mercredi 13 novembre 2019

le crash de la Potence



  RECHERCHES SUR    LE WITHLEY TOMBE a  LA POTENCE?












EN       ENQUËTE SUR LE WITHLEY abattu à la Potence 




6 juin 1944

Le  débarquement de Normandie

Le 6 juin 1944, à l'aube, une armada de 4266 navires de transport et 722 navires de guerre s'approche des côtes normandes. Elle s'étale sur un front de 35 kilomètres et transporte pas moins de 130 000 hommes, Britanniques, Étasuniens ou Canadiens pour la plupart. Plus de 10 000 avions la protègent.
Baptisée du nom de code Overlord (« suzerain » en français), cette opération aéronavale demeure la plus gigantesque de l'Histoire, remarquable autant par les qualités humaines de ses participants que par les prouesses en matière d'organisation logistique et d'innovation industrielle et technique. Elle était attendue depuis plus d'une année par tous les Européens qui, sur le continent, luttaient contre l'occupation nazie.

MAIS dans la nuit du 22 au 23  MAI 1944 soit 2 SEMAINES AVANT 
le débarquement   un avion inconnu rase les clochers de la cathédrale et s'écrase à "la Potence"









Comment fut identifiée la nationalité de l avion abattu à "la Potence" ( 1 km au nord de Sées en mai 1944 ) une semaine avant le débarquement

Nous ignorions bien sûr la proximité de cet événement qui allait libérer l Europe du joug allemand

 NOUS ETIONS jeunes ET CURIEUX.... NOTRE PREMIER REFLEXE FUT DE PRENDRE LA ROUTE SUR NOS VéLOS DE RECUPERATION  ET de tenter d 'approcher  l 'épave 

Nous ne sommes pas les premiers , les gendarmes sont déjà là....mais aussi les allemands qui essaient  de récupérer documents , monnaies et objets les plus divers qui s étalent sur prés d un hectare 

Notre surprise est grande ... les sentinelles ne sont pas allemandes mais yougoslaves mais malgré tout nous empêchent d accéder sur les terrain de crash

Nous déposons donc nos vélos dans un endroit entouré de haies et franchissons une haie  d 'aubépines à l abri des regards 
Spectacle affreux ...des corps mutilés étalés sur prés 
d un hectare....Un parachute est resté accroché à un arbre et des objets divers sur toute la surface du champ 
Résultat d’images pour buisson d aubepines
Les sources ,Le compte rendu de la gendarmerie nationale daté du 23 MAI 1944 9 HEURES           qui stipule " avion vraisemblablement allié "


aout1944     LIBERATION 3 MOIS PLUS TARD PAR La 5EME DB US ET LA 2 EME DB

Témoignage de  Noel Archer


Désigné par le MRES pour enquêter sur ce crash a partir de janvier 1945

Flight Lieutenant Noel Archer of the MRES noting details of aircrew graves at a civilian burial ground in France. Une équipe  de recherches fut donc créee par la RAF.en fonction des nombreuses pertes qu 'elle a subie .....  le MRES    et je faisais alors la connaissance de Noel Archer l un des officiers de la RAF chargé d opérer dans notre région et appartenant au  Missing Research Enquiry Service (MRES)
Résultat d’images pour missing research royal air force


En novembre 44 le directeur ou manager  de cette association vint à PARIS  après la libération d 'aout 1944et durant sa visite il apparut qu il y avait un besoin urgent d entreprendre ou de coordonner des   enquêtes concernant le nombre important
 d aviateurs manquants sur notre territoire En conséquence cette association appartenant à la  la Royal Air Force  fut crée  en novembre 1944                       )

In November 1944, the Head of the Casualty Branch and the Officer in Charge of Missing Research went to Paris, and during their visit it became apparent that there was a need for a single unit or branch to undertake and co-ordinate the work of investigating the many airmen who were missing. Consequently, in early 1945, the Royal Air Force ..( extrait archives RAF )










en con conséquence Noel Archer arriva  dans nos murs alors que nous étions encore attablés et s 'étonna de la prépondérance du personnel anglais là ou nous étions c est a dire le "haras de Bois Roussel "( voir photo) que les allemands d ailleurs venaient de libérer cinq mois auparavant aprés un internement a Drancy d une année

