jeudi 17 décembre 2020

ROGER CORNEVIN HAYTON recit

  1.  .... La guerre  n'est pas seulement une histoire 
  2. d 'hommes   c est aussi une histoire d'adolescents  Notre massive cathédrale impose son élégante silhouette sur notre grande place souvent 
  3. le témoin  des événements majeurs de notre petite ville Nous sommes le  22 mai 1944  Nuit noire il est 23 heures , des centaines de points lumineux dans le ciel !où vont ils? Ils se dirigent vers le sud semble il ! leur objectif les zones industrielles du nord de l italie objectifs du grand Churchill  J ai l impression que les hommes se battent depuis une éternité ! Nos nuits ne sont jamais calmes  La patrouille allemande intraitable surveille les rues , la clarté des fenêtres,, des vitrines . C est le noir complet Seuls les bruits de bottes rompent le silence....nous de notre fenêtre sur la grande place on ne peut rien nous dire !La cathedrale reste notre seul horizon ! Début juin le grand Churchill rappelait " nous nous battrons sur les mers et les océans ,nous nous battrons avec une confiance croissante et une force croissante ...dans les airs  nous défendrons notre ile quel qu en soit le prix Nous nous battrons sur les plages   nous nous battrons sur les terrains de débarquement , dans les rues les champs et les montagnes  nous ne nous rendrons jamais ! ( Sir winston Churchill BBC 4 juin 1940°) Nous sagiens nous somme toujours en pleine occupation !Plus de quatre années déjà ! ----------------------------------------------------- Soudain rasant les toits un avion en flammes surgit de notre droite venant d Alençon En Perdition semble t il ,il évite les clochers et disparaît dans le lointain une énorme explosion secoue la ville direction la route de Rouen Dés le lendemain mon frére jean et moi nous mettons cap au nord sur nos bicyclettes «  grand style » « Nous prenons la route du Merlerault suivant un convoi allemand se dirigeant vraisemblablement vers les lieux de la catastrophe Spectacle affreux que je ne saurai décrire.....des corps et des débris divers étalés sur toute la surface d un champ bordé de buissons d'aubepines ,des foulards représentant la carte de la région Retour à notre domicile , salon toujoure plein d'allemands ,on a l impression quils ne veulent pas nous quitter,,,,, Malgré tout nous n avons pas à nous en plaindre . Depuis plus de quatre années le salon est plein Sans incident majeur mais notre principal désir est celui de tous les français ...On rève de les voir disparaitre ....ce n 'est pas défendu! Depuis mai 1940 aprés la présence des alliés ,on 
  4. s est " coltiné 
  5. "l occupant!!!!!mais soyons francs sans problémes majeurs   Eclats de rire toutefois un allemand s 'écrase sur le dos sur le linoleum fraichement ciré et je suis obligé de fuir dans la cuisine en raison des reproches de mon pére Ma chére maman décide «  nous partons......Mais au moins nous nous passerons de la présence de l occupant toujours present dans notre salon;.... direction Bursard ou nous sommes invités par notre chére cousine institutrice à la mairie ,.... elle n a pas trouvé d autres locaux paraît il ! et nous les jeunes sommes hebergés dans le grenier de la mairie  
  6. rempli de tous les postes habitants, des
  7. La campagne ,  des haies verdoyantes , une rangée 
  8. d arbres , des ombrages voilà ce qu,il no










  9.  
  10. Soutain une agitation à lentrée de l'allée Que se passe t il ?Des camions remorquant des canons !! Les allemands ..Nous n avons pas eu le temps de les oublier ils sont déjà là ! Bientôt ils s installent dans nos murs et mon frére jean et moi nous nous contentons du grenier parmi les postes de TSF rapportés par les habitants du village sur ordre de la kommandantur A nous de nous adapter ….. Les allemands envahissent les pièces mais nous réussissons à garder la cuisine du rez de chaussée Le reste on devra s'adapter ! Pour mon frère jean et moi ce sera la vie au grand air parmi les roseaux et les pur sang du haras En fait notre vie sera troublée par les assauts des «  thunderbolt » américains à l'affut des objectifs au sol Avions de la libération aux ailes striées de bandes blanches et noires Notre mairie semble t il leur sert de point de repère Les crashes seront nombreux dans ce coin verdoyant de la Normandie jusqu au jour où pressés par l'avance alliée ils devront déménager  /////////////////////////////////// "Quiconque écrit l'histoire de son temps doit s'attendre qu'on lui reprochera tout ce qu'il dit et tout ce qu'il ne dit pas " Voltaire ( Avril 1732 ) Les parachutages dans la région sagienne de 1943 à 1944 Ayant vécu cette période sombre de notre petite ville et fréquenté dans leur vie de tous les jours quelques uns de ceux qui ont contribué par leur courage ,au sacrifice de leur vie , à la libération du sol national ,je ne pouvais manquer d'apporter un éclairage supplémentaire ... . Aussi je me voyais dans l'obligation d'apporter un éclairage personnel pour comprendre et citer en particulier ,pour les avoir connus ,les gendarmes de la brigade de Sées , Albert Frémiot notre voisin ,Jean Mazeline notre instituteur , Edouard Paysant chef d'entreprise et l'un des dirigeants de notre club , et bien d'autres habitants disparus prématurément ,qui avaient participé à ces activités nocturnes et clandestines sans attirer sur eux pendant deux années le moindre soupçon .... " Au fil des pages on voit surgir un peuple d'ombres ...... tandis que s'allume silencieusement une France de la nuit ......" Bedarrida Je ne pouvais rester indifférent aux événements et péripéties de cette tranches de vie ,clandestine pour les uns , mystérieuse pour les habitants ou les jeunes dont je faisais partie ,. Il s'agissait donc pour comprendre ,de faire affleurer les sources d'informations et les utiliser pour rendre cette période intelligible J'ai donc rédigé ce rapport en " croisant " multiples sources ,et utilisé plusieurs genres ....,les témoignages , les extraits de récits les plus divers ,les archives départementales , de la RAF ,et de l'USAAF , J'ai tenté de réduire ma zone de recherches aux actions du BOA dans notre région , limitée au nord par Argentan et au sud par Alençon et de l'est à l'ouest par Moulins la Marche et Carrouges J'ai cité principalement les noms des personnes qui ont concouru à ces actions .... liste qui est loin d'être exhaustive . Finalement j'ai fini par déborder .... ignorant qu'il existait au dessus des visages familiers de ces patriotes toute une organisation structurée qui assurait la coordination et la communication avec les différents organismes de la France Libre émigrés en Angleterre ,tels le BCRA ou le SOE Ce rapport est en fait un mélange de genres et une identification constante entre le témoignage et le fait historique , partant du principe que c'est l'acteur qui crée l'événement Le réseau action M du BCRA ...dans notre département En ce qui concerne la lutte clandestine et subversive sur le territoire national et dans notre département ,une évidence s'impose ,la voie des airs , et la radio ont constitué un ensemble de moyens techniques aux effets incalculables . Sans la télégraphie sans fil, sans les émissions des radios clandestines réparties à travers la France , sans les messages personnels de la BBC adressés aux membres de la résistance intérieure , comment auraient pu s'effectuer les contacts et les liaisons , se transmettre les instructions et les ordres ,s'échanger les renseignements entre les divers responsables de réseaux et agents du SOE du BOA et du BCRA ? Le premier trimestre de 1943 ,précédant la création du BOA ( Bureau des opérations aériennes ) est d'une importance capitale dans l'histoire de la résistance puisqu'il débouche sur l'unification de différents mouvements attachés à la France Libre Jean Moulin avait pratiquement terminé sa mission d'unification de la zone sud et commençait à s'intéresser à la zone nord , zone incluant la basse normandie et en particulier notre département La mission principale du BOA dans toute la France et dans notre département ,consistait à fournir en armes et explosifs les maquis et corps francs de la résistance intérieure sur le sol français . André Dewravin alias colonel Passy chef du BCRA ( Bureau central de