Les
russes blancs ou georgiens ou quelquefois surnommés cosaques
mongols
En 1942, Andreï Vlassov, général de l’armée
rouge, reçut la mission de briser le siège de Leningrad. Cette
opération fut un échec et Vlassov fut fait prisonnier. Le
commandement allemand lui proposa de lever une armée dite « armée
de libération de la Russie » plus connue par la suite, sous le nom
« d’armée Vlassov ». Cette armée fut formée de prisonniers de
guerre russes « ostarbeiter » travailleurs de l’est et de russes
blancs volontaires dont des vétérans antibolcheviques de « l’armée
blanche ». Elle avait donc pour mission de combattre l’armée
rouge.
Dans les derniers jours de la guerre, les troupes de
Vlassov espérant gagner les faveurs des alliés se retournèrent
contre l’armée allemande. Vlassov et ses officiers capturés par
les Américains auraient été livrés à l’armée soviétique.
Jugés pour haute trahison, ils ont été condamnés à la pendaison
le 1er août 1946 et les soldats, aux travaux forcés dans des camps
sibériens.ontla «
Le soe est un organisme majeur qui
devait frapper en territoire ennemi vite et fort Ses operations devaient
être caractérisées par la soudaineté la ruse et la souplesse et frapper
l ennemi aux défauts de sa cuirasse militaire et économique Le SOE crée
par Churchill fut donc un service secret autonome chargé d une mission
classique…la guerre subversive…. mais en apportant une aide puissante et
inestimable aux groupes de résistants héroiques issus de nos villes et
nos campagnes
HH
Cette aide ne peut être
apportée que par une étroite collaboration entre le BOA et le SOE
utilisant la voie des air RADIO de la BBC et l aviation par l
intermédiaire du BCRA organisme de la France libre
le
BOA dés la fin de 1942,sous l'impulsion du chef départemental de
l'organisation civile et militaire l'ingenieur du genie rural Robert
Aubin de Fontenay sur orne des patriotes se mirent à loeuvre pour
recenser des terrains favorables aux opérations aériennes ( ref le BOA
Archives departementales )
Alors
que j ignorai totalement ses activités cladestines dans
le domaine des parachutages recherche de terrains aptes à recevoir
les containers d armes lancés par la RAF décollant de tempsford je
constate sa présence réguliére sur le terrain des ormeaux aux
premiers matches de hand ball à onze notre nouvelle équipe en
formation et aux progrés de sa fille Françoise dans le domaine de l
athlétisme
je
l aide à prendre les dimensions d un terrain sur le terrain de
basket actuel C 'est un homme très actif mais dont j ignore les
activités nocturnes par
contre le jour du crash de la forteresse à belfonds alors que nous
venons de terminer un entrainement il disparaît lors du parachutage
désespéré des rescapés de la forteresse en flammes
je
ne l ai plus revu à partir de cette date lire sur ( sées
extraits de mon journal sagien )
Trois
semaines dans une grange
Un
Séjour de 3 semaines dans une grange à 3 km du lieu du crash alors
que les patrouilles allemandes battent la campagne , l’aide de la
résistance…deux hommes l un appelé Dominique (Edouard
Paysant )nous informe et nous réconforte en nous assurant que
leur organisation nous prenait en charge IL nous donne un
maximum de conseils _ «
l englisherie »( photo mr théblines )
Les
« mongols « surveillés per la feldgendarmerie
fréquentaient régulierement notre salon et je dois dire qu ils ne
nous ont jamais présenté de problémes particuliers mais par contre
à l 'extérieur ils étaent réellement dangereux et personne n
osait sourire lors de leur étalage acrobatique sur les pavés
glissants de la rue Conté
je
n ai pas oublié la bagarre place du parquet aux pieds du socle de la
statue de conté et l intervention « musclée « de la
feldgendarmerie pour libérer le gardien de manége blessé à l
épaule par une baionnette égarée
P2RIODE
DU ' JUILLET 43 a juin 1944
Arrestation de Edouard
Paysant par les Georgiens ou Russes blancs
Temoignage
de jeanne Bohec (la
plastiqueuse à bicyclette )
Le
3 Juin était arrivé le nouveau chef Boa du Morbihan Trouvére
alias Dominique Tinchebray Monsieur yves ou encore kim B de son
vrai nom Edouard Paysan
Il
était accompagne de toute une équipe dont deux radios munis
d
émetteurs recepteurs d un Eureka et d un S phone Chose curieuse
sa secrétaire était la femme de l une des hommes du comité de
réception qui m avait accueillie à mon arrivée en France
Trouvére
et ses compagnons s installérent eux aussi à la Nouette
Depuis
l arrivée des paras il n était plus question de m occuper de
sabotage je me joignis donc à l équipe BOA de Trouvére et je fis
la connaissance de son adjoint l Huissier que nous appelions girard
diréne ,des radios Robert Jourdain dit Bob et de Germain dont
je ne sais plus le vrai nom
Trouvére
surveillait eureka qui transmettait toutes les dix secondes la même
lettre morse A coté le s phone était prêt à fonctionner
Cest
à l équipe de Trouvére que reviendra jusqu au bout la
responsabilité des opérations aériennes
Enfin
vers 7 heures Trouvére se leva reveilla tout le monde et prit la
parole
«
Nous sommes 9 il faut nous séparer en 3 équipes je garde Iréne
et Gérard avec moi Micheline Bob et Roger resteront ensemble
Germain
et les deux autres formeront la « 2 eme équipe
nous
passerons ainsi plus facilement inaperçus A Callac
j
emporte le matériel que nous allon,s camoufler dans le moulin de
Callac
Chaque
équipe va se débrouiller pour trouver un endroit pour se planquer
demain matin je serai a onze heures au moulin
Micheline et Germain viendront m y rejoindre et je vous donnerai de
nouvelles instructions en cas d impossibilité le meunier nous
servira de boite aux lettre s
Ainsi
fut fait Nous nous séparames pour une journée....... je ne
devais jamais revoir Trouvére
_____________________________________________
Le
lendemain matin 20 juin à notre réveil nous constatames que le
temps s'était remis au beau il me fallait songer à aller au rendez
vous de Trouvére je ne sais pourquoi je n en n avais nulle envie
Le
corps de cette ancienne figure ornaise pourrait être enseveli avec
plusieurs personnes fusillées par les Nazis devant un collège de
cette cité du Morbihan.
Y a-t-il des résistants,
fusillés par l’armée nazie, enterrés devant le collège
Charles-Langlais, à Pontivy (Morbihan) ? Cet établissement,
alors école primaire supérieure de jeunes filles, a été utilisé
par la Gestapo pendant la Seconde Guerre mondiale.« Plusieurs
personnes enfermées dans les geôles ont déclaré qu’à la
libération de Pontivy, fin juillet ou début août 1944, elles ont
entendu des coups de feu et des bruits de pioche, alors que des
prisonniers étaient emmenés à l’extérieur,
raconte Christophe Beller, adjoint en charge du devoir de
mémoire.Ces
personnes n’ont jamais été retrouvées. Et il est fortement
probable que les corps aient été enterrés devant l’établissement.
Deux emplacements ont été identifiés comme lieux de possibles
fosses. »
D’autres
voix pontivyennes racontent que cet événement s’est produit lors
d’un incendie dans l’école, « un
feu peut-être dû à des tirs d’artillerie ou aux nazis eux-mêmes
fuyant la ville,poursuit
Christophe Beller. Un
officier autrichien de la Wehrmacht aurait alors tenté de libérer
les résistants. Mais tous, y compris le soldat, auraient été
fusillés. »Originaire
de SéesParmi
eux, peut-être Édouard Paysant, nommé chef du bureau des
opérations aériennes (BOA) du bloc Bretagne. Né en 1904,
l’intéressé a vécu à Sées où son père dirigeait une
entreprise de travaux publics. Il est entré en résistance dès la
fin de 1941 et a organisé des groupes de résistance dans ce secteur
de l’Orne.
Le soe est un organisme majeur qui
devait frapper en territoire ennemi vite et fort Ses operations devaient
être caractérisées par la soudaineté la ruse et la souplesse et frapper
l ennemi aux défauts de sa cuirasse militaire et économique Le SOE crée
par Churchill fut donc un service secret autonome chargé d une mission
classique…la guerre subversive…. mais en apportant une aide puissante et
inestimable aux groupes de résistants héroiques issus de nos villes et
nos campagnes
HH
Cette aide ne peut être
apportée que par une étroite collaboration entre le BOA et le SOE
utilisant la voie des air RADIO de la BBC et l aviation par l
intermédiaire du BCRA organisme de la France libre
le
BOA dés la fin de 1942,sous l'impulsion du chef départemental de
l'organisation civile et militaire l'ingenieur du genie rural Robert
Aubin de Fontenay sur orne des patriotes se mirent à loeuvre pour
recenser des terrains favorables aux opérations aériennes ( ref le BOA
Archives departementales )
Temoignage d un pilote de Halifax bombardier du SOE
LeHalifax
bombardier de la RAF basé à Tempsford aérodrome secret de la RAF
spécialement transformé aménagé et chargé de ses containers emporte
armes munitions medicaments destinés à la resistance locale
Uncomité de réceptioncourageux (citons les groupes Tessier, Cercueildans
la région sagienne etc..°,)vigilant, prêt à tout, caché sous les
ombrages nous attend, guettant désespérément notre arrivée quelles que
soient l’heure de la nuit, la température, le brouillard, la pluie, la
neige, les rafales de vent et il nous faut
absolument découvrir les feux dissimulés dans une nature surveillée par lespatrouilles allemandes Tâche périlleuse entre toutes qu’il nous fallait assumer
Les équipages du SOE
Rappelons que le ciel de nuit est une occasion d’affronter pour les lourds bombardiers ….. les rapides chasseurs de la Luftwaffe
Chasseur de nuit Fockewulf
"Cette bonne terre de France si
attirante mais inhospitaliére il nous faut la survoler avec la plus
grande prudence avec un équipage perpétuellement aux aguets scrutant du
sabord ou de la tourelle arriére les profondeurs de la nuit "..equipage composé de dix hommes de nationalité souvent différenteBritannique, Canadiens, australiens néo zelandais polonais
«Chaque
sortie dure plus de sept heures, des heures d’un vol angoissant dans la
solitude nocturne, passées a survoler la mer toujours hostile et la
terre ennemie, à surveiller un vide que peut a tout moment trouer le
chasseur de nuit assassin, a scruter un néant que perce le pinceau glaçé
du projecteur doublé du mortel éclatement de la flak _ »
Le comité de reception des résistants
Comment circuler la nuit en silence aprés l'heure d'interdiction
imposée par le couvre feu ? Une
équipe de patriotes décidés se rend au point de largage prévu en
empruntant des chemins forestiers ou de campagne Les chiens aboient à
leur passage ,laissant derriére eux une piste sonore qui indique une
présence dans des lieux supposés déserts à cette heure de la nuit ? La
situation la plus probable était l'interception des membres du comité
de réception c est la raison pour laquelle certains se faisaient
fabriquer de faux permis de chasse ou médicaux qui permettaient ainsi
de circuler aprés lecouvre feu Chacun
d'eux a imaginé une histoire en cas de rencontre d une patrouille
allemande ce qui peut paraitre difficile à comprendre si l'on veut se
faire une idée des dangers générés par la lutte clandestine Affrontement
contre un ennemi intraitable et sans pitié et s 'opposant à la lutte
que nous menons sans répit dans la clandestinité la plus totale De
nombreux dangers difficiles à éviter alors que nous combattons sans
armes... armes que nous devons fournir a ceux qui en manquent dans la
lutte ouverte contre l'occupant
.Ces
hommes les résistants qui ont consenti au sacrifice de leur vie ,ces
hommes dont la volonté et l'équilibre sont mis à l'épreuve 24 heures
sur 24
Tout
d abord chez soi l'écoute de la BBC puis entre les parasites et les
brouillages ,la joie d entendre le message puis la marche vers l'
endroit convenu avec toute la prudence requise, la répartition de l
équipe à différents postes et dans le long silence... l attente
impatiente et inquiéte
Edouard Paysant chef du BOA
terrain balisé
Clouet des Perruches DMR
Attente souvent trés longue ... L
avion décolle de l aéroport secret de Tempsford (au sud est de
Cambridge )Seulement à deux ou trois heures de vol il doit nous
localiser dans une campagne ou une forêt avec le risque de ne pas
trouver le terrain balisé ? panne mécanique? abattu par la chasse
allemande ? Autant de questions qui alimentent notre inquiétude Son
trajet Tempsford,Londres dans le brouillard , la traversée de la Manche
et le franchissement de la côte française aux alentours de Cabourg ;;;évitant le piége de la DCA
lancement de containers
Tempsford ........sées A peine deux heures de vol !!!!
Comment peut t il nous trouver au milieu de notre forêt? Repérer nos signaux ? Nous savons que l avion vole composé d une dizaine de membres du SOE ( service operation executiv ) Il
vole à basse altitude feux éteints se repérant à la vision des
riviéres scintillantes la nuit , les lumiéres filtrantes des
habitations ,les voies ferrées ;;;
Enfin grandissant le vrombissement grave d un moteur ... Va t il repérer nos signaux au sol,? Est ce bien lui celui que nous attendons ?,allié?ennemi ? Les yeux fouillent le ciel sombre , au bruit des moteurs on l'identifie ; C est lui ....une grande ombre apparait trés prés au dessus de nos têtes et passe une premiere fois Les
signaux s allument au sol ;l'avion répond par une lumiére clignotante
et s éloigne pour revenir bientôt tous feux éteints six fois ,huit
fois,silhouette à peine visible ,noire dans la nuit noire et dans un
bruit de tonnerre Le
risque d attirer l'attention au sol grandit à chaque minute si
l'appareil reste dans le voisinage en estimant que les allemands sont
équipés de radar permettant de detecter et donc d'intercepter l'avion
lanceur de containers
Un deux , trois, quatre nous comptons les parachutes qui s
ouvrent comme d 'énormes fleurs cinq ,six, huit ,dix Nous repérons le
point de chute dans la prairie ... le compte y est..... Un souffle de fraternité est passé tout prés si prés!