Il nous parla de l 'objet de ses recherches  et entreprit ses premières investigations
 En priorité il enquêta dans la région de  Séesournal sagien 1939 -1945





ENQUETE SUR LE WITHLEY abattu à la Potence Témoignage de  Noel Archer chargé de l enquête en janvier 1945


Cet avion ,j'avais avec mon frère jean assisté à son passage en flammes devant les clochers de notre cathédrale dans la nuit du 22 au 23 mai 1944
DEUX SEMAINES AVANT LE DEBARQUEMENT DU 6 JUIN 
Nous ignorions bien sûr la proximité de cet événement qui allait libérer l Europe du joug allemand

Jeunes COMME NOUS ETIONS ET CURIEUX NOTRE PREMIER RéFLEXE FUT DE PRENDRE LA ROUTE SUR NOS VéLOS DE RéCUPéRATION  ET de tenter l approche de l 'épave 

Comment fut identifiée la nationalité de l avion abattu à "la Potence" ( 1 km au nord de Sées en mai 1944 ) une semaine avant le débarquement

Les sources ,Le compte rendu de la gendarmerie daté du 23 MAI 1944 9 HEURES           stipule " avion vraisemblablement allié "

En janvier 1945 soit 5 mois après la libération une voiture militaire britannique 
s 'arrête au haras de Bois Roussel haras occupé par des britanniques spécialisés dans l élevage des pur sangs
Nous venions alors de terminer notre repas dans l allégresse la plus totale

"Perdu dans la campagne normande je ne m 'attendais pas à trouver  un fief britannique "nous reporte l un des visiteurs le  flight lieutnant NOEL ARCHER officier du MRES chargé de l investigation concernant le crash de cet avion 

Résumons la situation , la Royal air force devant l afflux des pertes subies 42000 aviateurs et les réclamations des familles venait de créer le MRES 

The Royal Air Force Missing Research and Enquiry Service 1944 - 1952   EXTRAIT

The Royal Air Force Missing Research and Enquiry Service (MRES) was set up in 1944 to trace the 42,000 personnel who were listed as 'missing, believed killed'. The demand was so great that the department was expanded in 1945.                                              
                                                     Noel Archer Flight Lieutenant Noel Archer of the MRES noting details of aircrew graves at a civilian burial ground in France.
These men had no special training, and did not have the benefits that modern technology offers; only a strong desire to bring home those who had noreturned
Despite the obstacles caused by the lack of tools, the MRES was able to account for over two   thirds of the missing personnel by a thorough combing Flt Lt Ralph Laronde and Flt Lt Noel Archer and colleagues from the MRES bearing an exhumed coffin to a reburial ceremony at an official war grave somewhere in France. of the globe. Those found were identified and reinterred in Commonwealth War Graves Commission plots.
Without the commitment shown by the dedicated teams of the MRES, many families would go on not knowing what had happened to their loved one or of the location of their Final resting place. The MRES allowed families the dignity to finally grieve. The unit was disbanded in 1952

Famille hayton ( photo roger Cornevin Hayton) Echange de costumes entre Ch Hayton et NOEL ARCHER venu a SEES POUR L ENQUËTE et heureux de trouver des compatriotes en pleine campagne

SANS L ACTION EFFICACE ENTREPRISE PAR LES MEMBRES DU MRES  Missing Research and Enquiry Service 
(MRES) a partir de  1944   DE  NOMBREUSES FAMILLES IGNORERAIENT ENCORE LE DESTIN DE LEURS ËTRES CHERS DISPARUS DANS LES COMBATS

Ci dessous le compte rendu de la gendarmerie relatif à cet avion inconnu 




Mars 1946 Retrospective soit 18 mois après le crash
Des Mars 1946 soit plus de 18 mois aprés la libération ,le MRES intervient sous la direction de Noel Archer flight lieutenant enquêteur de la RAF et sans nouvelles précise concernant l identité de cet avion


Identification de l’épave par l’équipe britannique du MRES ABATTU A SEES
LA POTENCE 

Dés Mars 1946 soit plus de 18 mois après la libération, le MRES intervient sous la direction de Noel Archer, flight lieutenant enquêteur de la RAF et sans nouvelles précises concernant l'identité de cet avion.
Une simple lettre de l'un des gendarmes parlait d'un avion de transport.les allemands ont quitté les lieux en aout 1944


 Noel Archer décide l’extraction des moteurs profondément enfoncés dans un sol humide et examine avec son équipe les débris de l’épave qui sont restés sur place.


