Nuits
de parachutages dans notre région sagienne
L’espoir des ténèbres «
L’avion et la radio ont révolutionné les moyens d’action des belligérants de la
seconde guerre mondiale ,imposant des changements
fondamentaux à la nature ,au déroulement et aux formes de la lutte
fondamentaux à la nature ,au déroulement et aux formes de la lutte
.On peut dire que la BBC
réglait l’ existence de la plupart des français tout au moins pour ceux qui
accordaient la plus grande confiance aux alliés en écoutant les nouvelles
transmises par Robert Schuman
, Jean Marin , Pierre Jourdan
.On commençait à ressentir une sorte
de tressaillement aux premiers succés
alliés qui commençaient à se dessiner
En résumé l’exaspération et la rancune des hommes plaçés
sous le joug germanique se faisaient de moins en moins silencieuses
Pour ce qui est de la lutte clandestine une évidence
s’impose : ces conquêtes techniques ont constitué des atouts aux effets
incalculables . Qu ‘aurait été en effet la résistance si les combattants de
l’ombre n’avaient eu aussi pour eux l’azur et le ciel ? Sans la voie des airs
sans la possibilité offerte de la sorte à la France libre et aux alliés de pénétrer au coeur
du territoire occupé par l’ennemi ,en se
jouant de la mer ,des frontiéres et des fortifications ,comment les groupes de
résistants auraient ils pu communiquer , recevoir des armes , accueillir ou envoyer
des agents ? Et sans la télégraphie sans fil
,sans les émissions des radios clandestins éparpillés à travers la France ,sans les écoutes de Londres ,sans les
messages personnels de la BBC ,comment auraient pu s’effectuer les
liaisons , se transmettre les instructions , s’échanger les renseignements
?
Note ( les réseaux actions
de la France
combattante )
Les terrains étaient soigneusement préparés' dans les secteurs sagiens
Avant de demander une opération aérienne qu’ elle soit de parachutage ou d’atterrissage il fallait d’abord rechercher l’endroit où elle pourrait être effectuée avec le maximum de chances de réussite et la meilleure sécurité possible les normes exigées de ce que l’on appelait « le terrain » variaient selon le genre d’opération auquel il était destiné C’était en fait le travail du BOA dont le chef incontesté pour le département était Edouard Paysant
Les terrains étaient soigneusement préparés' dans les secteurs sagiens
Avant de demander une opération aérienne qu’ elle soit de parachutage ou d’atterrissage il fallait d’abord rechercher l’endroit où elle pourrait être effectuée avec le maximum de chances de réussite et la meilleure sécurité possible les normes exigées de ce que l’on appelait « le terrain » variaient selon le genre d’opération auquel il était destiné C’était en fait le travail du BOA dont le chef incontesté pour le département était Edouard Paysant
La recherche de terrains était confiée en principe aux responsables
départementaux les emplacements
possibles lui étaient signalés la plupart du temps par des unités de
résistance
Il était toujours préférable de trouver une grande étendue les
alentours devaient être assez dégagés pour faciliter la recherche des
containers ou paquets parfois dispersés sur une grande distance ce que ne favorisait pas une forêt attenante
Pas d’arbustes trop hauts qui pourraient cacher les lumiéres du
balisage
le terrain devait çetre éloigné non seulement
de toute présence de miliciens , d’allemands ‘ susceptibles d’intervenir
rapidement mais plus généralement de toute habitation à moins que les habitants
soient bien connus comme sympathisants et qu’il n’existat aucun risque de
dénonciation ou de bavardage
En effet un bombardier quadrimoteur
qui rôde au dessus de la campagne pour rechercher le terrain repasse
plusieurs fois au même endroit ,descend à 150 mètres pour lâcher ses parachutes
, remet ses moteurs à plein régime pour reprendre de l’altitude et cela fait
beaucoup de bruit dans le silence de la nuit …..
.
Largage de conteneur
Recherche du terrain par l’avion lanceur de containers
Nuages, la brume ou la pluie. Cette opération constitue en fait une cible de
choix du point de vue de la chasse allemande, malgré la présence de la pleine
lune. Il y eut bien sûr des
échecs… erreur de navigation, incident mécanique, absence du réseau de
résistance pour des raisons indépendantes de leur volonté, terrain invisible,
la météo...