Avec le contenu des containers armes,explosifs ,nous récupérons le "colis cadeau ..".
cigarettes pour les fumeurs ..du thé pour les amateurs L'avion
est reparti.. son bruit familier s éloigne Et maintenant reste le
travail dont il faut s' acquitter méthodiquement avec la plus
atterrissage d un container
grande prudence
"Nous avons encore en mémoire l'échec
du parachutage du 9 Juillet 1944 par quatre appareils Halifax pour une
livraison totale de 16 Tonnes (par E.Voyer) Entendant
le ronronnement d'un avion gros porteur en direction du terrain nous
avons donné le signal d'allumage des lampes de la ligne de balisage en
même temps que la lettre conventionnelle en morse Au
moment où cet avion passait nous nous aperçumes un peu tard qu'il s'
agissait d'un Dornier qui précédait de peu l'un de nos avions livreurs
Halifax attendus Celui ci aprés avoir disparu à l'horizon fit demi tour
et revint sur le terrain à nouveau balisé c'est alors que le Dornier
qui préçédait de peu l'un de nos livreurs fit un passage sur le terrain
en faisant feu de toute la puissance de ses mitrailleuses Par chance
aucun de nos hommes ne fut atteint ...mais une vache qui se trouvait à
l'extrémité du terrain fut touchée et du être abattue il
me fallut indemniser son propriétaire soit la somme de 10000 francs
...car c était bien entendu la meilleure vache du troupeau... Un
autre incident provenant d'un bois entendant des cris provenant d 'un
bois proche du terrain je crus un de nos hommes atteint par le
mitraillage il n'en était heureusement rien le pauvre diable en question
en croyant se mettre hors de portée des mitrailleuses s'était
simplement fait happer la jambe par un piége à renard ....
Aprés cette alerte le premier Halifax nous larguait son chargement suivi a peu d'intervalles par nos trois avions livreurs Une
pluie de parachutes et de containers parsemait le terrain mais fort
heureusement nous étions nombreux plus d une trentaine dont une dizaine
préposés à la sécurité aux abords du terrain"
La
voie des airs dominée par l aviation britannique opposée à la luftwaffe
fut donc l 'élement vital et prépondérant qui permit a la Résistance
française de rivaliser avec succés contre l ennemi occupant
Les chiffres et les faits sont là C’est
grâce au SOE que parvinrent à destination des milliers de tonnes
d’armes et d explosifs envoyés pour aider les réseaux et les comités de
réception
Le probléme du SOE …le manque d avions
Heureusement l’US Air force viendra à la rescousse plus tard dans le
cadre des missions Harry
Six Halifax du SOE furent abattus dans notre département
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2Pour une poignée de français la guerre ne s 'arrête pas avec l 'armistice de 1940 ;mais la continuer est un pari audacieux quand manquent les moyens humains , financiers et matériels Tout reste à concevoir c est dans cet esprit qu 'à Londres le colonel Passy organise le bureau central de renseignement et d 'action ( BCRA ) Son objectif est triple Recueillir des renseignements sur tout ce qui se passe en France , soutenir les résistants de l 'intérieur dans leur combat puis imposer à ceux ci une tutelle souvent fort mal acceptée( reference faite à " les services secrets du général de Gaulle ")
, Le pays se alors trouve inféodé à l'Allemagne nazie. Comme tous les pays occupés, la France fait l'objet d'un pillage économique, humain, financier et même territorial (annexion de facto de l'Alsace-Moselle). Le régime de Vichy, qui s'oriente rapidement vers une politique de collaboration, soutient la politique de lutte contre la Résistance et mène de manière autonome la persécution des Juifs, puis contribue à leur déportation en Allemagne et en Pologne. Cette situation de soumission s'accentue lorsque, en , la zone sud est occupée, à la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord française (Maroc et Algérie).
La vie en France sous l'occupation allemande se caractérise par la pénurie et par la répression.mais aussi par une réaction de son peuple
Une amertume tenace en découvrant l’emblême
de l’ennemi d’hier , flotter au vent en haut de l’escalier de la
mairiE Ce jour je regrette de ne pouvoir utiliser
le vieux kodak familial ….par sécurité !
, les" souris grises "( employées administratives allemandes)affairées et hautaines se précipitent dans les
escaliers de marbre de la mairie nous ignorant totalement.Plus
moyen d entrer dans la bibliothèque !et je crois savoir que le
bibliothécaire Monsieur G..... instituteur a l école communale ne peut
exercer sa fonction habituelle de conseiller pour les jeunes que nous
sommes ...
Notre seule distraction la relève de la garde ... une guérite est installée entre le café
Ferté et le marchand de primeurs espagnol Bujosa Avec mon ami Achille
nous imitons le pas de l'oie mais nos facéties irritent notre
garde champêtre Sées est alors une Orstkommandantur Le mot désigne à la fois les services
de commandement, le bâtiment où
ils sont regroupés et le territoire concerné. Au cours des deux guerres
mondiales , la Kommandantur était un commandement militaire local,
chargé de l'administration du territoire qu'elle occupait
Dans le cas présent la kommandantur est située à Alençon rue .saint Blaise..
Je réalisais que seule la radio anglaise avait laissé une marque indélébile de notre vie de tous les jours durant l occupation Combien
de fois suis je passé devant ce vieux poste de TSF de couleur marron
,Des milliers de fois je l avais connu là, au méme endroit et au gré de
mes pérégrinations dans cette maison familiale
En
fait la BBC que nous écoutions passionnément était à l origine d une
véritable résistance , celle de la population civile face à l
occupant Ainsi
de 1940 à 1944 dans les programmes diffusés en clair une équipe de
français à Londres s' adressait quotidiennement à ses compatriotes non
seulement avec l espoir de les faire patienter mais en leur apportant
une source d informations libres et authentiques Mais aussi pour les convier à résister et pourquoi pas à soutenir les alliés dans l 'affrontement ultime
La radio devint alors une véritable arme de guerre et l 'arme de guerre majeure de nos alliés
Franck Bauer était le dernier speaker français de Radio Londres. Le Troyen est décédé aujourd'hui à l'âge de 99 ans. Pour beaucoup de Français, ce musicien de formation et sa voix ont incarné la résistance.
Par FM Franck Bauer
Il était le dernier survivant de l'équipe de speaker français qui se relayaient sur la BBC pendant la seconde guerre mondiale. Frank Bauer était né à Troyes, dans l'Aube, en juillet 1918.
Frank Bauer est mort dans sa centième année à l'hôpital du Cateau-Cambrésis, dans le Nord. C'est son fils le musicien et interprète Axel Bauer qui a annoncé son décès.
C 'était l oeuvrede Churchill.... le SOE ..... rappelons son rôle
Le soe est un
organisme majeur qui devait frapper en territoire ennemi vite et fort
Ses opérations devaient être caractérisées par la soudaineté la
ruse et la souplesse et frapper l ennemi aux défauts de sa cuirasse
En juin 1940 LA BBC ouvre ses ondes aux français et aux premiers résistants qui ont fui l' occupation allemande Radio Londres est née et va devenir le rendez vous quotidien des Français pendant 4 ans De Jeunes chroniqueurs ( jacques Duchesne , jean Oberlé , Pierre Bourdan ,Maurice Schumann et Pierre Dac insufflent un ton nouveau sur l 'antenne et inventent la radio de proximité
Bulletins de Pierre Dac
Pierre Dac qui attaquait déjà Adolf Hitler et Joseph Goebbels dans son journal L'Os à moelle, commence à écouter les émissions françaises de la BBC à partir de 1937 Quand il entend l'appel du 18 Juin, il décide de rejoindre le général de Gaulle à Londres Lorsque les Allemands arrivent à Paris, il s'enfuit à Toulouse en zone libre et écoute Les français parlent aux français tous les soirs Son ami René Lefèvre lui
suggère en décembre 1940 de rejoindre l'équipe de l'émission. En 1941,
alors que la BBC examine sa candidature, il décide d'y aller sans
attendre la réponse. Arrêté à Barcelone puis emprisonné, il n'arrive à
destination qu'en 1943 et lit son premier texte le 30 octobre
Sa
première intervention est plébiscitée par les auditeurs français
contents de l'entendre à nouveau. Il prépare alors de nouveaux textes en
écoutant les radios sous contrôle allemand pour se moquer des mauvaises
stratégies et des défaites de l'ennemi. Il écrit aussi des textes et
des chansons pour motiver la France contre l'envahisseur, avec par
exemple ce quatrain sur l'air de Savez-vous planter les choux
Les agents sont des brav'gensQuand ils aident, quand ils aidentLes agents sont des brav'gensQuand ils aident les résistants
La
véritable Radio Paris, l'une des meilleures radios de France émet
jusqu'au 17 juin 1940. L'occupant allemand, qui en a réquisitionné les
locaux et le matériel, va usurper ce nom pour en faire, en zone occupée,
l'outil principal de sa propagande, dès le 18 juillet 1940. Disposant
de moyens financiers importants, cette radio allemande en langue
française recrute de nombreux journalistes collaborationnistes et
antisémites.
Messages
personnels sketches , chansons , blagues et publicités S'ouvre alors
une guerre redoutable entre radio PARIS et radio Vichy Preuve
de son succès les allemands réagissent et confisquent les postes de
TSF.. l écoute devient donc clandestine et risquée
Notre objectif pour aujourd hui où nous devons larguer nos
containers c’est un territoire inconnu quelque part en France ( en
l’occurrence un département situé à l’intérieur des
terres …..l’Orne …) ou il nous faut parachuter de
nuit des containers remplis d’ armes, munitions, et médicaments ;
nous n’oublions pas le colis cadeau … composé de thé,
café, et cigarettes …
Un
simple coin de Normandie caché aux abords d’ une sombre foret
mystérieuse qu il nous faut absolument trouver… quelles que soient
les conditions climatiques, les radar et les danger du ciel marqués
par la chasse allemande toujours aux aguets
Ces
missions avaient pour nom « mission Harry
« et les avions Halifax appartenant au
138 et 161eme squadron de la RAF etaient spécialement adaptés à ce
type de mission
On
conçoit la difficulté des pilotes et navigateurs à trouver ces
points précis de nuit
et feux éteints
Le danger résultant de différents facteurs , la DCA et la chasse allemande , Fin
1942 le SOE pouvait utiliser 2 escadrilles toujours basées à
Tempsford, le 138 eme squadron composé alors d’une quinzaine de
Halifax et le 161 eme squadron 5 Halifax six Lysander et un Hudson
Aurélie LUNEAU Pendant 5 années ils firent de la simple relation hertzienne un instrument de la guerre des ondes contre l 'ennemi commun
l
'histoire des Français et de la BBC est celle d une liaison
indéfectible nouée en temps de guerre une histoire unique entre un
média et ses auditeurs en lutte contre la tyrannie nazie pour restaurer
la liberté et la démocratie les messages secrets de la Résistance Sagienne
La lune a été pour le SOE une déesse encore plus puissante que dans les religions antiquesdu Moyen Orient
Toutes l' activité du SOE s'est réglee sur ses phases Les avions clandestins ne pouvaient pas atterir sans elle Il
restait
désirable pour une opération de parachutageque la lune soit au moinsà
demi pleine et hautedans le ciel d 'où l organisation des missions
secrétes en territoire occupé
Je
ne fais que mettre en évidence un aspect souvent,méconnu du grand
public sagien celui de la résistance locale dans notre région Un ancien résistant
sagien comme beaucoup d 'autres ne m 'avait t il pas rappelé "
Bientot nous serons ignorés et la vie se chargera de nous faire oublier " Ma
premiére réaction avait été de lui répondre" Eh bien non je profiterai
de mes quelques moyens pour souligner votre action et rappeler la
somme de courage et de volonté que vous avez déployée pour sauver l
honneur de la France " En
effet j avais eu l occasion de discuter et de parler de cette période
perturbée avec quelques anciens résistants pleins d' amertume devant l 'oubli qui les menaçait Rappelons les points essentiels propres à cette période d 'occupation où la puissance germanique imposait sa domination sur toute l Europe
Dans le cadre de cette domination l’avion
et la radio révolutionnaient les moyens d’action des belligérants de la
seconde guerre mondiale ,imposant des changements fondamentaux à la
nature ,au déroulement et aux formes de la lutte .
PHOTOS INTERDITES Défilé place du Parquet juin 1940
On peut dire que la
BBC réglait l’ existence de la plupart des Français tout au moins pour
ceux qui accordaient la plus grande confiance aux alliés en écoutant les
nouvelles transmises par RobertSchumann , Jean Marin , Pierre Jourdan .On commençait à ressentir une sorte de tressaillement aux premiers
succès alliés qui commençaient à se dessiner Pour
nous simples habitants nous étions tous à l 'écoute passionnée des
ondes de la BBC qui était devenue notre point de ralliement Londres
représentait notre but à tous et les français dans un rêve ne
pensaient qu'à traverser la Manche par tous les moyens maritimes
existants en dépit de la surveillance des bateaux côtiers allemands et
de la Luftwaffe
Quelques uns de mes amis ayant survécu au drame de Mers el kébir
échafaudaient déjà les plans de traversée de la Manche des plus
risqués malgré la rancune accumulée contre la puissance anglo saxonne
En 1940, la BBC
ouvrait ses antennes à ceux qui refusaient la défaite.
Les
forces diverses naissantes de la resistance et dispersées à travers le
territoire et a l origine dénuées de moyens parvenaient à se structurer
, s' unir et se renforcer progressivement au point de devenir par la suite un
élément important au sein des armées alliées Leur
rôle sera enfin déterminant pour la libération du territoire et la
présence de la France à la table des vainqueurs le 8 mai 1945
https://www.herodote.net/8_mai_1945-evenement-19450507.php6 mai 2016 ... La Seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945,à 23h01 (heure
allemande), au lendemain de la capitulation sans condition de l'
Allemagne nazie, signée la veille à Reims. Elle laisse un bilan sans
équivalent dans l'Histoire avec plus de cinquante millions de mort
Pour ce qui est de la lutte clandestine
en ces premiers mois d' occupation une évidence s’imposait : les conquêtes techniques constituaient des
atouts aux effets incalculables .et il est bon de les rappeler
Incontestablement
la résistance française devait son existence son organisation et son
développement à quelques hommes qui avaient su concevoir et réaliser une
liaison quasi permanente entre les instances de la défaite et de la
discipline nouvelle imposée par l' occupation allemande LE SOE
Cest Winston Churchill
qui créa ce service au cours de l 'été 1940 en définissant ses
objectifs « mettre le FEU a L' EUROPE "
Cette aide ne pouvait être apportée que par une
étroite collaboration entre le BOA (organisme de résistance local nationalclandestin situé en territoire occupé )et le SOE situé à Londres en utilisant la voie
des air radio de la BBC l aviation par l intermédiaire du BCRA
organisme de la France libre )situé à Londres L AZUR ET LES PARACHUTES
La guerre des ondes s' engage Ici Londres ! Les Français parlent aux Français… " En 1940, la BBC
ouvre ses antennes à ceux qui refusent la défaite. Radio Londres est née
et va devenir le lieu de rendez-vous quotidien des Français pendant
quatre ans. De jeunes et talentueux chroniqueurs (Jacques Duchesne, Jean
Oberlé, Pierre Bourdan, Jean Marin, Maurice Schumann, Pierre Dac…)
insufflent un ton nouveau et inventent la radio de proximité
A l issue de la libération le_8 Janvier 1946 des voix célébres de la BBC parcoururent la ville de Gand en calèche et furent salués en héros de guerre
- "Veuillez écouter tout d'abord quelques messages personnels."