renseignements et d'action ) était l'un des créa teurs de cette organisation , totalement indépendante des réseaux et des mouvements de résistance Les opérations d'atterrissage organisées par le BOA en territoire occupé étaient principalement destinées aux transports d'agents , de responsables de la résistance intérieure , et de personnalités politiques .Elles acheminaient aussi au moyen d'avions légers du type Lysander se posant clandestinement en territoire occupé , les courriers secrets ou codés et les fonds nécessaires à la réalisation des opérations prévues et planifiées par le BCRA .Beaucoup plus nombreuses ,seront les opérations de parachutage qui sont retraçées ci dessous dans le cadre de notre département et qui avaient principalement pour but d'armer les unités de résistance constituées . Rappelons que les armes et munitions avaient pour but d'armer les forces intérieures pour le jour J dans le cadre du plan Dans le cadre de l'organisation de ces services clandestins on distinguera trois catégories de réseaux : le renseignement , l'action , et l'évasion qui sera surtout chargée du rapatriement des aviateurs alliés (Archives départementales Voir dossier Roger Cornevin Hayton Evasion et aide pportée aux aviateurs alliés dans notre département ,dossier établi à partir des archives de la RAF et de l'USAAF ) En paralléle avec les services secrets de la France Libre on distinguera dans l'épais brouillard qui enveloppe 
  11. l' histoire du BOA les services secrets britanniques et américains et Le SOE Dés le mois de Février 1943 les circuits et réseaux du colonel Buckmaster rattachés à la section F du spécial Opération Executive ( SOE ) commençérent à pârachuter si l'on s'attache à la région ouest ,des armes et des munitions dans le département de la Sarthe Bien que leurs buts et objectifs soient généralement communs on ne peut cacher qu'il existait une sourde rivalité entre le SOE britannique et le BCRA de la France Libre L'OSS américain Les USA ont crée l'OSS ( office of stratégic services ) qui dispose d'une branche SI pour le renseignement et SO pour l'action ( L'OSS fera l'objet d'une étude séparée ) Les services de l'USAAF entameront une action efficace début 44 sous le nom de "carpetbaggers " Les opérations aériennes Dans ces opérations il convient de distinguer les atterrissages ou avions spécialisés dans les "pick up " de nuit ,des parachutages ,bien que leur organisation et leur contrôle d'exécution soient confiées aux mêmes officiers .Ces deux types d'activité étaient en fait peu compatibles et utilisaient des terrains homologués par la RAF mais aux caractéristiques fort différentes L'officier d'opérations aux ordres du BCRA devra donc prospecter et organiser le territoire qui lui est confié .Ainsi Jean François Clouet des Perruches sera à partir de Septembre 1943 ,en remplacement de Paul Schmidt , attaché à l'organisation de notre région incluant le département de l'Orne En fait .dés qu'il disposera d'un abri et d'une secrétaire ( voir paragraphe Brigitte Friang ) ,l'officier d'opérations , sera en mesure d'entreprendre dans les meilleurs délais la prospection de son domaine et l'organisation du réseau de transmissions clandestin devant communiquer avec l'Angleterre , tâche qui nécessitera l'emploi d'un opérateur radio formé à cette fonction particuliérement périlleuse L'opérateur établira le contact avec Londres et assurera la continuité des contacts radio L'éxécution de cette tâche d'organisation sera difficile et complexe , les différents départements composant la région M présentant des caractéristiques fort différentes . L'Orne avec ses forets éparses et ses bocages disséminés ne favorisait pas particuliérement la formation de maquis mais par contre sa topographie était favorable à la réception les nuits de pleine lune des avions ayant décollé d'Angleterre ,des agents des services secrets alliés , et des armes et munitions parachutées par le SOE en accord avec le BCRA Précisons que le BCRA de la France libre ne disposait d'aucun moyen matériel ,avion ,équipement radio etc...et ne pouvait donc se passer de l'aide du SOE sous commandement britannique ' Buckmaster Le premier responsable du bloc Ouest fut donc Paul Schmidt parachuté en zone Sud le 3 Juin 1942 et qui assuma la tâche essentielle de recruter les premiéres équipes chargées de réceptionner les containersd'armes et de munitions .Ces équipes ne pouvaient être composées que de patriotes acquis à la cause de la France Libre Edouard Paysant alias " Dominique Tinchebray " entrepreneur de travaux publics à Sées , parcourera le département à la recherche de terrains aptes à recevoir ces parachutages et aidera Paul Schmidt alias " Kim "dans l'organisation de la région Rappelé à Londres au mois de Septembre 1943 alors que Edouard Paysant doit quitter notre département , Paul Schmidt est remplaçé comme officier régional d'opérations par Jean François des Perruches alias " Galilée " D'une maniére générale trois responsables de département se seront succédés dans l'Orne ,d'avril 1943 à Aout 1944 Edouard Paysant , d'Avril 43 à Août 1943 avant de countinuer son action dans la Sarthe , le Nord et le Morbihan jusqu'en Juin 1944 André Gros Août 43 à Mai 44 René Croisé alias " Janvier " Mai 44 à Août 44 Ce dernier originaire de Mortagne est contraint de s'esquiver à plusieurs reprises en se réfugiant d'abord à Saint Victor de Reno . Dans les premiers jours de juin Edouard Paysant revenu dans l'Orne accepte de remplacer Chancelier en M3 M4 et " Janvier " continue d'exercet ses fonctions Février 1943 Parachutage d'un agent secret " Oscar "prés d'alençon séparer agents secrets des parachutages Le 1er parachutage signalé dans l'orne eut lieu à la lunaison de Février 1943 prés du bois d' Hesloup aux environs du village de Saint Jammes au sud ouest d'Alençon . Le Lysander largua un important agent de renseignements nommé " Oscar " ( Duthilleul ) . L'agent fut réceptionné par Marcel Mezen architecte à Alençon et déporté et déçédé à Buchenwald le 14 Avril 1945 et Jacques Aubert du réseau "Manipule " . Aprés une nuit à Alençon ,Oscar fut conduit au train par Jacques Aubert à l'usine Silec d'Alençon . Jacques Aubert sera déporté en Allemagne où il trouvera la mort au camp de Bergen Belsen en Avril 1945 Ref "We landed by moonlight " de Hugh Verity Hugh Verity commandait l'escadrille de Lysander décollant de Tempford (Angleterre ) et  spécialisée dans le "pick up " ( récupération ) ou la dépose de nuit d'agents secrets en territoire occupé sur des terrains préparés et balisés par les comités de réception Il cite deux missions qui ont été exécutées 16 17 Octobre 1943 Le lieutenant Mac Cairns sur lysander dépose le futur général Ziegler qui deviendra successivement directeur d'Air France , de l'aérospatiale et "monsieur Concorde " . L'organisation de l'atterrissage de Lysander sera prise en charge par André Duthilleul dans le cadre de la mission qui lui était dévolue 12 13 Novembre 1943 L'agent organisateur de l'opération ayant en charge le guidage du lysander pour la dépose et le récupération d'agents secrets sur le terrain de Compiégne d'Estrées Saint Denis n'est autre que André Duthilleul (alias Dufresne ) A l'aller René Gervais est déposé par lysander de nuit sur le terrain de Compiégne .Pour l'anecdote René Gervais chef du réseau SR Air qui avait passé moins d'un mois en Angleterre et à Alger descend du train à Vichy où il trouve Louis Jourdan venu l'avertir que son appartement venait de recevoir la visite de la gestapo quelques heures plus tôt . De nombreux agents relevant de lui avaient été arrêté dans le sud Voir     D'autres agents seront parachutés en 1943 et 44 dans le département de l'orne ou sur la lisiére Sud Citons Malgache ( Georges Guesdon ) Wallon ( Jean Rouillard ) Sarcloir ( René Carrel ) et Tracteur du 9 au 10 Avril 1944 sur le terrain Aurore , Amble ( Louis Leroux ) ,Bêche , Semoir ( Jean Yves Gosset ) Chancelier , Rateau , Phylis commandant Jean , capitaine JB Hayes Robert ( capitaine Wilson ) Michel ( major Michel Hudson ) Lieutnant Madeleine , Kiki , ( Lieutenant Glaessner ) Bec Francis Sées Période de Février à Juillet 1943 Edouard Paysant était un résistant de la premiére heure et sa qualité de chef