j ai transmis à madame Shirley Stone tous les éléments et témoignages concernant ce crash En effet de ma fenêtre le 22 Mai 1944 j assistai vers 23 heures 30 au passage de cet avion en flammes et j étais sur les lieux du crash dés le lendemain matin vers 9 heures 30 alors que les gendarmes de la brigade sagienne étaient présents
La tombe des canadiens à Sées Lorsque j ai découvert cette tombe ,elle était abandonnée . Les corps des six victimes avaient alors été transférés au cimetiére canadien de |
Drame oublié ; ....Non en 1998 a mon retour
d outremer Je découvrai une tombe abandonnée au cimetiére communal de Sées et enfin un vieux registre sur lequel figurait la date du crash soit la nuit du 22 au 23 Mai 1944
Cette date me permettait de contacter les différents services de la Royal Air force qui
m adressérent la liste de l équipage .
Ensuite publication d 'un article dans le journal l'Orne hebdo et la réponse inattendue de deux témoins l'un en possession d une bague gravée aux initiales WGH et l autre détenant une photo d'un membre de l'équipage trouvée dans le cockpit
Les membres de l'équipage du crash de l avion canadien abattu dans la nuit du 22 au 23 Mai 1944 à Sées( la potence )
Extraits et adaptation du récit de Madame Shirley Stone et de la traduction en français de Monsieur Alain Jacques (Montreal )suite aux témoignages des membres de l équipage de l'avion
"Ce récit est l’histoire de six braves jeunes qui joignent, à cette époque, les rangs de l’Aviation Royale du Canada.
"Ce récit est l’histoire de six braves jeunes qui joignent, à cette époque, les rangs de l’Aviation Royale du Canada.
L’un
d’entre eux est natif de Kaleden en Colombie Britannique, un autre de Drummondville au Québec. En majorité ils sont originaires de l'Ontario en provenance de Windsor, Vittoria, Grand Valley et Toronto. Ces
garçons quittent leurs études ou emplois, laissent derrière eux familles
et amis.
Ils sont formés au Canada sur différentes bases des forces armées
du pays, y reçoivent leurs diplômes ainsi que leurs insignes de
combattants et de pilotes. Aucun ne se connaît avant de s’enrôler.
Une fois rendus en Angleterre, quatre d’entre eux sont destinés à
Une fois rendus en Angleterre, quatre d’entre eux sont destinés à
différentes unités avancées de vol supérieur (A.F.U). L’objectif
premier de ces unités est de familiariser les équipages, préalablement
formés dans le vaste espace canadien, aux conditions géographiques très différentes de l’Angleterre. Leur formation inclut la lecture de
cartes aériennes et géographiques et la pratique de l’utilisation des
systèmes de détection
Après leur stage de formation à l’A.F.U., les hommes sont mutés
vers une unité d’entraînement opérationnel (U.E.O.) où pilotes,
navigateurs,bombardiers (incluant les cadreurs de cibles) et mitrailleurs sont rassemblés.
La création des équipages de six hommes est appelée en anglais crewing up (créer des équipages). En argot d’aviateur, les hommes baptisent le processus:" la foire aux mariages". La conception des équipages est laissée à la responsabilité des participants sans aucune intervention des cadres supérieurs, tous et chacun s’accommodant d’ailleurs très bien de ce type d’arrangement.
La création des équipages de six hommes est appelée en anglais crewing up (créer des équipages). En argot d’aviateur, les hommes baptisent le processus:" la foire aux mariages". La conception des équipages est laissée à la responsabilité des participants sans aucune intervention des cadres supérieurs, tous et chacun s’accommodant d’ailleurs très bien de ce type d’arrangement.
Peu de temps après leur arrivée à l’U.E.O. 24,( 24 eme OTU )
les six Canadiens se rencontrent pour constituer un équipage.
les six Canadiens se rencontrent pour constituer un équipage.
Cinq des six
garçons arrivent à cette base le 21 mars et le sixième le 4 avril 1944.
C’est aussi sur cette base qu' ils reçoivent leur formation pour exercer
leurs fonctions sur le bombardier Whitley
Le bombardier Armstrong Whitworth Whitley est un appareil
britannique sorti des planches à dessins de la compagnie Whitley
Abbey près de Coventry en 1934. Sa production débute en 1937 à l’usine
de montage de la ville voisine de Baginton. Sa mise en service est
rendue nécessaire afin de remplacer les vieux bombardiers biplans dépassés et pour aussi servir au transport de troupe et de
matériel de ravitaillement.