Ce 14 août 1944 en début de soirée, parmi les quelques mots prononcés
sur l'antenne française de la BBC, certains résonnent tout
particulièrement aux oreilles de la Résistance. "Nancy a le torticolis",
"le chasseur est affamé", "Gaby va se coucher dans l'herbe"...
Au total, une douzaine de messages codés annoncent pour le lendemain le débarquement des forces alliées en Provence, dont le 70e anniversaire sera célébré à Toulon le 15 août par François Hollande.
Environ 450.000 hommes, dont 250.000 Français (venus majoritairement de
l'armée d'Afrique) se lancent à l'assaut des défenses ennemies. Deux
semaines plus tard, Toulon puis Marseille sont libérées de l'occupation
allemande.
Stéphane Hessel en a écrit beaucoup
Mais
tout a donc commencé par quelques messages codés, comme, deux mois plus
tôt, pour le débarquement de Normandie. Le 1er juin, 161 messages sont
lancés pour mettre en alerte les réseaux de résistance puis 200 autres
sont diffusés le 5 juin pour demander le passage à l'action. "Les deux
plus célèbres, -les sanglots longs des violons d’automne- suivi quatre
jours plus tard de -bercent mon cœur d'une langueur monotone- étaient
destinés au réseau de résistants Ventriloquist qui devait ainsi entamer
le sabotage de voies ferrées en Normandie et Bretagne", raconte Aurélie
Luneau, auteur de Radio Londres 1940-1944 : les voix de la liberté (ed. Perrin) et Je vous écris de France : lettres inédites à la BBC, (ed. l'Iconoclaste).
C'est
en effet grâce aux ondes de cette station que les messages codés sont
passés. "Le tout premier a été envoyé en septembre 1941 après que le
colonel anglais Buckmaster a eu l'idée d'utiliser la BBC pour entrer en
contact avec la Résistance", précise l'écrivain.
"Au
début, les textes reprennent le format des messages personnels qui
étaient adressés à leur famille par ceux qui avaient fui la France",
précise Michel Augeard ("Lisette va bien", "Richard dit bonjour à ses
amis", "Jean et Georges embrassent leur famille et saluent Bichette").
Ils se sont ensuite diversifiés et complexifiés, certains reprenant des
poèmes (de Verlaine notamment), d'autres étant tout bonnement inventés. "Stéphane Hessel a été l'un de ceux qui en a beaucoup écrit pour
le débarquement en Normandie", ajoute-t-il. Les troupes en France
étaient souvent prévenues du sens des messages par des radio émetteurs
(l'un des postes les plus exposés de la Résistance) qui les joignaient
grâce à des messages en morse.
Environ 15.000 messages pendant la Guerre
On
estime que durant la Guerre, 80% des messages diffusés étaient des
messages opérationnels. "Si l’on ajoute les leurres ou les messages
d’intoxication non suivis d’effet, on atteint et dépasse sans doute les
15.000 messages", précise Michel Augeard. Certains annoncent le
parachutage d'un agent de la Résistance, d'autres le déclenchement d'une
opération ou des mouvements de troupes.
Chaque
jour, juste avant les nombreux bulletins d'information (on en compte
jusqu'à douze quotidiennement), ce sont des millions de Français qui les
entendent. Alors que les premiers programmes en français sont diffusés
avant la guerre, c'est l'appel du Général de Gaulle, le 18 Juin 1940 qui
popularise la BBC.
"Malgré
l'interdiction des autorités allemandes, ils sont devenus un
rendez-vous incontournable pour les 6,5 millions de Français équipés
d'un poste de radio. Et comme souvent l'écoute était collective,
beaucoup plus de personnes étaient touchées", explique Aurélie Luneau,
selon qui Radio Londres était "une radio de l'espoir".
Les
résistants n'étaient pas les seuls mobilisés par ces messages; la BBC
relayait également des appels à la population civile pour qu'elle
désobéisse aux ordres allemands. "C'était une manière pour la radio de
transformer ses auditeurs en auxiliaires des alliés quand les
Débarquements ont eu lieu", conclut l'écrivain.
Tempsford Preparation des containers d 'armes destinés à la résistance
Des
messages personnels aux appels à résister, une véritable guerre des
ondes se joue face à Radio Paris (Philippe Henriot) et Radio Vichy,
démagogiques, collaborationnistes, voire antisémites. Jusqu’au triomphe
des Alliés,
CLOUET DES PERRUCHES
Toute mission de lancement de containers d'armes destinés à la résistance est alors préçédée d' un message émis par la BBC
Les Français parlent aux Français est une émission quotidienne radiophonique en français sur les ondes de la BBC (Radio Londres). Elle est diffusée dès le d'abord sous le titre Ici la France puis, du au , sous son titre le plus connu.
Cette émission a joué un très grand rôle pour faire connaître les nouvelles du front expurgées de la propagande nazie, transmettre des messages codés à la résistance intérieure française mais aussi soutenir le moral des Français.
Des lettres inédites retrouvées dans des cartons d archives d' Angleterre témoignent de cette
relation unique tissée entre radio Londres et ses auditeurs et nous
révèlent l 'état de l opinion publique de ces français restés avides de liberté ...." sous le joug allemand " "Chers amis anglais merci pour le réconfort qu' apportent vos émissions Messieurs vous avez droit a l infinie
reconnaissance des français patriotes par vos émissions quotidiennes
alors que tout croulait autour de nous, vous nous avez maintenus en
contact avec le monde extérieur ,vous avez été pour nous le phare qui
permet aux marins d 'éviter les écueils et indique l entrée du port ,vous avez été le guide qui soutient et réconforte " En France un homme a compris la force de
la radio et des mots sur le champ de bataille ...Le 18 juin le colonel
de Gaulle lance sn appel a la résistance depuis un studio de la BBC à
Londres..... .la guerre des ondes sengage
On ne peut échapper aux nouvelles locales et surtout les mettre en application mais.....Nous somme tous plantés sur la BBC
S
'ouvre alors une guerre redoutable contre radio Paris ou radio Vichy et
la participation de jeunes et talentueux chroniqueurs insufflant un ton
nouveau sur l antenne et inventant la radio de proximité avec messages
personnels
Le
conditionnement des livraisons
Selon
les besoins, les dotations d' armes et de matériels divers sont conditionnées dans
des containers de
différents formats et dans des paquets.
Il existe plusieurs
types de
dotations conditionnées en containers utilisées selon les besoins
L'organisation
de la réception des containers
d armes destinés à la résistance
La lune a été pour le SOE une déesse
encore plus puissante que dans les
religions antiques du Moyen Orient
Toutes l' activité du SOE s'est réglee
sur ses phases Les avions clandestins
ne pouvaient pas atterrir sans elle
Il restait
désirable pour une
opération de parachutage que la lune
soit au moins à
demi pleine et
haute dans le ciel d 'où
l organisation
des missions
secrétes en territoire
occupé
IL fallait compter sur le temps brumeux
pluvieux nuageux pour découvrir les balises
installées par les
résistants au milieu d'une verdure
inextricable
Récit d un témoin
AUBE LAIGLE
17 aout 1943
Un Halifax du SOE composé de 7
hommes d équipage dont deux aviateurs de nationalité australiennes s'écrase en flammes aprés avoir été touché par l artillerie
allemande
« jai vu l avion pris dans les
projecteurs de la flak d Aube saint esprit
il volait si bas que j apercevais meme
les hommes à bord puis toucher la ligne haute tension et exploser
Des explosions se firent entendre pendant plusieurs heures
L'appareil transportait des munitions
, des pigeons voyageurs pour le maquis
En 1944 bombes tombérent à l endroit
meme du crash visant probablement la batterie allemande située à
proximité
MOINS DE DEUX HEURES DE VOL ENTRE TEMSFORD ET LE DEPARTEMENT DE L ORNE
Les
opérations sont en principe effectuées dans les périodes de pleine
lune pour obtenir une visibilité optimale. Elles sont donc
programmées pour les lunes mensuelles. L'amélioration des moyens de
communication évoquée au paragraphe précédent permet de décupler
le nombre de parachutages.
Par exemple le son percutant de la BBC
précèdé de son entrée en matiére caractéristique.... le son répété de la
2eme symphonie de Beethoven ......qu il nous faut étouffer pour ne pas
attirer les soupçons des clients attendant dans le salon de mon pére Parmi eux des civils de notre
connaissance mais aussi des militaires allemands indifférents ou
soupçonneux prêts à intervenir pour nous faire confisquer notre valeureux
poste de TSF Un alsacien eut toutefois la bonne idée
de nous prévenir que le son de notre fidéle TSF franchissait le mur du
salon.... donc prudence ! Le son de la BBC est tellement caractéristique ;; Il est notre espoir..... D autant
plus que l espoir réside.... Churchill affirme son autorité et son
courage et nous ne pouvons qu ,espérer Certains allemands sont venus dans le salon se
reposer échappant ainsi aux corvées journaliéres ,d autres essaient
d'entamer une conversation
Quelques
métres séparaient notre salle a manger cuisine , du salon où le
valeureux poste de TSF trônait sur son étagére Quelques alertes
toutefois .... Dans le salon un soldat allemand flaire
les odeurs de cuisine ,il longe le couloir et surgit alors que nous
sommes tous attablés juste le temps de couper l émission de la BBC .Débraillé… sa gaucherie dénonçe une origine
campagnarde , qui contraste comme une injure à la wehrmacht,à la
discipline prussienne et l’impassiblité nazie Ce soldat semble aussi étranger que
possible à la guerre , un ennemi de la violence , le membre le plus
inoffensif de l’armée allemande nous montrant toutes ses photos de
famille Il semble plutôt avoir envie de s’attendrir sur tout ce qui est
étranger à l’armée …..la nature , les arbres et les fleurs plutôt que
les péripéties de la guerre Les photos circulent de main en main ,… on
les examine avec une politesse distraite mais l’attitude de ce soldat
nous surprend … nous qui avons plutôt l’habitude d’affronter l’arrogance
ou l’impassibilité de nos occupants il ne se préoccupe pas le moins du
monde de notre poste dont l aiguille est restée plantée sur la longueur
d ondes de la BBC et diffuse à haute voix les derniéres nouvelles de Londres Le soir nous prendrons l habitude de
modifier regulierement son réglage .... par précaution .....et de
revenir sur radio Paris .......Radio cité" ,les enfants de la chapelle" etc... De temps à autre un feldgendarme inquiet
de la discipline de ses compatriotes jette un coup d' oeil inquisiteur dans le
salon Non chacun son tour ! et nous de notre côté nous n éprouvons pas
la moindre crainte affichant toutefois une certaine prudence
Avec mon frére on traque ardemment
le
pissenlit dans les champs car bien sûr on éléve des lapins domiciliés
chez le pére Juglet dans les vieux bâtiments face a notre héros Conté
Nous avions découvert un gisement inépuisable prés du calvaire route de Rouen Mais
notre préoccupation il faut le dire.... c est la BBC malgré la
moulinette et le bruit de fond permanent crées par le brouillage
D 'autant plus que en 1935, une
nouvelle station privée avait fait son apparition, sous le nom de Radio Cité. Dirigée par Marcel Bleustein Blanchet une jeune et
dynamique équipe de journalistes, d'animateurs et de vedettes va inventer la
radio moderne. Le financement est assuré par la publicité. C'est une époque
très fertile au cours de laquelle de jeunes talents comme Charles Trenet
et Edith Piaf, entre autres, seront révélés .L'arrivée en direct des
étapes du Tour de France, la retransmission des tournois de tennis, les
chansonniers, les radio crochets les feuilletons sont des innovations
datant de cette époque.
La belle aventure des radios privées s'achève en 1940. Un
décret du gouvernement de Vichy établit un monopole d' État. Durant quatre
longues années ce sera l'heure de la radio de propagande. L' écoute de la
radio anglaise, la B.B.C., brouillée par les autorités est formellement
interdite. Elle diffuse cependant la célèbre ritournelle " Radio Paris
ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand ...''que Pierre Dac répète comme une litanie
Mais
au delà de cette litanie on ne peut échapper a la diffusion nocturne
des messages secrets destinés à la résistance les contacts par radio s
'établissent entre les membres du BCRA organisme allié et le BOA local et composé de résistants toujours sur le qui vive
Des équipages héroiques décollant de Tempsford ( sud de Cambridge) s'engagent dans une lutte sans merci Leur but apporter des armes à la résistance quel que soit le temps , la distance, les conditions , l opposition
Témoignage d un pilote du SOE décollant de Tempsford destination ....la France " Nous
volons feux éteints nous survolons de nuit les villes, les campagnes,
les mers a la merci du chasseur de nuit de la luftwaffe et de laDCA à la recherche des feux balisés par les résistants et généralement situés dans des lieux forestiers
Le bombardier Halifax dont la soute a été adaptée pour le transport des containers d' armes destinés à la Resistance
Exécution des opérations aériennes.
Chaque mois , et en
fonction de la saison, le BCRA communiquait aux réseaux d'opérations les
dates et heures limites de celles-ci. Il advenait souvent que
l'appareil soit en retard car, en 1943, tout au moins , un bombardier de
la RAF larguait parfois sur deux ou trois terrains différents.
La
plupart des appareils , volant isolément , franchissaient la côte
française dans la région de Cabourg. Puis ils allaient faire le point
sur la courbe nord de la Loire dans la région d'Orléans. Pour les
atterrissages , le balisage indiquait la piste et la direction du vent.
Une quatrième lampe torche servait à émettre, en morse, la lettre de
reconnaissance du terrain. L'appareil , s'étant posé , faisait demi-tour
en bout de piste et revenait à son point d'arrivée: nouveau demi-tour
et l'avion se trouvait en position de décollage. Les passagers et les
courriers peuvent alors être débarqués et embarqués.
Pour
les parachutages, trois lampes torches suffisent à indiquer la
direction du vent, l'axe de largage et la lettre de reconnaissance. On
distinguait les terrains "Arma" pour les simples réceptions d'armes, des
terrains "homo" pour les receptions de parachutistes et,
souvent de fonds. Il importait que ces derniers terrains fussent
dépourvus d'obstacles et surtout de lignes électriques. Les terrains
étaient souvent brûlés parce qu'un container, tombé trop loin , n'avait
pu être récupéré et avait été signalé à la mairie. Les Maires ayant reçu
des autorités de Vichy l'ordre de signaler directement aux Allemands
toute trace de parachutage.