Trop bas les colis risquaient de s’abimer au contact du sol. Trop haut, dispersés par le vent , des résistants au sol menaçés par la présence d éléments inattendus les colis étaient alors ramassés par les allemands ou des mains étrangères.
Trop bas les colis risquaient de s’abimer au contact du sol. Trop haut, dispersés par le vent , des résistants au sol menaçés par la présence d éléments inattendus les colis étaient alors ramassés par les allemands ou des mains étrangères.
Les terrains : Aurore, Godet ,lapin, Eclair Goudron, Orage et d’autres encore environnant notre ville seront le théâtre de parachutages très risqués,de containers recueillis par des hommes défiant tous les dangers.On peut malheureusement citer plusieurs parachutages qui se sont très mal terminés dans notre région, au Merlerault par exemple, où plusieurs membres du comité de réception furent arrêtes et déportés, victimes de dénonciations
Terrain balisé vu d'une
altitude de 500 métres
Aurore
Ce terrain homologué se situe "Aux
Rouges Terres " à Saint Leonard des Parcs . Toutefois c'est
le terrain " le Pré de l'hospice " qui sera utilisé pour
le parachutage des containers
On enregitre un seul échec sur sept
parachutages et cela dans la nuit du nuit du 10 au 11 Juin 1943
Nuit du 12 au 13 Juin 1943 (
Pentecôte ,préçédant la pleine lune du 18 Juin )
Le parachutage est réussi .et 5
containers et un paquet ( opération BOA ) sont récupérés par le
comité de réception
Témoignage de Mr Cosnard habitant
Saint Clair prés de Belfonds et membre du BOA
"Le message " Nous mangeons
de la salade à l'orange " annonçait un parachutage à Saint
Leonard des parcs
J'ai retrouvé là ,mon propriétaire
Rattier et de Normandie avec Granger ( maire de Macé ) . A ce
parachutage des "Rouges Terres" avec Mouton et Rallu , la
camionnette de Paysant était tombée en panne ,nous avons utilisé
celle de Rallu et tout le parachutage a été ramené à Belfonds au
petit jour en passant par Neuville Prés Sées .
Le lendemain Paysant ,Mouton et un
gars de Sées sont venus faire l'inventaire des containers qui nous
apportaient des grenades ,pistolets ,mitraillettes et munitions qui
ont été transportés à Tanville
En fait les containers récupérés aux
"Rouges terres " sur le terrain Orage ont été cachés
par l'équipe Tessier "aux Gatines "en forêt d'Ecouves
prés de Tanville sous la garde du garde forestier Leborgne
"A la suite de ce parachutage , j'ai eu
à cacher un colis spécial contenant les billets , une assez forte
somme ,pour les besoins de la résistance
J'ai aussi avec Paysant réceptionné
un Français parachuté et ils sont partis , tous deux à bicyclette
Lors d'une éxpédition de nuit début
1943 nous nous sommes trouvés nez à nez avec deux feldgendarmes
motocyclistes . Nous avons dû les éliminer et enterrer hommes et
moto dans un marécage"
Le 4 Juillet 1943 12 heures à la
Guerriére pres de Belfonds une forteresse B17 a été abattue par la
chasse allemande ( Voir AD Dossier Roger Cornevin Hayton no )
Nuit du 29 Février au 1er Mars
1944
Ce parachutage devait avoir lieu sur
"Orage "
Nous réceptionnons 15 containers et
des paquets
Parachutage réussi
Réception de 15 containers et des
paquets
Nuit du 9 au 10 Avril 1944
Réception de 15 Containers et des
paquets
Deux agents reçus Tracteur et
Sarcloir
Nuit du 7 au 8 Mai
Parchutage réussi
Réception de 24 containers et des
paquets
Nuit du 8 au 9 Mai 1944
Parachutage réussi
Réception de 24 containers 3 paquets
Les deux agents saboteurs parachutés
avaient pour noms Tracteur ( pseudonyme ) et Sarcloir de son vrai
nom Roger Carrel ( Notes Michel Pichard et Henri Noguéres
Le contact avec la BBC était
généralement établi par M Colonna D'istria habitant" L e
Bouillon " ( Témoignage Cercueil )
Deux habitants du Bouillon Bétourné
et Jardinet seront arrêtés en 1944 pour cache d'armes . On peut
penser qu'il s'agissait des armes récupérées lors des parachutages
sue "Aurore " et "Orage Bétourné interné au chateau des ducs
en Aout 1944 aura comme compagnons de cellule ( source : agents d'évasion de André
Rougeyron )André Rougeyron de Domfront .