L’appareil est doté de deux moteurs ,peut atteindre 370 kilomètres/heure et sa vitesse de croisière est de 280
kilomètres/heure. L’avion est équipé d’une mitrailleuse Browning
de calibre .303 positionnée dans la tourelle du nez de l’appareil et
de quatre mitrailleuses Browning du même calibre placées dans la tourelle de queue du bombardier. Les soutes de l’appareil peuvent contenir
jusqu’à trois tonnes métriques de bombes.
Au début de la guerre il était interdit de bombarder des cibles situées sur le continent européen de crainte de blesser les populations locales et d’attirer les représailles allemandes. Pour ces raisons, plusieurs des premières missions impliquant des appareils Whitleys consistaient à larguer des tracts. C’est lors de ces premières missions que les équipages des Whitleys font leurs premières expériences en vols de nuit,dans le but de naviguer au dessus de territoires ennemis.
En mai 1940, la politique consistant à éviter de bombarder le continent est abandonnée et les Whitleys sont les premiers appareils de la
deuxième guerre mondiale à bombarder l’Allemagne.
Il
est entre autre, le premier appareil de la R.A.F. à attaquer l’Italie, la Tchécoslovaquie occupée, Il
effectue la première destruction non-assistée d’un U-Boot ( sous marin allemand )et la première
mission de parachutage d’un groupe commando.
Lors de missions de jour, le Whitley était très mal équipé pour
résister au attaques des avions de chasse et aux feux des batteries
antiaériennes ennemies. Pour cette raison, l’appareil était très utilisé lors de l’offensive de nuit organisée contre les villes allemandes.
A l’époque, en raison de l’absence d’aides électroniques
spécialisées, les bombardements étaient souvent imprécis. Les pertes de Whitleys en missions de nuit s’accentuent sérieusement lorsque les Allemands commencent à utiliser des faisceaux lumineux et des avions de chasse guidés au radar. La dernière attaque menée par les Whitleys a lieu
le 29 avril 1942 lorsque les quartiers généraux décident de bombarder
Ostende.
En mai 1942, le Whitley est officiellement dispensé des missions de bombardement opérationnelles et remplacé par des quatrimoteurs
plus performants. Dès lors, les Whitleys sont utilisés par les unités d’enseignement opérationnel aussi bien que par les divers commandements de protection des côtes, les escadrilles des unités spéciales, les
unités de formation des parachutistes et le remorquage de planeurs.
Un total de 1841 Whitleys fut construit. Le dernier quitta
l’usine d’assemblage en juin 1943.
R.A.F. Long Marston est située dans le comté de Warwickshire. Les deux aérodromes, bien que distants de 8 ou 9 kilomètres, sont situés dans deux comtés différents. Les équipages effectuent leur formation de bombardier sur ces bases utilisant l’Armstrong Whitworth Whitley V.
R.A.F. Honeybourne débute ses opérations de temps de guerre en 1941.
La construction de R.A.F. Long Marston débute à l’été 1940 et la base devient officiellement un satellite opérationnel de R.A.F.
Honeybourne,en 1941.
Selon le commandement du groupe de bombardiers (91) situé à la
R.A.F. Abington, les
aérodromes R.A.F. Honeybourne (code d’
aérodrome: HQ) et R.A.F.
Long Marston (code d’aérodrome: JS) sont classifiés aérodromes de Classe « A » pouvant accuellir des
bombardiers de catégorie « lourd ».
Les trois pistes de l’aérodrome R.A.F.
Honeybourne sont en béton et les trois pistes de l’aérodrome R.A.F.
Long Marston à surface goudronnée.
Les pistes sont disposées triangulairement ceinturées d’une route
périphérique.
Les casernes des six aviateurs sont situées à la R.A.F.
Honeybourne, dans le comtéde Worcestershire, près de
Stratford-upon-Avon.
L’Unité d’Enseignement Opérationnel 24 eme OTU arrive sur ces bases le 15
mai( soit une semaine avant la date du crash de (Sées la Potence)
1942. Les documents officiels de la base indiquent que des équipages de cette unité ont participé à des missions de bombardement sur Düsseldorf le 31 juillet et le premier août 1942.
