Le 18 septembre 1944, l'explosion qui a fait 27 morts au Merlerault
La commune est libérée depuis le 15 août 1944, la vie
reprend son cours en cette fin d'été. Le lundi 18 septembre aurait dû
être une journée ordinaire, mais ce sera le cauchemar. Le plus triste
souvenir de la guerre.
Le dimanche 17 septembre 1944, les convois militaires américains traversent le village à vive allure. La population enthousiaste salue les soldats qui lancent cigarettes, bonbons, conserves, chewing-gum, ramassés avec fougue et imprudence. L'ambiance est euphorique, c'est le bonheur.
Les " red ball " étaient de convois exceptionnels bénéficiant d une certaine priorité en raison des événements
le Red Ball a Sées
Photos prises de ma fenêtre place du Parquet
Le soir, vers 20 h, un convoi s'est arrêté pour le bivouac, à la grande joie des enfants et de nombreux curieux. Toute la place est occupée, les soldats prennent leur repas et distribuent différents produits de leurs rations.
Sous les décombres, 27 morts
18 septembre 1944. Le village s'éveille à peine. Il est 6 h 45. En chauffant leur café, des soldats américains mettent le feu aux pneus à l'arrière gauche de leur camion chargé de bombes, ils s'affolent... Quelques minutes plus tard, c'est l'explosion, un bruit effroyable prolongé par des éboulements.
La place n'est plus qu'un champ de ruines, les maisons brûlent, c'est un spectacle de désolation, des appels, des cris, des larmes. Dans les maisons en ruines, des femmes, des hommes et des enfants écrasés sous les décombres. Il y a de nombreux blessés, mais aussi 27 morts.
Une messe en plein air
Une chapelle ardente est dressée à l'école communale de garçons. Les funérailles ont lieu le vendredi 22 septembre. En raison de l'incendie qui a détruit l'église le 12 août, la cérémonie s'est déroulée autour d'un autel dressé dans la prairie voisine du cimetière.
Près de 3 000 personnes assistaient à l'office célébré en présence de l'évêque de Séez, du préfet de l'Orne, de nombreuses personnalités locales et régionales. Le coeur du bourg et l'Hôtel de ville entièrement détruits seront reconstruits dans les années 1950.
j ai bien sûr récupére ce texte ....., le bruit de l explosion nous parvint a Sees alors que mon pére occupé au salon réagit lorsque la vitrine se met a vibrer Que se passe t il ,?
Libérés depuis un mois nous ne pouvions en deviner les véritables raisons ...
Les gendarmes familiers de la maison et les premiers avertis nous informent que l explosion provient de la direction du Merlerault ils ne connaissent pas encore véritablement la raison
Bientôt ils resurgissent dans notre salon a la recherche de volontaires ;;;;
Un camion de volontaires est vite formé et nous voilà sur place après 3 quarts d heure de route Sur les lieux du sinistre c' est la désolation et les habitants encore hébétés sont désemparés par
l ampleur de la catastrophe Prés de la mairie dans les ruines fumantes d une habitation nous distinguons trois corps ;;;des enfants peut être! mais que faire?
Nous ne pouvons qu 'aider quelques brancardiers
Sur le moment nous n avons nullement connaissance des causes de cette catastrophe et nous apprendrons beaucoup plus tard les véritables raisons;;;;;L imprudence d' un groupe de soldats américains pressés de prendre leur café du matin..
Le dimanche 17 septembre 1944, les convois militaires américains traversent le village à vive allure. La population enthousiaste salue les soldats qui lancent cigarettes, bonbons, conserves, chewing-gum, ramassés avec fougue et imprudence. L'ambiance est euphorique, c'est le bonheur.
Les " red ball " étaient de convois exceptionnels bénéficiant d une certaine priorité en raison des événements
le Red Ball a Sées
Photos prises de ma fenêtre place du Parquet
Le soir, vers 20 h, un convoi s'est arrêté pour le bivouac, à la grande joie des enfants et de nombreux curieux. Toute la place est occupée, les soldats prennent leur repas et distribuent différents produits de leurs rations.
Sous les décombres, 27 morts
18 septembre 1944. Le village s'éveille à peine. Il est 6 h 45. En chauffant leur café, des soldats américains mettent le feu aux pneus à l'arrière gauche de leur camion chargé de bombes, ils s'affolent... Quelques minutes plus tard, c'est l'explosion, un bruit effroyable prolongé par des éboulements.
La place n'est plus qu'un champ de ruines, les maisons brûlent, c'est un spectacle de désolation, des appels, des cris, des larmes. Dans les maisons en ruines, des femmes, des hommes et des enfants écrasés sous les décombres. Il y a de nombreux blessés, mais aussi 27 morts.
Une messe en plein air
Une chapelle ardente est dressée à l'école communale de garçons. Les funérailles ont lieu le vendredi 22 septembre. En raison de l'incendie qui a détruit l'église le 12 août, la cérémonie s'est déroulée autour d'un autel dressé dans la prairie voisine du cimetière.
Près de 3 000 personnes assistaient à l'office célébré en présence de l'évêque de Séez, du préfet de l'Orne, de nombreuses personnalités locales et régionales. Le coeur du bourg et l'Hôtel de ville entièrement détruits seront reconstruits dans les années 1950.
j ai bien sûr récupére ce texte ....., le bruit de l explosion nous parvint a Sees alors que mon pére occupé au salon réagit lorsque la vitrine se met a vibrer Que se passe t il ,?
Libérés depuis un mois nous ne pouvions en deviner les véritables raisons ...
Les gendarmes familiers de la maison et les premiers avertis nous informent que l explosion provient de la direction du Merlerault ils ne connaissent pas encore véritablement la raison
Bientôt ils resurgissent dans notre salon a la recherche de volontaires ;;;;
Un camion de volontaires est vite formé et nous voilà sur place après 3 quarts d heure de route Sur les lieux du sinistre c' est la désolation et les habitants encore hébétés sont désemparés par
l ampleur de la catastrophe Prés de la mairie dans les ruines fumantes d une habitation nous distinguons trois corps ;;;des enfants peut être! mais que faire?
Nous ne pouvons qu 'aider quelques brancardiers
Sur le moment nous n avons nullement connaissance des causes de cette catastrophe et nous apprendrons beaucoup plus tard les véritables raisons;;;;;L imprudence d' un groupe de soldats américains pressés de prendre leur café du matin..
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