Ce
dernier hébergeait au " chalet du brouillard " situé
dans le jardin public de la ville ,plusieurs aviateurs alliés en
attente d'un "contact réseau" permettant de préparer
leur évasion vers l'Espagne ou la Bretagne
Jean Mazeline ( notre instituteur au
cours complémentaire de Sées , d'Octobre à Juin 1943 ) habitait
Rue Conté
Albert Frémiot ( notre voisin
transporteur à Sées , 6 place du Parquet ),
Moreau ( intelligence service ) et
Bouillac ,
Desmeulles ( chef de la résistance de
l'orne ) , Chasseguet des PTT d'Alençon .
Tous étaient internés dans les
sombres cellules du chateau des ducs en attente d'une décision de
leur géoliers
On sait que ces cinq résistants
seront fusillés à l'home Chamondot das les bois du chateau de Brotz
par Berthaut aprés que leur tombe ait été creusée par deux hommes
de la Gestapo
Témoignage de Bernard Cercueil fils
de Edouard Cercueil habitant 30 rue Saint Martin à Sées
"Les containers avaient été
cachés dans un bâtiment qui servait de réserve à foin dans un
herbage qui appartenait à Monsieur Gaucher ; Les containers issus
du dernier parachutage avaint été finalement cachés à son insu .
Venant voir ses bêtes il vit un faisan
en train de manger du grain à la porte de son bâtiment Perplexe et
curieux il découvre le matériel entassé
Quelques jours aprés Maurice Cercueil
vient lui rendre visite et le met au courant des faits en lui faisant
remarquer qu'il pouvait adhérer à leur cause .
Cest ainsi que Monsieur Gaucher entra
dans la résistance ....
La nuit du parachutage les containers
furent transportés de l'herbage à un bâtiment d'attente en
utilisabt une vachére à pneus attelée à un cheval dont les fers
avaient été posés à l'envers
Ils furent acheminés ensuite par
différents transporteurs à Maisons verte où habitait Monsieur
Colonna D'istria
Pâques 25 Avril 1944
" Edouard Cerceuil participe à
cette opération Il réceptionne prés de deux tonnes d'armes qui
seront cachées dans la ferme de Mr Gaucher
Ce jour un camion de la luftwaffe est stationné place du Parquet aux pieds du monument de Conté privé de son héros
Nous ignorons le but de son action bien que la présence des opérateurs coiffés de leur casque d écoute attire notre attention
Les deux agents parachutés ( Tracteur
et Sarcloir ) trouvent asile au 30 Rue Saint Martin au troisiéme
étage de la maison d'habitation
venait livrer du lait à l'épicerie Jouy place du Parquet et passait réguliérement chez son frére boire le café
Ce jour la descendant la grande rue ,
il voit deux allemands sur chaque trottoir , écouteurs aux oreilles
.
Il arrive tres vite à Saint Martin et
demande " Tu n'as rien içi ? "
Edouard répond " Si "
Aussitôt mon père monte au premier et
demanda aux agents s'ils avaient des problèmes . Les agents
racontèrent qu'ils étaient en train d'émettre vers l'Angleterre et
qu'ils avaient été captés par un avion allemand . Bien qu'ils
aient coupé leur émission l'avion survola )plusieurs fois le
secteur
Un cheval fut attelé dans la minute à
un tombereau ,les agents cachés sous les couvertures montèrent dans
le tombereau avec le matériel recouvert de paille Ils furent
emmenés dans la campagne de Champ Gérard qui était très boisée à
l'époque
Bien que n'ayant rien trouvé les
allemands arr^térent une dizaine de personnes qui habitaient dans le
secteur répèré ; Aprés interrogation elles furent relâchées .