d'entreprise chargé de l'electrification des campagnes le conduisait à partir de 1943 à parcourir la campagne sagienne environnante et à identifier les terrains propices aux parachutages et éventuellement aux atterrissages d'avions du type Lysander . E Voyer rapporte à ce sujet "Affecté spécial à la sociéte de distribution d'électricité de l'ouest , mes fonctions m'ont appelé à prendre attache avec Edouard Paysant au sujet de travaux à effectuer sur le réseau de distribution d'électricité du département de l'orne Me connaissant de longue date et trés impressionné par l'appel du 18 Juin Edouard Paysant songeait déjà à organiser la résistance à l'envahisseur et me pressait de me joindre à lui dans ce but Etant donné le désarroi dans lequel nous nous trouvions j'ai décliné sa proposition la trouvant même un peu farfelue mais j'ai du reconnaitre plus tard que c'est lui qui avait raison , bien qu'un peu trop tôt à mon avis " Fort actif Edouard Paysant était également l'un des dirigeants de l'équipe sportive locale d'athlétisme et dispensait ses efforts à la réorganisation et à l'épanouissement du club sagien Dans le cadre de sa mission clandestine pour le BOA , la découverte des terrains et leur homologation par les services de la RAF lui imposait de trouver des hommes de confiance permettant de créer les comités de réception indispensables à la récupération des armes et munitions destinées au groupe action dans le cadre de la réalisation du plan De Février à Juillet 1943 profitant de la lunaison , les parachutages sous l'impulsion d'Edouard Paysant se dérouleront d'une maniére réguliére dans une zone comprise entre Alençon et Argentan ,Sées étant approximativement située au centre de cette zone de plaines Date Lieu Code du terrain Nuit 10 au 11 Juin 1943 St Leonard des parcs Aurore 10 11 " " Mortrée Lapin 12 et 13 " " St Léonard des Parcs Aurore 21 22 " " Macé Orage 27 28 " " Echauffour Grêle Garde home chamodot L'home Chamodot        ? Toutes ces missions sont exécutées avec des fortunes diverses mais il convient de signales le courage sans failles des comités de réception qui passaient des nuits entiéres à attendre ... (Voir à ce sujet en annexe les témoignages de différents résistants impliqués dans cette tâche nocturne et perilleuse ) l'arrivée quelquefois hypothétique de l'avion ravitailleur . Ces avions adaptés à ce type de mission disposaient d'une autonomie suffisante pour couvrir toute la France . Cependant leur vitesse de croisiére en moyenne de KM rendait dangereuse les missions dans le sud pendant les courtes nuits d'été Spécialement équipés et adaptés ils venaient larguer le contenu de leurs soutes remplies d'armes sur les terrains antérieurement "homologués" par la RAF . Ils étaient équipés de systémes de radio guidage du type " Euréka " ou balises d'approche leur permettant de faire une approche sur le terrain choisi avec le maximum de précision . La communication entre pilote et le DMR était généralement assurée en utilisant le S phone ou systéme de liaison utilisant des fréquences vocales Aprés les messages secrets diffusés par la BBC et réceptionnés par les emetteur récepteur clandestins de la résistance cachés dans la nature la liaison comité au sol .... avion etait ainsi créee La précision de l'Euréka était telle qu'un bombardier pouvait éventuellement larguer sa cargaison au dessus d'une nappe de brouillard , donc sans voir le sol avec une précision de l'ordre de cent métres La période d'approche rendait l'avion ravitailleur de maquis trés vulnérable aux chasseurs de nuit . Plusieurs avions ravitailleurs anglais du type "Halifax " et "Stirling " participant à ce type d'opérations furent abattus soit par des chasseurs de nuit soit par les DCA de Berniéres le Patry et de Radon Dans la plupart des cas les membres des équipages rescapés étaient pris en charge par la résistance locale aprés un sauvetage souvent miraculeux et dirigés vers des filiéres d'évasion NP Nous entendions ces avions tourner la nuit avec le bruit bien caractéristique de leurs moteurs ,détail qui nous permettait de différencier les moteurs de la luftwaffe des moteurs alliés . Nous n'étions plus seuls dans le silence de la nuit et ce bruit nous assurait de l'aide et de la présence d'une force étrangére au dessus de nos têtes ..... Malheureusement un avion ravitailleur qu rôdait au dessus de la campagne pour rechercher le terrain repassait plusieurs fois au même endroit ,descendait à quelques cent cinquante métres pour larguer ses parachutes, remettait ses moteurs à plein régime avant de reprendre de l'altitude . Tous ces passages d'avions nocturne attiraient l'attention des batteries de la DCA allemandes Il fallait donc que le bombardier lourdement chargé puisse réussir son approche du terrain à basse altitude et se dégager sans risque de toucher une colline ou une ligne à haute tension ( voir à ce sujet le paragraphe sur les ravitailleurs de maquis abattus dans le département de l'Orne ) Un bombardier Whitley de la RAF et appartenant à l'OTU fut abattu par la chasse de nuit allemande ou la DCA le 23 Mai 1944 à 1 km au nord de Sées vers 23 heures alors qu'il venait de lâcher une pluie de tracts au dessus de la région d'Alençon ( Voir rapport Roger Cornevin Hayton 1998 ) Son équipage composé d'aviateurs canadiens alors inconnus fut inhumé au cimetiére de Sées et transporté par la suite en 1945 à Bretteville sur Laize Sées dimanche 4 Juillet 1943 ,vers midi , L'événement suivant eut une influence certaine sur l'organisation régionale du BOA et le déroulement du programme des activités aériennes et des parachutages fut en fait modifié par le départ et l'arrestation de plusieurs de ses membres . Rappelons les principaux faits Deux forteresses volantes B17 de la 8 eme air Force sont abattues dans notre département par la DCA et la chasse allemande , alors qu'elles revenaient d'un raid de bombardemenr sur les usines du Mans ( En fait 8 forteresses volantes ayant pour objectif les usines de moteurs d'avions " Gnome et Rhone " du Mans et les docks La Pallice furent abattues ce jour ).... Une forteresse pilotée par le lt Gordon Erickson du 384 BG , trainant dans son sillage une long panache de fumée noire s'écrase  dans le bocage environnant Belfonds , alors qu'une compétition sportive se déroule à Sées sur le terrain des " Ormeaux " . La précipitation des habitants à vouloir secourir les rescapés fut telle que de lourdes représailles s'en suivirent . Une cinquantaine de personnes furent interrogées et vingt déportées Quatre gendarmes de la brigade de Sées l'adjudant Thual , le maréchal de logis Daniel , les gendarmes Bouillé et Collet ayant en charge la surveillance des terrains crées par le BOA sont alors suspectés , et incarcérés au chateau des ducs à Alençon et palais de justice de Rouen avant un départ vers les camps de déportation de Buchenwald et Dora -Ellricht La délation avait fait son oeuvre , plusieurs habitants de Belfonds et des environs furent arrêtés et emprisonnés à Alençon pour l'aide apportée aux rescapés avant d'être déportés dans les camps allemands ( voir dossier Belfonds ) Depuis la chute de cette forteresse , Edouard Paysant chef départemental du BOA , et Victor Chevreuil maire de Mortrée chef de l'AS locale et responsable du terrain de parachutage du vieux Montmerrei prennent en charge aprés concertation ,l'organisation ,l'hébergement et l'évacuation des aviateurs rescapés . Mission à haut risque qui impliquera plusieurs membres du BOA départemental et attirera par la même occasion l'attention des autorités allemandes sur l'existence et la fréquence des parachutages dans notre région . On note d'ailleurs dans le sauvetage et l'évacuation des aviateurs les noms de plusieurs membres des équipes de réception du BOA local dirigé par Victor Chevreuil ,.Cosnard , Rallu ,Tesson Mouton ...soupçonnés et appartenant en particulier au comité de réception de Mortrée '( Terrain Lapin ) Ils seront arrêtés par la suite et en particulier Cosnard impliqué des le lendemain du crash Terrier ,membre du BOA et exploitant forestier à Alençon conduira au train aprés quelques péripéties ( Voir enquête Belfonds RC ) quatre membres de l'équipage rescapés et indemnes ,leur permettant de rejoindre