En raison
principalement du balisage, les terrains devaient être invisibles des
environs. Ils étaient donc souvent entourés de bois ou juchés sur des
plateaux.
Un comité de réceptioncourageux
vigilant, prêt à tout, caché sous les ombrages attend,… guettant désespérément l’arrivée de l avion lanceur de containers sur le terrain balisé, quel
que soient l’heure de la nuit, la température, le brouillard, la pluie, la
neige, les rafales de ventet redoutant l'irruption d'une patrouille
"
Notre objectif pour aujourd hui où nous devons larguer nos
containers c’est un territoire inconnu quelque part en France ( en
l’occurrence un département situé à l’intérieur des
terres …..l’Orne …) ou il nous faut parachuter de
nuit des containers remplis d’ armes, munitions, et medicaments ;
nous n’oublions pas le colis cadeau … composé de thé,
café, et cigarettes …
Un
simple coin de Normandie caché aux abords d’ une sombre foret
mystérieuse qu il nous faut absolument trouver… quelles que soient
les conditions climatiques, les radar et les danger du ciel marqués
par la chasse allemande toujours aux aguets"
Ces
missions avaient pour nom « mission Harry
« et les avions Halifax appartenant au
138 et 161eme squadron de la RAF etaient spécialement adaptés à ce
type de mission
On
conçoit la difficulté des pilotes et navigateurs à trouver ces
points précis
de nuit
et feux éteints
Fin
1942 le SOE pouvait utiliser 2 escadrilles toujours basées à
Tempsford, le 138 eme squadron composé alors d’une quinzaine de
Halifax et le 161 eme squadron 5 Halifax six Lysander et un Hudson
Témoignage d un membre de l 'équipage
Nos repéres .......par nuit noire en Vol de nuit.....et feux éteints L 'équipage composé d 'aviateurs chevronnés a la recherche du terrain balisé devait prendre en compte par exemple les différents types de repères au sol en énumérant leurs avantages et leurs pièges Balises dissimulées dans la verdure d ' une forêt Commençons par énumérer les points de repère permettant aux pilotes alliés et à l' équipage composé d une dizaine d hommes de s 'orienter avec précision de nuit au dessus d une campagne déserte mais pleine de dangers a la merci d' une batterie de DCAennemie ou d 'un chasseur de nuit ennemi l 'EAU Toujours
plus facile a repérer que n importe quel autre élément ... Même si la
nuit est profonde un point d 'eau est facile à repérer dés lors qu'il
se trouve entre vous et la source de lumiére Lorsque la lumière est diffusée par les nuages on peut voir l'eau a grande distance, Au
delà de la visibilité de tous les éléments susceptibles de les aider
l'eau reste le meilleurs repère sauf si on parle bien sûr de la côte
et des grands fleuves qui sillonnent la région Bois et forêts Les
grandes forêts, elles sont d'excellents repères,pour l équipage a la recherche des feux balisés Les bois peuvent être
particulièrement identifiés lorsque vous arrivez aux abords de votre
zone de lancement en comparaison par exemple d 'une photo aérienne représentant la région
Voies ferrées Comme l 'eau les rails brillent lorsque ils se trouvent entre vous et la luNE
routes une grande route nationale bordée de peupliers et coupant le paysage peut vous être très utile pour vérifier votre itinéraire
Localités importantes tout ce qui ressemble à une grande ville ou un centre industriel doit être évité en raison de la présence possible d' une DCA Une ville est aussi bien caractérisée
par les forêts qui l'entourent et d 'autres points caractéristiques que
le pilote ou le navigateur ont pris le soin de noter Notons en passant la difficulté a identifier un terrain balisé en plaine et quelquefois en pleine forêt
Lysander avion léger spécialisé dans l'acheminement et la récupération de nuit de personnalités politiques et d 'agents secrets
j'ai
rappelé sommairement les précautions prescrites par Hugh Verity avec
lequel j'ai communiqué durant quelques années On peut considérer que les
recommandations succinctes ci dessus relatives aux points de repère concernent aussi bien les pilotes
de bombardiers du SOE ( Halifax Lancaster Liberator ) que les pilotes de Lysander ayant pour tache d '
acheminer et de récupérer des agents secrets sur le territoire national Plusieurs
personnalités appartenant a la résistance furent ainsi conduits de
nuit en Grande Bretagne ou déposés sur le territoire national sur des
terrains dont les noms et les emplacements sont gardés secret
Les pilotes de Lysander Hugh Verity 2 eme gauche
Quelques noms de personnalités
transportées clandestinement de nuit par Lysander.....on peut dire au
nez et à la barbe des allemands
François Mitterand
Christian Pineau
P Brossolette
D' astier de la Vigerie
jean Moulin General Delestrain executé en déportation LYSANDER
Claude de Baissac
Noor inayat khan agent secret exécutée dans les prisons allemandes
Vic Gerson
Duthilleul
Equipages évadés
Gal de lattre de Tassigny
Vincent Auriol
Gaston Deferre
Francois Mitterand
6 aviateurs britanniques
Violette Szabo
Clouet des perruches(organisateur des missions boa et bcra dans l orne )
La menace sur le terrain de reception des containers d 'armes c 'etait la feldgendarmerie
Aprés connaissance du message secret diffusé par la BBC Une
équipe de patriotes décidés se rendait au point de largage prévu en
empruntant des chemins forestiers ou de campagne Les chiens aboient à
leur passage ,laissant derrière eux une piste sonore qui indique une
présence dans des lieux supposés déserts à cette heure de la nuit ? La
situation la plus probable était l'interception des membres du comité
de réception par la feldgendarmerie c est la raison pour laquelle certains se faisaient
fabriquer de faux permis de chasse ou médicaux qui permettaient ainsi
de circuler après le couvre feu Chacun
d'eux avait imaginé une histoire en cas de rencontre d une patrouille
allemande ce qui peut paraitre difficile à comprendre si l'on veut se
faire une idée des dangers générés par la lutte clandestine Affrontement
contre un ennemi intraitable et sans pitié et s 'opposant à la lutte
que nous menons sans répit dans la clandestinité la plus totale
De
nombreux dangers difficiles à éviter alors que nous combattons sans
armes... armes que nous devons fournira ceux qui en manquent dans la
lutte ouverte contre l'occupant
.Ces
hommes les résistants sans armes qui ont consenti au sacrifice de leur vie de lutter contre un ennemi intraitable
ANDRE MAZELINE
Interventions des résistants du département
Date 9 10 Avril 1944 Terrain "Aurore"Haras des Rouges Terres mission Harry 28 B Présence du BOA local Message secret BBC " un nouveau jour s' annonce " Parachutage de 15 containers et des paquets
Deux agents sont parachutés Tracteur et Sarcloir ( René Carel et ....) Les
containers contenant les équipements de transmission radio
atterrissent sur la "dropping zone "prévue mais pour des raisons
inconnues les deux agents de la France libre sont parachutés hors de la
zone et atterrissent a proximité du moulin d 'Escures soit pratiquement à
deux kilometres a l'ouest de Sées
Heureusement deux résistants les récupèrent et les guident rue saint Martin au no 30 demeure de Edouard Cercueil
Clouet des perruches le DMR s' insurge contre cette erreur de l 'équipage du bombardier Ce parachutage présente une certaine importance dans la mesure où la totalité du chargement est destinée auradio Wallon présent a Saint Marcel aux cotés de Edouard Paysant(
ref a " l espoir des ténèbres Parachutages sous l occupation " par
Michel Pichard coordinateur national du BOA ) Nous
sommes début Avril 1944 et la documentation fait état de contacts permanents
entre les différents membres Edouard Paysant Marie Croisé ,et le
radio Wallon en attente de ce matériel indispensable aux échanges radio
avec l'aviation alliée dans le cadre de l 'opération du débarquement Aprés la lecture du message secret diffusé par la BBC Le Halifax survole la zone prescrite du haras desrouges terres et définie par les coordonnées d 'usage largue le contenu de sa soute soit les15 containers et paquets
en cours
Objet: PARACHUTAGES ORNE ET SARTHE à la pleine lune
LUNE DE FEVRIER 1943 :
HESLOUP: Parachutage
à proximité du bois d' Hesloup d' un important agent de la France
Libre Duthilleul , pseudo "Oscar". Il est accueilli par Marcel Mezen du
réseau Minipule par M Aubert des Eaux et Forêts et par M BADRE du
secours national , tous d'Alençon. Il sera convoyé vers la gare par
Jacques Aubert, chef de fabrication à la SILEC, lequel sera déporté et
mourra dans les camps ( Témoignage Abbé Jean Aubert, Alençon)
NUIT DU 21 MAI 1943:
GEMAGES, L'HERMITIERE: premier parachutage d'armes et de matériel sur le terrain de la Pierre Procureuse pour le réseau Satirist Physician
du réseau Buckmaster pour OCTAVE SIMON de la sarthe. Réception par Guy et Aymard à Courson , Marcel Plessis , Jean Reiss,
Marius Garnier , Arthur de Montalembert, Bernard Delavigne. Les armes et munitions inventoriés dans les taillis du second parc
Château
de l' Hermitière (Mme de Courson , morte en déportation) seront prises
en charge (après les interventions de la police allemande) par le réseau
DUTHILLEUL, mission champignon de la Sarthe.
Parachutages : notre première tournée de
prospection de terrains de parachutages fut un fiasco. Car sur 7
terrains présentés, un seul fut homologué par le spécialiste BOA venu de
Paris et appelé Daniel ? Par la suite , de nombreux terrains furent
agrées et reçurent des parachutages. Je ne parlerai que des deux
premiers pour y avoir été mêlé directement.
Le premier parachutage dans l’Orne eut lieu sur le
terrain du Vieux Montmerrei, le chef de terrain étant Chevreuil de
Mortrée. Je l’ai rejoins à 22 heures avec son équipe composée d’une
dizaine d’hommes dont le brigadier de Gendarmerie de Mortrée. Vers
minuit, l’avion est apparu et nous a lâché des colis : 12 containers ,
11 d’armes dont deux FM, des mitraillettes Sten , des pistolets et les
munitions plus le spécial contenant tabac, cigarettes, thé.
Le même soir devait avoir lieu un autre lâché sur
le terrain du Haras des Rouges Terres et Paysant était sur place.
Malheureusement, l'avion peut être touché , ne vint pas . Mais le parachutage
eut lieu avec succès quelques mois plus tard. 1 à encore des armes et
les premiers explosifs : plastic, détonateurs amorcés, mêches …( avec le
mode d’emploi)
Malheureusement, ma mémoire est totalement
défaillante quant à la date exacte des parachutages et des messages
reçus. J’ai eu l’occasion d’en faire une relation plus complète qui
m’avait été demandée par Ouest France à l’occasion de l’inauguration du
monument de la résistance le 29 septembre à Argentan » ….
NUIT DU 10 AU 11 JUIN 1943:
MORTREE,
Parachutage BOA comme le précédent qui échoua. 10 containers dont 4
destinés au matériel médical.( Chevreuil, chef de terrain Mouton et
groupe du sanglier de Tanville s'occupent de la réception.
NUIT DU 21 AU 22 JUIN 1943.
MACE sur terrain ORAGE, réception de 5 containers et 2 paquets contenant 8 pneus d'automobiles. Opération BOA Capitaine Denormand.
VOYER, DARCHY, GROS et 7 hommes à la réception et à la protection, plus groupe Chevreuil.
NUIT DU 27 AU 28 JUIN 1943:
Près ECHAUFFOUR la haute Bouillée, terrain . Mme de la Jachère, atterrissage d'un Lysander. Opération non identifiée.
NUIT DU 21 AU 22 SEPTEMBRE 1943;
MORTREE,
échec du parachutage BOA sur terrain "lapin". Présents sur le terrain
CLOUET DES PERRUCHES, BOA régional BRIGITTE FRIANG sa secrétaire ANDRE
GROS alias Minet de l'AIGLE, ALBERT TERRIER d'Alençon alias Mr Jules
Briand , dit "Petit Maurice" FFC. René Croisé alias Janvier , de
Mortagne.
NUIT DU 31 DECEMBRE AU 1er JANVIER. (ou du 30 au 31 décembre). ASSE LE BOISNE (SARTHE) parachutage réussi sur terrain OURAGAN. Les équipes ornaises accueillent 3 agents BECHE, SEMOIR, CHANCE. 15 containers ,
6 paquets et 2 500 000 F pour Galilée ( Clouet des Perruches) et le DMR.
NUIT DU 2 AU 4 FEVRIER 1944: TANVILLE;
Parachutage sur terrain ECLAIR . Reçu 6 containers et 1 paquet. A la
réception groupe du Sanglier de Tanville. Tessier père et ses 2 fils ,
Septier, Olivier, Leborgne.
NUIT DU 1er AU 2 MARS 1944.
LE MERLERAULT : Parachutage BOA sur terrain " Message " le chien a son numéro".Tessier père et ses 2 fils
NUIT DU 9 AU 10 AVRIL 1944.
ST LEONARD DES PARCS: Succés parachutage sur terrain Aurore. Deux agents reçus TRACTEUR et SARCLOIR. 15 containers et des paquets.