L'occupant ne trouva jamais l'emplacement de l'émetteur pourtant les
personnes arrêtées habitaient à 200 métres du 30 ue Saint Martin
Arrestation de Gravel Marcel ouvrier
agricole à Saint Léonard des parcs ( canton de Courtomer )
Déporté pour parachutages et transport d'armes
Libéré le 2 Mai 1945 à Neustadt
petit port sur la Baltique ( commando de Neuengamme )
Avril 1944 La ferme de l''
hopital ( suite témoignage Bernard Cercueil )
"Un parachute ne s'est pas ouvert
. Le container s'est retrouvé alors qu'il fait jour mais il est
enfonçé dans le sol . Il faut faire vite pour en retirer les armes
et ne pas être vus
Le parachute et le container vide
restés sur le terrain seront récupérés par Mr Lelibou qui les
camoufle rapidement
En attendant leur transport à la
"Maison Verte " les deux tonnes d'armes sont stockées chez
Edouard Cercueil sous sept rangs de paille dans le hangar de la ferme
( 30 rue Saint Martin) C'est alors que les allemands décident de
venir chercher de la paille et concasser des biscuits de soldat . Ils
sont quatorze
Edouard Cercueil voyant le tas de
paille baisser rentre chez lui , prend deux revolvers ,les met dans
sa ceinture et dit à sa femme Madeleine " Si tu entends péter
, fais ce que tu peux " puis retourne sous le hangar
Ne sachant que faire elle monta au
grenier pour prier
Edouard Cercueil demande au sous
officier s'ils avaient bientôt fini de prendre de la paille car lui
aussi en avait besoin .Les allemands arrêtérent leur chargement il ne
restait que deux rangs au dessus des munitions . Ouf l'alerte avait
été chaude ....
Vers la fin d'avril 1944 les parachutes
devenant encombrants il fut déçidé de les brûler rue Saint Martin
. Maurice Cercueil avait une vachère à pneus et une jument qui
n'était pas ferrée rassemble les parachutes dans la vachère . Il
installe sa femme et les enfants sur le chargement sur la vachère et
c'est ainsi que vers midi le chargement transita de Sévilly à la rue
Saint Martin sans problème Apres avoir mangé Maurice rentre
tranquillement avec sa famille à Sévilly
Le lendemain à l'aube Edouard brûla
tranquillement les soixante parachutes . Vers sept heures du matin
René Bothet arriva pour prendre son travail à la ferme et fut
surpris de trouver les portes fermées à clé . Connaissant
bien les lieux , il sauta par dessus une ancienne barriére pour
entrer dans la cour et soigna les chevaux .Voyant le feu qui
finissait de se consumer il prit une fourche et secoua les cendres .
il ramassa les boucles qui s'y trouvaient et les suspendit dans
l'écurie pensat pouvoir les utiliser plus tard . En arrivant dans
la cuisine il fut vivement interpellé par mon pére qui lui demanda
" Par où es tu rentré ? "
Aprés explication il lui fut ordonné
de jeter ces boucles dans la riviére et surtout de ne parler à
personne de ce qu'il venait de voir . René Bothet s'exécuta sans
chercher à comprendre ce qu'il lui arrivait
Mon pére par la suite me donna les
noms de plusieurs personnes résistantes de la région de Sées
Monsieur Philippe Quenouelle habitant
le chateau de Chailloué
Rattier facteur à
Chailloué
Burté régisseur au
manoir de Chailloué
Evin pharmacien à Sées
Fossey équarisseur
transportait des containers d'armes dans son camion
Frémiot trasporteur
à Sées " " "
Bouffay
L'abbé Marchal économe au grand
séminaire faisait des fausses cartes et les cachait dans le
transformateur du grand séminaire . Il était le seul à avoir la
clé par peur des sabotages et avait réussi à les faire garder par
une sentinelle allemande .