la frontiere espagnole avant d'atteindre leur consulat Rappelons que deux aviateurs furent tués et que les deux aviateurs blessés restérent cachés en forêt d'Andaine pendant 47 jours dans une cabane de fortune Rappelons une réflexion de Brigitte Friang au sujet de Terrier Comment lui chef d'entreprise pouvait il prendre des risques pareils Cette réflexion mérite un débat sachant que Edouard Paysant et d'autres résistants à l'esprit patriotique fort développé n'hésitaient pas à engager et leur situation et en conséquence la sécurité de leur propre famille . Pendant toute cette période d'hébergement des aviateurs à Belfonds et en forêt d'Andaine Edouard Paysant gardera le contact avec André Rougeyron de Domfront . Ce dernier abritera en plein Domfront au "chalet du brouillard " pendant plusieurs mois quatre aviateurs rescapés liés au crash de La Coulonche ,cette forteresse B 17 ayant été abattue ce même jour du 4 Juillet 1943         Mi Aout 1943 Aprés plusieurs opérations de parachutage réussies Edouard Paysant est alors soupçonné par la Gestapo d'être l'organisateur des missions BOA dans le département et à la base de l'évasion des six aviateurs rescapés . Il est donc obligé de quitter Sées précipitamment pour se réfugier à Assé le Boisne( à la ferme du moulin du pré ) dans le département de la Sarthe   . Alors que ses parents ,son épouse et l'une de ses filles sont arrêtées il crée un nouveau réseau de terrains aptes à recevoir les parachutages dans ce département limitrophe dont le BOA est étroitement lié a l'organisation du département de l'Orne Phénoméne d'autant moins surprenant qu'Alençon ne se trouve qu'à quelques kilométres de la limite de la Sarthe Il apparait qu'Edouard Paysant ne se soit pas cantonné uniquement dans le nord de la Sarthe : ainsi il est hébergé par l'adjudant de gendarmerie Lumiére à la Châtre sur Loir dans le sud est du département où il rencontrera d'ailleurs Annie Rospabée , agent de liaison . On constate aprés le départ du département de Edouard Paysant pour la région A ( ) et son remplacement par A. Gros ( Aout 1943 )que la prospection et la découverte des terrains s'ést progressivement étalée à l'ensemble de la Sarthe . André Gros qui prit la succesion de Edouard Paysant aura à son actif dans l'orne de Aout 43 à Mai 44 plus de trente parachutages réussis sur une dizaine de terrains Il s'appuiera sue 9 chefs de secteur efficaces dont cinq seront déportés et fusillés . Les plus connus s'appelaient René Croisé , Ernest Voyer , Auguste Briand , Georges Tessier , Albert Terrier et Roland Puyraveau On peut penser que l'arrestation de son épouse et de sa fille à Assé le Boisne obligea à nouveau Edouard Paysant recherché par les services du SD à quitter le département de la Sarthe Il rejoindra alors Rod ( Pierre Deshayes ) qui exerce le commandement du bloc Nord ( Région Nord ) Sous le pseudonyme de " Thierry " il sera son bras droit mais aussi son mentor en s'occupant activement des problémes administratifs du BOA régional Il participera activement le 19 Novembre 43 à une opération délicate ou opération "Charente " au sud de Saint Pol sur un terrain trés exceptionnellement communiqué au BCRA par le SOE .Il suffisait de ramener en Angleterre par Lysander " Shelley " ( Yéo Thomas )appelé à rencontrer Winston Churchill et une précieuse documentation récupérée aprés l'arrestation du chef de réseau " Périclés "et qui intéressait vivement les britanniques de l' IS Voir à ce sujet  extrait " le lapin blanc " de Yeo Thomas A la demande du BCRA, Edouard Paysant remplacera en Bretagne à la veille du jour J André Rousse comme officier régional d'opérations sous le nouveau pseudonyme de "Trouvére " Secondé par Claude Sendral alias "Huissier " ,Edouard Paysant organisera dés Juin 1944 , les premiers jours du débarquement sur la côte normande ,les parachutages d'armes pour les FFI du Morbihan à partir entre autre , du terrain " Baleine " Il proposera ainsi à Londres une quinzaine de terrains localisés dans le département et en Loire Inférieure Me reférant à l'espoir des ténébres de Michel Pichard " rappelons les circonstances de l'arrestation de Edouard Paysant et de ses équipiers "Une equipe composée de Edouard Paysant " Trouvére " Marie Crousé " Iréne " et du secrétaire chargé du chiffre René Halaimbour " Gérard "" L e 19 Juin 44 dans le bois de Callac " Trouvére " a pris soin d'achever la dispersion de son équipe . Puis il décide de se rendre au moulin de Plumelec afin d'y récupérer un poste et du matériel . Mais à quelque distance du moulin alors que les trois équipiers circulent à pied dans un chemin creux ils sont capturés par un groupe de " cosaques " vers 15 heures Ils sont immédiatement conduits dans un café de Plumelec où Marie a la surprise d'apercevoir Marguerite Neulart ( secrétaire de fonction et Hauteur ) Mais elle réalise que Marguerite est elle aussi captivé des "cosaques " et cette derniére déclare qu'elle vient d'être capturée ; son compagnon ..... Toujours selon Marie Croisé "Iréne " ,les captifs sont alors conduits à Locminé et pour ce faire l'ennemi a réquisitionné le car de Monsieur Brunet hôtelier à Saint Jean Brévelay chez qui Trouvére diposait de plusieurs chambres . Brunel qui est également requis reconnait les prisonniers . A Locminé les prisonniers sont enfermés dans une porcherie mais à deux heurs du matin le SD de Pontivy prend l'affaire en main . "Trouvére transportait ses quelques archives BOA . Ls SD de Pontivy estime que la prise est de taille et craignant peut être une attaque pour libérer les prisonniers envoie cinq camions à Locminé Les prisonniers sont ainsi transportés à Pontivy Marie Croisé et Marguerite Neulot seront déportées . A la prison de Pontivy "Trouvére " se signale par son courage et ses efforts pour maintenir le moral de ses compagnons . Mais on perd la trace de Edouard Paysant certainement éxécuté prés de Pontivy . On ignore aussi ce qu'il advient de "Gérard " ( René Halaimbour ) Ajoutons à titre d'exemple que Marie Croisé eut l'impression d'avoir été piégée et non victime d'une opération de quadrillage par les cosaques Pour les historiens du val de loire et du Morbihan le suspect no1 concernat cette arrestation serait Dubreuil qui en Bretagne fait figure de bouc émissaire Deux hypothéses il aurait été détenu à Nantes et aurait fait des aveux , dans la seconde il aurait été libéré à Paris par la Gestapo qui lui fait confiance ..... C'est "Francine "" Gilberte " Annie Rospabée d'abord agent de liaison de Paul Schmitt et assurant les communications entre plusieurs terrains de Normandie et de Bretagne qui nous parle de sa premiére mission en relation avec l'arrestation d'Edouard Paysant Elle témoigne " Arrivée à Sées le lendemain d'un parachutage sur le terrain "Lapin "( Montmerrei prés de Mortrée )qui avait eu lieu dans la nuit du 10 au 11 Juin , je découvre que .plusieurs membres du comité de réception local sont alors hébergés par Edouard Paysant à son propre domicile à Sées ....j'aperçus des paillasses alignées les unes à côté des autres dans une piéce où on avait reculé les meubles contre le mur et Dominique Tinchebray m'expliqua qu'un parachutage avait eu lieu la nuit même vers une heure du matin . Ses hommes et lui étaient rentrés à l'aube et venaient seulement de se lever . Ce devait être l'une de leurs premieres opérations ......... Edouard Paysant établit la liste des armes parachutées et me la remit en même temps que deux ou trois colts que réclamait Dominique ... Le malheur arriva peu de temps aprés .... Le 14 Juillet 1943 ( dix jours aprés le crash de la forteresse volante de Belfonds ) "J'allais chez les parents d 'Edouard Paysant . Arrivée à Sées j'allais à la maison indiquée . Je poussais une barriére et prenais un petit chemin longeant le pignon de la maison conduisant à la porte de derriére qui s'ouvrait sur le jardin Deux personnes agées m'accueillirent avec des démonstrations de tendresse excitée et se coupant la parole l'un l'autre !oui ,on aurait cru un conte de Daudet ! Il était arrivé toutes sortes d'évenements . La gestapo avait eu vent de mystérieuses opérations de nuit , le nom de leur fils avait été prononçé . De justesse il avait pu se sauver avec sa femme et ses enfants . Il