Il est évident que ma propre vie sagienne faite d étude scolaire et de contraintes relatives à l occupation ne pouvaient me laisser entrevoir la vie secrète , et les événements qui se déroulaient dans l ombre de nos foyers particulièrement ....la nuit ;;;je les ignorais totalement Par vie secrète je précise la vie nocturne des résistants et les parachutages de nuit dont certaines péripéties nous échappaient
Notre seul soutien dans le cadre familal c 'était la BBC l écoute de la TSF à partir de 20 heures , une heure où les soldats de la wehrmacht avaient déserté notre salon en espérant toutefois qu ils
n aient pas l idée de franchir le seul obstacle .....notre couloir , ...pour satisfaire leur curiosité après avoir perçu les signes annonciateurs de la radio de Londres
La BBC était devenu en fait notre port d attache
Il est vrai que nos occupants attachaient à leur tenue une attention particulière en raison de la rigueur absolue de leur discipline et l'exigence de la wehrmacht à ce sujet n 'était pas un vain mot La coupe de cheveux " la nuque rasée" constituait l une de leurs exigences
Donc il y avait un certain risque à écouter la BBC et même..... un gros risque menaçé de travaux forçés
Accordons une mention spéciale aux guerriers de l armée Vlassof ils arrivèrent début 44 et leur réputation de barbarie suffisait à rendre la population extrêmement prudente
Quelques mois après le déclenchement de l’opération Barbarossa, des volontaires russes qui s’étaient engagés de manière isolée dans la Wehrmacht portaient encore un écusson à leur bras, faisant mention de leur appartenance à l’Armée de libération de la Russie,
L'armée Vlassov était alors une formation militaire de volontaires russes armés par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale.qui se livra à multiples exactions particulierement en Bretagne
L'armée Vlassov était alors une formation militaire de volontaires russes armés par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale.qui se livra à multiples exactions particulierement en Bretagne
Quand Hitler prit connaissance du grand nombre de Russes et d’autres anciens civils soviétiques volontaires pour servir dans la Wehrmacht (un nombre estimé à presque un million), il s’inquiéta tout d’abord. Écoutant un faux rapport prétendant que ces unités n’étaient pas fiables et qu’elles désertaient pour se joindre aux partisans, Hitler ordonna leur transfert immédiat sur le front de l’Ouest.
, De nombreux volontaires russes furent affectés dans l’ouest de la France (Normandie, Bretagne). Ils étaient faiblement équipés, à l’image des unités de cavalerie légère, montées sur de petits chevaux mongols qui surprenaient les populations rurales.
"je ne vois pas tous ces Mongols, Cosaques, Ukrainiens, Kirghiz, Ouzbeks et autres Géorgiens se battre avec ardeur pour le Reich. Au premier assaut, ils brandiront le drapeau blanc."assurait un officier allemand
Nombre d’entre ces supplétifs étaient de service lorsque survint le Jour J en Normandie. Sans l’équipement ni la motivation nécessaires pour combattre les Alliés occidentaux, ils se trouvaient fortement susceptibles de se rendre à la moindre occasion.
L’effet produit par ce transfert ordonné par Hitler fut donc l’inverse de celui qui était escompté. par la suite on rapportera néanmoins le cas de combats acharnés de certaines unités Osttruppen sur le front de Normandie, déclenchés par de mauvaises initiatives de la propagande alliée, promettant notamment un retour rapide des soldats en Union soviétique s’ils se rendaient.
"je ne vois pas tous ces Mongols, Cosaques, Ukrainiens, Kirghiz, Ouzbeks et autres Géorgiens se battre avec ardeur pour le Reich. Au premier assaut, ils brandiront le drapeau blanc."assurait un officier allemand
Nombre d’entre ces supplétifs étaient de service lorsque survint le Jour J en Normandie. Sans l’équipement ni la motivation nécessaires pour combattre les Alliés occidentaux, ils se trouvaient fortement susceptibles de se rendre à la moindre occasion.
L’effet produit par ce transfert ordonné par Hitler fut donc l’inverse de celui qui était escompté. par la suite on rapportera néanmoins le cas de combats acharnés de certaines unités Osttruppen sur le front de Normandie, déclenchés par de mauvaises initiatives de la propagande alliée, promettant notamment un retour rapide des soldats en Union soviétique s’ils se rendaient.
Précisons que l'écoute clandestine de la BBC ne représentait pas pour eux un élément répréhensible étant donné que leur formation primaire ...soyons clairs ....ne leur permettait pas de distinguer la langue de Shakespeare parmi les bruits émis par la TSF
Toutefois je dois dire que les " vlassof "dans notre salon se montraient particulièrement silencieux le visage complètement fermé et acceptaient le passage du blaireau avec une certaine indifférence
Présent dans le salon je les observais avec une certaine curiosité et je me demandais comment on pouvait leur attribuer cette cruauté et ces actes de barbarie dans plusieurs régions de France
Il est vrai qu une certaine réputation tenace les préçédait
L'Armée allemande a dû très tôt faire appel à des volontaires étrangers, ses propres troupes ne suffisant plus à "tenir" les immenses territoires conquis d'autant que le Front de l'Est est un devenu un véritable cimetière pour la Wehrmacht.
Le général Vlassov, capturé lors des premières offensives victorieuses, a accepté de lever une armée de volontaires parmi les prisonniers soviétiques détenus dans les camps allemands. Il seront beaucoup utilisés en France où ils se livreront à de nombreuses exactions particulièrement en Bretagne
Nos deux employés ne se doutaient pas qu ils tenaient entre leurs mains les pire bourreaux de l armée allemande et soyons clairs pas un seul instant nous pouvions soupçonner le passé douloureux des français qui avaient été soumis à leur autorité
Réflexions d occupation
Accordons leur une mention spéciale a ces guerriers Ils arrivèrent début 44 et leur réputation de barbarie suffisait à rendre la population extrêmement prudente et je comprends pourquoi monsieur Moindrot n'ait pas pris le risque de leur proposer les séances du Rex
En complément aucun sagien n'osait se promener dans les rues de Sées après le couvre feu
Ce couvre feu avait été fixé à 18 heures lors des premiers mois
d' occupation en raison de fils téléphoniques coupés par les résistants mais en général l horaire de 22 heures fut généralement adopté ou tout au moins correspondant à " la sortie du cinéma" séance à laquelle assistaient nos occupants
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