Voici les termes de son intervention: J'ai trouvé un morceau de fermeture éclair utilisé pour la fabrication des bottes d’aviateur. Cette pièce est canadienne car la doublure des tenues de combat canadiennes est d'un bleu plus pâle et plus éclatant que ceux portés par la RAF.
Sur les lieux du crash nous avons pu voir les ailerons de l’appareil de forme carrée typiques du Whitley et nous avons trouvé un chargeur d’une mitrailleuse VGO utilisée à l'époque sur les Whitley mais dont l utilisation fut abandonnée par la suite sur les bombardiers en service à la fin de la guerre.
Notre hypothèse fut confirmée par la découverte d 'une plaque matricule affichant le nom Whitley suivi d une série de chiffres. Sous les moteurs, pas de trace de corps…»
L’équipage en fait comprenait 6 membres d'équipage, 5 corps furent ramassés par les allemands placés dans 4 cercueils et enterrés dans le cimetière civil de Sées"


Par la suite les corps en question furent exhumés en 1946 par une unité non identifiée des forces alliées et transférés au cimetière de Bretteville sur Laize. Deux des six membres d’équipage demeuraient introuvables mais six noms seront gravés sur le monument.
Le 25 septembre 1948 ( plus de 4 années après la date du crash ) les familles Wyckoff et Goodwin, étaient informés du décès de leurs êtres chers sans autres précisions. La Royal Air Force comme on le sait n’avait pas transmis à l’administration française les résultats de son enquête. Le mystère concernant cet avion restait donc entier pour les sagiens qui avaient été témoin de ce crash.
La photo du pilote retrouvée par un sagien fut enfin remise à son épouse.


Les familles avaient cessé toutes recherches après avoir été informé par leur gouvernement que
l 'avion était disparu dans la Manche avec tout son équipage

Identification de l’épave par l’équipe britannique du MRES

Une simple lettre de l un des gendarmes parlait d un avion de transport ……..Noel Archer décide l’extraction des moteurs profondément enfonçés dans un sol humide et examine avec son équipe les débris de l’épave qui sont restés sur place
voici les termes de son intervention

J'ai trouvé un morceau de fermeture éclair utilisé pour la fabrication des bottes d’aviateur Cette pièce est canadienne car la doublure des tenues de combat canadiennes est d un bleu plus pâle et plus éclatant que ceux portés par la RAF
Sur les lieux du crash nous avons pu voir les ailerons de l’appareil de forme carrée typiques du Whitley et nous avons trouvé un chargeur d’une mitrailleuse VGO utilisée à l époque sur les withley mais dont  
l 'utilisation fut abandonnée par la suite sur les bombardiers en service à la fin de la guerre
Pour compléter ce compte rendu j apporte les précisions suivantes 


23 MAI 1944



Découverte Les débris d’un avion inconnu …


L'avion inconnu dont nous ignorons totalement l'origine avait le nez enfoui dans le sol et la queue pulvérisée par une probable explosion.
Les corps des victimes étaient dispersés dans les haies et les buissons d’aubépine. Deux sentinelles assuraient une certaine sécurité et repoussaient les curieux peu nombreux à cette heure de la journée. Allemands et gendarmes s’affairaient alors dans les débris épars en quête d’éléments permettant d’identifier la nationalité de l’avion. Les allemands récupèrent enfin une liasse de billets de banque qu’ils s'empressèrent de garder (ref  PV gendarmerie ). 


Nos deux gendarmes découvrent la photo d’un asiatique, un foulard, une bague carbonisée et un portefeuille renfermant quelques photos dont celle d’un inconnu.

Ils ne peuvent identifier la nationalité de cet avion et le gendarme G… stipule “avion inconnu” mais vraisemblablement allié » dans le procès verbal. En final le procès verbal n’apporte rien à l’identité de l’avion ( ref compte rendu gendarme G.. ). 


