mardi 7 mai 2019

14 18 Mes deux grand péres ces deux heros ordinaires

Lors de la guerre 14 18 c 'est en août et septembre 1914 sur une période de deux mois que les pertes sont les plus élevées  c est en effet l'époque de l 'attaque à outrance fondée sur  le règlement de 1914 Pour vaincre Il faut rompre par la force le dispositif de combat de l 'adversaire   Cette rupture exige des attaques poussées a fond ;L'attaque implique de tous les combattants la volonté de mettre l 'ennemi hors de combat en pratiquant  à l'époque le corps a corps a la baionnett
Peu de différence en fait entre cette manière de combattre et celle qui se pratiquait a l'époque napoléonienne . Mais cette dernière ignorait les canons et les fusils à tir rapide et les mitrailleuses

Les fantassins de 1914 encore vêtus du pantalon garance donc très visible à distance se heurtent alors a une puissance matérielle inconnue et globalement supérieure a la leur ...  d 'ou les échecs dans le sud de la Belgique à Charleroi
Dans le cas présent il s'agit de rappeler  la bataille de Ethe Virton  où le 14 ème hussards cantonné à a Alençon subira de lourdes pertes

Le 14 eme hussards et le 103 ème RI sont mobilisés le 2 août à Alençon Dés le 7 août ils sont dans la région de Verdun  Pour les hussards commencent aussitôt les missions de reconnaissance
Les deux régiments passent en Belgique le 21 août  

Le 22 août 1914, jour le plus sanglant de l'histoire de France

Le Jour le plus meurtrier de l'histoire de France: 22 août 1914 
Toute mon enfance j ai entendu parler de guerre …., de celle qui venait de se terminer  ….je parle de la guerre de 14 ; Un grand père du 14 ème hussards d’Alençon  dont le régiment avait été déçimé à Ethe Virton  Belgique ,

Des cadavres de chevaux et de soldats gisent au sol à Halen (Belgique), le 12 août 1914.Le 22 août 1914  Dans le brouillard   a l’assaut des troupes allemandes ,le 14 ème hussards perd son chef  le  commandant Wallerand de Hautecloque oncle du futur marechal Leclerc ,8 officiers ,73 sous officiers et plusieurs centaines de cavaliers  

Le fils du commandant Wallerand de Hauteclocque Bernard est parmi les victimes Tous décimés par les mitrailleuses ennemies, au combat de Ethe,


  Le régiment est obligé de retraiter sous le feu de l'artillerie allemande.
 Des reconnaissances, en particulier celle du lieutenant de La  Croix sabrent les Cavaliers allemands et rapportent de nombreux trophées, montrant dans toutes ces rencontres malgré l’échec  des hussards l'incontestable supériorité de la Cavalerie Française sur la Cavalerie adverse, tant au point de vue allant, qu'au point de vue valeur au combat à l'arme blanche.

photo familiale 
Mon grand pére premier rang ( 1er a gauche )le 3 eme en noir le commandant de Hauteclocque  ,et son fils juste derrière ,Le quatrième(  bras croisés )est  le colonel Raymond











Ce 22 Aout 1914  mais à "PONT DU 14e HUSSARDS"

http://i12.tinypic.com/4ygplea.jpg
Historique

Ce pont, connu à Ethe comme Pont des Arminis, fut construit en 1873 pour supporter le passage de la ligne de chemin de fer de Virton Ville vers Marbehan.
pont du 14 ème hussards
coffret du 14 eme hussards
Il est devenu Pont du 14e Hussards en mémoire des cavaliers français tués à cet endroit le 22 août 1914
Le 14 eme hussards de passage à  Sées place du parquet 
                      .Wallerand et son fils 
A Ethe le 22 août ayant reçu l'ordre de charger pour dégager  des  colonnes d'infanterie Wallerand a deux chevaux tués  sous lui Il est mortellement blessé  et mourra seul
à la corne d 'un bois qui surplombait le champ de bataille  

Une croix est érigée à l'endroit  où son corps fut retrouvé  et où il fut inhumé par les hommes du capitaine Pille du 124 ème régiment d'infanterie (ref à conférence de Chantal Bonazzi 19  21 Novembre  1997 )




Moins de trois semaines après la déclaration de guerre  de l'Allemagne à la France, le 3 août 1914, les deux armées passent à l'offensive.

