lundi 24 décembre 2018

Voilà 65 années ….. 29 AVRIL 22 HEURES


Voilà 65 années ….. 29 AVRIL 22 HEURES

Une certaine euphorie se manifesta dés les premiers succés alliés qui se dessinerent en Afrique du nord et en Italie La Corse premier département français si proche de nous venait d’être libérée .L’espoir commençait à renaitre et chaque français vivant cette période d’occupation tentait d’oublier l’échec de la tentative de débarquement de Dieppe en Aout 1942 où périrent plus de six mille soldats canadiens et anglais . Terrain d’expérience qui laissa un gout amer et laissa planer un atmosphere de doute et de suspicion quand aux capacités des alliés à vouloir libérer notre territoire
Mais l’exaspération et la rancune des hommes plaçés sous le joug germanique à l’intérieur des terres se faisaient de moins en moins silencieuses et les réseaux de résistance se manifestaient chaque jour dans nos villes et nos c ampagnes

Retraçons cette période troublée qui préçéda le débarquement

En ce mois de Mai 1944 On ne peut douter qu’un grand evenement se prepare .Les messages de la BBC malgré le brouillage allemand proliferent sur les ondes et chaque français attend le cœur rempli d’espoir une délivrance hypothetique après 4 années d’occupation germanique


En effet depuis plusieurs semaines l’aviation alliée disloque les voies ferroviaires et routieres, ecrase les gares d’Argentan l’Aigle Mortagne , Surdon détruit et pilonne les ponts et les concentrations de matériel de transport
Chaque soir une armada de bombardiers nous survole haut dans le ciel et se dirige vers le Sud , grondement inquietant qui prend naissance dés la nuit tombante dans la nuit sombre ou étoilée Nous supposons que les points de concentration des usines du centre de la France et du nord de l’Italie representent leur principal objectif Il est vrai que notre departement se trouve sur l’axe nord sud conduisant à des centres industriel importants
Dés le lever du jour aprés leur passage nous retrouverons dans les champs et les jardins et m^me sur les toits des maisons les fameux rubans argentés qui inquiétent tant les habitants Ignorant la signification de ces objets tombés du ciel le maire se voit dans l’obligation de placarder une note municipale imposant aux habitants de ne pas toucher ces objets inconnus jonchant le sol
Ceux ci s’avereront d’ailleurs totalement inoffensifs puisqui’il s’agit du système de protection composé de bandes métalliques anti radar utilisé par les alliés pour tromper la vigilance des batteries de DCA allemandes

La crainte des patrouilles ….

Alors que le silence s’installe sur notre petite ville le pas d une patrouille résonne sur les pavés de notre grande place Crâne rasé ,impassibles sous leur calot ce sont les mongols ,ceux que tout le monde craint ;;;; les ostruppen ou troupes de l’est ralliés aux allemands ( armée Vlassof ) Commandés et dirigés par un feldwebel perpétuellement aux aguets ils surveillent le camouflage des fenêtres et des embrasures de portes et veillent à l’observation rigoureuse du couvre feu
Ils imposent la crainte …. et pourtant voilà un mois de ma fenêtre place du parquet j’avais pu observer un garcon de manége d’auto scooter leur tenir tête . Une violente echauffourée opposa sur la place du Parquet ces guerriers d’un autre age refusant de payer a un jeune et vaillant forain .Ce dernier refusa de céder à la force en prenant faits et cause pour les jeunes français et espagnols occupant les voitures
La feldgendarmerie toujours aux aguets avec ces soldats d une autre culture accourut sur les lieux et en force embarqua tous les belligerants Le lendemain après une nuit passée dans une géole improvisée du séminaire en partie occupé par la wehrmacht notre garçon de manége réapparut couvert de pansements , le bras en écharpe mais fier de son exploit
Comme tous les sagiens des la tombée de la nuit nous nous empressons d’ajuster les rideaux noirs de notre vitrine qui sert quelquefois de cible à de nombreuses bouteilles vidées de leur contenu Aucun sagien ne prend le risque de braver le couvre feu
Au collége …sécurité oblige l’un de nous est préposé à l’installation des rideaux noirs La patrouille jugeant le camouflage insuffisant surgit dan s notre cour et nous oblige à calfeutrer portes et fenêtres dans un lieu où Jean Mazeline exerca une année auparavant ses fonctions d’instituteur d’ Octobre 42 à Juin 43 avant d’ apporter son aide aux parachutages dans le maquis de Mortagne

Que se passe t il dans nos villes et nos campagnes ?