R.A.F. Honeybourne ferme
finalement ses portes en 1948 et R.A.F.
Long Marston six ans plus tard en 1954. Cinq
hangars et quelques autres bâtiments de la R.A.F.
Honeybourne sont encore aujourd’hui
fonctionnels et utilisés au sein d’un parc industriel.
Tour de contrôle à la R.A.F.
Long Marston, 2003.
Casernes des équipages à la R.A.F.
Honeybourne, 1990.
(Photos prises sur la toile)
Tour de contrôle à la R.A.F.
Honeybourne.
(Photo fournie par l’historien britannique, Brian Kedward)
Après leur regroupement en équipage, les six hommes sont envoyés sur des vols long courrier d’une durée habituelle de cinq heures chacun. Par la suite ils doivent exécuter des circuits poser-décoller de nuit, et pour terminer, effectuer d’autres vols longues distances de nuit.
45 eme cours à Honeybourne en 1944 Gaston jacques second rang premier a gauche Wyckoff premier rang deuxieme àgauche |
On charge les tracts à bord. On largue les tracts.
Durant les nuits qui suivront, les populations des territoires
occupés vont recevoir des tracts largués à partir d’avions alliés pour les
informer de demeurer à l’écart des lignes de chemin de fer, des dépôts de carburant ou de toutes autres cibles stratégiques aux
bombardements alliés.C'est donc le cas de la région alençonnaise , objectif prévu par l'état major )
À la mi-mai 1944, tous ont entendu parler des plans d’action pour une invasion massive, par les Alliés, de la France occupée. Les membres de la Résistance française ainsi que les agents des S.O.E. savent que l’invasion est imminente et travaillent clandestinement derrière les lignes ennemies, à affaiblir l’occupant. La population française a, elle aussi, entendu parler du projet d’invasion et prie de voir le jour, où à nouveau, ils pourront savourer les plaisirs de la liberté si douloureusement perdue aux mains de l’ennemi.
La nuit du 22 mai 1944, six Whitleys de l’U.E.O. 24 quittent leur base en Angleterre pour une Mission Nickel.( lancement de tracts )
Leurs cibles désignées sont Alençon, Laval et Le Mans en France.
Déroulement de la mission du 22 au 23 mai 1944
Les six hommes du Whitley V AD 701 (TY-B) sont réunis pour le briefing à 16:00 heures à la R.A.F. Long Marston. Le briefing final a lieu à 19:00 heures.
À 21:48 heures, ils décollent.
L’ÉQUIPAGE
DE L’A.R.C. - WHITLEY V AD 701
David Webster Goodwin
Age 24 ans
de Kaleden, Colombie
Britannique Wilfred Gordon Harris
Age 23 ans Age 21
ans
Lt avn - pilote Sergent - Mitrailleur Lt avn - navigateur
A.R.C. - J/25874 A.R.C. - R/115064 A.R.C. - J/37185
Grand Valley, Ontario Windsor, Ontario
John Gordon Hopper ,Joseph Gaston Jacques ,Charles Beverly Wyckoff
Sergent - Mitrailleur Adjudant 1er classe - Mitrailleur Lt avn - Bombardier
A.R.C. - R/80789 A.R.C. - R/108393 A.R.C. - J/26695
Age 23 ans Age 21 ans Age 28 ans
Toronto, Ontario Drummondville, Québec Vittoria, Ontario
Des six Whitleys de l’U.E.O. 24 qui décollent dans la soirée du 22 mai,trois retournent à leur base et deux se posent d’urgence à Ford Airfield et à Woodhall Spa. ( raison évoquée dans le rapport ... givrage )
Le sixième appareil, Whitley V AD 701, du pilote David Webster Goodwin, doit arriver à la verticale de son objectif (Alençon,
France) à 23:23 heures.
L’adjudant 1er classe Joseph Gaston Jacques est l’instructeur d’équipage (instructeur de l’U.E.O.) désigné sur le vol.
L’heure prévue du retour à la base est de 01:41 heures le 23 mai au matin.
Lorsque l’appareil ne revient pas, son équipage est déclaré « porté disparu ».