s'était réfugié dans une ferme perdue au milieu des champs à un ou deux kilométres du village d'Assé le Boisne . Il me fallait là bas ,aller au café tenu par Mr Dupont . On m'aménerait à lui ..... ...... Dominique revient avec nous au village Il m'explique les dispositions qu'il a prises . Il faut câbler à Londres : annuler les terrains qui risquent d'étre connus des allemands dans la région d'Assé le Boisne . Il a déjà recruté une équipe ,trouvé des champs . Nous choisissons des phrases des lettres de code Le lendemain matin je remontais sur ma bicyclette et prenais la route d'Alençon . Arrivé chez les vieux parents de Dominique Tinchebray je poussais vivement la barriére ... Je vis surgir deux soldats allemands aux côtés de Madame Paysant Les parents Edouard Paysant pére et son épouse Louise venaient en effet d'être arrétés le 21 Juillet et seront déportés respectivement à Buchenwald et Ravensbruck d'où ils ne reviendront pas affaire des aviateurs Annie Rospâbée restera par la suite en relation avec Brigitte Friang secrétaire de Clouet- des Perruches le arrêtée le Voir HISTOIRE AVIATEURS ANGLAis espoir des ténébres p 109? vouior article Patrick Veyret L'épreuve A Aprés avoir été l'agent de laiaison de " Kim " et Galilée Connue sous les différents pseudobnymes de Claude Francine Gilberte et Kim C pour Londres . Arr^tée le 8 Juin 1944 à Brain sur Allones puis internée à Tours et à Angers elle fait partie du dernier convoi de déportation en partance de la gare d'Angers le 7 Aout 1944 . Profitant de l'immobilisation du train en gare de Saint Partrice provoqué par une attaque aérienne d'avions de chasse de la RAF elle parvient à s'évader . Aprés la libération elle épouse l'écrivain Jean Guéhenno Le 13 Mai 1944 Briére André ,employé de banque ,membre du BOA sera arrp^té avec son épouse Briére Héléne service postal de la la région M1 . Ils seront déportés tous deux respectivement à Neuengamme et Ravensbruck Quentin Maurice arr^té le 10 Mai membre du BOA marchand de boiis à Alençon à supprimer Ace sujet témoignage de Robert Aubin Dées que je fus en ncontact avec les hommes de Belfonds je pris contact avec Caen por les évacuer . C'est la que se produisit l'incident qui ferai que je szrai arr^té le 3 Novembre 1943 mon nom ayant été donné en clair dans une correspondance quii n'atteignit pas sa destinataire une dame Barbier qui travaillait pourt l'IS et qui malheureusemnrt venai d'avoir des enuuis avec les Remarques sur arrestation BOA voir les 500 DEPORTES DE L' ORNE PAGE 62 La brigade de Gendarmerie de Sées action le Merlerault PV Nous ne pouvons parler du BOA et ignorer l'action des gendarmes de Sées qui assuraient la sécurité des terrains Aurore Orage et Godet situés sur la circonscription de la brigade lors des parachutages de nuit Comment leur action a elle ét L'un des aviateurs de la forteresse volante avait atterri à Saint Laurent de Sées . Comme bon nombre de ses concitoyens , Gontier s'en vint sur les lieux et aida l'aviateur rescapé parachutiste à se débarasser de son parachute qu'il cacha aidé opar Albert Troussier dans une haie cependant que l'avaiteur grâce aux renseignement sfournis gagnait la forêt voisine Ace moment deux gendarmes de la brigade de S2ES survinrent et recommandérent aux deux hommes de garder le silence sur cette affaire Aussi Gontier et son compagnon fut bientôt arr^té furent ils bientôt arr^tés Troussier purgea une peine de un mois de prison alors que l'accusé fut libéré dés le lendemaint Il semble bien établi que dés x lors avait fourni aux allemands les renseignement dont ils avaient besoin et qu'il les conduisit tout d'abord à l'endroit où le parachute avait été dissimulé . Gontier dénonça le role des gendarmes et d'un autre habitant de Sées Et le 7 Aout les gendarmes Buoillé , Daniel ,Collet et l'adjudant Thual étaint arrêtés . Ils apprirent au cours des interrogatoires qu'on leur fit subir de la bouche m^me des allemnda la responsabilitéé de Gontier dans l'affaire Gontier coupable d'autres dénociations fut condamné à mort par la cour de justice et signa par la suite son pourvoi en cassation On peut penser que lors de cet interrogaroire et de que leur participation active aux parachutages organisés par le BOA fut mis en évidence par les allemands dans le cadre de cette enquête Lars Jean le plus ancien de cette brigade était en permission lors du crash de la forteresse du 4 Juillet 1943 et ne fut pas inquiété par la Gestapo . Par une lettre de Madame Collet on apprend toutefois qu'il assura pendant la période de détention à la caserne Bonet d' Alençon et Rouen du brigadier Tual et des gendarmes Daniel , Collet et Bouillé En 1998 lors de la commémoration du 4 Juillet 1999 la fille du gendarme Collet me rapportait 55 ans aprés la date du crash un papier sur lequel figurait les noms des deux victimes du crash Hackley et Irvine , et le nom du pilote fait prisonnier Clifford Dartt .Qu'était devenu John Welch autre prisonnier ? Il semble que la brigade d'Alençon avait pris le relai en établissant un PV le 5 Juillet 1943 concernant le crash de ce B17 Suit a la dénoncition par Gontier les gendarmes Daniel et Bouyer aynt été arrêtés le7 Aout et Collet et Tual le 8 Aout .Dans la semaine le gendarme Lars de retour de permission réussit à leur faire passer des colis au Palais de justice Chargé de colis pour Mr Paysant péré Jouvencel comptable chez Paysant et Mouton agriculteur suite lettre Un avion est abattu à L a Potence prés de Sées le 23 Mai 1944 avion resté inconnu et que j'ai identifié en 1998 Les noms des gendarmes appartenant à cette nouvelle brigade apparaissent dans le PV établi le 23 Mai à 9 heurs et qui fait état d'un avion et d'un équipage non identifiés Présent sur les lieux dés le lendemain matin je n'avais pu que constater en présence de la sentinelle allemande réticente à nous laisser approcher les restes de l'équipage et de l'avion disséminés dans la campagne environnante (voir rapport Roger Cornevin Hayton du 5 Décembre 1999 ) Les gendarmes composant la brigade étaient les suivants Buvron Georges Adjudant , Lars Jean , et Gaulandeau André . 15 Août 1943 Parachutage de Jean François Clouet des Perruches Menaçé Paul Schmidt est rappelé à Londres au mois de Septembre 1943 et devra donc être remplaçé comme officier régional d'opérations ( DMR ) De toute maniére ,Il est trés périlleux qu'un agent d'opérations puisse rester plus de six mois à son poste sans crainte d'être suspecté par les services secrets du SR Dans le cadre d'une nouvelle organisation ,Michel Pichard alias Pic ( Coordinateur national du BOA ) reçoit dans la nuit du 16 au 17 Aout 1943 au nord du terrain " Bourgogne " ( nord de Dijon ) 3 agents , Galilée ( Jean François des Perruches qui prendra en charge le bloc Ouest incluant l'Orne ), Ampére et Mariotte  Deux délégués militaires Valentin Abeille et Charles Kammerer viendront superviser les officiers régionaux Mai 1944 Au mois de Mai 1944 le réseau action de la région M comprendra quatre officiers d'opérations aériennes ,une dizaine d'opérateurs radio et six instructeurs spécialisés dans le maniement des explosifs et des armes Encore faut il considérer ,que compte tenu des arrestations et des transferts d'agents vers d'autres régions ces chiffres seront constamment variables Le gros des effectifs sera toutefois constitué par les membres des comités de réception et de protection des terrains de parachutage du BOA .Une douzaine au minimum par terrain L' arrivée de Clouet des Perruches le nouvel officier régional d'opérations ou DMR pour la région Ouest est trés mouvementée et offre au moins un incident comique : le parachute de " Galilée " est tombé dans un bois et coiffe un arbre (ref l'espoir des ténébres de Michel Pichard ) : Dans l'obscurité " Galilée " réalise aprés une longue attente que ses pieds ne sont qu'à un métre du sol . Il déboucle donc son harnais et attend prudemment . Bien entendu les équipiers le recherchent dans le bois . Galilée " entend l'un d'eux et se cache sagement derriére un arbre : l'autre a perçu un bruit et fait de même .Il faut en finir..... et comme il n'y a pas de mot de passe , " Galilée " en improvise un . Il lance discrétement ," Ami " et l'équipier trés doué répond " Ami " . La confiance est