A cette date l’avion et les techniques radio récentes ont déjà révolutionné les moyens d’action des belligérants de la seconde guerre mondiale ,imposant des changements essentiels à la nature ,au déroulement et aux formes de la lutte
clandestine
.On peut dire que la BBC (radio de Londres à destination des nations occupées)que chacun écoutait discrétement régle l’ existence de la plupart des français tout au moins pour ceux qui accordent la plus grande confiance aux alliés en écoutant les nouvelles transmises par Robert Schuman , Jean Marin , Pierre Jourdan .Pierre Dac
Pour ce qui est de la lutte clandestine organisée par les réseaux de résistance une évidence s’impose , les conquêtes techniques constituent des atouts aux effets incalculables .

Que pouvait faire la résistance si les combattants de l’ombre même pourvus d’un courage exceptionnel n’avaient eu pour eux la voie des airs ,sans la possibilité offerte de la sorte à la France libre et aux alliés de pénétrer au coeur d’un territoire occupé par l’ennemi , en rivalisant avec les dangers de la mer , les défenses des frontiéres et des fortifications ,
Comment les groupes de résistants pouvaient ils communiquer avec nos futurs liberateurs ,
Recevoir du ciel par une nuit de pleine lune ,quel que soit le temps ,des armes ,des munitions des medicaments … tel ést l’enjeu de cette lutte qui oppose sur terre et dans les airs la Luftwaffe ,la flak allemande ,la wehrmacht , les bombardiers anglais ,et les résistants combattants de l’ombre disséminés dans les maquis

Les messages de la BBC

Sans la télégraphie sans fil ,sans les émissions des radios clandestins éparpillés à travers la France ,sans les écoutes de Londres ,sans les messages personnels de la BBC ,comment auraient pu s’effectuer les liaisons , se transmettre les instructions , s’échanger les renseignements ?

. Chaque soir les messages les plus sybillins abondent sur la BBC que beaucoup de français écoutent discrétement avec la crainte permanente d’être surpris

Un message secret de la radio de Londres annonçe le lieu d’un parachutage et la date du rendez vous adressés à differentes équipes sur le qui vive mais conscients du danger

L’heure du rendez vous

. Pour etre présent au rendez vous et echapper aux tirs de la DCA et aux chasseurs de nuit de la Luftwaffe , l’avion anglais doit naviguer feux éteints dans la pénombre ,reperant les points stratégiques ,lacs ,ponts , lignes de chemin de fer, cours d’eau , villes calfeutrées ..enfin toutes sortes de signes distinctifs avant de trouver enfin un terrain identifié par la présence au sol de lampes torches formant une lettre de reconnaissance Il s’agit de larguer à cet endroit précis les containers de munitions et de médicaments attendus par les résistants
Au cœur de ces paysages grandioses et inconnus , obscurcis par la nuit il faut à tout prix trouver le terrain défini par differents codes et le contenu d’un message secret

Ignorant cette guerre de l’ombre pendant cette période d’occupation ,un soir de clair de lune je vis un lourd bombardier passant à basse altitude tous feux éteints au dessus de la ville …surprise totale ! quel était donc cet avion bruyant bravant la chasse de nuit allemande  
J’ ai compris tardivement , quelques mois après la liberation la signification de ces vols de nuit mystérieux .Le parachutage d’armes et de munitions indispensables à la resistance ornaise …. Telle était la mission de ces bombardiers en plein territoire occupé … au nez et a la barbe des DCA germaniques et bien sûr des chasseurs de nuit de la Luftwaffe toujours aux aguets ..