CLOUET DES PERRUCHES
ST LEONARD DES PARCS
Maison Cercueil rue Saint Martin
....) s desrouges terres et définie par les coordonnées d 'usage largue 15 containers et des paquets
Le parachutage se déroule dans les meilleures conditions dans lanuit du 9au 10 avril 1944(
soit moins de deux mois avant ledébarquement ) Le Halifax a
décollé de Tempsford et les résistants sont fidèles au rendez vous On
note la présence sur les lieux du parachutage de Edouard
Cercueil ;;et de son équipe ;;;;;chargés de la récupération du matériel , hommes courageux entre tous conscients
de l importance capitale de leur tâche a laquelle ils sont habitués
Comment circuler la nuit en silence aprés l'heure d'interdiction imposée par le couvre feu ?
ces terrains selectionnés portaient les noms de ces
hommes dont la volonté et l'équilibre sont mis à l'épreuve 24 heures
sur 24
mais aussi grâce à l héroisme d hommes et de femmes qui sur le sol national ont organisé dans des conditions difficiles et périlleuses atterrissages , décollages et parachutages clandestinsindispensables
aux déplacement des hommes responsables et ainsi qu' au soutien
logistique et financier des combattants de l ombre Ces operations ne pouvaient se réaliser qu 'à la faveur du clair de lune
Mais parlons de l'équipage du bombardier mission SOE
Les équipages du SOE
Rappelons que le ciel de nuit est une occasion d’affronter pour
les lourds bombardiers ….. les rapides chasseurs de la Luftwaffe
Témoignage d' un pilote du SOE
"Cette
bonne terre de France si attirante mais inhospitalière il nous faut la survoler
avec la plus grande prudence avec un équipage perpétuellement aux aguets
scrutant du sabord ou de la tourelle arriére les profondeurs de la nuit "..equipage composé de dix
hommes de nationalités souvent différentes Britannique, Canadiens, australiens ,néo zélandais , polonais
Bombardier lançeur de containers
« Chaque sortie
dure plus de sept heures, des heures d’un vol angoissant dans la solitude
nocturne, passées a survoler la mer toujours hostile et la terre ennemie, à
surveiller un vide que peut a tout moment trouer le chasseur de nuit assassin,
a scruter un néant que perce le pinceau glaçé du projecteur doublé du mortel
éclatement de la flak _ »
La navigation relative a la recherche d un terrain balisé par
une nuit de pleine lune ,feux éteints présentait des difficultés toutes
particulières pour 'l 'équipage en mission spéciale, qui pour mener sa
tache à bien ,devait être capable de repérer avec la plus grande
précision dans la nuit noire une cible minuscule mal définie après
avoir volé pendant des heures au dessus du territoire ennemi"
Nos
résistants ou comités de réception avaient ordre de choisir des sites
aisément repérables du ciel mais pour de multiples raisons cela n'était
pas toujours chose possible et l' avion ayant enfin trouvé sa zone de
largage devait parfois chercher encore ........longuement les balises au sol destinées
à le guider et qui pouvaient etre cachées par un bois ou les versants d
une vallée Le
navigateur du bombardier devait souvent recourir à la lecture des
cartes et a la navigation a l'estime ce qui exigeait du pilote qu'il
vole a basse altitude au dessus de la campagne
terrain balisé par la résistance
La
tache des comités de réception de la résistance était quelquefois
hérissée de difficultés et souvent encore plus compliquée après le
lancement des containers d'armes sur le terrain choisi et ayant
fait l'objet d'un message secret a la radio Les résistants devaient éclairer et surveiller la zone identifiée par un nom de code Exemples
Le risque d 'attirer l'attention au sol
grandissait a chaque minute passée par l appareil dans le voisinage
d'une campagne tranquille Des le milieu de la guerre ,les allemands
s'étaient équipés de radar permettant de détecter et donc d
intercepter les avions en vol ou en cours de recherche du terrain Inutile
de dire qu'un bombardier lourd occupé à larguer du materiel ,volant
ailerons baissés juste au dessus de la vitesse minimale de sustentation
et dont l'équipage avait l'attention attirée pour tout ce qui se
passait en dessous de lui ,constituait du point de vue de la chasse
ennemie une cible rêvée
Par
la suite en combinant Euréka en vol et S phone au sol il semblait
possible de ne plus se laisser arrêter par des nuages ou des bancs de
brume pour déterminer plus rapidement l'emplacement de la DZ( dropping
zone) La cause plus probable d'incident était en fait l
interception des membres du comité de réception par la
feldgendarmerie,c' est la raison pour laquelle les resistants se
faisaient volontiers fabriquer un faux permis de garde chasse ou de
médecin qui permettait de circuler après le couvre feu Le
dixième des échecs nocturnes était dûd' après les pilotes dû a des
erreurs de navigation Ils ne trouvaient pas leur zone de largage
,,situation due quelquefois a des problèmes techniques ,quelquefois
marquée par l 'absence du comité de réception pour des raisons
indépendantes de sa volonté Des
accidents exceptionnels pouvaient survenir ,ainsi sur le terrain .x. dans notre département c
est un Dornier de la Luftwaffe qui survint à la place de l 'avion allié
attendu et qui mitrailla les hommes rassemblés au sol causant
quelques dégâts parmi les troupeaux d'animaux Une vache fut tuée et comme par hasard c 'était d ' après le fermier la plus belle du troupeau ... Même
si l'avion et le comité de réception arrivaient tous deux au bon
endroit au bon moment le parachutage pouvait lui même poser problème ,
seuls les pilotes les plus expérimentés savaient évaluer avec précision
leur altitude Si l'avion volait trop bas les colis risquaient de se
détériorer et les hommes de se blesser , Trop haut et un coup de vent
suffisait a disperser les containers dans la nature et hors de portée De Tempsford aérodrome secret(sud ouest
de Cambridge ) deux heures de volsuffisaient a un bombardier spécialement
modifié et adapté aux parachutages de nuit pour lancer ses containeurs sur la DZ ( dropping zone )
préparée par les résistants Fin fevrier 1943 Premier parachutage ans l' orne BOA Etaient présents Bob, figaro ,( noms de code,? )Granger Denormandie ( Macé ), Lefévre de chailloué , Cosnard de Belfonds l 'adjudant Thual et le gendarme Collet ces deux gendarmes appartenant a la brigade de Sées
Traduction de son article issu de " we landed by moonlight" édité dans les années 50 "la
nuit du 16 au 17 Aout 1943 Je me dirigeai vers Couture sur loire
;;;;entre Sées et 'Alençon j ai eu une expérience pénible a 22;25 toutefois
exceptionnelle sur les routes de France , Juste un mile devant moi,
je vis un avion en flammes victime sans aucun doute d'un chasseur
allemand Dans la lueur des flammes j'espérai découvrir un parachute
mais rien .....j 'avais un paquet a délivrer à Dericourt ..."
le lysander
Aprés
quelques recherches sur les documents en ma possession je lui
précisais que cet avion en flammes rencontré lors de sa
mission en cours était un Lancaster de la RAF touché lors d'un raid sur Turin
( ref à bomber command losses de la RAF ( wr chorley )edition 1943 NOTE adressée à HUGH VERITY concernant le Lancaster tombé au Chenay dans la nuit du 16 au 17 aout 1943 Squadron Leader John Russell Watson - Pilot
Sergeant Adrian Bernard Heyes - Flight Engineer of Birmingham
Sergeant Walter Bell Pettet - Wireless Operator/Air Gunner of Edinburgh
Sergeant Charles Edward Brook - Bomb Aimer of Boldon Colliery, County Durham
Sergeant Richard Clifford - Mid Upper Gunner
Sergeant Stanley Eastwood - Rear Gunner
"le chlorate fortifie les dents "
Tel est le message diffusé par la BBC; Message uniquement compris et
assimilé par les résistants en attente de cette intervention planifiée
par Londres le soe et les groupes de résistance locaux Premier lieu de lancement SaintLeonard des parcs prés du Haras des rouges terres Nom du terrain AURORE On note la présence de deux gendarmes SAGIENS lors de ce lancement Notons que la brigade sagienne paiera un lourd tribu Quatre gendarmes seront déportés à Ellrich .....un seul reviendra de cet enfer
Pendant l'Occupation, les missions de
la gendarmerie sont commandées par le gouvernement de Vichy et par
l'occupant. Des gendarmes participent ainsi à la déportation des
Juifs et à l'arrestation des réfractaires au service du travail
obligatoire. D'autres choisissent la voie de la Résistance et
combattent pour la libération du pays, seuls ou en unités
constituées (groupements Daucourt et Thiolet notamment).
Structure traditionnelle ou pas, le travail de la gendarmerie s avére aussi ingrat que délicat Les brigades doivent surveiller
,protéger ,arrêter , signaler et tout cela contre leur gré , à la merci
des menaces et des représailles de l occupant
Second parachutage a cette
date 4 tonne d'armes seront entreposées dans le clocher de l église
de Goulet Un dépôt a été constitué à Prépotin dans le Perche Publié il y a 28th November 2015 par roger cornevin hayton
Deux agents secrets a Sées Le terrain choisi pour le parachutage des deux agents de la France Libre est donc " le Haras des Rouges Terres " situé a l'est de Sées( carte ci dessous)..... Le parachutage se déroule dans la nuit du 9 au 10 avril 1944 Le
Halifax a décollé de Tempsford ......,survole Londres souvent dans le
brouillard ... les résistants sont fidéles au rendez vous malgré le
couvre feu imposé par les allemands On note la présence sur les lieux du parachutage de Edouard Cercueil ;;;;;;; hommes courageux entre tous ,conscients de l importance tâche périlleuse a laquelle ils sont habitués Des la reception du message de la BBC"un nouveau jour s annonce"le Halifax survole la zone prescrite et définie par les coordonnées d' usage largue 15 containers et des paquets Ce
message diffusé sur la fréquence de la BBC....Seuls les résistants
concernés par le but de la mission en comprennent la signification Dans
le cas présent il s agit du largage de matériel radio destiné au
radio" Wallon "et à Edouard Paysant présents à Saint Marcel en
attente de ce précieux matériel qui leur permettra de rester en contact
avec l aviation alliée
Le haras des Rouges Terres l objectif du parachutage est situé à 10 km est nord est de Sées
Le
12 Août 1943, un
Halifax du 138 eme Squadron basé à Tempsford , en mission SOE,
touché par la flak en volant à une altitude de 500 mètres, s'abattait
vers 23.30 heures dans un herbage en bordure Est du bois du Frileux,
commune d'Ecorcei (Orne).
L'avion
ravitailleur de maquis préparait un lancer de parachutes pour le réseau
clandestin Spruce 20 /21.
Deux
aviateurs Foster et Cameron furent tués et inhumés au cimetière d'Ecorcei,
trois
aviateurs grièvement brûlés se rendront
aux allemands après s'être réfugiés au château des Graviers.
Deux autres, Scott et Trusty, réussissent à s'échapper vers le village
des Genettes puis vers Moulin la Marche.
Concernant
un Halifax de la RAF du même Squadron, chargé également d'une mission
de parachutages, un témoin se souvient le 17 Août 1943, avoir vu un
avion pris dans les projecteurs de la Flak d'Aube Saint Esprit
"Celui-ci volait si bas que l'on apercevait les hommes à bord ".
L'avion toucha la ligne à haute tension, explosa puis s'écrasa sur la
commune d'Aube, prés du lieu dit "Les vallées ". Des
explosions s'en suivirent pendant plusieurs heures. L'appareil
transportait des munitions et des pigeons voyageurs destinés au maquis
dans le cadre d'une opération du réseau. Le
pilote Norman Hayter de nationalité australienne et quatre aviateurs
anglais furent tués sur le coup. Les
deux survivants, les Sgt WS Davies et JA Hutchinson décédèrent de leurs
brûlures et serontinhumés
au cimetière de Bernay. En
1944 plusieurs bombes tombèrent à l'endroit du crash. Elles visaient
certainement la batterie allemande située à proximité.
Les
américains des"Carpetbaggers" sont venus à la rescousse. Le
5
Avril 1944, un Liberator du 801
BG / 406 BS touché par la DCA de Berniéres le Patry (Calvados)
s'abattait au lieu dit "Les
Haieries" ou "Anfernel" (3 kilomètres au nord ouest de
Tinchebray). Ce bombardier de l'USAF
en mission SOE avait décollé de Harrington à 22 heures pour ravitailler
le maquis de Sainte Marguerite. Six membres d'équipage seront tués lors
du crash et inhumés à
Truttemer le grand.Le
lieutenant Kalbfleisch rescapé témoigne "Nous volions à 300 mètres
d'altitude à la recherche des feux posés par le réseau de résistance
lorsqu'un obus a touché le compartiment du navigateur. A 150 mètres,
nous avons sauté et l'appareil s'est écrasé aussitôt après. Les
allemands nous ont tiré dessus pendant que nous descendions. Je n'ai pas
eu le temps de cacher mon parachute et je l'ai jeté dans une rivière
proche" Le
sergent Porter autre rescapé est tombé à proximité des batteries de
DCA allemandes "J'ai passé une haie, je l'ai suivie en courant en
passant prés de plusieurs pièces de DCA à ma gauche et à ma droite…
évitant ainsi de justesse ceux en fait qui nous avaient abattus"
Le
11 Avril 1944 vers 23h15, un Halifax en mission de ravitaillement des maquis de la région
touché par la DCA, passait en
flammes au dessus du bourg de la petite Savetiére (Commune de Sainte
Gauburge) en éclairant les maisons d'une immense lueur. Ses moteurs
tournant à plein régime, il
s'écrasait à environ 200 mètres de la route de Paris. On retrouvera
dans les débris une grande quantité de produits pharmaceutiques, postes
radio, destinés au maquis. Les huit membres de l'équipage Anglais et
Canadiens sont enterrés à Saint Hilaire sur Rille prés de Aube (Orne).
Dans
la nuit du 9 au 10 Mai 1944
un short Stirling du 90 eme Squadron basé à Tudenham, Suffolk, est touché
par la batterie de Berniéres le Patry et s'écrase vers
23H45 à Saint Jean des Bois (Tinchebray).Trois
hommes d'équipage sont cachés dans la forêt de Gers (Témoignage de
André Rougeyron) et ravitaillés par un cultivateur Henri Durand habitant
les Gériers. "Nous partons pour la forêt et après plusieurs appels
découvrons trois gaillards bizarrement accoutrés s'approchant
craintivement".Il
s'agissait de Ph. Green, Royston John et de Charles Potten. "Par la
suite, j'apprends que le docteur Ledos a été arrêté, et je demande à
Bourgoin d' abriter mes pensionnaires à l'Ermitage".
Green
témoigne "C'était mon 31 eme vol et nous avions pour mission de lâcher
armes et approvisionnement sur un terrain situé dans le sud de la France.
Nous devions effectuer ce trajet en respectant un horaire rigoureux,
franchir
la côte immédiatement après le crépuscule et au retour, être
hors de France avant l'aurore. Nous volions prés du sol sans avoir éveillé
exagérément les défenses allemandes. Nous avons été touchés par la
DCA (Il s agissait de la DCA de Berniéres le Patry ). Moteur tribord en
feu, moteur bâbord hors d'usage. Trop bas, nous ne pouvions sauter en
parachute. Il fallait donc s'écraser avec la machine... L'un après
l'autre, nous sommes sortis dans l'herbe longue et drue, une bonne terre
de France ferme et sûre" témoignera l’un des rescapés.
le 16 juillet 1944 larré
A la demande du maire de
Larré J'ai pu identifier cet avion en 1998 avec l’aide de l'ANSA.