donc rétablie même si elle comporte une bonne dose d'optimisme " Il fallait donc réorganiser la zone ouest et en conséquence pallier au départ précipité d'Edouard Paysant de notre départemen,t en Juillet 1943 . Kim laisse à Galilée un ensemble passablement complexe que ce dernier s'efforcera de remanier dans iun court laps de temps. Clouet des Perruches doit donc assurer la continuité de fonctionnement du  vaste bloc ouest Normandie , Bretagne Anjou Touraine soit 14 départements . Capitaine aviateur il s'était fait mettre en congé sans solde en 1941 aprés plusieurs tentatives manquées de départ vers l'Angleterre Dés son arrivée , il fait en sorte de trouver une secrétaire apte à le seconder dans sa tâche et en mesure de prendre un certain nombre d'initiatives A la libération ,trente terrains auront été été homologués pour le BOA Orne Tous avaient été proposés avant fin Mai 44 et il apparait d'aprés Michel Pichard coordinateur national du BOA auteur de "l'espoir des ténébres " que pour cette période de janvier à Mai 1944 l'Orne aura été le département le plus actif de la région M .Pourtant dés Janvier 44 une forte proportion de terrains de 1943 etait considérée comme "brûlée " tandis que les homologations de nouveaux terrains proposés par Galilée se faisaient attendre . Il convient également de signaler que la densité aprés 1944 des troupes d'occupation , au fur et à mesure que l'on se rapproche de la zone côtiére interdite et la présence de la Flak , seront des facteurs négatifs à l'homologation des terrains de la basse normandie par la RAF Hugh  Verity pilote de Lysander confirme ce fait en notant la difficulté à se poser en Lysander à quelque distance des côtes normandes .Les avions du SOE abattus à Laigle en Août 1943 témoignent de la densité de la flack dans notre région et de l'efficacité de la chasse de nuit de la luftwaffe Dés son arrivée dans notre département Clouet demande à E Voyer de réunir les principaux responsables de la région M à son domicile et de rechercher des terrains propices dans sa zone de Mortagne et de l'Aigle . E Voyer sera idé par Romain Darchy responsable OCM d'arrondissement assisté de Delain et Wysinski paragraphe Voyer stick Les programmes de Galilée établissent clairement le rôle prépondérant du BOA Orne dans la région M . ce département y tenant toujours la premiére place ,En Février sept propositions sur 27 en Mars quatre sur un total de 9 en avril 17 sur 36 , et en Mai 15 sur 26 Cela explique la grande régularité avec laquelle les tentatives sont poursuivies sur un total de 9 terrains seulement et tout spécialement sur Orage , Lapin ( Mortrée ), gréle ( ), Aurore ( )et Eclair ( ): terrains sur lesquels le commandement sait pouvoir compter Galilée ,accompagné de Brigitte Friang et André Gros ,Terrier d'Alençon René Croisé faillira au retour d'un parachutage manqué sur Lapin ( environs de Montmerrei Mortrée ) dans la nuit du 21 au 22 Septembre 1943 d'être arrêté par un barrage de la feldgendarmerie . Ils ne devront leur salut qu'à un chemin de traverse providentiel qui leur permettra de s'esquiver dans la nature .Participant à la réception au sol de l'agent saboteur Jeanne Bohec ( Rateau ) dans la nuit du 29 Février au 1er Mars 1944 à Assé le Boisne (limite sud de notre département) aprés avoir longtemps redouté être en présence d'un agent de la gestapo qui cherchait à infiltrer son équipe Clouet recevra par la suite le soutien des radios " Wallon " (Jean Rouillard ) qui emettra du 2 Novembre au 2 Décembre 43 à Mortagne dans la maison Puyraveau et de " Malgache " ( Georges Guesdon ) qui se trouve provisoirement dans l'impossiblité de continuer ses émissions aprés avoir échappé le 3 Janvier 44 aux services de goniométrie allemands dans la région de Saint Victor de Réno et Mortagne . En effet Malgache ne dut son salut de la maison où l'emetteur était dissimulé qu'à la présence d'esprit du propriétaire des lieux Mr Puraveau Parmi les agents du réseau Marcel Jeulin occupera une place toute particuliére . Assurant la protection de Clouet desPerruches il lui sauvera la vie en abattant de sang froid en Avril 1944 deux policiers allemands venus l'interpeller dans un café proche de l'Etoile Ala même époque il tentera avec un commando armé de libérer Brigitte Friang la secrétaire de Clouet blessée griévement lors de son arrestation survenue le 21 Mai 1944 trois semaines plus tôt devant l'aquarium du Trocadéro . L'opération eut lieu au moment où elle était solidement gardée par des SS dans une chambre du pavillon Charles Quintin de l'hopital de la Pitié Malheureusement l'opération échoua et se solda par la mort d'un allemand et d'un résistant . Daprés Brigitte Friang ,Clouet pressentait que sa propre famille habitant la Sarthe pouvait être menaçée et avait l'intention de se jeter dans la gueule du loup pour éviter de lui créer des ennuis . André Gros remplaçant d'Edouard Paysant dans notre département à la tête du BOA est capturé le 8 Juin 1944 prés de Saumur Clouet des Perruches complétement grillé a reçu l'ordre de jacques Chaban Delmas ( DMN ) alias " Arc " de quitter le territoire occupé . Ce départ s'effectuera par Lysander le 4 au 5 Juin 1944 prés de Lyon Voir Verity Brigitte Friang sera donc en Septembre 1943 la secrétaire de Clouet des Perruches "Galilée" Elle deviendra Galilée2 et choisira le prénom de Brigitte pour l'usage quotidien Il faut rappeler que tous les agents permanents du réseau étaient immatriculés à Londres et recevaient alors un sigle , le pseudonyme du chef de mission suivi du numéro de leur enregistrement "La Faluche " café situé à Paris , prés de l'Odeon réunissait clandestinement les agents secrets de différents mouvements de résistance . Brigitte Friang y rencontrera Annie Rospabée" Kim 2 "agents de liaison de la région ouest en plusieurs occasions Témoignage de Brigitte Friang ( ref " regarde toi qui meurs " de Brigitte Friang ) ." Jean François Clouet des Perruches me livre alors un aperçu des regles générales du codage et du décodage des câbles qu'expédient et recoivent nos opérateurs radios ,des phrases conventionnelles d'opérations aériennes diffusées à l'attention des réseaux par la BBC deux fois par jour ,et des phrases d'appel personnelles des agents Si j'entends à la radio un message qui débute par "de Minos à Rhadamante " c'est pour Galilée Il y a aussi une autre phrase . Une seule personne à Londres la connait . Il me la donnera plus tard . Non aprés tout autant qu'il me la révéle . Nous serons ainsi au moins trois au monde à la connaitre Mon rôle consiste également A collecter le courrier des divers blocs et à l'aiguiller sur celui où est prévu une opération de Lysander Faire transiter les agents qui ont souvent été parachutés sur un terrain fort éloigné . Organiser l'embarquement d'agents en fin de mission ,membres brûlés d'un réseau , personnalités politiques , aviateurs évadés ... subvenir à l'entretien des agents Organiser le courrier destiné à Londres Tous les agents du bloc présents à Paris se retrouvent dans les lieux fixes qui ne peuvent changer plus d'une fois par quinzaine Ce sont à Paris les galopades des rendez vous ... Tous les matins je rencontre un des agents de liaison qui emporte mon travail à l'un de nos radios installé à la campagne et me rapporte une livraison à déchiffrer En outre tous deux fois par jour à 11 heures 30 et 18 heures tous les agents du bloc présents à Paris se retrouvet dans les lieux fixes qui ne peuvent changer plus d'une fois par quinzaine il faut également acheminer vers Londres les courriers mensuels et collecter le courrier pour l'aiguiller sur une opération Lysander ..... Je possédais une fausse carte d'identité parfaite , double de la vraie carte d'une jeune fille de l'Aisne dont l'âge correspondait au mien Clouet me donna la premiere leçon de maniement d'armes dans sa chambre du " petit hotel des colonie " rue Oudinot “qu'il habitait dans la plus grande discrétion Brigitte Friang en compagnie de jean François des Perruches fit ses premieres armes sur le terrain " Lapin " au vieux Montmerrei pré de Mortrée ( 6 km nord ouest de Sées Orne ) le et reçut en compagnie de Clouet l'agent saboteur Jeanne Bohec ( voir chapitres " Lapin " et Jeanne Bohec ) Aprés une rencontre