Qui devions nous admirer le plus en ces nuits de pleine lune ..le sang froid de ces équipages de la RAF ou la détermination des comités de récéption composés d’hommes  au courage énorme , conscients du danger mais prés à se sacrifier pour la cause de la résistance

L’équipe Tessier de Tanville ( le pére «  le sanglier «  et ses deux fils surnommés   les marcassins ) parcourut de longues randonnées en forêt , dormant à proximité  des lieux de parachutages dans des conditions extrémement précaires, bravant les intempéries mais surtout la menace permanente des patrouilles allemandes conscientes de la présence de ces réseaux clandestins Les équipes de réception dés la récuperation au sol des précieux containers dissimulaient provisoirement les objets tant attendus dans les buissons ,sous une couche de feuilles mortes ou de fougéres ou au creux d un fossé une véritable d’existence d’homme des bois

Encore fallait il un moyen de transport approprié et une cache adaptée pour conserver en toute sécurité ce matériel tant attendu Sécurité imposée par le risque de bavardages


Les avions des services speciaux britanniques sillonneront les territoires occupés affrontant la chasse allemande toujours aux aguets et les batteries de DCA à l’affût de toute cible détectée la nuit

Plusieurs Halifax ravitailleurs de maquis seront ainsi abattus dans notre département a Larré , Ecorcey, L ‘aigle etc… après le débar

Rappelons quelques messages diffusés par la BBC parmi tant d’heures d’écoute mais generalement vers 19 heures et destinés aux résistants de notre région Chaque français rempli d’espoir écoutait les avec attention mais sans pouvoir deviner leur signification


CI LONDRES, LES FRANCAIS PARLENT AUX FRANCAIS...

«  Chaque tiroir a sa clé « 

« Noémie a un bouquet de violettes « 
« Elle a cueilli de pleins paniers de fraises « 
« Nous aimons le civet « 
Qui ne connaît pas au moins quelques-uns de ces messages ? Mais derrière une phrase amusante ou bizarre se cachait souvent une grave décision : la préparation d’un atterrissage, la réception de matériels ou d’hommes parachutés, ou même l’organisation d’opérations de et de guérilla....

Dans notre département Edouard Paysant fut le chef de cette organisation dénommée le BOA dans le cadre de l’organisation internationale… . je suis fier de l’avoir connu Sa silhouette d’homme tranquille ,,présente aux abords du terrain de sport des Ormeaux ne pouvait me laisser soupçonner une telle responsabilité , lourde de dangers , à la merci de trahisons inattendues ou de bavardages imprudents C’est en Aout 1943 lors de son départ précipité de notre région que j’ai mesuré l’importance et l’efficacité de son œuvre


Les terrains étaient soigneusement préparés avant de demander une opération aérienne qu’ elle soit de parachutage ou d’atterrissage Il fallait d’abord rechercher l’endroit où elle pourrait être effectuée avec le maximum de chances de réussite et la meilleure sécurité possible Les normes exigées de ce que l’on appelait «  le terrain » variaient selon le genre d’opération auquel il était destiné

Extrait de « Clandestinités » de Andre M azeline


«  l’âme du BOA fut Edouard Paysant ( pseudo Dominique Tinchebray )de Sées à qui Robert Aubin confia ce service en mars1943