Une de ces journées fut particulièrement meurtrière : le 22 août 1914. Entre l'aube et la tombée de la nuit, pas moins de 27 000 soldats français sont tués, soit deux fois plus que du côté allemand. C'est le jour le plus sanglant de l'histoire de l'armée française, toutes guerres confondues. Comment expliquer une telle hécatombe ? Pourquoi, paradoxalement, cet événement tragique est-il si peu connu ?

note Chantal  Bonazzi ( conference 19 21 Novembre 1997 )

Wallerand  demande en octobre 1892 à être détaché pour participer aux opérations contre Samory au Soudan français il servira brillamment en Afrique durant un an et demi ce qui lui vaudra d'être à 28 ans décoré de la légion d honneur et  proposé à deux reprises au  grade de capitaine et lui permettra 
d apprendre le toukouleur et le bambara   Rentré en France il sera affecté successivement au 3 eme chasseurs d Abbeville, au 11 eme hussards à Belfort ,à lécole de cavalerie de Saumur DE 1907 à 1914
Rentré en France après un séjour en Afrique Wallerand  fut affecté à l école de cavalerie de Saumur au  12 éme régiment de chasseurs ( voir écusson chiffre  12 et uniforme noir sur la photo du 14  ème hussards)La  guerre allait interrompre  sa brillante carrière


Une mémoire peu entretenue

La violence de ces quelques jours, et notamment du 22 août 1914, est un peu passée sous silence aujourd'hui. Comment expliquer que l'opinion publique connaisse, au moins de nom, les batailles de la Marne ou de la Somme, mais pas celle de Rossignol ? Dès la fin de la guerre, ces événements sont minimisés. Les 106 volumes de l'ouvrage Les Armées françaises dans la Grande Guerre, daté de 1922, ne comportent que trois paragraphes sur Rossignol. L'armée préfère alors retenir les faits constructifs, comme la bataille de la Marne, plutôt que les échecs cinglants, où son commandement est directement mis en cause.
Le 22 août constitue malgré tout, selon les termes de l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau, qui préface l'ouvrage de Jean-Michel Steg, "une entrée dans 'la première catastrophe' du XXe siècle, dans le désastre originaire".
Virton Le conservateur du musée de Latour a été , honoré pour son travail de mémoire( extrait article  journal musée Latour )

Ce pont, connu à Ethe comme Pont des Arminis, fut construit en 1873 pour supporter le passage de la ligne de chemin de fer de Virton Ville vers Marbehan. Il est devenu Pont du 14e Hussards en mémoire des cavaliers français tués à cet endroit le 22 août 1914. "Le 22 août 1914, après 8h, les cavaliers français du 14e Hussards chargent les fantassins allemands installés au nord de la voie ferrée, les Hussards passent et repassent sous le pont et se font massacrer par les mitrailleuses allemandes. Le colonel DE HAUTECLOCQUE est grièvement blessé, son fils Bernard est tué comme des centaines de hussards" (Renseignements extraits du carnet de route du sous-lieutenant Charles FOUSSARD/4e escadron, retrouvé après la guerre) (Source: Site de la Fédération touristique du Luxembourg belge).

Ce monument ne comporte pas de noms





Le 14e Hussards, d'Alençon à la bataille d'Ethe 

...
Trois soldats du 14e régiment de hussards, photographiés en 1911.© DR

La préfecture de l'Orne comptait 4 000 militaires à l'aube de la Grande Guerre. Wallerand de Hauteclocque, l'oncle du général Leclerc, commandait un régiment.

