Dans la nuit du 22 au 23 SEPTEMBRE 1944 un avion inconnu rase les clochers de la cathédrale et s'écrase à "la potence"
Les sources ,Le compte rendu de la gendarmerie daté du 23 MAI 1944 9 HEURES qui stipule " avion vraisemblablement allié "
En janvier 1945 soit 5 mois après la libération une voiture militaire britannique s 'arrête au haras de Bois Roussel haras occupé par des britanniques spécialisés dans l élevage des pur sang
Nous venions alors de terminer notre repas dans l allégresse la plus totale
"Perdu dans la campagne normande je ne m 'attendais pas à trouver un fief britannique "nous reporte l un des visiteurs le flight lieutnant NOEL ARCHER officier du MRES chargé des recherches
Résumons la situation , la Royal air force devant l afflux des pertes subies 42000 aviateurs et les réclamations des familles venait de créer le MRES
The Royal Air Force Missing Research and Enquiry Service 1944 - 1952 EXTRAIT
The Royal Air Force Missing Research and Enquiry Service (MRES) was set up in 1944 to trace the 42,000 personnel who were listed as 'missing, believed killed'. The demand was so great that the department was expanded in 1945. Noel Archer
These men had no special training, and did not have the benefits that modern technology offers; only a strong desire to bring home those who had not returned. Despite the obstacles caused by the lack of tools, the MRES was able to account for over two thirds of the missing personnel by a thorough combing of the globe. Those found were identified and reinterred in Commonwealth War Graves Commission plots.
Without the commitment shown by the dedicated teams of the MRES, many families would go on not knowing what had happened to their loved one or of the location of their Final resting place. The MRES allowed families the dignity to finally grieve. The unit was disbanded in 1952
photo Roger Cornevin Hayton et toute la famille Hayton
LA famille Hayton et le chauffeur de Noel Archer à gauche avec Mme WHayton
ci dessous le compte rendu relatif à cet avion inconnu
Identification de l’épave par l’équipe britannique du MRES
Dés Mars 1946 soit plus de 18 mois après la libération, le MRES intervient sous la direction de Noel Archer, flight lieutenant enquêteur de la RAF et sans nouvelles précise concernant l'identité de cet avion.
Une simple lettre de l'un des gendarmes parlait d'un avion de transport.
Noel Archer décide l’extraction des moteurs profondément enfoncés dans un sol humide et examine avec son équipe les débris de l’épave qui sont restés sur place.
Voici les termes de son intervention: “J'ai trouvé un morceau de fermeture éclair utilisé pour la fabrication des bottes d’aviateur. Cette pièce est canadienne car la doublure des tenues de combat canadiennes est d'un bleu plus pâle et plus éclatant que ceux portés par la RAF.
Sur les lieux du crash nous avons pu voir les ailerons de l’appareil de forme carrée typiques du Whitley et nous avons trouvé un chargeur d’une mitrailleuse VGO utilisée à l'époque sur les Whitley mais dont l utilisation fut abandonnée par la suite sur les bombardiers en service à la fin de la guerre.
Notre hypothèse fut confirmée par la découverte d 'une plaque matricule affichant le nom Whitley suivi d une série de chiffres. Sous les moteurs, pas de trace de corps…»
L’équipage en fait comprenait 6 membres d'équipage, 5 corps furent ramassés par les allemands placés dans 4 cercueils et enterrés dans le cimetière civil de Sées"
Par la suite les corps en question furent exhumés en 1946 par une unité non identifiée des forces alliées et transférés au cimetière de Bretteville sur Laize. Deux des six membres d’équipage demeuraient introuvables mais six noms seront gravés sur le monument.
Le 25 septembre 1948 ( plus de 4 années après la date du crash ) les familles Wyckoff et Goodwin, étaient informés du décès de leurs êtres chers sans autres précisions. La Royal Air Force comme on le sait n’avait pas transmis à l’administration française les résultats de son enquête. Le mystère concernant cet avion restait donc entier pour les sagiens qui avaient été témoin de ce crash.
Dés Mars 1946 soit plus de 18 mois après la libération, le MRES intervient sous la direction de Noel Archer, flight lieutenant enquêteur de la RAF et sans nouvelles précise concernant l'identité de cet avion.
Une simple lettre de l'un des gendarmes parlait d'un avion de transport.
Noel Archer décide l’extraction des moteurs profondément enfoncés dans un sol humide et examine avec son équipe les débris de l’épave qui sont restés sur place.
Voici les termes de son intervention: “J'ai trouvé un morceau de fermeture éclair utilisé pour la fabrication des bottes d’aviateur. Cette pièce est canadienne car la doublure des tenues de combat canadiennes est d'un bleu plus pâle et plus éclatant que ceux portés par la RAF.
Sur les lieux du crash nous avons pu voir les ailerons de l’appareil de forme carrée typiques du Whitley et nous avons trouvé un chargeur d’une mitrailleuse VGO utilisée à l'époque sur les Whitley mais dont l utilisation fut abandonnée par la suite sur les bombardiers en service à la fin de la guerre.