Parmi les débris épars le brigadier de gendarmerie récupérera la bague carbonisée de l’une des victimes et un sagien la photo d’un aviateur demeuré dans les restes du cockpit. C’est le mystère total ….grand mystère qui subsistera pendant prés de 60 années... tout au moins pour les sagiens. 
Procès-verbal de la gendarmerie daté du 23 mai 1944 à 9 heures.


Aprés 58 ans en ….1998


Je retourne dans notre petite cité après plusieurs années d ‘absence et je découvre avec surprise l’ignorance  de la municipalité concernant ce drame oublié aussi je décidais de conduire ma propre enquête en commençant par le cimetière communal.

 Le problème …. j'avais totalement oublié la date du crash ! Remuant une montagne de vieux registres présentés par le gardien du cimetière nous découvrons l'inhumation de plusieurs aviateurs anglais inconnus à la date du 22 mai 1944. Le gardien de l'époque, plus de 50 ans après, n'avait aucun souvenir de cet événement mais par contre il me faisait découvrir une tombe abandonnée qu'il entretenait soigneusement suite aux consignes formulées par les gardiens précédents. Surprise  ! la tombe était vide… et j'apprendrai par la suite que les corps avaient été transférés par des inconnus vers le cimetière canadien de Bretteville sur Laize si bien que les divers gardiens du cimetière entretenaient une tombe vide depuis ….1946 !
Le registre du cimetière communal.

A partir de cette date, j'obtiens enfin la liste de l'équipage auprès du Ministère de la Défense que je transmets au journal « Orne Hebdo » et là …. ce fut la grande surprise


A la lecture de l’article à partir des éléments communiqués par le Ministère de la défense britannique,.........     deux sagiens rapportent au journal la photo déchirée d’un inconnu et une bague en or soigneusement restaurée et comportant les initiales WGH gravées intérieurement, et les noms de Grand Valley, et de C.A.S sur la face extérieure. 


L'équipage du WHITLEY V  AD 701 de la ROYAL CANADIAN AIR FORCE.
DAVID WEBSTER GOODWIN FLYING OFFICER - PILOTE
RCAF - J/25874
24 ANS
KALEDEN, BRITISH COLUMBIA


PHOTO DECHIREE 
WILFRED GORDON HARRIS
SERGEANT - MITRAILLEUR
RCAF - R/115064
23 ANS
GRAND VALLEY, ONTARIO PROPRIETAIRE DE LA BAGUE AUX INITIALES wgh
JOSEPH HONG
FLYING OFFICER - NAVIGATEUR
RCAF - J/37185
21 ANS
WINDSOR, ONTARIO
JACK HOPPER
SERGEANT - MITRAILLEUR
RCAF - R/80789
21 ANS
TORONTO, ONTARIO
JOSEPH GASTON JACQUES
WARRANT OFFICER - MITRAILLEUR
RCAF - R/108393
28 ANS
DRUMMONDVILLE, QUEBEC
CHARLES BEVERLY WYCKOFF
FLYING OFFICER - BOMBARDIER
RCAF - J/26695
23 ANS

VITTORIA, ONTARIO



Pour Xavier Puppinck, , ce travail fait partie du devoir de mémoire. "
Dans le cimetière militaire, chaque tombe ressemble à une autre. Les soldats sont inhumés sans distinction de classe sociale ou de rang militaire. Chaque année, des dizaines de soldats dont les ossements sont retrouvés sur les champs de bataille sont enterrés grâce à l’action de la commission des tombes de guerre du Commonwealth. 


Le cimetière militaire canadien de Bretteville-sur-Laize où sont inhumés nos six aviateurs canadiens est un cimetière militaire canadien de la Seconde Guerre mondiale, situé non loin de Bretteville-sur-Laize, sur le territoire de la commune de Cintheaux, dans le département du Calvados, près de Caen en Normandie.