C'est le début de la guerre et c'est la pénurie de bras. Août 1914, pour finir la moisson, on envoie 400 marins et des permissionnaires de plus de 35 ans en renfort dans l'Orne. On emploie également 200 à 300 prisonniers de guerre allemands dans les champs et les forêts (1).
À Alençon, les industries textiles fabriquent du drap pour les uniformes et les fonderies produisent des grenades. La garnison d'Alençon, on l'oublie volontiers, a connu son apogée juste avant la Grande Guerre, à l'époque où l'armée avait besoin de chevaux. La garnison était principalement composée du 103e régiment d'infanterie et du 14e régiment de hussards.
Les sabres sortis du fourreau
Ces deux régiments ont livré bataille à Ethe, en Belgique. Des milliers de soldats originaires de la Sarthe et de l'Orne y ont péri en deux jours, en août 1914. Ce village situé à une trentaine de kilomètres de Longwy, rend toujours hommage, chaque année, à toutes ces victimes. Commandant le 14e Hussards, le lieutenant-colonel de Hauteclocque en fait partie.
Son nom rappelle qu'il était l'oncle du général Leclerc, Philippe de Hauteclocque, libérateur d'Alençon en août 1944. Comme on le disait à l'époque, le colonel de Hauteclocque était un ardent. Un brillant élève de l'École des Hautes-Études, considéré comme un des plus remarquables officiers de cavalerie (2).
Le 22 août 1914, le 14e Hussards doit faire une reconnaissance vers le nord. Un pont sous la voie ferrée est le seul passage possible. Deux cavaliers peuvent à peine passer de front. Les sabres sont sortis du fourreau dans un long bruissement. Le colonel commande : « 14e Hussards ! En avant ! Pour la France ! » Il s'engage le premier au trot sous la voûte. Mais il franchit à peine le passage que son cheval s'abat, frappé de plusieurs balles. Le m ouvement cesse.
Le colonel saute sur un autre cheval et s'engage de nouveau sous le pont. Avec un peloton, il réussit à franchir le passage mais une grêle de projectiles s'abat sur eux. Wallerand de Hauteclocque est touché de plusieurs balles. Il n'est qu'à 150 mètres des tranchées allemandes. Il doit retourner en arrière et repasse sous le pont. Il est tombé dans cette zone jonchée de morts, appuyé sur son ordonnance et un cavalier.
Son fils aîné, Bernard, engagé volontaire au 14e Hussards, est tombé lui aussi dans la bataille. La guerre ne faisait que commencer. À 500 kilomètres de là, l'hôpital d'Alençon recevait des blessés par centaines. Quinze mille militaires y ont été soignés jusqu'en 1918.
Arnaud TOUCHARD.
(1) Données fournies par l'historien Gérard Bourdin, publiées dans Ouest-France en novembre 1998.
(2) Selon le livre du lieutenant-colonel Grasset, « La guere en action, le 22 août 1914 au 4e Corps d'armée, Ethe », cité dans Ouest-France du 12 août 1976.








Commentaires







Mon grand pére paternel

Mon grand pére paternel   prisonnier  pratiquement ce même jour est emprisonné   pres de Iwuy avant d etre dirigé vers  Paderborn   Sennelager

10 Août  1914 ( ref a journal de marche du régiment ) Le régiment a terminé sa mobilisation est au complet de guerre et n'attend plus que l'heure fixée  de son embarquement continuation de l'entrainement ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------   
17 Août  départ de Choisy le roi
Chapska du 20ème régiment de Uhlans 22 Août  les mitrailleuses ne peuvent être mises  en batterie ,les mitrailleurs sont déçimés
 Combat d' Iwuy combats avec les regiments de Uhlans                     CASQUE DE  UHLAN 

Résultat d’images pour uhlans guerre de 187o atrocités
Prisonnier  dans la région d 'Iwuy( entre Arras et Valenciennes)             Au début de la Première Guerre mondiale, l'armée allemande alignait 26 régiments de uhlans : trois de la Garde, vingt et un de ligne (16 prussiens, deux wurtembergeois, trois saxons) et deux de l'armée bavaroise autonome. Après avoir servi comme cavalerie aux tous premiers mois de la guerre, ils sont devenus fantassins dans les tranchées ou ont été transférés sur le front de l'Est où la pénurie de moyens de transport modernes permettait à la cavalerie de jouer un rôle plus actif.
Les 26 régiments allemands ont été dissous en 1918-1919.                                                                                                       
 Emprisonnement en Allemagne à  Paderborn Sennelager des les premiers jours du conflit  Le commandement avait prévenu le régiment de «  territoriaux » du 27 ème régiment   d infanterie de Mamers «  Approchez vous  le plus prés possible des tranchées allemandes et creusez .. « ce qui fut fait ….  mais le soir nous étions prisonniers des allemands et ensuite direction Paderborn Sennelager dans un camp de prisonniers de la région de Hanovre"
Résultat d’images pour uniforme français 1914Il m 'a fallu attendre les premiers mois de  1919 avant d être libéré »nous rappelle t il !
Mon père  me contera souvent son retour au Mans,Il le reconnut après  ce  long séjour  de privations en raison des lettre KG peintes sur son blouson Anecdote qu’il me rappellera  souvent avec émotion .....Plus de quatre années s étaient écoulées …

On continuera a parler de cette guerre  de 14   retraçant  la victoire , les revues imagées  «  ; l’illustration « « ,,le miroir de la guerre, »   les films » la grande illusion » avec  Pierre Fresnay ,Dita Parlo ," j’accuse "avec Victor  Francen  « , les Croix de bois « ,les pélerinages organisés par  les associations ,l’ ossuaire de Douaumont , Et aussi la visite de cette  terrible tranchée avec ses  baionnettes dressées vers le ciel