Au Canada, les familles des six aviateurs reçoivent des
télégrammes les avisant que leurs êtres chers sont « portés disparus ». Plus tard,
des avis écrits informent les familles que l’équipage est toujours manquant
mais maintenant présumé mort. Des avis publics sont publiés dans les journaux locaux. Vous trouverez ci-bas les originaux et les
traductions des coupures de journaux fournies par les familles de Joe, Bev,
Gord etDavid.
La transcription de l’avis sur Bev Wyckoff est tirée de l’original
qui fut publié dans le
« Simcoe Recorder » du 29 mai 1944. Les autres avis sont des
photocopies d’originaux.
TRADUCTIONS DES COUPURES DE JOURNAUX
Extraitsdes journaux canadiens concernant les Aviateurs MANQUANTS
PREMIER OFFICIER JOE HONG journal local
"Membre très populaire du personnel (division publicité) au journal le Star jusqu’à son enrôlement dans l’A.R.C. et porté disparu le 23 mai, Joe était officier navigateur et un des premiers de sa classe lorsqu’il fut diplomé de l’école de navigation de Crumlin Il est le premier garçon d’origine chinoise de notre régionà détenir le poste d’officier dans l’armée de l’air."
SOUS-LIEUTENANT BEVERLY WYCKOFF PORTÉ DISPARU journal local
"L’aviateur de Vittoria était avec l’A.R.C. depuis huit ans
Outre-mer depuis novembre de l’an dernier, le sous-lieutenant
d’aviation C.Beverly Wyckoff, fils de Mme R.G. Wyckoff de Vittoria est porté
disparu d’une opération d’outre-mer depuis le 23 mai. L’information nous
est parvenue de la mère du disparu jeudi dernier. Aucun autre détail n’est
disponible.
Le sous-lieutenant d’aviation Wyckoff, 28 ans, est natif de
Vittoria où il a reçu toute son éducation publique. Plus tard il étudia à l’Ecole
technique d’Hamilton et immédiatement suivant sa graduation il s’enrôla dans l’A.R.C.
En 1942 il postula pour devenir membre d’équipage volant et s’entraîna à Hagersville près de Toronto et à St-Jean, Québec.
En 1942 il postula pour devenir membre d’équipage volant et s’entraîna à Hagersville près de Toronto et à St-Jean, Québec.
Diplomé de St-Jean en juin 1943 au poste de bombardier, il fut peu
de temps après reçu officier et désigné comme instructeur à l’école des
bombardiers et des mitrailleurs de Fingal où il demeura jusqu’à son affectation
outre-mer en novembre dernier.
Son épouse est Chloris Gauen de Trenton et le couple à une fille,
Donna Marie,âgée de deux ans.(Donna Marie sera présente à la cérémonie organisée du souvenir à Sées le )
Il a aussi un frère, Gerald Wyckoff résident à Hamilton ainsi que deux soeurs Mmes Reginald Gell de Port Hope et Maurice Fitzgibbon de Fort Érié. Mme Wyckoff mère et sa jeune soeur vivent maintenant à Trenton.
Il a aussi un frère, Gerald Wyckoff résident à Hamilton ainsi que deux soeurs Mmes Reginald Gell de Port Hope et Maurice Fitzgibbon de Fort Érié. Mme Wyckoff mère et sa jeune soeur vivent maintenant à Trenton.
Lors de sa formation à Hagersville, le sous-lieutenant d’aviation
Wyckoff et sa famille résidaient sur la rue Talbot sud à Simcoe.
le sous-lieutenant d’aviation Beverly (Bill)Wyckoff de Vittoria, Ontario, compagnon d’équipage et ami personnel du sergent Harris. Le sous-lieutenant Wyckoff est apparenté à M. le maire Richard McCulloch et à Mme McCulloch d’Orangeville. L’épouse et la fille de l’officier de l’A.R.C. résident à Trenton.
LE SERGENT wilfried GORDON HARRIS PORTÉ DISPARU jOURNAL LOCAL
Selon un télégramme reçu vendredi par sa femme, Mme Dorothy Leach
(nom de jeune fille), le sergent Wilfred Gordon Harris, fils de M. William
Harris de Grand Valley est porté disparu d’une opération aérienne conduite
outre-mer le 23 mai dernier. La terrible dépêche en provenance de l’officier
responsables des pertes
encourues par l’A.R.C. à Ottawa disait aussi qu’une confirmation
écrite suivrait bientôt. Le sergent Harris, un mitrailleur spécialiste des
tourelles arrières, avait débuté son service outre-mer voilà à peine deux mois.