avec Jean Brossolette ,Brigitte Friang sera arrêtée à Paris le 13 Mars 1944 et s'évadera le 8 Mai 1945 . Aprés la guerre elle entamera une carriére de journaliste de guerre en indochine Bien que ce rapport se limite en particulier aux actions entreprises particuliérement dans la région de Sées on ne peut ignorer l'action d'Ernest Voyer ingénieur à la société de distribution d'électricite de Laigle et directeur de la centrale thermique d'Aube Il exercera ses responsabilités professionnelles tout en cumulant dans la clandestinité les fonctions du chef du BOA local et de l'armée secréte Il mettra au point un plan de sabotage des pylônes des lignes à haute tension qui désservaient la région malgré les soupçons permanents et la rage du représentant bp de l'ingénieur allemand Shew lorsqu'il apprenait la destruction d'un pylône Sées Parachutage de deux agents secrets dans la nuit du 9 au 10 Avril 1944 Les officiers instructeurs au sabotage seront connus le plus souvent sous les pseudonymes empruntés à l'outillage agricole Bêche ,Rateau ( Jeanne Bohec ) Amble et enfin Tracteur et Semoir tous deux parachutés sur le rerrain Aurore Ces deux dernierss agents de sabotage destinés au haras des Rouges Terres là où les attendait le comité de réception tomberont loin du terrain ,aux bords de l'orne prés du moulin d'Escures ( 1 km ) exploité par Mr Renard ,appartenant au groupe de résistance local Dés leur arrivée dans ces lieux les deux agents sont cachés et hébergés par Edouard Cercueil membre du BOA et habitant 30 rue Saint Martin à Sées . Un poste emetteur en liaison avec les services de la BBC est alors installé au dernier étage de l'immeuble L'émission de nos deux agents attire rapidement l'attention des services de goniométrie et de détection de l'armée allemande . Deux camions équipés de récepteurs gonio captent l'émission et progressent lentement vers la rue Saint Martin . Plusieurs habitants amis de la famille d'Edouard Cercueil sont rapidement mis en éveil par la progression du camion Gonio vers l'immeuble d'habitation Nos deux agents sont alors avertis du danger et évacués rapidement dans un ...vers Champ Gérard , cachés sous ... Bien que soupçonné Edouard Cercueil réussit à déjouer le piége Synthese Réflexions Repression DC Témoignages Copies temoi en annexe Arrestation famille gendarmes participation para Intense activité aérienne 23 Mai 1944 Dans la nuit du 22 au 23 Mai 1944 Un bimoteur Withley de la RCAF ( Royal canadian air force ) est abattu à Sées . Cet avion chargé de missions spéciales OTU avait pour mission le lancement de tracts sur la région alençonnaise . C'était effectivement une période où les bombardements des voies ferrées et voies de communication étaient particuliérement intenses. On note les bombardements dans la région sagienne Abattu pr un chasseur de nuit ou par la DCA il tombait en flammes à la Potence à 1km au nord de Sées . Les six membres de l'équipage diaparaissaient dans le crash et seront inhumés sommairement au cimetiére de Sees avec l mention " aviateurs inconnus " ( Voir note personnelle ) Les gendaarmes Lars , x y ignornt la nationalité de ce bombardier notaient toutefois l'impossibilité d'identifier les victimes et retrouvaient dans les débris une somme d'argent des cartes de la région ,et la photo de l'un des occupants . Sommairement inhumés dans une fosse commune du cimetiére de Sées ces aviateurs furent exhumés 1945 par l'équipe du flight lieutnant Noel Archer de la RAF .Les victimes reposent aujourd'hui au cimetiére militaire canadien de . Bretteville sur Laize ( Calvados ) alors que les mitraillages det bombardeùments des voies ferrées fait rage sur la région ( à voir Voir date Bohec et ancdote 16 Juillet 1944 Parachutage échoué sur " Goudron " Le Halifax devant ravitailler le comité de réception Tessier s'écrase à la Chouannerie prés de Larré Sept victimes dont six sont identifiées . Le septiémé retrouvée isolée à l'écart des autres victimes devait appartenir au SOE Agent secret ? Limité les parachutages à le eégion sagienne ) Jean Ayral (Pal ) décide de créer un réseau action en zone occupée . Pal mentionne d'ailleurs qu'il occupe ses loisirs à rechercher des terrains d'atterrissage et à constituer un résau radio pour son propre opérateur François Briand qui sera arr^té ultérieurement en passant la ligne de démarcation A en juger par ses divers courriers adressés au BCRA en Avril 1943 , Pal était passablement désabusé devant la médiocrité des résultats obtenus . Il fallait donc concevoir une autre organisation Paragraphe à part Dépôts d'armes C'est le souci du commandement local de constituer quelques dépôts generalement fort éloignés du terrain de parachutage , dépôts qui pourraient être éventuellement détectés par l'ennemi : Parmi ces dépôts ceux de Prépotin ,Moilicent , Corgeoust etc Assez exceptionnellement les armes y seront prélevées pour être transportées dans d'autres départements par exemple à Périers dans la Manche . Nous avions déjà expliqué que ces décisions relevaient de l'autorité du délégué militaire et des chefs de l'AS et non du BOA On note parmi les principaux dépôts destinés à alimenter les équipes de résistant les dépôts suivants Témoignage d' Eugene Voyer "Le plus important celui de Prépotin confié à la garde de Robert Martin qui décédera des séquelles de la déportation Ce dépôt dont l'importance dépassait 20 tonnes d'armes et de matériel de toutes sortes avait été constitué par le rassemblement du p^roduit de plusieurs parachutages effectués dans la ré gion de Sées Gros étaient Croisé briand , Blot Puyravau et Lecauf gion de Sées sous l'égide du BOA dont les principaux responsables en dehors de André Le transport depuis les dépôts provisoires crées au voisinage des terrains de parachutage jusqu'à Prépotin a été effectué dans la presque totalité par les camions de Lucien Marchand exploitant forestier à Randonnai ( voir rôlr des expoitants forestiers .....et de ses ouvriers auxquels s'étaient joint Jean Fayette Emile René et Payot Un autre dépôt fut constitué à Courgeoust dans une marniére souterraine sous la garde de Tisserzandaus provenant de padrachutages de la Mayenne Un troisieme dépôt de l'ordre d'une tonne d'armes et matériel de sabotage fut établi dans le cimetiére de L'Aigle à l'intérieur des caveaux désaffectés Le dernier dépôt fut celui de 
  12. L home Chamodot dans les bois voisine du lieu de parachutage du Grand Charron. Son importance de l'ordre de 16 tonnes fut répartie entre les groupes de résistants de Longny ,ST Victor de Réno et Moulicent mais la partie la plus imprtante fut mise à la disposition de la formation de parachutistes commandés par le capitaine Kirchen La répartition de ce dépôts a été faite dans les deux mois qui préçédérent le débarquement Pour l'approvisionnement en carburant la plus grande partie de l'essence et du gazoil était fournie pour le groupe Voyer par le monasrtére de la Trappe Les moines livraient son groupe par fûts de 200 litres trabnsportés soigneusement camouflés dans une vachére tirée par un cheval A ce sujet lors de recherches des circuits d'évasion des aviateurs alliés j'ai pu trouvers les noms de plusieurs d'entre eux hébergés par les moines . Le pilote sud africain du commonwealthj fut en effe hébergé au monastére ..... En fait de multiples dépôts d'armes et munitions les uns provisoires en attents d'une situation définitive les autre simplantés d'une façon défibnitive comme celui ed prépotin jusqu'à lexercice du plan Tortue .On peut citer entres autres comme d'pôts provisoires La lande de Goult Septier Mortrée Chardon Septier Leborgne Gaucher Le Bouillon ( prés S2ES ) Bétourner Jarfdinet Représsion au BOA pour Dépots et caches d'armes Le SD d'Alençon ou service de sûreté allemand ( Sicher heidsdienst )conscient de l'existence de ces dépôts clandestins ,s'en prend donc aux résistants notoires mais à plusieurs reprises saisit des otages étrangers à cette affaire Le fonf Vigile Juillet et août 1943 Arrestation de vingt personnes certaines impliquées dans les actions du BOA . et de la brigaderie de gendarmerie de Sées déportée à Dora 4Juin 1944 Capture d'un dépôt d'armes à Mehoudin les responsables parviennent à s'enfuir En Mai 44 capturent rapidement les dépôts