Résultat d’images pour prisonniers de guerre 1914 1918
WALTER MULLER ,photograph, Kunstwerkstaff, Paderborn Sennelager 
   photo ci dessous                             Mon grand père debout 2 éme a gauche tient un livre dans la main gauche 

Photo  familiale 
 Prisonniers  à Paderborn    Sennelager de 1914 a 1919 Le gardien allemand  a  l'extrême droite

WALTER MULLER ,photograph Kunstwerkstaff, Paderborn  Sennelager
 Il est évident que le rappel de ces faits de guerre  dans le cadre familial ne pouvait que renforcer ce besoin de retrouver enfin la paix dans le monde

Une mémoire peu entretenue  Note  google 

La violence de ces quelques jours, et notamment du 22 août 1914, est un peu passée sous silence aujourd'hui. Comment expliquer que l'opinion publique connaisse, au moins de nom, les batailles de la Marne ou de la Somme, mais pas celle de Rossignol et de Ethe Virton ? Dès la fin de la guerre, ces événements sont minimisés 
Ne restent que trois paragraphes sur ce  terrible affrontement  L'armée préfère alors retenir les faits constructifs, comme la bataille de la Marne, plutôt que les échecs cinglants, où son commandement est directement mis en cause  Ref histoire des armées Ce mois d'août 1914)


Virton Le conservateur du musée de Latour a été , honoré pour son travail de mémoire( extrait article  journal musée Latour )

On y arrivait par trains : 40 hommes par wagon.
Dans les premiers temps, nombre de prisonniers logèrent dans des tentes.

Furent internés à Sennelager des Belges, des Français, des Britanniques et des Russes, rapidement groupés par nationalité (les Belges et les Français auraient toutefois été rassemblés).
La guerre ne cessant d'engranger ses moissons, le camp situé d'abord près du camp allemand, fut agrandi et réorganisé à plusieurs reprises. Il y eut ainsi Senne I, Senne II, etc... puis, le camp de Staumühle situé au nord de Sennelager, dans l'enceinte du champ de manoeuvre.



A côté de ceux-ci existait également un camp de civils, recevant, par exemple, les Belges qui avaient été pris lors d'une tentative de passer en Hollande, et condamnés par les Tribunaux militaires d'occupation ... 



Reproduction interdite. ©  Philippe CONSTANT









Reproduction interdite. ©  Philippe CONSTANT



Reproduction interdite. ©  Philippe CONSTANT


les prisonniers ont le sens de l humour" Senne les bains" ( camp de prisonniers de Sennelager )
Cure de sapins ,casino de staumule...confort moderne    aeroplanes    service de garde sans supplement 



Reproduction interdite. ©  Philippe CONSTANT

Ci-dessus : camarades de la première heure : quelques Belges -dont un soldat du 2e Lancier-, quelques Britanniques et des Français. Il n'y a pas de plaque d'identité; chaque prisonnier porte une bande de tissu avec son numéro d'identification.

Ci-dessous, à droite : éventail des nationalités. On remarquera aussi la présence d'ecclésiastiques.
Dans les armées belges et françaises, ils étaient mobilisés comme brancardiers. A la demande de l'évêque de Paderborn, ou avec son appui, ils obtinrent de pouvoir reprendre la soutane ou des vêtements ecclésiastiques.
A gauche : lors des premières semaines de la guerre, la population civile allemande venait de loin pour voir et photographier la diversité bigarrée des P.G.; les vedettes incontestées étaient les soldats français et leurs uniformes colorés. 




Reproduction interdite. ©  Philippe CONSTANTReproduction interdite. ©  Philippe CONSTANT




Les prisonniers n'échappèrent à la famine que grâce aux colis, envoyés par leurs familles (au prix de quels efforts pour les familles belges, dont le pays était soumis à la famine !) ou envoyés par leurs gouvernements.

La plupart d'entre eux travaillaient en Kommandos, à l'extérieur du camp. Y restèrent notamment ceux qui servirent aux lazarets, qui soignaient les prisonniers des différentes armées. 
LES COLIS ADRESSES PAR LES FAMILLES DES PRISONNIERS ARRIVAIENT RAREMENT A DESTINATION MON GRAND PERE NE FUT LIBERE  QUE DEBUT 1919

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire