vendredi 12 octobre 2018

Le crash d'un B17 et…. Le tombeau de Napoléon

Le crash d'un B17 et…. Le tombeau de Napoléon

Extrait de l'ouvrage de Hugh Verity  "We landed by moonlight " 
Hugh Verity témoigne
«  Bien que  cette information sorte du  programme ,cela vous amusera d apprendre que l 'aviateur ramassé par Primrose  ( 18  19 Octobre )   1943 s'appelait Joseph Cornwall qu il s 'était caché quelque temps dans  le dôme de la " chapelle  des invalides" à Paris
The golden dome - Paris, Ile-de-France

«  Cette  histoire assure Hugh Verity(nota ) m' a été racontée hier par la veuve du   gardien des invalides MmeMorin ( je suppose  aprés la libération )

 Mme Morin et sa fille ,  revenues  d'un camp de concentration vivent encore aux invalides où elles ont caché prés  de 60 aviateurs, évidemment pas tous à la  fois   Elle déclare, à juste titre que la fouille du dôme est une tâche impossible Bien qu'ayant  été  arrêtées  elles sont encore en possession de leurs documents ;;;et des photos de leurs hôtes ,tous leurs papiers ayant été conservés  Elles  ont même quelques photos plutôt drôles prises du sommet du dôme mais se  plaignent de l'habitude déplorable des aviateurs de jeter du gravier ou des pierres sur la tête des  allemands   
Mme Morin parle d un américain  qui "  disparut  "   des invalides aprés avoir détecté  l  endroit où elle  gardait la clé de la grille principale
 Quand  la  famille s'éveilla  elle s inquiéta en découvrant que son hôte avait disparu .Un peu plus tard il se présenta avec une "fille de joie patriote "qui expliqua «   comme il me quittait ce matin j'ai compris qu il s'était perdu et bien qu'il ne parlait pas français j ai cru comprendre qu'il habitait avec ...Napoléon "
 je l'ai alors ramené de Montparnasse et.... le voici « 
Une histoire  peu convenable  mais je gage quelle vous divertira "
Hugh Verity

Récemment  en ce qui me concerne   je prenais  connaissance du  rapport 
d évasion de joseph  Cornwall ( nom  cité par Hugh  Verity )qui nous raconte dans son témoignage  comment  il fut abattu et  l'un des  rares  survivants du crash
 On trouve sa  présence dans le livre document de Hugh Verity où il fut  rapatrié le17  18octobre 1943 sur Lysander  à Cottainville ( nord d 'Orléans )dans le cadre d une "opération primrose" avec deux autres passagers
Tombeau de  Napoléon 



extraits résumés du discours de Lionel jospin premier ministre
"Réunis à l'Hôtel des Invalides, où se reflètent tant de pages de l'histoire de la France, chacun de nous ressent une émotion particulière à l'inauguration de la plaque en hommage à Georges Morin , désormais apposée sur un des murs des locaux rénovés de l'Office National des Anciens Combattants. 
Monsieur le Fonctionnaire de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, Georges Morin travaillait ici. Il y vivait également, avec sa famille, dans un pavillon aujourd'hui disparu. Vétéran et victime de la Première Guerre mondiale -il fut blessé aux yeux-, il est distingué pour son courage par une médaille militaire et par la Croix de guerre. Au lendemain de " l'étrange défaite ", il refuse la honte de la capitulation et s'engage, dès novembre 1941, dans le réseau " Action Vengeance de la France Combattante ". Agent de renseignements, il réceptionne des postes de radio clandestins, distribue la presse résistante, assure la cache et le transport d'armes. Il place cet Hôtel des Invalides au centre d'une filière d'évasion de jeunes aviateurs anglais, américains et canadiens. Plus de cent trente aviateurs sauvés par les Résistants, après que leur appareil eut été abattu dans le ciel de France, ont ainsi été hébergés ici même, entre 1942 et 1944, avant d'être rapatriés vers l'Angleterre, par l'Espagne ou la Bretagne, munis de faux papiers.
Le Lysander 
Pour Georges Morin , pour son épouse -affectueusement surnommée " Mammy Rabbit " par les aviateurs qu'elle cachait- et pour vous-même, Madame, qui êtes sa fille, chaque jour rapprochait notre pays de la Libération. Pourtant cette libération tant attendue, Georges Morin ne la verra pas. Le 5 juillet 1944, moins de deux mois avant l'insurrection du Comité Parisien de Libération et l'entrée de la 2ème Division blindée dans Paris, vous êtes tous les trois arrêtés par la Gestapo. Torturé, Georges Morin est déporté à Buchenwald puis à Dora-Ellrich où il meurt le 26 décembre 1944. Denise Morin, votre mère, et vous-même êtes déportées à Ravensbrück d'où vous êtes, toutes deux, revenues."



Nota ;Hugh Verity l'un des pilotes les plus rompus à ces vols  risqués de nuit entre la Grande Bretagne et la France; En fin de soirée ,sans moyens de navigations complexes ,au dessus des zones ennemies ,sans lumiére a bord ,les atterrissages clandestins avaient lieu sur les champs noyés  de brume éclairés ,par une lune plus ou moins brillante
Le rôle des pilotes consistait à déposer en terre ennemie des dossiers secrets ou a y  recueillir des agents  , indispensables sources de renseignements pour les états  - majors alliés De nombreuses personnalités liées à la résistance  et des aviateurs abattus  en métropole furent conduits ainsi vers la Grande Bretagne dernier bastion de l'Europe occupée .Ce fut  les cas de joseph  Cornwall parmi tant d autres ....



Comment Cornwall est il parvenu aux invalides ?
Je fais reference  au site de l’afees pour reconstituer  l’histoire simplifiée  de son évasion  . ;

Cornwall fut donc l’un des rescapés  du crash de son B17  abattu dans la région d Evreux le 14 juillet 1943  et en mission sur le Bourget

Le bombardier est alors attaqué par une nuée de chasseurs allemands stationnés à la base d 'Evreux

le B 17 ou forteresse  volante 
Blessé  il saute à proximité d un bois et lors de son évasion et sa rencontre fortuite avec une jeune fille prête à tout pour l aider  il est pris en charge par un réseau de résistance qui le conduit clandestinement aux invalides où la famille Morin exerce  là son activité clandestine d 'aide aux aviateurs alliés évadés



Trois mois passent .. et après un contact clandestin avec Londres il est pris en charge par un Lysander piloté par Hugh verity chef de l'escadrille a qui il confie son odyssée et les détails de  son séjour aux invalides  aidé et protégé  par la famille Morin

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