Il s'agissait d'un quadrimoteur Halifax transporteur d'armes et
de munitions qui, après avoir décollé de Tarrant Rushton
devait ravitailler le terrain " Goudron " de Radon
situé en limite de la forêt d'Écouves. Six victimes identifiées
et une 7eme inconnue trouvée bien plus tard dans un champs de
betteraves sous une trappe ou porte de l'avion. Cette victime
non identifiée pourrait être un membre du SOE (Special
operations executiv)
Un
bombardier Halifax.
Les
feux marquant l'emplacement d'une zone de largage.
La cause de ce crash m'a
été donnée en 1999 suite à un témoignage du maire de
Forges. Une DCA était installée sur le territoire de Forges.
parmi tant d'autres dont celle de Bois Roussel ( Les fontaines
); Les allemands suspectant la présence d'un terrain de
parachutage dans les environs installèrent plusieurs feux
figurant l'emplacement de la zone prévue de largage des
containers.
Le pilote du Halifax piégé
par la présence de ces feux réduisit la puissance des moteurs
pour descendre à l'altitude de lancement. La flak allemande ne
laissa aucune chance à l'avion lanceur et l'abattit. Les noms
des membres d'équipage furent longtemps inconnus.
A la recherche des
familles , j'ai pu trouver en 2003 Tom et Elsa Linning par
l'intermédiaire d'un site de généalogie. Ils m'adressèrent la
photo de l'un des membres de l'équipage William Edward Linning,
24 ans. Squadron Royal Canadian Air Force. 298 RAF (proche cousin
de Tom linning ).flying officer operateur et mitrailleur à bord
du Halifax. Ils découvraient ainsi 60 années après, la tombe
de William et les circonstances du crash .William Linning
originaire de l'Alberta est Inhumé aujourd'hui avec ses
camarades canadiens au cimetière de Bretteville sur Laize (
Calvados ).
flying officer William Edward
Linning
Royal Canadian Air
Force
Autres membres d'équipage P/O James Foxall Crossley Pilote 24 ans, Sgt Edward Maurice
Cyril Wilkinson flght eng 24 ans, WO Joseph Wilfred Romeo
Fournier operateur et mitrailleur ,FO Derwood William Smith 22
ans bombardier , Sgt Enzo Biaggio Grasso bombardier 23 ans et un aviateur non identifié
Deux agents secrets a Sées
Ce matin d ‘avril avec
mon pere de notre fenêtre donnant sur la place du parquet ,poste
d’observation privilégié nous sommes intrigués par la présence
de deux camions équipés de matériel inconnu . Leurs occupants
casqués d’écouteurs se livrent à des manoeuvres mystérieuses
prés du piedestal en granit de Conté , socle débarrassé de son
grand homme pour l’éternité .Vêtus de bleu , il s’agirait de
soldats de la Luftwaffe reconnaissables à leurs uniformes
On distingue
difficilement l antenne gonio sur le sommet du camion Nous demandons à un gendarme de nos
connaissances la cause de cette animation….il reste muet Il est
vrai que ce n’est plus la même brigade ,la précédente ayant
été déportée en Aout dernier aprés la chute de la forteresse
volante à Belfonds Que sont devenus nos
gendarmes , figures familieres et clients assidus de notre
salon? Trois soldats casques avec ecouteurs s’agitent autour des
camions alors surveilles par deux feldgendarmes reconnaissables à
leur plaque de poitrine bien astiquée L’un d’eux entre dans
notre cour et demande à mon pére un seau d’eau Sur le toit
du camion un grand cercle en métal dont je ne puis distinguer
l’utilité
J’ai pu avec le temps trouver la raison de cette
animation….Ces soldats se préparaient ou s’exerçaient à une
operation de détection d’émetteur et certainement en relation
avec l’émetteur caché chez Cercueil ( voir témoignage Moise
Cercueil ) …Bien sûr nous ignorions cette situation Les
allemands avaient donc été informés d’un parachutage dans la
Deux agents secrets a Sées Le terrain choisi pour le parachutage des deux agents de la France Libre est donc " le Haras des Rouges Terres " situé a l'est de Sées( carte ci dessus)..... Le parachutage se déroule dans la nuit du 9 au 10 avril 1944 Le
Halifax a décollé de Tempsford ......,survole Londres souvent dans le
brouillard ... les résistants sont fidéles au rendez vous malgré le
couvre feu imposé par les allemands On note la présence sur les lieux du parachutage de Edouard Cercueil ;;;;;;; hommes courageux entre tous ,conscients de l importance tâche périlleuse a laquelle ils sont habitués Des la reception du message de la BBC"un nouveau jour s annonce"le Halifax survole la zone prescrite et définie par les coordonnées d' usage largue 15 containers et des paquets Ce
message diffusé sur la fréquence de la BBC....Seuls les résistants
concernés par le but de la mission en comprennent la signification Dans
le cas présent il s agit du largage de matériel radio destiné au
radio" Wallon "et à Edouard Paysant présents à Saint Marcel en
attente de ce précieux matériel qui leur permettra de rester en contact
avec l aviation alliée Le haras des Rouges Terres l objectif du parachutage est situé à 10 km est nord est de Sées Date 9 10 Avril 1944 Terrain "Aurore" Haras des Rouges Terres mission Harry 28 B Présence du BOA local Message secret BBC " un nouveau jour s' annonce " 15 containers et des paquets deux agents sont parachutés Tracteur et Sarcloir ( René Carel et ....) Les
containers contenant les èquipements de transmission radio
atterrissent sur la "dropping zone "prévue mais pour des raisons
inconnues les deux agents de la France libre sont parachutés hors de la
zone et atterrissent a proximité du moulin d 'Escures soit pratiquement à
deux kilometres a l'ouest de Sées
Heureusement deux résistants les récupèrent et les guident rue saint Martin au no 30 demeure de Edouard Cercueil
peinture 1940 roger cornevin
Clouet des perruches le DMR s' insurge contre cette erreur de l 'équipage du bombardier
Ce parachutage présente une certaine importance dans la mesure où la totalité du chargement est destiné auradio Wallon présent a Saint Marcel aux cotés de Edouard Paysant(
ref a " l espoir des ténèbres Parachutages sous l occupation " par
Michel Pichard coordinateur national du BOA ) Nous
sommes début Avril et la documentation fait état de contacts permanents
entre les différents membres Edouard Paysant Marie Croisé ,et le
radio Wallon en attente de ce matériel indispensable aux échanges radio
avec l'aviation alliée dans le cadre de l 'opération du débarquement Le Halifax survole la zone prescrite du haras desrouges terres et définie par les coordonnées d 'usage largue 15 containers et des paquets
Avril 1944 La ferme de l » hopital ( suite témoignage Bernard Cercueil )
« Un parachute ne s’est pas ouvert . Le container
s’est retrouvé alors qu’il fait jour mais il est enfonçé dans le sol . Il faut
faire vite pour en retirer les armes et ne pas être vus
Le parachute et le container vide restés sur le terrain
seront récupérés par Mr Lelibou qui les camoufle rapidement
En attendant leur transport à la « Maison Verte
« les deux tonnes d’armes sont stockées chez Edouard Cercueil sous sept rangs de paille dans le hangar de la
ferme ( 30 rue Saint Martin) C’est alors que les allemands décident de venir
chercher de la paille et concasser des biscuits de soldat . Ils sont quatorze
Edouard Cercueil voyant
le tas de paille baisser rentre chez lui , prend deux revolvers ,les met dans
sa ceinture et dit à sa femme Madeleine « Si tu entends péter , fais ce
que tu peux « puis retourne sous le hangar
Ne sachant que faire elle monta au grenier pour prier
Edouard Cercueil
demande au sous officier s’ils avaient bientôt fini de prendre de la paille car
lui aussi en avait besoin .Les allemands arrêrent leur chargement il ne restait
que deux rangs au dessus des munitions . Ouf l’alerte avait été chaude
....
Le parachutage se déroule dans les meilleures conditions dans lanuit du 9au 10 avril 1944(
soit moins de deux mois avant ledébarquement ) Le Halifax a
décollé de Tempsford et les rèsistants sont fidèles au rendez vous On
note la présence sur les lieux du parachutage de Edouard
Cercueil ;;et de son équipe ;;;;;chargés de la récupération du matériel , hommes courageux entre tous conscients
de l importance capitale de leur tâche a laquelle ils sont habitués Dans le cadre du SOE
J’ai noté ce témoignage de Bernard Cercueil qui retrace en fait les traits de la vie nocturne autour de notre petite ville ,vie clandestine ignorée de la plupart des sagiens … " Entré en resistance malgré lui……
Témoignage de Bernard Cercueil fils de Edouard Cercueil habitant 30 rue Saint Martin à Sées ( extrait des echos sagiens ) " Après le parachutage les containers avaient été cachés dans un bâtiment
qui servait de réserve à foin dans un herbage qui appartenait à
Monsieur Gaucher ; Les containers issus du dernier parachutage avaient été finalement cachés à son insu . Venant voir ses bêtes il vit un faisan en train de manger du grain à la porte de son bâtiment Perplexe et curieux il découvre le matériel entassé Quelques
jours aprés Maurice Cercueil vient lui rendre visite et le met au
courant des faits en lui faisant remarquer qu’il pouvait adhérer à leur
cause . C'est ainsi que Monsieur Gaucher entra dans la résistance ....
La nuit du parachutage les containers
furent transportés de l’herbage à un bâtiment d’attente en utilisant une
vachére à pneus attelée à un cheval dont les fers avaient été posés à
l’envers Ils furent acheminés ensuite par différents transporteurs à Maisons verte où habitait Monsieur Colonna D’istria Pâques 25 Avril 1944 «
Edouard Cercueil participe à cette opération Il réceptionne prés de
deux tonnes d’armes qui seront cachées dans la ferme de Mr Gaucher Les deux agents parachutés ( Tracteur et Sarcloir ) trouvent asile au 30 Rue Saint Martin au deuxiéme étage de la maison d’habitation Leur but communiquer le plus vite possible avec Londres
Quelques
jours plus tard Maurice Cercueil venait livrer du lait à l’épicerie
Jouy place du Parquet et passait réguliérement chez son frére boire le
café Ce jour la descendant la grande rue , il voit deux allemands sur chaque trottoir , écouteurs aux oreilles . Il arrive tres vite rue Saint Martin et demande « Tu n’as rien içi ? « Edouard répond « Si Aussitôt mon pére monte au grenier et
demanda aux agents s’ils avaient des problémes . Les agents racontérent
qu’ils étaient en train d’émettre vers l’Angleterre et qu’ils venaient d
être captés par un avion allemand . Bien qu’ils aient coupé leur
émission l’avion survola )plusieurs fois le secteur Un cheval fut
attelé dans la minute à un tombereau ,et les agents montèrent dans le
tombereau dissimulés avec le matériel recouverts de paille avant d 'être
conduits dans la campagne de Champ Gérard trés boisée à l’époque Bien
que n’ayant rien trouvé les allemands alertés ,arrêtérent une dizaine
de personnes qui habitaient dans le se cteur répéré ; Aprés interrogation
elles furent relâchées . L’occupant ne trouvajamais l’emplacement de l’émetteur alors que les personnes arrêtées habitaient à 200 métres du 30 rue Saint Martin
Note « histoire de la resistance en France « tome ‘4 octobre 43 à mai 44 octobre Les deux « saboteurs « largués sur Aurore se nommaient René Carrel ( Sarcloir et Tracteur)(noms
de code adoptés par le BCRA( Bureau central de renseignements et d
action de la France libre situé à Londres ) Dans ce chapitre on note la
proportion inhabituelle d’agents parachutés à l occasion de ces
diverses operations ,nombre qui s’explique de toute évidence par
l’imminence du débarquement dont nous ignorions b
EN COURS DE REDACTION je rapporte leparachutage Agents secrets
De Roger
Cornevin J’ai noté ce témoignage de Bernard C ercueil qui retrace en fait les traits de la vie nocturne
autour de notre petite ville ,vie clandestine ignorée de la plupart des sagiens
…
La nuit du parachutage les containers furent transportés de l’herbage à un bâtiment
d’attente en utilisant une vachére à
pneus attelée à un cheval dont les fers avaient été posés à l’envers
Ils furent acheminés ensuite par différents transporteurs
à Maisons verte où habitait Monsieur Colonna D’istria
Pâques 25
Avril 1944
« Edouard
Cercueil participe à cette opération Il réceptionne prés de deux tonnes
d’armes qui seront cachées dans la ferme de Mr Gaucher
Les deux agents parachutés
( Tracteur et Sarcloir )
trouvent asile au 30 Rue Saint Martin au troisiéme étage de la maison
d’habitation
Quelques jours plus tard Maurice Cercueil venait livrer du lait à l’épicerie Jouy place du Parquet et passait réguliérement chez son frére boire
le café
Ce jour la descendant la grande rue , il voit deux
allemands sur chaque trottoir , écouteurs aux oreilles .