Soldats enterrés

2 793 soldats du 2e Corps d'armée canadien, tués lors des dernières semaines (juillet-août 1944) de la bataille de Normandie au sud de Caen (Saint-André-sur-Orne, Saint Martin-de-Fontenay), et notamment lors des combats de la poche de Falaise, y reposent, dont Gérard Doré tué le 23 juillet 1944 sur la crête de Verrières lors de l'opération Spring et considéré comme le plus jeune soldat allié tué sur le front de l'Ouest pendant la Seconde Guerre mondiale, à l'âge de 16 ans et 11 mois. 79 aviateurs de la RCAF (Aviation royale du Canada) et 91 soldats inconnus y reposent également.

La plupart des soldats canadiens tués lors du débarquement à Juno Beach et du début de la bataille de Normandie en juin 1944 reposent, eux, au cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer.

Juno Beach est le nom de code d'une des principales plages du débarquement allié en Normandie le  lors de la Seconde Guerre mondiale. Courant sur 8 km, elle est située entre Sword Beach et Gold Beach, et s'étend depuis Saint-Aubin-sur-Mer à l'est jusqu'à mi-parcours entre les villages de La Rivière, hameau à l'est de Ver-sur-Mer et Courseulles-sur-Mer à l'ouest. Sa prise fut assignée à la 3e Division d'infanterie canadienne commandée par le major-général Rodney Keller, assisté par la Marine royale canadienne et la Royal Navy britannique. Les objectifs de la 3e division étaient de couper l'axe routier Caen-Bayeux, capturer l'aérodrome de Carpiquet et d'établir la jonction avec les plages britanniques de Gold Beach et Sword Beach.


Seul élément disponible (DOCUMENT ci dessous )pour les recherches ,récupéré au cimetiére communal de SEES avec l aide du gardien 
date 22 MAI 1944





Six hommes embarqués pour une « Sortie Nickel » Le dernier vol du Whitley AD-701

 | mai 22, 2015 CENTRE JUNO BEACH


Au cœur des plages du débarquement à Courseulles sur Mer, le centre Juno Beach est le seul musée canadien sur le débarquement allié en Normandie.



Le Centre Juno Beach publie ici une série d' articles qui content l’histoire du dernier vol du Whitley AD-701, un travail de recherche et d’écriture réalisé par Shirley Stone. 

Le 21 mars 1944, le lieutenant d’aviation David Webster Goodwin (de Penticton/Kaleden, en Colombie Britannique), le sergent Wilfred Gordon Harris (de Grand Valley, en Ontario), le sergent John Gordon Hopper (de Toronto, en Ontario), l’adjudant 1re classe Joseph Gaston Jacques (de Drummondville, au Québec) et le lieutenant d’aviation Charles Beverly Wyckoff (de Simcoe, en Ontario),Le lieutenant d’aviation Joseph Hong tous membres de l’Aviation royale canadienne, arrivent à l’U.E.O 24 (Unité d’entrainement opérationnel) de Honeybourne, dans le Worcestershire, non loin de Stratford-upon-Avon. 
Le lieutenant d’aviation Joseph Hong asiatique  (de Windsor, en Ontario) arrive quant à lui à Honeybourne le 4 avril 1944.     Aprés le crash plusieurs membres de la famille Hong m ont écrit 

 Ces hommes effectuent diverses formations au Canada et en Angleterre et s’apprêtent à être formés pour naviguer à bord d’un bombardier Whitley V. Peu après leur arrivée à l’OTU 24, les six Canadiens sont rassemblés pour former un équipage.

Après la formation de l’équipage, les six hommes sont envoyés pour des vols de jour à travers le pays, d’une durée d’environ 5 heures. L’étape suivante consiste à effectuer des circuits de nuit, suivis de vols de nuits à travers le pays. A l’issue de l’entrainement de l’U.E.O (en général 6-8 semaines) a lieu « l’exercice de qualification ». Avant leur affectation à divers escadrons, un équipage est envoyé pour une ‘Sortie Nickel’, le nom de code donné aux missions de largage de tracts, leur première opération au-dessus du territoire occupé par l’ennemi.

Whitley AD-701 (TY-B) in the photo above, taken at 24 O.T.U. in 1943

La nuit du 22 mai 1944, six Whitleys de l’U.E.O 24 décollent pour des ‘Sorties codées "Nickel’".
Les cibles situées en France sont Alençon, Laval et Le Mans. Les six hommes à bord du Whitley V AD 701 (TY-B) reçoivent leurs instruction avant vol à 16 h à R.A.F. Long Marston, Warwickshire (à environ 5 miles de RAF Honeybourne). Le briefing final a lieu à 19h et à 21h48, l’avion décolle.

