BURSARD notre refuge
Pour Jean et moi le haras de Bois Roussel est synonyme de détente décontraction ,oubli des tracas de la ville et de l'école
Une fois encore les évenements nous ont conduit comme en 1940 dans ces prairies où les pur sang galopent comme aux plus beaux jours
Nous sommes en 1944 au mois de juin Alors que nous observons le ciel étoilé essayant comme chaque soir de distinguer les points lumineux se dirigeant en rangs serrés vers le sud
un avion en flammes passe au ras des toits derriére la cathédrale
une énorme explosion nous fait sursauter
Toujours à l 'affut des grands évenements avec jean mon frére nous partons à la recherche du lieu du crash car à cette heure ce ne peut être qu un crash!
"Avion inconnu" précise les gendarmes mais" probablement allié"
les parents sensibilisés par l évenement décident de quitter Sées
direction Bursard
une cousine institutrice à la mairie de bursard nous a offert
l hospitalité
cinquants années plus tard aprés une longue enquête je découvrirai qu il s agit d'un withley bombardier bimoteurs de la royale canadien air force
réfugiés avec toute la famille dans cette mairie l endroit semble t il le plus tranquille du monde .Pas un allemand dans les environs
la tranquillité absolue .....enfin c est ce que nous croyons
Relégués au grenier parmi tous les postes de tsf raportés par les habitants sur ordre de la kommandanture jean et moisnous organisons notre vie
Les prairies verdoyantes que nous avions eu l occasion de parcourir en 1940 nous tendent les bras Une fois encore retour à la nature malgré nous.....et pas d' ,allemands !
toutefois il faut composer avec le ciel ....Un ciel perturbé par
l aviation et là les américains s en donnent à coeur joie Chaque jour ils plongent littéralement sur l objectif En réalité nous n avions pas prévu cette situation !.Ailes striées noires et blanches ils guettent tout objectif au sol
et nous dans notre prairie nous sommes obligés de manifester notre présence ou de se dissimuler r dans les herbes hautes . Nos deux chiens
s en donnent a coeur joie en se faufilant parmi les roseaux
une vie de rêve dirons nous s il n y avait cette aviation redoutable au dessus de nos têtes Nous faisions bien des signes aux pilotes mais j avoue que nous n'étions pas toujours rassurés
Bursard ce jour de la liberation
SEES PLACE DU PARQUET
PLACE DU PARQUET PRIS DE MA FENËTRE
ESPAGNOLS ET SOLDATSDE LA NUEVE
SEES
SEES PLACE DU PARQUET nous avons été libérés alors que nous habitions la mairie de Bursard au milieu d une compagnie d' allemands de la luftwaffe qui venait d abattre un mosquito de la RNZAF ( royal nouvelle zelande air force ) le 30 juillet vers minuit .Une nouvelle qui nous désespérait
il est vrai que les crashes étaient nombreux en cette période . Pratiquement chaque jour un avion s abattait dans les environs dans un rayon d une dizaine de kilométres . Les thunderbolt avions americains nous impressionnaient pat leur hardiesse plongeant littéralement au dessus de notre mairie Rayures blanches et noires sous les ailes ils plongeaient littéralement sur l objectif et se redressaient à quelques métres du sol
je suis resté en contact aprés l armistice avec les familles du mosquito avec lesquelles j ai entretenu une correspondance réguliére
Triste nouvelle marquant le sacrifice des troupes alliées pour nous libérer
Aprés l accueil euphorique de la 2 eme db à Bursard nous retournions à Sees libérée par la 5 eme division US ; Gros embouteillage sur la place du parquet où
j assistai à des scénes inacceptables me rappelant que nous luttions contre un ennemi commun
Des prisonniers italiens engagés dans la wehrmacht dont les photos étaient projetées à tous les vents par les soldats de l armée Leclerc et d autres evénements que j éviterai de rappeler ,Volontaires ou non ils subissaient la loi du plus fort et nous assistions à ce spectacle totalement impuissants
Les espagnols de la nueve ( compagnie espagnole de la 2 eme DB étaient accueillis avec enthousiasme par la colonie sagienne espagnole bien sûr présente
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l 'aprés liberation
la situation commerciale de mon pére....coiffeur place du Parquet nous permit de faire la connaissance de nombreux alliés particulierement américains
Là;;;; commenca un énorme traffic de vétements .... chaque jeune se pavanant fièrement en tenue américaine à un point que la préfecture se mit à interdire ce type de trafic
il est vrai que les gi ,s interessés par les armes étaient les premiers à négocier ce type d échange
Nous avions l habitude de recevoir plusieurs gi s dont Roscoe et Ronald deux jumeaux de l armée US bénéficiant d'une loi précisant semble t il qu l on ne peut séparer des jumeaux même dans l armée si bien que nous les avions chaque jour à notre domicile pour des soirées animées par des jeux où l on tentait de régularises et
l
JERRY gONNEVILE issusde canadiens français devant un monument de gonneville
Gonneville est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguéeau sein de la commune nouvelle de Gonneville-le-Theil1.
Elle est peuplée de 904 habitants
normaliser lerégles française ou US
je constate que le contact coiffeur GI S s facilitait l accueil et les échanges
L un d'eux originaire du lointain canada et parlant un français doté d un fort accent me proposa ( avec l accord des parents un périple sir la côte normande à la découverte des plages du débarquement
Donc voyage en jeep et séjour de longue durée à Isigny chez de charmants hoteliers dont j avais fait connaissance
NOTRE REFUGE L ETANG SAUVAGER
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