E Paysant déploya une activité inlassable .il sacrifia tout à la cause qu’il servait Son dévouement , son audace, son allant firent l’admiration de ceux qui le connurent
Il forçait l’estime et l’affection par ses qualités d’homme qui égalaient ses vertus de chef
Dans le département il prospecta et fit homologuer une vingtaine de terrains ,recruta leur chef et leurs équipes, organisa le service de liaison par radio avec Londres par courrier avec Paris, dirigea les premieres réceptions d’armes et de matériel, assura le sauvetage et la protection d’aviateurs alliés abattus , le camouflage des réfractaires Toutes les formes de résistance l’intéressaient , il ne s’accordait aucun loisir ,aucun répit ,Sa Simca bien connue des initiés sillonnait en tous sens le département ‘
C’est à la suite du sauvetage particulierement audacieux des res capés d’une forteresse volante de l usaff ( deux victimes six rescapés , deux prisonniers) abattue aux environs de belfonds à la pilliére le 4 juillet 1943 qu il fut recherché par la gestapo avant de prendre différents postes de responsabilité dans le nord et la Bretagne Tombé aux mains des georgiens de l’armée Vlassof Il disparut

La recherche de terrains était confiée en principe aux responsables départementaux les emplacements possibles lui étaient signalés la plupart du temps par les unités de résistance locales
D ans la recherche de ces terrains Il était toujours préférable de trouver une grande étendue Les alentours devaient être assez dégagés pour faciliter la recherche des containers ou paquets parfois dispersés sur une grande distance ce que ne favorisait pas le choix d’une forêt attenante
Pas d’arbustes trop hauts qui pourraient cacher les lumieres du balisage

Il était souvent nécessaire que le terrain soit éloigné non seulement de toute présence de miliciens , d’allemands ‘ susceptibles d’intervenir rapidement mais plus généralement de toute habitation à moins que les habitants soient bien connus comme sympathisants et qu’il n’exista aucun risque de dénonciation ou de bavardage

Recherche du terrain par l’avion lanceur

Un bombardier quadrimoteur occupé à larguer des containers et qui rôde au dessus de la campagne pour rechercher le terrain désigné après un échange de messages codés repasse souvent plusieurs fois au même endroit
Ailerons baissés, à la limite de la vitesse minimale de sustentation,l’avion descend à 150 métres pôur lâcher ses parachutes , L’équipage du bombardier concentré dans sa tâche périlleuse et dont le regard scrute le sol avec une grande attention remet ses moteurs à plein régime pour reprendre de l’altitude souvent au dernier moment
Ce type d’operations fait beaucoup de bruit dans le silence de la nuit et dans une campagne endormie ,obstruée par les nuages , la brume ou la pluie cette operetion constitue en fait une cible de choix du point de vue de la chasse allemande malgré la présence de la pleine lune
Il y eut bien sûr des échecs… erreur de navigation ,incident mécanique ,absence du réseau de résistance pour des raisons indépendantes de leur volonté , terrain invisible , la météo ….

Trop bas les colis risquaient de s’abimer au contact du sol Trop haut disperses par le vent et quelquefois hors de portée des résistants les colis étaient alors ramassés per les allemands ou des mains étrangéres

Les ..terrains Aurore , Godet lapin,Eclair Goudron,Orage et d’autres encore environnant notre ville seront le théâtre de parachutages de containers risqués recueillis par des hommes défiant tous les dangers

On peut malheureusement citer plusieurs parachutages qui se sont très mal terminés dans notre région, au Merlerault par exemple où plusieurs membres du comité de réception furent arrêtes et déportés ,victimes de dénonciations


Un parachutage au haras des Rouges Terres permettaient à deux agents secrets de transmettre leurs messages à partir d’un refuge provisoire chez M Cercueil rue saint martin à Sées L4EMISSION Rapidement détectée par les camions gonio allemands ,camions mobiles spécialement équipés pour la detection des emetteurs clandestins les les deux agents secrets purent s’esquiver dans la campagne environnante dissimulés sous les bottes de paille
Ce fut .....une guerre de la nuit faite d’organisation perséverante et de travail ingrat , de résolution méthodique et de mauvaises surprises , de complicités multiples et d’ingéniosité constante ,de coups de chances et d’avatars imprévus , d’héroisme et de trahison , de succés et de défaillances jusqu’à ce que ,aprés bien des sacrifices ,sonne enfin l’heure de la libération »
François Bédarida (institut d’histoire du temps présent)


