 eme division US ; Gros embouteillage sur la place du parquet où
 j assistai à des scénes inacceptables me rappelant que nous luttions contre un ennemi commun
Des prisonniers italiens engagés dans la wehrmacht  dont les photos étaient projetées  à tous les vents par les soldats de l armée Leclerc et d autres evénements que j éviterai de rappeler ,Volontaires ou non ils subissaient la loi du  plus fort et nous assistions à ce spectacle totalement impuissants 
Les espagnols de la nueve ( compagnie espagnole de la 2 eme DB étaient accueillis avec enthousiasme par la colonie sagienne espagnole  bien sûr présente 
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l 'aprés liberation 

la situation commerciale de mon pére....coiffeur place du Parquet  nous permit de faire la connaissance de nombreux alliés particulierement américains 
Là;;;; commenca un énorme traffic de vétements .... chaque jeune se pavanant fièrement en tenue américaine  à un point que la préfecture se mit à interdire ce type de trafic 
il est vrai que les gi ,s interessés par les armes étaient les premiers à négocier ce type d échange 

Nous avions l habitude de recevoir plusieurs gi s dont Roscoe et Ronald deux jumeaux de l armée US bénéficiant  d'une loi précisant semble t il qu l on ne peut séparer des jumeaux même dans l armée si bien que nous les avions chaque jour à notre domicile pour des soirées animées par des jeux où l on tentait de régularises et 
l
JERRY gONNEVILE issusde canadiens français devant un  monument de gonneville 
Gonneville est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le  une commune déléguéeau sein de la commune nouvelle de Gonneville-le-Theil1.
Elle est peuplée de 904 habitants



normaliser lerégles française ou US 
je constate que le contact coiffeur GI    S s facilitait   l accueil et les échanges 

L un d'eux originaire du  lointain canada           et parlant un français doté d un fort accent me proposa ( avec l accord des parents un périple sir la côte normande à la découverte des plages du débarquement 
Donc voyage en jeep et séjour de longue durée à Isigny chez de charmants hoteliers dont j avais fait connaissance 





NOTRE   REFUGE    L ETANG SAUVAGER 

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