Il arrive tres vite à Saint Martin et demande « Tu
n’as rien içi ? «
Edouard répond « Si «
Aussitôt mon pére monte au premier et demanda aux agents
s’ils avaient des problémes . Les agents racontérent qu’ils étaient en train
d’émettre vers l’Angleterre et qu’ils avaient été captés par un avion allemand
. Bien qu’ils aient coupé leur émission l’avion survola )plusieurs fois le
secteur
Un cheval fut attelé dans la minute à un tombereau ,les
agents cachés sous les couvertures montérent dans le tombereau avec le
matériel recouvert de paille Ils furent
emmenés dans la campagne de Champ Gérard qui était trés boisée à l’époque
Bien que n’ayant rien trouvé les allemands arrétérent une
dizaine de personnes qui habitaient dans le secteur répéré ; Aprés
interrogation elles furent relâchées . L’occupant ne trouva jamais
l’emplacement de l’emetteur Pourtant les personnes arrêtées habitaient à 200
métres du 30 ue Saint Martin
Note « histoire
de la resistance en France « tome
‘4 octobre 43
à mai 44 octobre Les deux « saboteurs « largués sur Aurore se
nommaient R ené Carrel ( S arcloir
) et Tracteur noms de code adoptés par le BOA pour ce type
de mission
Dans ce chapitre on
note la proportion inhabituelle d’agents parachutés à l occasion de ces
diverses operations cela s’explique de toute évidence par l’imminence du
débarquement
14 agents ont été
parachutés ce seul mois d’avril
Arrestation de Gravel
Marcel ouvrier agricole à Saint
Léonard des parcs ( canton de Courtomer )
Déporté pour parachutages et transport d’armes
Libéré le 2 Mai 1945 à Neustadt petit port sur la Baltique ( commando de
Neuengamme )
« Le premier
parachutage dans l'Orne eut lieu sur le terrain du Vieux Montmerrei le
chef de terrain était Chevreuil de Mortrée. Je l'ai rejoins à 22 heures
avec son équipe composée d'une dizaine d'hommes de Mortrée dont le
brigadier de gendarmerie. Vers minuit l'avion est apparu et nous a
lâché des colis 12 containers, 11 d'armes contenant deux FM, des mitraillettes Sten, des pistolets et des munitions plus le colis spécial contenant tabac cigarettes et thé » L'équipe Tessier de
Tanville (le pére « le sanglier » et ses deux fils surnommés « les
marcassins ») parcourut de longues randonnées en forêt, dormant à
proximité des lieux de parachutages dans des conditions extrêmement
précaires, bravant les intempéries mais surtout la menace permanente des
patrouilles allemandes conscientes de la présence de ces réseaux
clandestins. Les équipes de réception, dés la récupération au sol des
précieux containers, dissimulaient provisoirement les objets tant
attendus dans les buissons, sous une couche de feuilles mortes ou de
fougères ou au creux d'un fossé. Une véritable existence d'homme des
bois... Encore
fallait il un moyen de transport approprié et une cache adaptée pour
conserver en toute sécurité ce matériel facilement repérable. Avions
ravitailleur de maquis abattus en cours de mission dans le département
de l'Orne, avant et après le débarquement du 6 Juin 1944. En
général, ces avions britanniques étaient lourdement chargés et le fait
de voler à basse altitude représentait un handicap certain. Le 12
Août 1943, un Halifax du 138 eme Squadron basé à Tempsford , en
mission SOE, touché par la flak en volant à une altitude de 500 mètres,
s'abattait vers 23.30 heures dans un herbage en bordure Est du bois du
Frileux, commune d'Ecorcei (Orne). L'avion ravitailleur de maquis préparait un lancer de parachutes pour le réseau clandestin Spruce 20 /21. Deux aviateurs Foster et Cameron furent tués et inhumés au cimetière d'Ecorcei, trois aviateurs
grièvement brûlés se rendront aux allemands après s'être réfugiés au
château des Graviers. Deux autres, Scott et Trusty, réussissent à
s'échapper vers le village des Genettes puis vers Moulin la Marche. Concernant
un Halifax de la RAF du même Squadron, chargé également d'une mission
de parachutages, un témoin se souvient le 17 Août 1943, avoir vu un
avion pris dans les projecteurs de la Flak d'Aube Saint Esprit "Celui-ci volait si bas que l'onapercevait les hommes à bord ".
L'avion toucha la ligne à haute tension, explosa puis s'écrasa sur la
commune d'Aube, prés du lieu dit "Les vallées ". Des explosions s'en
suivirent pendant plusieurs heures. L'appareil transportait des munitions et des pigeons voyageurs destinés au maquis dans le cadre d'une opération du réseau.Le
pilote Norman Hayter de nationalité australienne et quatre aviateurs
anglais furent tués sur le coup. Les deux survivants, les Sgt WS Davies
et JA Hutchinson décédèrent de leurs brûlures et serontinhumés au cimetière de Bernay.En 1944 plusieurs bombes tombèrent à l'endroit du crash. Elles visaient certainement la batterie allemande située à proximité. Les américains des"Carpetbaggers" sont
venus à la rescousse. Le 5 Avril 1944, un Liberator du 801 BG / 406 BS
touché par la DCA de Berniéres le Patry (Calvados) s'abattait au lieu
dit "Les Haieries" ou "Anfernel" (3 kilomètres au nord ouest de
Tinchebray). Ce bombardier de l'USAF en mission SOE avait décollé de
Harrington à 22 heures pour ravitailler le maquis de Sainte Marguerite.
Six membres d'équipage seront tués lors du crash et inhumés à Truttemer
le grand.Le lieutenant Kalbfleisch rescapé témoigne"Nous
volions à 300 mètres d'altitude à la recherche des feux posés par le
réseau de résistance lorsqu'un obus a touché le compartiment du
navigateur. A 150 mètres, nous avons sauté et l'appareil s'est écrasé
aussitôt après. Les allemands nous ont tiré dessus pendant que nous
descendions. Je n'ai pas eu le temps de cacher mon parachute et je l'ai
jeté dans une rivière proche"Le sergent Porter autre rescapé est tombé à proximité des batteries de DCA allemandes "J'ai
passé une haie, je l'ai suivie en courant en passant prés de plusieurs
pièces de DCA à ma gauche et à ma droite... évitant ainsi de justesse
ceux en fait qui nous avaient abattus" Le 11 Avril 1944 vers 23h15,
un Halifax en mission de ravitaillement des maquis de la région touché
par la DCA, passait en flammes au dessus du bourg de la petite
Savetiére (Commune de Sainte Gauburge) en éclairant les maisons d'une
immense lueur. Ses moteurs tournant à plein régime, il s'écrasait à
environ 200 mètres de la route de Paris. On retrouvera dans les débris
une grande quantité de produits pharmaceutiques, postes radio, destinés
au maquis. Les huit membres de l'équipage Anglais et Canadiens sont
enterrés à Saint Hilaire sur Rille prés de Aube (Orne). Dans
la nuit du 9 au 10 Mai 1944 un short Stirling du 90 eme Squadron basé à
Tudenham, Suffolk, est touché par la batterie de Berniéres le Patry et
s'écrase vers 23H45 à Saint Jean des Bois (Tinchebray).Trois
hommes d'équipage sont cachés dans la forêt de Gers (Témoignage de
André Rougeyron) et ravitaillés par un cultivateur Henri Durand habitant
les Gériers. "Nous
partons pour la forêt et après plusieurs appels découvrons trois
gaillards bizarrement accoutrés s'approchant craintivement".Il
s'agissait de Ph. Green, Royston John et de Charles Potten. "Par la
suite, j'apprends que le docteur Ledos a été arrêté, et je demande à
Bourgoin d' abriter mes pensionnaires à l'Ermitage". Green témoigne "C'était mon 31 eme
vol et nous avions pour mission de lâcher armes et approvisionnement
sur un terrain situé dans le sud de la France. Nous devions effectuer ce
trajet en respectant un horaire rigoureux, franchir la côte
immédiatement après le crépuscule et au retour, être hors de France
avant l'aurore. Nous volions prés du sol sans avoir éveillé exagérément
les défenses allemandes. Nous avons été touchés par la DCA (Il s
agissait de la DCA de Berniéres le Patry ). Moteur tribord en feu,
moteur bâbord hors d'usage. Trop bas, nous ne pouvions sauter en
parachute. Il fallait donc s'écraser avec la machine... L'un après
l'autre, nous sommes sortis dans l'herbe longue et drue, une bonne terre
de France ferme et sûre" témoignera l'un des rescapés.
Témoignage personnel:
Le 16
Juillet 1944, alors que nous étions réfugiés à Bursard, nous apprenons
qu'un bombardier venait de s'écraser de nuit prés de Larré au lieu dit
"La Chouannerie". C'était
un Halifax qui, dans le cadre d'une mission SOE, devait larguer ses
parachutes sur le terrain "Goudron" situé prés de Radon en bordure de la
forêt d'Ecouves. Mais les allemands avaient semble t il déplacé les
feux de balisage. L'avion trompé ne put éviter la Flak. Les munitions
stockées à bord explosèrent une grande partie de la nuit.Nous trouverons dans la forêt un poste émetteur certainement destiné au réseau de résistance local.
Rappelons
quelques messages diffusés par la BBC parmi tant d'heures d'écoute mais
généralement vers 19 heures et destinés aux résistants de notre
région. Chaque français rempli d'espoir les écoutait avec attention
mais sans pouvoir deviner leur signification :
"ICI LONDRES, LES FRANCAIS PARLENT AUX FRANCAIS"...
"Chaque tiroir a sa clé"
"Noémie a un bouquet de violettes" "Elle a cueilli de pleins paniers de fraises" "Nous aimons le civet" Qui
ne connaît pas au moins quelques-uns de ces messages ? Derrière une
phrase amusante ou bizarre se cachait souvent une grave décision: la
préparation d'un atterrissage, la réception de matériels ou d'hommes
parachutés, ou même l'organisation d'opérations de guérilla... Dans notre département Edouard Paysant fut le chef de cette organisation dénommée le BOA et créée par Londres... "je suisfierde l'avoir connu"Sa
silhouette d'homme tranquille, présente aux abords du terrain de sport
des Ormeaux, ne pouvait me laisser soupçonner une telle responsabilité,
lourde de dangers, à la merci de trahisons inattendues ou de bavardages
imprudents. C'est en Aout 1943 lors de son départ précipité de notre
région que j'ai mesuré l'importance et l'efficacité de son œuvre.Les
terrains sélectionnés et acceptés par Londres étaient soigneusement
préparés avant de demander une opération aérienne, qu'elle soit de
parachutage ou d'atterrissage. Il fallait d'abord rechercher l'endroit
où elle pourrait être effectuée avec le maximum de chances de réussite
et la plus grande sécurité possible pour les hommes du comité de
réception. Les normes exigées de ce que l'on appelait «le terrain»
variaient selon le genre d'opération auquel il était destiné ( voir ci
après ). Extrait de « Clandestinités » de Andre Mazeline.« l'âme du BOA fut Edouard Paysant (pseudo Dominique Tinchebray) de Sées à qui Robert Aubin confia ce service en mars1943 »E.
Paysant déploya une activité inlassable. il sacrifia tout à la cause
qu'il servait. Son dévouement, son audace, son allant, firent
l'admiration de ceux qui le connurent. Il forçait l'estime et
l'affection par ses qualités d'homme qui égalaient ses vertus de chef. Dans
le département, il prospecta et fit homologuer une vingtaine de
terrains, recruta leur chef et leurs équipes, organisa le service de
liaison par radio avec Londres par courrier avec Paris, dirigea les
premières réceptions d'armes et de matériel, assura le sauvetage et la
protection d'aviateurs alliés abattus, le camouflage des réfractaires.
Toutes les formes de résistance l'intéressaient, il ne s'accordait aucun
loisir, aucun répit. Sa Simca bien connue des initiés sillonnait en
tous sens le département.C'est
à la suite du sauvetage particulièrement audacieux des rescapés d'une
forteresse volante de l'USAAF (Deux victimes, six évadés, deux
prisonniers) abattue aux environs de Belfonds à la Pilliére le 4 juillet
1943,
qu'il fut recherché par la gestapo avant de prendre différents postes
de responsabilité dans le nord et la Bretagne. Il disparut, Victime des
géorgiens de l'armée Vlassof. La
recherche de terrains était confiée en principe aux responsables
départementaux. les emplacements possibles leur étaient signalés la
plupart du temps par les unités de résistance locales. Dans la recherche
de ces terrains Il était toujours préférable de trouver une grande
étendue. Les alentours devaient être assez dégagés pour faciliter la
recherche des containers ou paquets parfois dispersés sur une grande
distance, ce que ne favorisait pas le choix d'une forêt attenante. Pas
d'arbustes trop hauts qui pourraient cacher les lumières du balisage. Il
était souvent nécessaire que le terrain soit éloigné non seulement de
toute présence de miliciens, d'allemands susceptibles d'intervenir
rapidement mais plus généralement de toute habitation, à moins que les
habitants soient bien connus comme sympathisants et qu'il n'exista aucun
risque de dénonciation ou de bavardage.
Recherche du terrain par l'avion lanceur de containers
Un
bombardier quadrimoteur occupé à larguer des containers et qui rôde au
dessus de la campagne pour rechercher le terrain désigné après un
échange de messages codés repasse souvent plusieurs fois au même
endroit. Ailerons baissés, à la limite de la vitesse minimale de
sustentation, l'avion descend à 150 mètres pour lâcher ses parachutes.
L'équipage du bombardier, concentré dans sa tâche périlleuse et dont le
regard scrute le sol avec une grande attention, remet ses moteurs à
plein régime pour reprendre de l'altitude souvent au dernier moment. Ce
type d'opération fait beaucoup de bruit dans le silence de la nuit et
dans une campagne endormie, obstruée par les nuages, la brume ou la
pluie. Cette opération constitue en fait une cible de choix du point de
vue de la chasse allemande, malgré la présence de la pleine lune. Il
y eut bien sûr des échecs... erreur de navigation, incident mécanique,
absence du réseau de résistance pour des raisons indépendantes de leur
volonté, terrain invisible, la météo...Trop
bas les colis risquaient de s'abimer au contact du sol. Trop haut,
disperses par le vent et quelquefois hors de portée des résistants, les
colis étaient alors ramassés par les allemands ou des mains étrangères.
Les
terrains : Aurore, Godet lapin, Eclair Goudron, Orage et d'autres
encore environnant notre ville seront le théâtre de parachutages très
risqués,de containers recueillis par des hommes défiant tous les
dangers.On
peut malheureusement citer plusieurs parachutages qui se sont très mal
terminés dans notre région, au Merlerault par exemple, où plusieurs
membres du comité de réception furent arrêtes et déportés, victimes de
dénonciations
Deux
agents secrets en mission, parachutés au haras des Rouges Terres avec
un lot important de containers, purent transmettre leurs messages d'un
refuge provisoire chez M. Cercueil, rue saint martin à Sées. Rapidement
détectés par les camions gonio allemands, camions mobiles spécialement
équipés pour la détection des émetteurs clandestins, les deux agents
secrets purent s'esquiver dans la campagne environnante dissimulés sous
des bottes de paille.
"Ce
fut une guerre de la nuit faite d'organisation persévérante et de
travail ingrat, de résolution méthodique et de mauvaises surprises, de
complicités multiples et d'ingéniosité constante, de coups de chances
et d'avatars imprévus, d'héroïsme et de trahison, de succès et de
défaillances jusqu'à ce que, prés bien des sacrifices, sonne enfin
l'heure de la libération" François Bédarida (institut d'histoire du temps présent)
Un lecteur Pascal, Posté le samedi 01 octobre 2011 20:23
Les aviateurs alliés
ont payés un lourd tribu dans ces missions de parachutage, et peu
d'ouvrages en parlent mais il faut garder à l'esprit que c'est grâce a
eux que les maquis ont été armés. Ces missions surtout de nuit étaient
extrêmement dangereuses et voler à basse altitude sans visibilité
demandait une bonne dose de courage. Certains équipages ont
disparu
et parfois ont retrouve des restes au hasard de travaux. Ce fut le cas
dans les années 80, où un bombardier britannique fut découvert dans la
région de Sainte-Mère-Eglise pendant des travaux d'élargissement d'une
rivière. Seul le pilote était resté à bord, tous les autres membres de
l'équipage avaient sauté en parachute et furent recueillis dont un par
la résistance et les autres tombés dans les environs de Carentan par les
Américains. Le
pilote Robert J. Sarvis était Missing in action (porté disparu) depuis
plus de quarante ans et fut inhumé au cimetière de Colleville-sur-Mer.