Nous pressentons que le grand événement tant attendu se prépare .
Tout commence par une belle soirée de ce printemps 1944 Le 22 mai vers 23 heures un bruit de sirene lugubre et prolongé perce la nuit
Touché par la flak locale camouflée à proximité du pont de la M adeleine enjambant la voie ferrée Alençon Sées ,l’avion un bombardier lanceur de tracts s’embrase comme une torche des les premieres salves d’une DCAdissimulée prés de la voie ferrée L’avion en perdition , rase les toits de l’immeuble Marigny , et dans un dernier élan semble vouloir éviter les lourds clochers de la cathedrale qui se dressent face à notre maison .
Moment d’intense émotion que je ne suis pas prêt d’oublier …
Enorme explosion ,le bombardier s’écrase au lieu dit la Potence à proximité d’une ferme du Buhot prés des massifs d’aubépine qui bordent un herbage
A bord six hommes d’équipage que la brigade de gendarmerie ne pourra identifier

La découverte au cimetiére communal en 1998 cinquante quatre années après la date de ce crash ,d’une fosse commune oubliée mit en évidence cette date du 22 mai qui s’avérait indispensable avant d’entreprendre des recherches auprés du ministere de la défense britannique Je m’étonnais en fait que les moyens techniques modernes de communications à cette n’aient pu permettre après la libération l’identification de la nationalité et de l’équipage et de cet avion

Une bague et la photo d’un aviateur inconnu rapportées par deux habitants , au journal L’orne hebdo permettront ensuite de retrouver les familles dispersées dans les états lointains de l’Ontario, du Québec et de la Colombie britannique avec l’aide de Madame Shirley Stone



Cet avion inconnu appartenait à une escadrille de six bombardiers canadiens ayant pour but le lancement de tracts sur la région et en particulier Laval , le Mans et Alençon et tenant à avertir les populations de ne pas rester à proximité des points stratégiques , ponts ,viaduc .gares , voies ferrées …….
Collage Mme Shirley Stone

Une émouvante ceremonie réunit les mai 2004 ds notre ville les membres des familles venus sur les lieux du crash et ensuite honorer la mémoire de leurs chers disparus
Le 1er juin 1944, les brouillages n’arrivent pas à couvrir l’indicatif sonore emprunté à la 5e symphonie de Beethoven, et qui signifient en code Morse "V", comme victoire.
Generique resté célebre ds la mémoire collective française . On compta près de 200 messages ce jour là …
Et enfin le message tant attendu par la résistance ,le poeme de verlaine «  les sanglots longs des violons blessent mon cœur d’une langueur monotone …. »
Dans la nuit du 5 au 6 juin plus de mille attaques de sabotage seront commises en Normandie précédant l’arrivée de la flotte de la liberation

Avions SOE abattus ds l’orne



Maison cercueil

Pâques 25 Avril 1944



Les membres du comité de réception se donnaient generalement rendez vous prés de l’église .de Montmerrei Les communications avec la BBC de Londres étaient assurées par un (Mr Riviére) habitant Belfonds
Mr Cosnard cultivateur et habitant Saint Clair apporte le témoignage suivant extrait de « Histoire d’une ville Argentan »


Nuit du 10 au 11 Juin 1943 veille de la pentecôte ( correspondant à la lunaison et à la pleine lune du 18 Juin )
Message convenu et émis par la BBC : «  Claude a un joli chapeau « 



Nombreux recits souvent hauts en couleurs relatant tel oun tel épisode d’une lutte fertile en aventures et en exploits
Du poste émetteur de la BBC partiront pendant 4 ans toutes les nouvelles qui réconforteront ceux qui vivent le cauchemar de l’occupation allemande. De là, les mots d’ordre seront lancés à la Résistance pour qu’elle puisse frapper l’ennemi le plus durement.
"Ici Londres", quand plusieurs fois par jour, cette phrase retentira à la radio, ce sera la minute où des millions de français oublieront leurs tourments et s’apprêteront à entendre la voix de la France Libre






















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