plan tortue dont celui d'Athis de l'orne 5 Juin Guidé par Jardin le SD découvre les restes d'un dépôt d'armes à La Brousse en villers sur ouche et incendie le batiment 7 Juin A Prépotin où se trouve un dépôt , arrestation de Pierre et Robert Martin qui sont déportés 13 Juin Daniel Desmeules est arrêté à Ligniéres le Doucelle il sera déporté 16 Juin à Ecouché arrestation des fréres Albert et Michel Roger 17 Juin nombreuses arrestations à Mardilly et Menil Hubert notamment celle de Maurice Violet qui sera fusillé en Allemagne Le SD torture Boudon à le ferme de Hautes Forge en Orgére Mr et Mme Mason sont abattus La ferme est incendiée 5 Juillet Pierre Brossard accusé de transport d'armes est arrêté à Randonnay 12 Juillet Arrestation à Sées d' Albert Frémiot pour transport d'armes Est torturé à l'école maternelle ( Voir Fiche ) 13 Juillet Capture de ce qui reste du dépôt de d'armes de Baroche Gondouin 17 Juillet Pierre Hamon est capturé à Rânes puis déporté 29 Juillet 1944 Fernand Bétourné charpentier à La Chapelle prés Sées ( canton de Sées ) fut arrêté au Bouillon pour dépôt d'armes Enfermé au chateau des ducs avec Jean Mazeline etc Libéré à Nordhausen ( commando de Buchenwald ) le 11 Avril 1945 Jardinet Henri bûcheron au Bouillon ( canton de sées ) aide à dépôt d'armes Libéré le 15 Avril 1945 par les anglais à Bergen Belsen 3 Août André Rougeyron de Domfront est arrêté totrturé déporté . L'activité clandestine de André Rougeyron consistait surtoUt à récupérer et héberger au "chalet du brouillard " les aviateurs alliés rescapés des crashes Dans l'orne comme dans la mayenne les équipes BOA sont amenées à se subttituer aux équipes déçimées du plan tortue lors du reflux de la Wehrmacht .. Une guerre de la nuit faite de page IV Mélange de genres en raison de l'identification constante entre le témoin et le fait historique Transport d'armes Exemple de gendarmes VOYER A notre grande surprise un lieutenant de gandarmerie en voiture officielle ainsi qu'un autre gendarme en moto ainsi qu'un camion de moyen tonnage .Les piéces présentées étaient en régle et nous ne pouvions que mettre le chargement à la disposition les mines anti char qui composaint la majeure partie du chargement avaient fait un excellent travail Frémiot Albert BOA arrété pour transport d'armes le Incarçéré au chateau des ducs d'Alençon avec Mazeline Duval Léopol cultivateur à Coudehar ( canton de Trun ) . Résistant parachutage transport d'armes Libéré le 11 Avril 1945 à Dora Comités de réceptoion BOA La brigade de SEES Cosnard , Tesson et Victor Chevreuil ,Rallu Mouton Voir témoignage personnel sur Frank Carr On peut distinguer l organisation de opérations aériennes de l'année 43 d'une part et des mois postérieurs au débarquement d'autre part Détection des parachutages Un dispositif de détection des parachutages est mis en place à partir de 1943 par la luftwaffe . Les radars se multiplient dés l'automne et complétent les simples tours d'observation . Ces radar peuvent guider les chasseurs allemands jusqu'à l'appareil allié qui vole isolément Ils peuvent aussi localiser les terrains utilisés car l'appareil allié qui descend pour larguer à une altitude inférieure à 200 métres disparait ainsi du champ des radar Des appareils d'observation de la Luftwaffe du type Fieseler Storch survolent les zones suspectes et leur maniabilité leur permet de faire un relevé précis de la topographie des terrains La police et tous les maires recoivent l'ordre d'avertir les autorités d'occupation et surtout le SD de toute trace d'opération Le nombre des indicateurs et agents provocateurs grandit Gràce au courrier saisi lors de divers parachutages l'ennemi progresse dans la connaissance de l'organisation Action du BCRA  Toutefois il faut admettre que la DCA à so tour extrémement efficace à Laigle Voir paragraphe avions SOE Archives RAF Témoignages Sans le témoignage d'hommes qui ont vécu cette période de l'occupation , la dimension humaine de l'événement resterait un pur objet de spéculation La lecture de ces témoignages , met en évidence une réalité pleine de piéges et de dangers , ou se dessinent en permanence , la menace de l'échec de l'opération , la délation ou une réaction inattendue de l'occupant sous forme d'embuscade Ces témoignages indispensables à l'intelligibilité du texte sont en fait une contribution essentielle au devoir de mémoire Ainsi diverses anecdotes dénotent la difficulté et le péril permanent qui planent au dessus des membres du comité de réception ,les attentes vaines dans le silence de la nuit lorsque l'avion ravitailleur n'ést pas au rendez vous ,le transport des containers de nuit aprés le couvre feu , leur découverte par un habitant suspect et étranger à ce type d'activité ,la nécessité de faire disparaitre les parachutes dans les eaux de l'étang de Vrigny ou en les brûlant dés l'issue du parachutage , le retour d'un Dornier sur les lieux de parachutage mitraillant l'équipe de réception ,les barrages tendus par la feldgendarmerie et le piége organisé par les allemands sur un terrain simulant le balisage dans le but d'abattre l'avion ravitailleur du maquis de Tanville , , Seuls les récits de ces témoins nous incitent à plonger dans la réalité de cette vie où le danger cotoyait en permanence les membres des différents comités de réception Contacts pour chaque parachutage avec Sphone euréka selon  llunaisonher frère......une aventure parmi tant          

    Il y a 70 ans, un avion canadien s'écrasait à Sées

    Roger Cornevin-Hayton, 15 ans en 1944, voit passer au-dessus de la cathédrale un bimoteur en feu. Après ce crash, qui fit six morts, il décide de percer le mystère de cet appareil fantôme.

    L'équipage canadien qui a péri dans le crash de l'avion à Sées.
    L'équipage canadien qui a péri dans le crash de l'avion à Sées. |

    Le 22 mai 1944, vers 23 h, je suis à ma fenêtre pour regarder les avions dans le ciel. Tout d'un coup, surgit un avion en flammes qui rase les maisons et passe derrière la cathédrale de Sées. Il vient d'Alençon. Puis j'entends un gros boum. Le lendemain, avec mon frère, nous allons à bicyclette sur le site du crash, à la Potence, à un kilomètre au nord de la ville. Il y a du monde pour voir ce spectacle affreux. Deux sentinelles barrent la route. Il faut ruser pour pénétrer sur le lieu de crash.

    L'avion a le nez enfoncé dans le sol et la queue a été pulvérisée dans l'explosion. Les corps des victimes sont dispersés dans le champ et dans les haies. Le rapport d'un gendarme français stipule « avion inconnu, mais vraisemblablement allié ». Quelques jours avant le Débarquement, cet appareil est un avion fantôme.

    Les années passent, je m'engage dans l'aéronaval comme personnel volant. Lors de mes vols, je ne parviens pas à enlever cette image de ma tête. Ce qui me sidère, c'est l'inactivité des Sagiens et de la municipalité par rapport à cet avion. Cinquante-quatre ans après, je décide de mener l'enquête. Le problème, c'est qu'en 1998, je ne me rappelle plus de la date du crash. Je me rends au cimetière et le gardien me montre une tombe où six aviateurs inconnus reposent. L'homme l'entretient depuis des années. Une date est inscrite : 22 mai 1944.

    Les services de la Royal air force (RAF) me donnent le nom des six hommes de l'équipage : tous Canadiens ! Ils venaient de finir leur formation de vol et passaient leur baptême du feu. Leur mission, nom de code Nickel, était de larguer des tracts, avec cinq autres appareils, au-dessus d'Alençon.

    Je relaye ces noms dans la presse. Deux Sagiens rapportent la photo d'un inconnu et une bague en or avec les initiales WGH gravées à l'intérieur. WGH, pour Wilfried Gordon Harris, sergent mitrailleur à bord. Un des témoins me raconte que l'avion a été touché par la DCA.

    J'ai réussi à retrouver la famille de Wilfried Gordon Harris dans l'Ontario. Aux familles Harris, Hong, Wickoff, Jacques, Hopper et Goodwin, j'ai pu adresser une lettre explicative sur le lieu, les circonstances du crash.

    Nous avons organisé en 2004 une cérémonie de remise de la bague de Wilfried Gordon Harris à sa famille. Une stèle en hommage à l'équipage canadien a été mise en place à proximité du lieu du crash. L'avion oublié ne l'était plus. »