Un bel article qui rend hommage à tous. A bientôt
exemple
AUBE LAIGLE
17 aout 1943
Un Halifax du SOE composé de 7
hommes
d équipage dont deux aviateurs de nationalité australienne s
'écrase en flammes après avoir été touché par l artillerie
allemande
récit d un témoin
« jai vu l avion pris dans les
projecteurs de la flak d Aube saint esprit
il volait si bas que j apercevais meme
les hommes à bord puis toucher la ligne haute tension et exploser
Des explosions se firent entendre pendant plusieurs heures
L'appareil transportait des munitions
, des pigeons voyageurs pour le maquis
En 1944 bombes tombérent à l endroit
meme du crash visant probablement la batterie allemande située à
proximité"
Avions
ravitailleur de maquis abattus en cours de mission dans le département de
l’Orne, avant et après le débarquement
du 6 Juin 1944.( extrait de mon dossier enregistré sur ANSA 39 45)
En
général, ces avions britanniques étaient lourdement chargés et le fait
de voler à basse altitude représentait un handicap certain.
Le
12 Août 1943, unHalifax du 138 eme Squadron basé à Temsford , en mission SOE,
touché par la flak en volant à une altitude de 500 mètres, s'abattait
vers 23.30 heures dans un herbage en bordure Est du bois du Frileux,
commune d'Ecorcei (Orne).
L'avion
ravitailleur de maquis préparait un lancer de parachutes pour le réseau
clandestin Spruce 20 /21.
Deux
aviateurs Foster et Cameron furent tués et inhumés au cimetière d'Ecorcei,trois
aviateurs grièvement brûlés se rendrontaux allemands après s'être réfugiés au château des Graviers.
Deux autres, Scott et Trusty, réussissent à s'échapper vers le village
des Genettes puis vers Moulin la Marche.
Concernant
un Halifax de la RAF du même Squadron, chargé également d'une mission
de parachutages, un témoin se souvient le 17 Août 1943, avoir vu un
avion pris dans les projecteurs de la Flak d'Aube Saint Esprit"Celui-ci volait si bas que l'on apercevait les hommes à bord ".
L'avion toucha la ligne à haute tension, explosa puis s'écrasa sur la
commune d'Aube, prés du lieu dit "Les vallées ". Des
explosions s'en suivirent pendant plusieurs heures. L'appareil
transportait des munitions et des pigeons voyageurs destinés au maquis
dans le cadre d'une opération du réseau. Le
pilote Norman Hayter de nationalité australienne et quatre aviateurs
anglais furent tués sur le coup.Les
deux survivants, les Sgt WS Davies et JA Hutchinson décédèrent de leurs
brûlures et seront
inhumés
au cimetière de Bernay. En
1944 plusieurs bombes tombèrent à l'endroit du crash. Elles visaient
certainement la batterie allemande située à proximité.
Les
américains des
"Carpetbaggers" sont venus à la rescousse. Le 5
Avril 1944, un Liberator du801
BG / 406 BS touché par la DCA de Berniéres le Patry (Calvados)
s'abattait au lieu dit"Les
Haieries" ou "Anfernel" (3 kilomètres au nord ouest de
Tinchebray). Ce bombardier del'USAF
en mission SOE avait décollé de Harrington à 22 heures pour ravitailler
le maquis de Sainte Marguerite. Six membres d'équipage seront tués lors
du crash etinhumés à
Truttemer le grand.
Le
lieutenant Kalbfleisch rescapé témoigne "Nous volions à 300 mètres
d'altitude à la recherche des feux posés par le réseau de résistance
lorsqu'un obus a touché le compartiment du navigateur. A 150 mètres,
nous avons sauté et l'appareil s'est écrasé aussitôt après. Les
allemands nous ont tiré dessus pendant que nous descendions. Je n'ai pas
eu le temps de cacher mon parachute et je l'ai jeté dans une rivière
proche" Le
sergent Porter autre rescapé est tombé à proximité des batteries de
DCA allemandes "J'ai passé une haie, je l'ai suivie en courant en
passant prés de plusieurs pièces de DCA à ma gauche et à ma droite…
évitant ainsi de justesse ceux en fait qui nous avaient abattus"
Le
11 Avril 1944 vers 23h15, un Halifax en mission de ravitaillement des maquis de la région
touché par la DCA,passait en
flammes au dessus du bourg de la petite Savetiére (Commune de Sainte
Gauburge) en éclairant les maisons d'une immense lueur. Ses moteurs
tournant à pleinrégime, il
s'écrasait à environ 200 mètres de la route de Paris. On retrouvera
dans les débris une grande quantité de produits pharmaceutiques, postes
radio, destinés au maquis. Les huit membres de l'équipage Anglais et
Canadiens sont enterrés à Saint Hilaire sur Rille prés de Aube (Orne).
Dans
la nuit du 9 au 10 Mai 1944
un short Stirling du 90 eme Squadron basé à Tudenham, Suffolk, est touché
par la batterie de Berniéres le Patry et s'écrase vers23H45 à Saint Jean des Bois (Tinchebray).
Trois
hommes d'équipage sont cachés dans la forêt de Gers (Témoignage de
André Rougeyron) et ravitaillés par un cultivateur Henri Durand habitant
les Gériers. "Nous partons pour la forêt et après plusieurs appels
découvrons trois gaillards bizarrement accoutrés s'approchant
craintivement".
Il
s'agissait de Ph. Green, Royston John et de Charles Potten. "Par la
suite, j'apprends que le docteur Ledos a été arrêté, et je demande à
Bourgoin d' abriter mes pensionnaires à l'Ermitage".
Green
témoigne "C'était mon 31 eme vol et nous avions pour mission de lâcher
armes et approvisionnement sur un terrain situé dans le sud de la France.
Nous devions effectuer ce trajet en respectant un horaire rigoureux,
franchir la côte immédiatement après le crépuscule et au retour, être
hors de France avant l'aurore. Nous volions prés du sol sans avoir éveillé
exagérément les défenses allemandes. Nous avons été touchés par la
DCA (Il s agissait de la DCA de Berniéres le Patry ). Moteur tribord en
feu, moteur bâbord hors d'usage. Trop bas, nous ne pouvions sauter en
parachute. Il fallait donc s'écraser avec la machine... L'un après
l'autre, nous sommes sortis dans l'herbe longue et drue, une bonne terre
de France ferme et sûre" témoignera l’un des rescapés.
Témoignage
personnel:
Le
16 Juillet 1944, alors que
nous étions réfugiés à Bursard, nous apprenons qu'un bombardier venait
de s'écraser de nuit prés de Larré au lieu dit "La
Chouannerie".
C'était
un Halifax qui, dans le cadre d'une mission SOE, devait larguer ses
parachutes sur le terrain "Goudron" situé prés de Radon en
bordure de la forêt d'Ecouves. Mais les allemands avaient semble t il déplacé
les feux de balisage. L’avion trompé ne put éviter la Flak. Les
munitions stockées à bord explosèrent une grande partie de la nuit.
Nous
trouverons dans la forêt un poste émetteur certainement destiné au réseau
de résistance local.
La cause
de ce crash m'a été donnée en 1999 suite à un témoignage du
maire de Forges. Une DCA était installée sur le territoire de
Forges. parmi tant d'autres dont celle de Bois Roussel ( Les
fontaines ); Les allemands suspectant la présence d'un terrain de
parachutage dans les environs installèrent plusieurs feux figurant
l'emplacement de la zone prévue de largage des containers.
Le pilote
du Halifax piégé par la présence de ces feux réduisit la
puissance des moteurs pour descendre à l'altitude de lancement. La
flak allemande ne laissa aucune chance à l'avion lanceur et
l'abattit. Les noms des membres d'équipage furent longtemps
inconnus.
A
la recherche des familles , j'ai pu trouver en 2003 Tom et Elsa
Linning par l'intermédiaire d'un site de généalogie. Ils
m'adressèrent la photo de l'un des membres de l'équipage William
Edward Linning, 24 ans. Squadron Royal Canadian Air Force. 298 RAF
(proche cousin de Tom linning ).flying officer operateur et
mitrailleur à bord du Halifax. Ils découvraient ainsi 60 années
après, la tombe de William et les circonstances du crash .William
Linning originaire
de l'Alberta est Inhumé aujourd'hui avec ses camarades canadiens au
cimetière de Bretteville sur Laize ( Calvados ).
flying
officer William Edward Linning
Royal
Canadian Air Force
Autres
membres d'équipage P/O
James Foxall Crossley Pilote 24 ans, Sgt Edward Maurice Cyril
Wilkinson flght eng 24 ans, WO Joseph Wilfred Romeo Fournier
operateur et mitrailleur ,FO Derwood William Smith 22 ans bombardier
, Sgt Enzo Biaggio Grasso bombardier 23 ans et un aviateur non
identifié
The Royal Air Force Missing Research and Enquiry Service 1944 - 1952
The Royal Air Force Missing Research and Enquiry Service 1944 - 1952
The
Royal Air Force Missing Research and Enquiry Service (MRES) was set up
in 1944 to trace the 42,000 personnel who were listed as 'missing,
believed killed'. The demand was so great that the department was
expanded in 1945.
These
men had no special training, and did not have the benefits that modern
technology offers; only a strong desire to bring home those who had not
returned. Despite the obstacles caused by the lack of tools, the MRES
was able to account for over two thirds of the missing personnel by a
thorough combing of the globe. Those found were identified and
reinterred in Commonwealth War Graves Commission plots.
Without
the commitment shown by the dedicated teams of the MRES, many families
would go on not knowing what had happened to their loved one or of the
location of their Final resting place. The MRES allowed families the
dignity to finally grieve. The unit was disbanded in 1952.
Rapport
Noel Archer SUITE à SA VISITE à BOIS ROUSSEL janvier 1945 Visite
de l’épave à larré
___________
«
Le mercredi 2 janvier 1945 je visitais le lieu du crash de Larré en
compagnie
de Monsieur Hayton un
fermier anglais résidant dans les environs et
familier
de la région 1
_ L’épave
était répandue sur une surface de 50 yards x 4 yards
_
2
_En fonction de l’état de l’épave je suspectai une collision
entre 2 avions
mais
abandonnant cette idée après une recherche approfondie je retrouvai
les 4
moteurs
et les roues ( incluant la roulette de queue) Néamoins
de nombreuses
pieces
se trouvent énumérées dans l’index de ce rapport)
3
_ ll y avait également les pièces brûlées de parachute et de
containers en métal
,grenades
à mains, des boites à munitions pour mitraillettes Sten et Bren
mais
aussi
des bombes incendiaires Selon ma propre expérience je n’avais
jamais vu
ce
type de bombe incendiaire transporté par la RAF,ce n’était pas
d’un usage
courant
dans l’hexagone mais par contre j observais une similarité avec
les
bombes
allemandes à ailettes et les parties circulaires de la queue
4_
Six corps avaient été extraits de ce crash par les allemands et
inhumés au
cimetiére
civil de Larré
5
_Une visite chez le maire pour vérifier que la date du crash était
bien le
16
juillet 1944 à une heure du matin et que les six victimes avaient
été bien
inhumées
dans des cercueils en métal à 5 heures PM le 17 Juillet 1944
6_
Le 29 Aout ces six hommes furent exhumés par les américains et
emmenés
au
cimetiére de Sainte Corneille cimetiére militaire américain prés
du Mans
A
cette période le cimetiere était ouvert et d’autres corps avaient
été inhumés
7
_En octobre un septieme corps est découvert dans l’épave et
inhumé dans un
lieu
autre que les six autres qui avaient été exhumés
Les
habitants du village avaient érigé une croix portant les
inscriptions
suivantes
«
ici repose les cendres d’un aviateur allié
tombé
sur le territoire de cette commune
le
16 juillet 1944 _»
Les
funérailles de ces restes eurent lieu le les 4 ou 5 octobre 1944
deux mois aprés la libération Ces restes seront
inhumés
sur le côté gauche du chemin conduisant à l’ église de Larré
Il n’y a
pas
de numéro de tombe et c’est la seule tombe de ce côté -_ »
Note
personnelle malgré
nos recherches avec mme Shirley Stone Ce 7 eme
corps
ne sera jamais identifié
NOEL ARCHER Lui même fit l 'expertise du withley canadien( ci dessus ) abattu à Sées la Potence ( voir dossier )
Monument a Larré
Photo
trouvée dans l épave du lancaster abattu à Larré
Wilkinson
Charley
Hayton accompagne Noel Archer a la mairie de Bursard
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Réfugiés
à Bursard depuis le débarquement du 6 juin 44 nous cohabitions à la
mairie avec une compagnie de la Luftwaffe ;qui avait pris l
initiative d installer ses batteries à Bois Roussel et dans les champs
environnants Réfugiés dans le grenier nous dormions avec mon frére
parmi tous les postes de TSF rapportés par les habitants de Bursard
suite à la réquisition du commandement allemand local les Poste de TSF seront récupérés par les habitants après la Libération Dans le cas présent nous avions été obligés de fabriquer un poste à galéne et brancher notre antenne sur un fil extérieur Le
problème avait été de trouver une galène chez l électricien Ipcar Place
du parquet à Sées aprés multiple péripéties en cours de route Péripéties dues à la surveillance des routes par l 'aviation alliée et la méesenace d 'un convoi allemand servant de cible
Deux jours avant notre libération par la 2 eme DB les allemands firent sauter les batteries
Un mosquito de la RNZAF
est abattu parla DCA installée prés de notre domicile Un allemand de la batterie avec lequel j avais pu avoir un contact normal me conduisit sur les lieux du crash à quelques centaines de métres de la mairie Au milieu d une surface boisée brûlée gisaient les deux corps des deux occupants du mosquito L allemand préleva la carte d 'identité des deux occupants Nous sommes entrés en contact avec les familles aprés la libération 5( contact madame Morel Hayton avec famille de Frank Carr )
les allemands ont fait sauter les batteries avant l, arrivée de la 2eme db
Ces
missions avaient pour nom « mission Harry
« et les avions Halifax appartenant au
138 et 161eme squadron de la RAF etaient spécialement adaptés à ce
type de mission
On
conçoit la difficulté des pilotes et navigateurs à trouver ces
points précis de nuit
et feux éteints
Le danger résultant de différents facteurs , la DCA et la chasse allemande , Fin
1942 le SOE pouvait utiliser 2 escadrilles toujours basées à
Tempsford, le 138 eme squadron composé alors d’une quinzaine de
Halifax et le 161 eme squadron 5 Halifax six Lysander et un Hudson
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