Alors que l’équipage n’est pas de retour à la base à l’heure prévue, il est porté disparu au combat. Ce n’est que bien plus tard que les autorités apprennent que le Whitley AD-701 a été abattu par la Flak  ennemie dans un champ à La Potence, près de Sées, en Normandie, sans  aucun survivant. Les corps ont été inhumés dans le cimetière communal de Sées et, à la fin de la guerre, ont été exhumés et transportés au cimetière de guerre canadien de Bretteville-sur-Laize / Cintheaux, en France où ils reposent dans une tombe commune 27.G.4-7.



G-D: Goodwin, Harris-Hong, Hopper-Jacques, Wyckoff

Soldats enterrés

2 793 soldats du 2e Corps d'armée canadien, tués lors des dernières semaines (juillet-août 1944) de la bataille de Normandie au sud de Caen (Saint-André-sur-Orne, Saint Martin-de-Fontenay), et notamment lors des combats de la poche de Falaise, y reposent, dont Gérard Doré tué le 23 juillet 1944 sur la crête de Verrières lors de l'opération Spring et considéré comme le plus jeune soldat allié tué sur le front de l'Ouest pendant la Seconde Guerre mondiale, à l'âge de 16 ans et 11 mois. 79 aviateurs de la RCAF (Aviation royale du Canada) et 91 soldats inconnus y reposent également.

La plupart des soldats canadiens tués lors du débarquement à Juno Beach et du début de la bataille de Normandie en juin 1944 reposent, eux, au cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer

EXTRAIT JOURNAL LOCAL canadien 


Sur les lieux du crash, les Gendarmes français avaient trouvé une photo et une chevalière. Ce n’est pourtant qu’en 2004 qu’a été connue l’identité des six Canadiens qui ont perdu la vie le 22 mai 1944. Roger Cornevin et son frère avaient assisté au crash, ainsi que Gérard Malherbe, tous habitants de SéesAprès plusieurs années de recherche, Roger a pu apprendre  les noms de ceux qui avaient péri après avoir contacté le Ministère de l’Air britannique. Il a raconté son histoire à un journal de Sées qui a fait paraître des articles demandant à quiconque détenait des informations de se faire connaître.
Gérard Malherbe s’est alors présenté avec une photo non identifiée d’un aviateur et Georges Buvron, dont le père était le Gendarme qui s’était rendu sur le lieu du crash, s’est présenté avec une chevalière en or gravée de la mention ‘Grand Valley, CAS’ et des initiales ‘WGH

 Plusieurs mois plus tard, on apprenait qu’il s’agissait de la photo du lieutenant d’aviation David Webster Goodwin, et le propriétaire de la chevalière était le Sgt. Wilfred Gordon Harris. La ville de Grand Valley avait offert de telles chevalières à tous les militaires de la ville avant leur départ outre Atlantique.
R: Sgt. Wilfred Gordon Harris’ ring; L: Photo of F/O David Webster Goodwin

La ville de Sées a érigé un monument en marbre pour rendre hommage aux six aviateurs canadiens.
 Des membres de leurs familles et des amis ont été invités aux cérémonies qui ont eu lieu le 8 mai 2005, pour le 60è anniversaire de la Victoire en Europe. La veille des cérémonies, une excursion en car  leur a permis de visiter le Centre Juno Beach et, sur la route du retour à Sées, le car a fait court arrêt au monument afin d ' offrir aux familles un moment de recueillement intime.



En arrivant au monument, on pouvait voir un champ de colza en fleurs, un drapeau canadien sur un mat qui marquait le lieu du crash et  un cornemusier canadien nous interpréta un "Lament "près du monument.

G: Le mémorial (stèle) le 5 mai 2005; D: Le mémorial et le coucher de soleil sur le lieu du crash (photo de D: Catherine Berthelot)

Foulards trouvés par les gendarmes , les allemands ayant trouvé des liasses de billets ( kit d'évasion des aviateurs en territoire ennemi )
Champ environné de buissons d aubépines 

























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