P J'ai bien connu Edouard Cercueil
de 1942 à 1948. C'était un homme d'une force athlétique peu
commune qui avait d'ailleurs mis ses talents de lanceur de poids et
de disque à la disposition du club local de "l'Espérance de
Sées "
note spéciale Agents
saboteurs
Les officiers instructeurs spécialisés
dans le sabotage et parachutés sur les terrains situés dans les
départements de l'Orne et la Sarthe seront identifiés généralement
sous des pseudonymes empruntés aux noms utilisés dans l'outillage
agricole
Jeanne Couty Bohec alias "Rateau "
fera une arrivée trés remarquée dans
la nuit du 29 Février au 1er Mars 1944 sur le terrain Ouragan à
Assé le Boisne . " Le boa en s'enroulant vous apportera un
petit "
Elle passera ensuite par Paris y
rencontrera le DMR ( délégué militaire régional ) Fantassin et
gagnera la Bretagne où elle deviendra la plastiqueuse à bicyclette
( Témoignage Jeanne Bohec CR d'opérations Lorient 16 8 1944 '"
La plastiqueuse à bicyclette An BCRA 205 dossier 6 piéce 33 à
vérifier
Jean Clouet des Perruches qui était
sur le terrain pour la réceptionner crut sur le moment qu'il
s'agissait d'un agent de la Gestapo cherchant à enfiltrer son équipe
Témoignage de Jeanne Bohec
" Nous approchions du lieu de
rendez vous . La petite lampe rouge s'allume . Le pilote avait dù
apercevoir les lumiéres sur le terrain . Le dispatcher accrocha la
static line ouvrit la trappe . Je m'installai au bord du trou , les
jambes dans le vide " Action Station " Dans la nuit noire à
ma droite ,les quatre feux de position formaient un L sur le sol
....
J'atterris au milieu d'un champ . Mon
parachute s'étala à côté de moi . Je m'en débarassai . Il me
semblait qu'il faisait moins froid qu'en Angleterre ....Personne
,silence de la campagne endormie
En effet un parachutage aura lieu sur
le terrain " Ouragan "dans la nuit du 29Février au 1er Mars
1944 à Assé le Boisne Sarthe . Clouet des Perruches , Brigitte
Friang Croisé et l' équpe de réception locale #Deux agebnts
tracteur détai
Voir note spéciale Agents saboteurs
Les officiers instructeurs spécialisés
dans le sabotage et parachutés sur les terrains situés dans les
départements de l'Orne et la Sarthe seront identifiés généralement
sous des pseudonymes empruntés aux noms utilisés dans l'outillage
agricole
Jeanne Couty Bohec alias "Rateau "fera une arrivée trés remarquée dans
la nuit du 29 Février au 1er Mars 1944 sur le terrain Ouragan à
Assé le Boisne . " Le boa en s'enroulant vous apportera un
petit "
Elle passera ensuite par Paris y
rencontrera le DMR ( délégué militaire régional ) Fantassin et
gagnera la Bretagne où elle deviendra la plastiqueuse à bicyclette
( Témoignage Jeanne Bohec CR d'opérations Lorient 16 8 1944 '"
La plastiqueuse à bicyclette An BCRA 205 dossier 6 piéce 33 à
vérifier
Jean Clouet des Perruches qui était
sur le terrain pour la réceptionner crut sur le moment qu'il
s'agissait d'un agent de la Gestapo cherchant à enfiltrer son équipe
Témoignage de Jeanne Bohec
" Nous approchions du lieu de
rendez vous . La petite lampe rouge s'allume . Le pilote avait dù
apercevoir les lumiéres sur le terrain . Le dispatcher accrocha la
static line ouvrit la trappe . Je m'installai au bord du trou , les
jambes dans le vide " Action Station " Dans la nuit noire à
ma droite ,les quatre feux de position formaient un L sur le sol
....
J'atterris au milieu d'un champ . Mon
parachute s'étala à côté de moi . Je m'en débarassai . Il me
semblait qu'il faisait moins froid qu'en Angleterre ....Personne
,silence de la campagne endormie
En effet un parachutage aura lieu sur
le terrain " Ouragan "dans la nuit du 29Février au 1er
Mars 1944 à Assé le Boisne Sarthe . Clouet des Perruches ,
Brigitte Friang Croisé et l' équpe de réception locale #Deux
agents tracteur détai
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