Notre hypothèse fut confirmée par la découverte d 'une plaque matricule affichant le nom Whitley suivi d une série de chiffres. Sous les moteurs, pas de trace de corps…»
L’équipage en fait comprenait 6 membres d'équipage, 5 corps furent ramassés par les allemands placés dans 4 cercueils et enterrés dans le cimetière civil de Sées"
Par la suite les corps en question furent exhumés en 1946 par une unité non identifiée des forces alliées et transférés au cimetière de Bretteville sur Laize. Deux des six membres d’équipage demeuraient introuvables mais six noms seront gravés sur le monument.
Le 25 septembre 1948 ( plus de 4 années après la date du crash ) les familles Wyckoff et Goodwin, étaient informés du décès de leurs êtres chers sans autres précisions. La Royal Air Force comme on le sait n’avait pas transmis à l’administration française les résultats de son enquête. Le mystère concernant cet avion restait donc entier pour les sagiens qui avaient été témoin de ce crash.
La photo du pilote retrouvée par un sagien fut enfin remise à son épouse. |
les familles avaient cessé toutes recherches après avoir été informé par leur gouvernement que
l 'avion était disparu dans la Manche avec tout son équipage
Identification de l’épave par l’équipe britannique du MRES
Mars 1946 Retrospective soit 22 mois après le crash
Des Mars 1946 soit plus de 18 mois aprés la liberation ,le MRES intervient sous la direction de Noel Archer flight lieutenant enquêteur de la RAF et sans nouvelles précise concernant
l identité de cet avion
l identité de cet avion
Une simple lettre de l un des gendarmes parlait d un avion de transport ……..Noel Archer décide l’extraction des moteurs profondément enfonçés dans un sol humide et examine avec son équipe les débris de l’épave qui sont restés sur place v
voici les termes de son intervention
“Jai trouvé un morceau de fermeture éclair utilisé pour la fabrication des bottes d’aviateurCette piece est canadienne car la doublure des tenues de combat canadiennes est d un bleu plus pâle et plus éclatant que ceux portés par la RAF
Sur les lieux du crash nous avons pu voir les ailerons de l’appareil de forme carrée typiques du Whitley et nous avons trouvé un chargeur d’une mitrailleuse VGO utilisée à l époque sur les withley mais dont l utilisation fut abandonnée par la suite sur les bombardiers en service à la fin de la guerre
Découverte …Les débris d’un avion inconnu …
L'avion inconnu dont nous ignorons totalement l'origine avait le nez enfoui dans le sol et la queue pulvérisée par une probable explosion. Les corps des victimes étaient dispersés dans les haies et les buissons d’aubépine. Deux sentinelles assuraient une certaine sécurité et repoussaient les curieux peu nombreux à cette heure de la journée. Allemands et gendarmes s’affairaient alors dans les débris épars en quête d’éléments permettant d’identifier la nationalité de l’avion. Les allemands récupèrent enfin une liasse de billets de banque qu’ils s'empressent de garder (ref PV gendarmerie ). Nos deux gendarmes découvrent la photo d’un asiatique, un foulard, une bague carbonisée et un portefeuille renfermant quelques photos dont celle d’un inconnu. Ils ne peuvent identifier la nationalité de cet avion et le gendarme G… stipule “avion inconnu” mais vraisemblablement allié » dans le procès verbal. En final le procès verbal n’apporte rien à l’identité de l’avion ( ref compte rendu gendarme G.. ). Parmi les débris épars le brigadier de gendarmerie récupérera la bague carbonisée de l’une des victimes et un sagien la photo d’un aviateur demeuré dans les restes du cockpit. C’est le mystère total ….grand mystère qui subsistera pendant prés de 60 années... tout au moins pour les sagiens.
Aprés 58 ans en ….1998 Je retourne dans notre petite cité après plusieurs années d ‘absence et je découvre avec surprise l’ignorance et le manque d’intérêt évident de la municipalité concernant ce drame oublié aussi je décidais de conduire ma propre enquête en commençant par le cimetière communal. Le problème …. j'avais totalement oublié la date du crash ! Remuant une montagne de vieux registres présentés par le gardien du cimetière nous découvrons l'inhumation de plusieurs aviateurs anglais inconnus à la date du 22 mai 1944. Le gardien de l'époque, plus de 50 ans après, n'avait aucun souvenir de cet événement mais par contre il me faisait découvrir une tombe abandonnée qu'il entretenait soigneusement suite aux consignes formulées par les gardiens précédents. Surprise ! la tombe était vide… et j'apprendrai par la suite que les corps avaient été transférés par des inconnus vers le cimetière canadien de Bretteville sur Laize si bien que les divers gardiens du cimetière entretenaient une tombe vide depuis ….1946 !
A partir de cette date, j'obtiens enfin la liste de l'équipage auprès du Ministère de la Défense que je transmets au journal « Orne Hebdo » et là …. ce fut la grande surprise. A la lecture de l’article à partir des éléments communiqués par le Ministère de la défense britannique, deux sagiens rapportent au journal la photo d’un inconnu et une bague en or soigneusement restaurée et comportant les initiales WGH gravées intérieurement, et les noms de Grand Valley, et de C.A.S sur la face extérieure.
L'équipage du WHITLEY V AD701 de la ROYAL CANADIAN AIR FORCE.
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