L’aviateur de 23 ans s’est enrôlé dans l’A.R.C. à Toronto en mai
1941. désigné pour Vancouver, C. B. pour deux ans, il demanda en mai 1943 à être affecté à la division des équipages volants. Il suivit sa formation au dépôt
des effectifs puis à Edmonton, Régina en Saskatchewan, à la base de la ville de
Québec et à celle de Mont Joli, Québec où il a reçu ses ailes en décembre 1943.
Suite à un cours de commando tenu à Valley field, Québec et à un mois de permission
passé à la maison, il fut désigné outre-mer et arriva en Angleterre le 29
mars 1944.
Une bague lui est remise par la municipalité de Grand Valley ( ci dessous)
Une bague lui est remise par la municipalité de Grand Valley ( ci dessous)
BAGUE CONSERVEE PENDANT PRES DE CINQUANTE ANNEES PAR GEORGES BUVRON FILS DE L ADJUDANT DE GENDARMERIE CHARGE DE L 'ENQUETE LE JOUR DU CRASH ET APPARTENANT A |
Remise de la bague gravée aux initiales WGH à un membre de la famille |
Dans sa plus récente lettre adressée à sa femme, le sergent Harris mentionnait qu’il avait une permission et un mois de formation à effectuer dans une école de combat avant d’être prêt pour l’action.
L’aviateur manquant, natif de Caledon, était résident de Grand
Valley depuis plus de dix ans. Ils a reçu toute son éducation à Grand Valley et
plus tard accepta un poste à la crémerie Lang. Il a deux frères et trois
soeurs. Son père est chef de service à la compagnie des chemins de fer du Canadien
Pacifique.
La découverte de la bague cinquante quatre ans aprés la date du crash déclencha une certaine émotion à Grand Valley l'avion étant supposé disparu dans la Manche Cette bague comme on le sait avait été conservée par le fils de l'adjudant de gendarmerie chargé de l'enquete sur le site de la potence
LE SOUS-LIEUTENANT DAVID GOODWIN PORTÉ DISPARU( texte journal)
L’escalade de l’offensive aérienne de l’Empire contre l’Europe occupée nazie a eu pour résultat la disparition qu’un autre membre aviateur de notre communauté suite à une opération aérienne conduite outre-mer le 23 mai.Cet aviateur est le sous-lieutenant d’aviation David Webster Goodwin, 24 ans,
Fils de M. et Mme J.C. Goodwin de Kaleden. Son épouse, Mme D.W.
Goodwin ainsi que leur jeune fille Sharon, sont aussi des résidents de
Kaleden et demeurent pour l’instant chez les parents de l’officier disparu.
Photo du pilote david goodwin trouvée par gerard Malherbe dans l'épave du whithley |
JOSEPH GASTON JACQUES ADJUDANT 1er CLASSE - MITRAILLEUR
A.R.C. - R/108393 pas de rapport de presse
On l’appelait Gaston, il est né à Knowlton au Québec le 16 mars 1923. 5e d’une famille de 15 enfants LE 20 Juin 1941 il s engage dans l aviation canadienne Lorsque Gaston traverse l 'atllantique en décembre 1943 il laisse derriére lui sa fiancée Shirley
Celle ci sans nouvelles le 23 Janvier 1945 soit 8 mois aprés la date du crash mentionne dans sa lettre à May hong soeur de joseph hong le navigateur " si par hasard vous avez reçu quelque nouvelle que ce soit auriez vous ''l'obligeance de m en faire part... nous apprécierons grandement une lueur d espoir ici "signé Shirley
l avion abattu à Sées était supposé être disparu dans la manche
Peu de nouvelles concernant jack hopper
Trois mois aprés s être marié jack Gordon Hopper s 'embarque pour l 'Europe à Halifax en Nouvelle Ecosse et arrive à Liverpool le 14 mars il est muté à l UEO 24 de la RAF Honeybourne le 21 Mars 1944
lieu du monument ( tache blanche en haut a droite )route du merlerault à la Potence |
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